Nom : Czerny, héritage de feu son père, un vague souvenir qui subsiste davantage dans les histoires de sa mère que dans sa propre mémoire. √ Prénom : Reysen, Maximilian. √ Âge : Vingt-sept ans. √ date et lieu de naissance : Le vingt-six septembre 1987 à Steyr, en Autriche. √ vos origines : Autrichiennes et roumaines, bien qu'il ait aussi obtenu la nationalité américaine il y a quelques années. √ Métier : il bosse à plein temps dans une librairie depuis qu'il a laissé tomber son doctorat en lettres modernes, se rêve parfois écrivain. √ Orientation sexuelle : bisexuel, bien qu'il ait encore du mal à accepter son attirance pour la gent masculine. √ Statut matrimonial : célibataire. √ côté financier : ce qu'il faut pour payer son loyer, l'essence de ce véritable gouffre qu'est sa mustang, sa cocaïne et ses luckies. Caractère : il est aussi attachant qu'emmerdeur, franc, je m'en-foustiste, accro à l'adrénaline, passionné de littérature, agressif et (très) enclin à la bagarre. il est instable et imprévisible, mais c'est un bon vivant, peut-être même un peu trop. il a ce drôle de truc, cet étrange charisme, qui fait que les gens cherchent son approbation, comme si parvenir à lui plaire à lui, c'était pouvoir ensuite plaire à tout le monde. casse-cou(ille) il a le rire (la moquerie) facile, et s'il semble parfois apathique et irritable, il démontre une nature plus compatissante et plus tendre à travers une grande loyauté et son attachement à sa famille et à ses amis. √ groupe : arnacoeur.
the last songil parle couramment l'allemand autrichien, le roumain et l'anglais. il a quelques rudiments de russe (surtout des mots d'oiseau, à vrai dire), qu'il a demandé à Eva de lui apprendre.
√ son père est mort dans un accident quand il avait quatre ans, le peu de souvenirs qu'il a de lui, il est certain de les avoir inventés.
√ remariée quelques années plus tard à un américain, sa mère quitte vienne, son gamin sous le bras, pour s'installer à memphis. il considère liam gansey comme son paternel, qui ne l'a jamais traité différemment des deux enfants qui sont venus agrandir la famille au fil des ans.
√ il n'a jamais vraiment bossé à l'école, se reposant sans cesse sur ses capacités, ce qui ne lui a jamais fait défaut, mais après un désaccord avec son directeur de thèse, il a tout envoyé valser.
√ il se drogue régulièrement depuis sa troisième année de fac.
√ il est amoureux de sa meilleure amie, ce qu'il n'a compris que très récemment, même si ç'a toujours été là, depuis qu'elle a trébuché sous ses yeux à grand central, ce secret silencieux dont il se gardait, et qui commence à le torturer dangereusement depuis quelques temps.
√ il s'est déjà surpris à regarder des hommes de la même façon qu'il contemple une femme et essaie tant bien que mal - plutôt mal - de rejeter cet aspect de lui.
√ il écrit, tout le temps, il a ce carnet en moleskine dans la poche arrière de son jean en permanence, des feuilles éparses partout dans son appartement, dans sa voiture, mais ne laisse personne lire les tribulations de son âme, sauf Eva, évidemment.
√ il aime la bagarre, juste pour l'adrénaline, pour le plaisir, parce qu'il aime la provocation et que la confrontation physique est toujours plus évidente que l'introspection et les conversations à coeur ouvert. il a beau être franc, il est rare qu'il le soit en ce qui le concerne.
√ il a obtenu ses papiers américains à l'âge de seize ans mais a tenu à conserver son héritage et possède donc la double-nationalité autrichienne/américaine.
story of my life - Qu'est-ce que tu comptes faire Zernie ? On est trois contre un. - Ouais, j'vois ça, une véritable preuve de bravoure. à vrai dire, tu t'étonnes même qu'il sache compter. sans attendre qu'il charge, tu envoies ton premier coup.
- et c'est 'Cher-ny', connard. il ne faut pas beaucoup de temps pour que les coups te pleuvent dessus. les brutes n'aiment pas qu'un plus petit qu'eux ait le cran de frapper le premier, ou même de frapper tout court. t'es la cible idéale, du moins le pensaient-ils, avec tes airs poupons, ta tête de moins, et les restes de ton accent, indéchiffrable. sauf que t'as déjà le sang chaud du haut de tes quatorze ans et pas la moindre intention de te laisser faire. tu cognes bien, vite, et au bon endroit, mais ça ne suffit pas, et tu finis vite à terre, avant qu'un surveillant ait le bon sens de regarder dans votre direction. quelques heures plus tard, c'est liam qui vient te récupérer avec ton arcade éclatée et ton oeil au beurre noir, et qui te sert le même sermon que la dernière fois, pas celui qu'on attend d'habitude.
- bien joué fils. lance-t-il en te tapant sur l'épaule. sa philosophie de la vie c'est de ne jamais tendre l'autre joue, et de rendre coup pour coup ceux que l'on te donne, et s'il n'apprécie pas forcément ton énième retenue, tu sais qu'il ne va pas te reprocher de t'être défendu. tu regrettes, parfois, qu'il ne soit pas ton vrai père, et d'être le fils d'un homme qui ne survit que dans les récits de ta génitrice. et pourtant tu te ressaisis toujours assez vite, quand tu entends dans l'écho de ta voix les restes de ton pays. tu as les airs de vienne dans le fond du coeur, un attachement particulier à cette terre qui se fond dans ta mémoire, indistincte, presque secrète.
tu lui tends la main, un sourire au bord des lèvres, un peu moqueur, mais gentiment, parce qu'elle a ce drôle de charme qui te saisit, là, au fond du coeur. tu ne pensais pas que d'un bref séjour à new-york tu ramènerais cette fille dans tes valises. Tu lui as dit que Memphis était l'endroit parfait pour une nouvelle vie. Eva, qu'elle s'appelle, et elle ne parle pas un mot d'anglais, alors vous communiquez difficilement grâce à des mimes maladroits, des paroles de chansons, quelques mots d'allemands, par traducteurs google interposés, et elle apprend cette langue que tu as du maîtriser à grand renfort de détermination et de volonté d'intégration, doucement mais surement. tu t'attaches à elle, avec le temps, des mois, puis des années, elle est cette constante, cette famille en plus, ce morceau de toi, inséparable. de l'amitié, bien sûr, ce n'est rien de plus que ça, et tu es très bon pour te mentir à toi-même.
tu essuies la poudre blanche sous ton nez du bout des doigts, avant de les lecher pour ne pas en perdre la moindre substance. ce petit rituel sur la table basse de ton appartement, qui te colle au corps depuis presque cinq ans. aujourd'hui plus que n'importe quel autre jour, tu en avais besoin, terriblement besoin, pour que ton esprit cesse de vagabonder vers les aventures d'eva, qui te rendent malade, fou de rage, pour que tes pensées ne s'égarent pas sur la ligne de la mâchoire de cet inconnu que tu as croisé hier soir dans un bar de beale street et que tu ne parviens pas à chasser de derrière tes paupières. aujourd'hui, plus que n'importe quel autre jour, tous ces écrits autour de toi te semblent dérisoires et pourtant, pourtant tu saisis le carnet au pied de ton canapé et esquisses des mots qui finalement se forment et créent ses phrases qui emportent ton esprit, loin, au delà de cette réalité qui t'étouffe avec son manque de possibilités. loin, où tu peux décider de qui tu es sans que cet autre toi à l'intérieur vienne te perturber, ce toi que tu ne veux pas être, où tu peux décider de ce que tu veux faire sans que ton professeur ne torde tes mots pour les forger à sa façon, avec ses vers à lui. loin, où tu n'es pas amoureux d'elle, où les lames de la vérité ne sont pas si tranchantes, où le temps se calme, où il ne s'emballe pas, emportant tes années, tes souvenirs, dans son abominable course. loin, où tu n'as plus à courir pour vivre, ni à trébucher pour te sentir vivant.
all the single ladyton pseudo : sev.
√ âge : 21.
√ pays : mirkwood.
√ fréquence de connexion : 5/7.
√ comment t'es arrivé ici? : eva et aalmers m'ont lâchement appâtée.
√ un commentaire? : c'est joli par ici