Nom : Pillsbury. √ Prénom : Hogan. √ Âge : 31 ans. √ date et lieu de naissance : un certain premier avril, à Little Rock. √ vos origines : américaines et britanniques. √ Métier : Lieutenant sapeur-pompier. √ Orientation sexuelle : Hétérosexuel. √ Statut matrimonial : Célibataire. √ côté financier : Plutôt aisé, financièrement parlant. Il est loin d'être riche, mais il n'a pas à se plaindre. Caractère : Ambitieux, déterminé et perfectionniste. Trois traits de caractères qui lui ont permis d'accéder au rang de lieutenant au sein de la caserne. Renfermé, froid, hautain, méfiant. Défauts qui laissent paraître un personnage désagréable, mais qui ne font qu'office de carapace. Une fois qu'on apprend à le connaître, il se dévoile être tolérant, amical, sensible, drôle, charmeur, rêveur.. √ groupe : coeur de pierre.
the last songIl possède depuis trois ans un husky sibérien dénommé Loki. Il l'adore. Et Maden semble l'adorer lui aussi, ce qui le rassure.
√ Il a une peur phobique des serpents. Ce qui lui a valu quelques moqueries lors d'une intervention impliquant un serpent évadé dans une maison. Il avait du rester dans le camion afin d'éviter une crise de panique.
√ Il raffole du chocolat, mais il se force à en réduire sa consommation. Oui, monsieur Pillsbury fait attention à ce qu'il mange. Il tient à avoir une alimentation équilibrée et il tient à faire du sport régulièrement, afin de rester le plus performant possible dans son métier. Il fait d'autant plus attention depuis qu'il vit avec le petit Maden.
√ Hogan possède toujours la guitare acoustique que son grand-père lui avait offert pour ses cinq ans. Plus jeune, il jouait dans la rue pour gagner un peu d'argent de poche. Durant son temps libre, il lui arrive encore de gratter un peu.
√ Il lit beaucoup de livres, sur tout et n'importe quoi. Il ne regarde que très rarement la télé et préfère passer sa soirée à bouquiner plutôt qu'à regarder un film.
√ Hogan adore cuisiner, depuis son plus jeune âge. Ses parents étant souvent absents, il a très vite apprit à cuisiner afin de ne pas toujours manger les mêmes plats. Ainsi, il adore passer du temps aux fourneaux.
√ Il n'est pas très friand des alcools forts en général. Il peut apprécier un verre de scotch, tant que cela reste très occasionnel. En soirée, il préférera les boissons soft, plutôt que de saouler la gueule à ne plus s'en rappeler. Même plus jeune, il sirotait quelques bières sans jamais abuser de la boisson. Cela ne l'a jamais intéressé.
√ Autrefois bout en train de service, Hogan s'est aujourd'hui beaucoup renfermé sur lui-même. La mort de Maria puis celle soudaine de Julian ont terni le personnage haut en couleur de Hogan. Si ce n'était pour Maden ou encore pour Azmaëlle, Hogan n'aurait probablement jamais su se relever.
√ Hogan espère sincèrement que Maden finira par s'épanouir chez lui. Car aujourd'hui, sa seule hantise, c'est de voir le petit bout de chou souffrir.
√ C'est un collectionneur d'habits. Sa garde-robe est plus remplie que celle de sa mère. Il achète à foison et il adore cela.
story of my life« Monsieur Pillsbury, nous avons un bilan à faire tout les deux et que vous le vouliez ou non, vous n'avez pas le choix. Alors bien sûr, on peut rester ainsi pendant des heures, dans le silence, mais on fera toutes les séances qui sont prévues. Alors ne rendez pas cela plus pénible que ça peut l'être et parlez-moi. » Le dénommé Pillsbury soupira, levant les yeux au ciel. Un bilan. Voilà une idée qu'il trouvait ridicule. Comment une femme qui ne le connaissait pas, pouvait juger s'il était apte ou non à reprendre le boulot ? Comment une femme qui ne le connaissait pas, pouvait juger s'il était apte ou non à garder le petit Maden. Résigné, il se décida finalement à parler.
« Très bien.. on commence par quoi ? » La jeune femme face à lui croisa les jambes et se redressa légèrement sur son siège.
« Pourquoi ne pas commencer par votre enfance? » L'enfance. Hogan ne pensait pas avoir grand-chose à dire sur son enfance. Il était né à Little Rock en Arkansas, d'un père pompier et d'une mère chirurgienne. Ces deux-là s'étaient rencontrés au boulot et après des mois de flirt, ils avaient fini par se voir en dehors de leurs lieux de travail. Hogan était né deux ans plus tard et il fut le seul enfant des Pillsbury. Ce n'était pas faute d'avoir essayé pourtant, mais madame Pillsbury ne retomba jamais enceinte.
« Mes parents me fascinaient. Ils passaient leurs journées à sauver des vies. Même s'ils n'étaient pas souvent à la maison, je ne pouvais pas leur en vouloir. J'adorais passer mes journées à la caserne, avec mon père et tout ses collègues. Je crois que j'ai eu envie de devenir pompier très jeune en fait. C'était naturel pour moi de faire ce métier. » Et toute sa vie d'enfant, il la passa à se donner les moyens de réussir. Il était studieux et rendait ses parents très fiers d'ailleurs. Il pratiquait aussi beaucoup de sports pour pouvoir avoir une très bonne condition physique.
« Et puis.. mes parents se sont séparés. J'avais 10 ans je crois. Je ne les voyais jamais se disputer, pourtant paraît-il que ça n'allait plus entre eux. Ils ne se disputèrent pas la garde, je restais chez mon père la plupart du temps car il avait un rythme de vie plus décent que celui de ma mère. Et même s'il lui arrivait de faire de longues gardes, il était tout de même plus souvent à la maison que ma mère. Ceci dit, je voyais ma mère très régulièrement. Jusqu'au jour où mon père fut muté à Memphis, dans le Tennessee. J'avais 14 ans et le juge décida de me laisser le choix, jugeant que j'étais assez grand, de partir avec mon père ou de rester à Little Rock. Je pense que c'est la décision la plus difficile que j'ai eu à prendre dans ma petite vie d'adolescent. Partir, tout recommencer dans une nouvelle ville, ou rester avec ma mère. Dans tout les cas, j'avais peur de faire du mal à l'un de mes parents. Mais j'ai tout de même décidé d'aller vivre avec mon père à Memphis, puisque c'était chez lui que je passais le plus de temps. » La psychologue regardait le jeune homme avec un sourire en coin.
« Et comment avez-vous vécu ce nouveau départ monsieur Pillsbury ? » Il haussa les épaules. Tout cela remontait à loin.
« J'ai apprécié de changer de vie, je dois dire. J'avais une nouvelle maison, une nouvelle école, de nouveaux copains. Cela ne m'a pas traumatisé en tout cas. Je continuais le sport, je sortais avec mes amis, je continuais les études, tout allait bien. J'ai connu mes premières histoires d'amour, mes premières peines de coeur… Dès que j'ai eu 18 ans, j'ai passé le concours pour entrer dans les sapeurs-pompiers et j'ai donc rejoint la caserne de mon père. »« Très bien, passons à l'épisode tragique qui vous amène ici. » Il jouait nerveusement avec ses doigts.
« L'épisode tragique… Ouais. Julian était comme un frère pour moi. Il était arrivé à la caserne deux ans après moi. On s'est tout de suite très bien entendu. » Et le visage de Hogan se ferma au fur et à mesure qu'il contait cette histoire. Julian et lui avaient le même âge. Julian arrivait du Texas et il trouvait que Memphis était une trop grande ville. Pourtant, il avait fini par s'habituer à l'air d'ici. Il avait même rencontré une fille et ils s'étaient installés ensemble. De son côté, Hogan était plutôt du genre tombeur et butineur. Il ne cherchait pas l'amour, il cherchait juste à profiter de sa jeunesse. Hogan était tombé amoureux une ou deux fois, mais il avait toujours tellement souffert qu'il ne voulait plus connaître ce sentiment. Et lorsque Maria, la femme de Julian, tomba gravement malade, Hogan se jura de ne jamais tomber amoureux. Il voyait comment son meilleur ami souffrait et il ne voulait définitivement pas connaître cette souffrance là. Celle de perdre l'être aimé. Maria avait une tumeur et même les meilleurs chirurgiens avaient perdu espoir. Elle en avait pour 6 mois tout au plus. Le plus déchirant dans toute cette histoire, c'était de savoir que Maden, petit garçon de 8 mois, ne connaîtrait jamais sa maman.
« Julian pouvait compter sur mon soutien et sur celui de toute la caserne. Tout les collègues ont été présent pour lui quand Maria nous a quitté. Julian était détruit, mais il est resté fort pour Maden et ça, c'est vraiment admirable. » Les jours s'écoulaient et Maden grandissait. Petit à petit, la vie reprit son cours. Hogan gravît peu à peu les échelons et se vit promouvoir au grade de lieutenant au sein de la caserne. D'un point de vue sentimental, Hogan fréquentait une femme qui habitait pas loin de chez lui. Rien de sérieux, l'un comme l'autre ne voulait pas de relation sérieuse, juste un peu de compagnie. Hogan se disait qu'avec le temps, il finirait peut-être par ouvrir son coeur et qu'en attendant, cette relation lui plaisait comme elle était.
« Je fais encore des cauchemars sur ce qu'il s'est passé.. » avoua-t-il en baissant la tête. Pourtant, d'après la psychologue, il était tout à fait normal qu'il fasse encore des cauchemars tant le traumatisme avait été grand. C'était il y a trois mois. Une énième intervention sur un incendie dans un immeuble de la ville. Les hommes de Pillsbury étaient arrivés les premiers sur les lieux et avaient pris en charge le feu. L'intervention était difficile, il avait fallu du temps aux pompiers pour secourir toutes les victimes, trop de temps. L'immeuble continuer de s'effondrer sur les pompiers. Julian se retrouva coincé au quatrième étage, la cage d'escalier s'étant dérobée sous ses yeux. Il s'enfonça dans le couloir, essayant de trouver vainement une issue de secours mais des débris le firent valser au sol.
« Il était déjà trop tard, Julian avait perdu son casque pendant la chute et s'était ouvert le crane. Il avait déjà perdu trop de sang quand on est arrivé.. Je m'en veux encore.. on aurait du réagir plus vite, il n'aurait pas du être seul à ce moment là.. Je sais pas. » Hogan s'en voulait oui, puisqu'il était lieutenant, il se considérait comme le seul fautif. C'était ses décisions qui avaient coûté la vie à Julian. Pourtant, les enquêtes avaient toutes conclues à un simple et malheureux accident.
« On m'a appelé quelques jours après le drame pour m'annoncer que selon les directives laissées par Julian, la garde de son fils Maden revenait à son parrain. Moi. Julian m'avait déjà fait part de cette volonté, s'il venait à mourir, mais je ne l'avais jamais écouté sérieusement. » Voilà comment à l'âge de 31 ans, Hogan s'est retrouvé avec un petit garçon de 6 ans sur les bras. Le petit Maden était un garçon adorable, qui n'avait jamais rien demandé à personne et la vie lui avait retiré ses deux parents. Suite à cette tragédie, le chef de la caserne avait demandé à Pillsbury de prendre du temps pour lui et pour Maden, il avait été jugé inapte à reprendre le boulot tout de suite. Et cette décision lui convenait, il ne se sentait pas prêt à retourner à la caserne en sachant que Julian ne serait plus dans les parages. Il lui fallait du temps et il l'avait accepté. Surtout qu'il savait que Maden avait besoin de lui plus que jamais. Le boulot pouvait attendre.
« Est-ce que vous avez quelqu'un sur qui vous reposer ? Quelqu'un pour vous épauler ? » En effet, il y avait bien quelqu'un qui l'empêchait tout les jours de sombrer. Azmaëlle. Rien que sa présence permettait à Hogan de rester fort, de se battre et de faire tout son possible pour le petit bout. Il l'avait rencontré deux ans plus tôt environ, dans un bar. Ils s'étaient très rapidement liés d'amitié et très vite, elle était devenue essentielle à sa vie. Azmaëlle avait un passé douloureux, elle avait perdu l'homme de sa vie dans un accident de voiture et élevait seule leur enfant. Elle était passé par là et savait réconforter Hogan, malgré sa propre douleur. C'était grâce à Azmaëlle que le pompier avait refait surface. Il ne la remercierait jamais assez pour cela d'ailleurs.
Aujourd'hui, cela faisait deux mois que Hogan avait repris le boulot. Après quelques séances, la psychologue avait jugé qu'il était temps pour Hogan de retrouver le chemin de la caserne et que c'était une étape importante pour faire son deuil. Elle avait également approuvé l'idée que Hogan devienne le tuteur légal de Maden. Tout était finalement en ordre et Hogan commençait à trouver ses repères dans cette nouvelle vie, même si pour Maden, les choses étaient encore un peu compliquées. Cela finirait par s'arranger, Hogan le savait.
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