story of my life
hundred headlights making me blind
tumblr ∞ kwabs ~ walkDrue tapotait sur son clavier d'ordinateur qui, au vu de sa finesse et sa petitesse, s’apparentait davantage à une tablette. Elle en était à la vingt-cinquième page de son mémoire et, fort malheureusement, il en manquait encore beaucoup. Son plan était tout tracé, elle savait exactement quoi dire à quel endroit ; il ne restait plus qu'à le faire, en somme. Des longues fins d'après-midi à taper, taper, taper sur le clavier ; puis il faudrait tout relire pour déceler la moindre petite faute et le relire encore pour s'assurer que les phrases étaient bien tournées, il faudrait aussi passer chaque page au crible pour vérifier la mise en page, être sûre qu'il n'y avait pas une phrase solitaire qui se baladait seule sur une page, ou un paragraphe coupé à l'avant dernier mot. Beaucoup de travail en perspective, mais il lui restait aussi beaucoup de temps ; et Drue avait beaucoup de motivation. Une fois que le mémoire serait terminé, ça serait la liberté, la vraie. Elle aurait d'abord deux semaines de vacances, puis serait officiellement embauchée en CDI chez Sephora, chez qui elle était en stage actuellement depuis maintenant quatre mois. C'était la belle vie, non ?
Comme si elle avait compris au plus profond de son être que la personne qui se tenait devant elle allait bouleverser sa vie, Drue releva le regard en souriant. Alors qu'elle posait ses pupilles bleutées sur la jeune femme qui l'observait, debout, son cœur eut un raté. La brune esquissa un léger sourire gêné avant de prendre la parole. «
Excuse-moi, je ne voulais pas te déranger, tu avais l'air si concentrée. » Drue fit un geste de la main, pour signifier que ce n'était pas grave. Elle était incapable de dire quoique ce soit, à vrai dire, complètement obnubilée par ce bout de femme qui lui parlait de l'autre côté de la table de la bibliothèque universitaire. «
Ce bouquin, là » elle pointa un épais volume à la couverture moderne, «
tu l'as emprunté ici ? » Drue détacha enfin son regard du visage de la jeune femme pour le poser sur le livre dont elle parlait. Elle secoua la tête de droite à gauche. Ce n'était pas un livre qui était directement rattaché au domaine dans lequel elle travaillait, et elle n'avait donc aucune priorité dessus, à la bibliothèque. Bien sûr, tous les dernières années préparaient leur mémoire et le bouquin avait été pris d'assaut, comme beaucoup d'autres. Certains dont c'était leur spécialité n'avait pas la chance de pouvoir l'emprunter, alors ce n'était même pas pensable qu'elle puisse. Elle l'avait acheté, tout simplement. «
Non » finit-elle par articuler dans un sourire, «
je l'ai acheté. » La brune sembla déçue et paru chercher ses mots, à mi-chemin entre rester ici, ou s'en aller. Mais Norrie n'avait pas envie de partir ; elle voulait parler encore un petit peu à la blonde qu'elle venait de déranger. Elle était obnubilée, elle aussi. «
Zut. » Elle sourit légèrement, les yeux rieurs. «
Je me disais que si tu l'avais emprunté, tu n'en avais peut-être plus pour longtemps. » Elle haussa les épaules. «
Je vais sûrement l'acheter aussi » lâcha-t-elle finalement. Drue sourit, elle aussi, ne quittant pas son regard de celui de la brune. Elle finit par secouer la tête, comme pour revenir à la réalité.
T'es bête toi à la fixer, elle va te prendre pour une folle. C'était ce qu'elles pensaient, toutes les deux. Drue, mais Norrie aussi. «
Reste là » lança Drue, avant d'ajouter rapidement «
enfin en attendant d'acheter ton livre je veux dire, j'en ai pas tellement besoin pour le moment, tu peux l'utiliser si tu veux. » Et en même temps qu'elle disait ça, elle dégageait la place à côté d'elle. Elle regroupa toutes les feuilles de brouillon qu'elle avait rédigées et les posa devant elle, remit ses feutres, crayons et stylo dans sa trousse et tira même la chaise en arrière.
Ça faisait deux heures maintenant qu'elles travaillaient l'une à côté de l'autre, en silence. À l'extérieur, la nuit tombait sur le campus et la bibliothèque alluma toutes ces lumières. Éblouies par la soudaine luminosité, Norrie et Drue se regardèrent brièvement en souriant. Et puis elles replongèrent dans leur mémoire respectif pour quelques minutes supplémentaires. Drue termina sa trente-troisième page, heureuse d'avoir tant avancé. «
Je vais avoir besoin du livre un petit instant, je peux ? » demanda Drue à la brune. Norrie hocha la tête et posa sa main sur le livre pour le pousser, au même moment ou Drue posait la sienne pour le tirer vers elle. Leurs mains se frôlèrent et chacune bredouilla un
Désolée timide et gêné, avant de reporter leur attention sur leurs ordinateurs. Le bras de Drue fut parcouru de frissons et son cœur accéléra légèrement. Elle prit une inspiration et se rendit à la page qui la concernait dans le manuel. Elle jeta un regard furtif à la jeune femme à côté d'elle puis tenta de se concentrer sur la page trente-sept. Mais se concentrer, Drue n'y arrivait pas.
Mais qu'est-ce qui m'arrive ? se demanda-t-elle mentalement, inutilement d'ailleurs ; parce que Drue, elle savait très bien ce qui lui arrivait.
i'm free for you to define me
tumblr ∞ tor miller ~ headlightsElles étaient assises en tailleur l'une en face de l'autre, sur les coussins d'un salon de thé bostonien. Drue serrait les mains de Norrie dans les siennes et la regardait les yeux humides. «
Tu sais, c'est peut-être horrible à dire mais mes parents, ... ils ne me manquent pas. » Norrie avait baissé les yeux, presque honteuse de dire une chose pareil. Mais Drue savait ; elle savait son histoire, elle savait qu'elle ne les avait jamais connu, qu'elle n'avait pas le moindre souvenir d'eux. Sa petite amie finit par relever le regard, et ce qu'elle y vit lui brûla le cœur. Elle aurait voulu l'embrasser, mais elle craignait qu'après une phrase comme celle-ci cela soit déplacé. «
Mais toi... » Oui, elle. Elle qu'elle ne connaissait que depuis trois mois. Cette fille dont elle connaissait désormais les courbes par cœur et dont le simple parfum l'apaisait, cette fille à qui elle avait emprunté son livre d'économie un soir tout ce qu'il y avait de plus banal, cette fille était pour elle plus importante que ne le serait jamais ses parents, ces inconnus qui l'avait mise au monde. «
Toi, tu, ... » la voix de Norrie dérailla, et le reste de ses paroles furent complètement déformées par la tristesse qui l'engloutissait. «
Tu vas tellement me manquer Drue, tu vas tellement me manquer. » Plusieurs larmes s'échappèrent des yeux de Drusilla, avant qu'elle ne prenne sa petite amie dans ses bras. Elle la serra de toutes ses forces, de tout son corps et son cœur et son âme. Les larmes de chacune vinrent mouiller les épaules de l'autre, et leurs doigts se plantaient dans leurs dos, comme si la légère douleur qu'elles infligeant à l'autre leur permettrait d'aller mieux. Après de longues minutes, elles s'écartèrent l'une de l'autre et se fixèrent longuement, avant d'approcher leurs visages et de s'embrasser avec une douceur infinie. Une douceur, mais aussi une violence ; la violence des sentiments.
Drusilla Bell était en route pour Memphis, où elle n'avait pas mis les pieds depuis le début de son stage. D'ordinaire, quand elle était dans l'avion en direction de sa famille, Drue était excitée, joyeuse. Elle adorait Cambridge, elle adorait la HBS, elle adorait les amis qu'elle s'y était faite, mais ses parents lui manquaient toujours beaucoup ; et puis, elle savait qu'il n'était question que d'une ou deux semaines avant qu'elle retrouve sa vie étudiante. Là, c'était complètement différent. Drue était recroquevillée dans son siège et observait à travers le hublot le paysage qui défilait sous ses yeux. Toute cette étendue de verdure lui donna envie de pleurer, et elle ne prit même pas la peine d'essuyer ses joues noyées de larmes quand l'hôtesse vint lui demander la boisson qu'elle désirait. Elle secoua la tête pour signaler qu'elle ne voulait rien, et la jeune femme repartit avec un sourire compatissant. Drue reporta son regard sur l'extérieur et pleura de plus belle. Norrie, elle ne la reverrait pas avant des semaines. Ce n'était pas une ou deux, c'était bien plus que ça. Soudain, elle s'était mise à en vouloir au monde entier ; à ses parents de n'avoir pas choisi Boston comme domicile plutôt que Memphis, à Sephora de ne lui avoir proposé un contrat qu'à Memphis ou bien Los Angeles.
Et Boston, vous pouvez pas me garder ? C'était ce qu'elle avait pensé Drue, quand on lui avait dit qu'on l'acceptait définitivement.
Non désolée, on n'a pas de place ici pour un poste permanent. Plus que des stagiaires. La femme en tailleur avait haussé les épaules et esquissé un petit sourire désolé, qui n'avait aucunement soulagé Drue. Elle avait eu beau supplier, rien n'y faisait. C'était soit l'autre bout des États-Unis, soit un peu moins loin mais toujours trop.
Cela faisait une heure qu'elle avait le front collé contre le hublot, une heure qui lui avait paru une journée entière. Et il en restait encore quatre. Trois heures cinquante, pour être précis.
On se verra souvent, hein ? avait soufflé Drue, bourrée d'espoir. Mais elle n'était pas dupe, et Norrie ne l'était pas non plus. Quatre heures cinquante de voyage, cela ne se faisait pas en un week-end. Cela prenait la moitié de chaque journée, et combien leur serait-il resté à partager ?
Mais on voyagera la nuit, c'est pas grave... Pour être complètement fatiguées et de ne même pas pouvoir profiter l'une de l'autre, trop exténuées pour tenir une discussion ? Elles avaient épuisé toutes les solutions qui leur venaient en tête, mais aucune ne se révélait réalisable, finalement.
On attendra les vacances, elles s'étaient dites. Mais les vacances quand on travaillait, il n'y en avait jamais autant que lorsqu'on était étudiante ; et leurs premiers jours de congé tarderaient à arriver.
En descendant de l'avion, Drue n'en menait pas large. Elle avait fini par s'endormir, mais elle n'en était pas moins accablée de tristesse ; elle avait l'impression qu'elle serait triste pour le reste de ses jours. Elle poussa la porte vitrée qui menait à la salle des bagages, et rejoignit les passagers qui s'y trouvaient déjà. Immobile, elle se contenta de fixer le rectangle par lequel ils entraient. Au bout de cinq minutes qui lui sembla une éternité, elle aperçut sa grande valise noire, à laquelle elle avait noué un ruban. Même ce ruban lui donnait envie de pleurer. Mi-morte, mi-vivante, Drue se traîna jusqu'à sa valise qui ne cessait d'avancer et, devant son air misérable, un passager la souleva pour elle. «
Merci » murmura-t-elle en souriant faiblement. Elle sortit ensuite le pas lourd mais pourtant si gracieux, abandonnant les passagers derrière elle, traînant sa valise avec difficulté. Alors qu'elle s'apprêtait à pénétrer dans le terminal, elle s'arrêta. Elle se souvint que c'était à ce moment qu'elle retrouvait sa famille et même si elle savait pertinemment qu'elle n'arriverait pas à les duper, elle pouvait au moins essayer de faire bonne figure. Elle s'essuya les joues, se frotta les yeux et esquissa un sourire qui se voulait convaincant mais qui n'avait rien de plus faux. Et, comme ça, elle s'engouffra dans le hall de l'aéroport.
Ses yeux tombèrent sur Paul, aussitôt. Elle ne l'attendait pas, elle n'aurait pas pensé qu'il viendrait, mais il se trouvait bel et bien devant elle. Les lèvres de Drue tremblotèrent et elle se dirigea vers lui, émue. Elle fit attention en le prenant dans les bras, parce qu'il avait encore ses béquilles et elle ne voulait pas lui faire perdre son équilibre, puis se serra à lui comme si sa vie en dépendait. «
Eh bah dis-donc, il y en a une qui est contente de me revoir. » Il avait dit ça doucement, tendrement, serrant sa meilleure amie en retour. Il avait sourit et cela s'était senti en parlant, mais il savait ; il savait que Drue ne pleurait pas pour lui. Il savait qu'elle était heureuse de le retrouver, oui, mais il savait surtout que Norrie lui manquait déjà. Plus que tout. Drue avait fini par se détacher de Paul, et lui déposa un baiser humide sur la joue avant d'aller retrouver papa et maman Bell. Elle les prit tous les deux dans ses bras en reniflant, sa mère lui passant une main dans les cheveux, son père dans son dos. «
Oh ma petite chérie... » Et la voix d'Eleanor se brisa, alors que Drusilla laissait aller les larmes qu'elle retenait depuis son arrivée dans le terminal.
maybe if the stars align
tumblr ∞ major lazer ~ be together«
Tu me manques tellement Norrie, c'est horrible.-
Tu me manques aussi Drue, tu me manques aussi.-
Tu... tu vas faire quoi ce week-end ?-
... (reniflements) ... et toi ?-
... Je sais pas si je vais arriver à tenir sans toi.-
Moi non plus. Moi non plus... »
Norrie disait tout par deux fois, comme elle le faisait à chaque fois qu'elle se sentait mal ou triste, comme si la répétition l'aidait d'une certaine manière. Mais ça ne l'aidait pas, bien sûr.
Norrie et Drue, chacune à un bout du fil, chacune à 1300 miles de l'autre, chacune avec cette même peine, cette même tristesse que rien n'arrivait à combler. Elles n'étaient plus vraiment en couple, pas officiellement du moins, mais des mots sur un statut Facebook ne régissaient certainement pas les élans du cœur. Et leurs cœurs étaient liés au-delà des mots, au-delà de la distance, au-delà du temps. Cela faisait plus de temps qu'elles étaient éloignées l'une de l'autre, que de temps qu'elles avaient passé ensemble et pourtant, pourtant leur amour ne s'en était pas affaibli. Bien au contraire.
Elles avaient commencé par s'appeler tous les jours, mais elles avaient toutes les deux beaucoup de travail et trop peu de temps à accorder à une conversation téléphonique. Elles commençaient toutes les deux dans le monde du travail et il fallait qu'elles fassent leurs preuves ; leurs journées se résumaient à travail, manger, travail, manger, dormir, et rebelote le lendemain, sans répit entre chacune de ces activités. Alors d'une fois par jour, elles avaient dû passer à une fois par semaine ; le vendredi soir, elles n'y dérogeaient jamais. Elles avaient tout le temps de dormir, le samedi matin, et se téléphonaient souvent jusqu'à des heures tardives. Parfois, souvent, si elles n'avaient rien prévu du week-end, elles se rappelaient le samedi et le dimanche.
Elles s'étaient dites l'une l'autre, avant de se quitter à Boston, qu'il fallait qu'elles vivent leur vie. Qu'elles ne restent pas à s'attendre, qu'elles ne gâchent par leur début de vie active en vivant dans le passé, qu'elles fassent des expériences chacune de leur côté. Elles avaient dit ça par amour, même si la simple idée d'être avec une autre fille que l'autre leur donnait la nausée ; elles voulaient pourtant que l'autre soit heureuse, qu'elle ne se prive pas, qu'elle ne se sente pas emprisonnée par cet amour qui était le leur. Chacune, à une soirée, avait essayé de se laisser porter par l'ambiance, de se laisser aller dans les événements qui se succédaient ; une discussion, des sourires, une danse, un verre à l'écart de la foule, une discussion encore, plus rapprochée et puis... les visages qui se rapprochent, les lèvres qui se frôlent ; mais ne se touchent pas. Drue n'avait pas pu. Norrie n'avait pas pu.
Désolée, je peux pas. Elles avaient secoué la tête, s'étaient excusées une nouvelle fois et puis étaient parties. Tout semblait faux, les sourires, les regards, tout
était faux ; parce qu'il n'y avait rien de plus évident que l'amour que ces deux filles se portaient. Et rien, ni personne, ne pouvait changer ça.
Juin deux mille quinze. Paul et Drue se baladaient dans les rues de Memphis, bras-dessus bras-dessous. Parfois ils se donnaient la main, quand Paul entraînait Drue dans un chemin différent, ou quand Drue montrait une vitrine à Paul. Ils avaient presque l'air d'un couple, vu de l'extérieur, et n'importe quelle fille aurait pu être jalouse de Drusilla ; Paul était grand, beau, musclé, bien habillé, avait le sourire le plus craquant du monde et était attendrissant au possible. En l’occurrence, la seule personne dont la jalousie leur importait était la petite amie de Paul, et Sasha savait que Paul était le meilleur ami de Drue, que Drue n'était pas attirée par les hommes, que son cœur était déjà pris, de toute façon ; elle savait qu'elle n'avait aucune raison d'être jalouse et ne l'était donc pas.
Il faisait chaud, et les deux amis s'arrêtèrent au bord d'une fontaine. Paul éclaboussa Drue, Drue éclaboussa Paul, et ils s'assirent sur le rebord mouillé pour profiter de la fraîcheur que la fontaine dégageait. Drue laissa son regard se perdre devant elle, et un lampadaire en fer forgé passa dans son champ de vision. Elles s'étaient assises dessous, sur le banc, avec Norrie. Elle était venue pendant les vacances de février, pendant deux semaines. Drue lui avait payé son billet d'avion et, même si Norrie avait d'abord refusé, elle n'avait pas mis longtemps à céder. Si Drue ne payait pas le billet de l'amour de sa vie, elle paierait le sien tout simplement.
La ville est magnifique, avait dit Norrie.
On s'y sent bien. Je m'y verrais bien. Drue avait souri. Ces simples mots avaient réussi à lui donner de l'espoir, à la rendre un peu plus heureuse. Elles avaient passé quinze jours magnifiques et, même si elles s'étaient quittées le cœur un peu plus léger, il restait néanmoins toujours lourd ; parce qu'elles savaient qu'elles avaient chacune un contrat à durée indéterminée et, à moins que l'une ou l'autre démissionne, il n'y avait aucune solution pour qu'elles puissent vivre ensemble. Elles avaient pourtant parlé mariage, bébé, maison, mais pour l'une comme pour l'autre, leur carrière avait une importance ; leur amour en avait plus, bien sûr, mais leur amour serait toujours là dans trois ou dix ans, alors que leur carrière se décidait maintenant. «
Sasha est enceinte. » La voix de Paul avait sorti Drue de ses pensées, qui avait aussitôt esquissé un immense sourire, s'était mise à frapper dans ses mains et à sautiller partout. «
Ohhh ! » s'était-elle exclamée, ne trouvant pas les mots pour décrire le bonheur qu'elle ressentait de savoir que son meilleur ami allait être papa. «
Tu voudras être sa marraine ? » Et ils s'étaient pris dans les bras.