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#300, Sometimes good things fall apart so better things can fall together.

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MessageSujet: #300, Sometimes good things fall apart so better things can fall together. #300, Sometimes good things fall apart so better things can fall together. EmptyJeu 25 Déc - 22:20

Elle court dans tout l'appartement à la recherche de ses affaires qu'elle a éparpillées un peu partout ces derniers jours. Elle craint un peu là. Et encore, un peu, est un faible mot. Être bordélique ne fait pas parti de ses défauts, et pourtant ces derniers temps, elle s'est un peu laissée aller. Pas top comme comportement quand on vit avec six colocs, surtout depuis moins de six mois. Elle devrait faire un peu plus gaffe, et ne pas faire croire qu'elle a ce genre de mauvaises habitudes à tout le monde. Mais bon, on lui pardonne pour cette fois; Charlie a eu une semaine rude avec des cours en plus pour remplacer une de ses collègues malades. Et en période de vacances, elle a presque doublé ses sessions de sport, et exténuée, elle a préféré penser à autre chose qu'à ranger le moindre de ses trucs. En plus, c'est sans parler de son genou, qui chaque soir l'a faite souffrir cette semaine, à force qu'elle tire trop dessus. Du coup, en ce samedi après-midi, sa première journée de repos cette semaine, Charlie se retrouve à la bourre ! « Ah mais merdeuuuuh ! » Voilà, en plus de West, c'est son orteil qui vient d'en faire les frais à présent. Et réflexe tout à fait humain, après s'être cognée contre le canapé, elle lui assène un nouveau coup, histoire de se faire mal une deuxième fois ! C'est en emboîtant qu'elle bat donc en retraite en direction de la salle de bain, son mascara dans la main. Elle a à peine le temps d'en appliquer sur un œil, que l'interphone crie au milieu de l'appartement. « Quelqu'un peut ouvrir ? » Charlie s’époumone depuis la salle de bain, mais en vain, personne ne lui répond. Elle soupire; forcément quand on a besoin de quelqu'un, c'est forcément à ce moment qu'il n'y a personne ! Quelle mauvaise blague sérieux... L'appart' est toujours plein de gens, entre tous ceux qui y habitent, et ceux qui y habitaient, y a de quoi faire. Mais là, bien sûr, il n'y a pas un chat à l'horizon.

Elle boitille donc jusqu'à l'interphone et en appuyant sur le bouton elle lance rapidement : « J't'ouvre et tu peux rentrer sans frapper. » Et hop elle disparaît sans plus de cérémonie dans la salle de bain de nouveau. Elle n'a même pas pris la peine de s'assurer qu'il s'agissait bien de West, ça pourrait très bien être un psychopathe venu là pour la tuer... mais à vrai dire Charlie n'est pas du genre peureuse, ou paranoïaque qui se fait des films. Peut être que son coté guerrière la fait se sentir en sécurité. Et même lorsque la porte s'ouvre, elle ne jette même pas un œil pour voir de qui il s'agit. « Coucou West ! J'suis à la bourre, désolée... A présent, elle est en train de se lisser les cheveux. Une sale manie totalement inutile puisque ses cheveux ne frisent pas particulièrement, mais bon... Tu serais un chou si tu pouvais aller me chercher une paire de chaussettes dans ma chambre. Troisième tiroir de la commode. Prends la première qui vient ! » La porte de la dite chambre est ouverte, un joyeux bordel s'y trouvant. Entre les fringues qui trainent par terre, un vieux classeur étalé sur le lit, et quelques chaussures qui agonisent par-ci, par-là, West devrait s'en sortir quand même. Ça aurait été n'importe qui d'autre, sûrement que Charlie ne l'aurait pas envoyé dans sa chambre comme ça. Mais c'est Philipi, elle le connaît depuis assez longtemps maintenant pour savoir qu'elle peut lui faire confiance. Elle ne dit pas que si elle se baladait à poil devant lui, il fermerait les yeux, mais elle sait qu'il ne prendra pas sa demande comme une proposition. Et puis bon, en skinny jeans et en petit pull, il lui manque clairement une paire de chaussettes au vue des températures extérieures. Et un petit coup de main, histoire qu'ils ne meurent pas de vieillesse en attendant qu'elle soit prête, n'est clairement pas de refus. Après tout Charlie est devenue une femme, une vraie, depuis sa récupération après son accident. Avant le maquillage et le lissage de cheveux, ne faisaient clairement pas parti de sa vie. Mais aujourd'hui, c'est une toute autre histoire, et que la brunette semble particulièrement apprécier.
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#300, Sometimes good things fall apart so better things can fall together. Empty
MessageSujet: Re: #300, Sometimes good things fall apart so better things can fall together. #300, Sometimes good things fall apart so better things can fall together. EmptyVen 26 Déc - 2:33


Beautiful day turns bad
liar, liar.

J'étais arrivé pile à l’heure, j’aimais ça, la ponctualité, c’était mon truc, partir à temps pour arriver pile poil à la bonne heure et sonner ou toquer à la bonne porte au bon moment. J’avais traversé la ville dans un froid de canard, le genre qui vous gifle le visage, vous rougit les joues et vous congèle sur place, j’avais bravé les gens pressés, stressés, en retard, ils couraient partout, pestaient, Memphis ressemblait à une fourmilière, les rues grouillaient de monde, les cafés étaient pris d’assaut et les endroits chaud pleins à craquer. J’esquissais un sourire en distinguant clairement la voix de Charlie. Je ne croyais pas aux miracles, elles étaient pour moi, de simples inepties racontées pour essayer d’expliquer un simple fait, un coup de pouce de la nature mais non pas d’une force supérieure. J’étais complexe, un rêveur d’une réalité bien meilleure, les pieds sur terre mais la tête dans les étoiles, je ne croyais qu’en ce que je voyais et j’imaginais le monde tourner autrement, je ne sortais que les choses positives même dans les pires situations. C’est peut-être ça qui m’avait rapproché d’elle, cette jeune fille rencontrée par hasard à plusieurs reprises dans des endroits différents, je jouais le rôle du coup de pouce naturel, je l’aidais pour certaine tâche, toujours avec le sourire, sans jugement, sans arrières pensées, elle était en fauteuil roulant mais restait une personne normal à mes yeux. Destinée à ne plus marcher, je l’avais vu, debout sur ses deux jambes, j’en avais perdu mes mots sans jamais les retrouver, je ne pouvais pas expliquer ce que je ne pouvais qu’appeler un miracle.

J’avais monté les escaliers d’un pas lent, un sourire en coin. Charlie était une des premières personnes qui m’avait tendu la main malgré mon caractère impartial, j’avais appris à faire confiance, à me confier, j’étais sortis de ma coquille pour essayer de voir le monde sous un autre angle. Nous avions vécu un même drame, les circonstances n’étaient peut-être pas les mêmes, mais les souvenirs, eux, étaient bien présents et nous blessaient malgré le temps, mais nous étions soudés contre tout et tout le monde, peu importe ce qu’il pouvait se passer. Je m’étais ouvert à elle, racontant pour la première fois depuis des lustres la vérité sur mon passé, lui confiant une partie de moi sans appréhension particulière, je ne me méfiais pas d’elle et jamais je n’aurais douté de son honnêteté. J’avais débarqué dans son appartement comme dans un moulin, faisant le tour en regardant à gauche puis à droite comme à ma première visite. Courant partout, se préparant avec un stresse total, j’esquissais un sourire avant de rigoler, entrant dans sa chambre pour lui donner un coup de pouce. Je fouillais dans ses tiroirs, cherchant son précieux graal que pouvaient être ses chaussettes. Paire à la main, je lui avais déposé à côté d’elle avant de continuer ma petite promenade. « J’espère ne pas mourir en t’attendant » J’avais ponctué ma phrase d’un petit clin d’œil avant de m’engouffrer à nouveau dans sa chambre, jetant des coups d’œil un peu partout en enlevant ma veste et mon écharpe avant de déposer mon regard sur un classeur déposé sur son lit  dans un bordel monstre. « Les filles c’est pas censé être ordonné ? » Un article attira mon attention, la voix de Charlie me paraissait loin alors que je lisais les lignes de ce qui semblait être un journal.

J’avais froncé les sourcils, ne comprenant pas de quoi il s’agissait, j’avais tourné la tête, les yeux rivés au sol avant de relire une nouvelle fois l’article, oui, j’avais bien lu, il était question d’elle, une grande sportive dont la carrière s’était arrêté brutalement à cause d’un accident, d’un foutu accident d’escalade. J’avais du mal à déglutir, mon souffle se faisait de plus en plus court, je lisais et relisais encore l’article avant de tourner les pages frénétiquement, l’incompréhension pouvait se lire sur mon visage, je n’entendais plus sa voix, trop occupé à essayer de comprendre clairement ce qui était arrivé. J’avais relevé la tête, fronçant les sourcils en fixant le mur, perdu, noyé dans mes pensées. Je m’étais rhabillé à une vitesse folle avant d’attraper un article de journal, débarquant en furie dans la salle de bain les mains dans les poches, le visage neutre ne laissant pas paraître la colère qui pouvait me ronger, ce sentiment qui ne m’avait pas animé depuis longtemps. Je commençais à ressentir à nouveau, la trahison, l’incompréhension, la colère, la haine, la frustration, tout semblait arriver en une vague d’émotions qui me submergeait. « Alors, comment va ton genou ? » Je ne voulais pas aller droit au but, je laissais traîner essayant de trouver une explication à tout ça. « C’était comment la rééducation ? » Je tournais autour du pot, des milliards de questions se bousculaient dans ma tête, pourquoi, dans quel but, à quoi mentir pouvait servir, est-ce qu’elle se doutait une seconde que j’allais découvrir un jour la vérité ? « T’as plus peur de rentrer dans une putain de bagnole ou de grimper une montagne ? » J’avais haussé le ton, la voix tremblante, je ne me reconnaissais plus, j’étais devenu une boule d’émotions prête à éclater, une bombe à retardement, un mot, un geste, une excuse, j’étais une bombonne de gaz dans une cheminée et j’allais lui sauter au visage. Mon estomac s’était noué, ma gorgé et mon cœur s’étaient serrés. J’ai finalement sortis la main de ma poche pour l’éclater avec une force qui m’avait impressionnée sur un petit meuble à côté d’elle. J’avais reculé de quelques pas, passant ma langue sur mes lèvres, ma main dans mes cheveux, je ne pouvais m’empêcher de bouger pour essayer d’évacuer la pression, celle qui s’accumule quand la vérité éclate au grand jour. J’étais devenu un pigeon, je m’étais confié sans même me soucier de quelque chose, elle n’était pas la Charlie que je connaissais, la réalité du monde m’avait mis une claque. « J’crois qu’on a plus rien à se dire, j’rentre chez moi. »
 
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