Nom : vaughn. patronyme qui lui vient de son paternel, de cet homme pour qui il éprouve un profond respect. éprouvait serait plus juste. √ Prénom : kieran. √ Âge : trente-neuf ans. la quarantaine arrive à grand pas. ce chiffre. la crise. elle dure depuis un moment déjà. il sent qu'elle est sur le point d'éclater. √ date et lieu de naissance : il a vu le jour un mois de mars dans la ville de memphis. √ vos origines : son père et américain et sa mère avait des origines suédoises. √ Métier : cardiologue, même si le sien semble lui faire défaut depuis quelques temps, mais ca n'a rien à voir avec un problème physique. ca serait surement moins complexe dans ce cas. √ Orientation sexuelle : il n'aime que les femmes. surtout une blonde en particulier depuis peu, c'est en train de le rendre fou alors qu'il sait que ce n'est pas du tout approprié.  √ Statut matrimonial : réponse ici. √ côté financier : il ne manque pas d'argent. il vit bien. il possède une maison, un chalet dans le nord et un condo au sud. disons qu'il gagne très bien sa vie et un divorce risque de rendre les choses complexes. Caractère : loyal ; franc ; drôle ; calme ; indépendant ; solitaire ; tendre ; perplexe ; perdu ; tactile ; brisé ; rancunier ; rassurant. √ groupe : haut les coeurs.

the last song
dépendant de la cigarette, il sait pertinemment que ce n'est pas bon, mais il se fou de l'effet que ca peut avoir sur lui. c'est son moyen de se détendre, de se calmer. √ il n'aime pas les hôpitaux et c'est pourtant là qu'il passe la majeure partie de son temps. son travail lui prend énormément de temps. √ adepte du café noir, il aime aussi l'alcool fort ou une bonne coupe de vin qu'il prend le soir en rentrant pour se calmer. √ il est quelqu'un de cérébrale. il ne comprend pas l'art, mais ca a toujours eu le don de le fasciner. il n'a aucun talent, il est plutôt logique qu'artiste. c'est quelque chose qu'il ne possède pas. √ il n'a eu qu'une seule femme dans sa vie. qu'une femme a aimé et il faut croire que ca le pèse de plus en plus ou c'est seulement que le chiffre quarante arrive à grand pas et qu'il ne sait plus ce qui le veut. il y a pourtant autre chose qui les pousse à se séparer lentement. √ il a toujours voulu être père, mais il faut croire que ce n'est plus pour lui. il commence à se faire vieux. il commence à sentir le temps qui le presse et rien n'y fait. c'est peut-être le destin. peut-être aurait-il été un médiocre paternel? √ il aime les enfants et lorsqu'il doit en voit un sur la table d'opération, ca lui crève le coeur. √ il a l'impression qu'il tente de fuir la maison depuis quelques temps. c'est comme s'il ne ressent pas la moindre envie de s'y rendre.√ il a tendance à être très protecteur avec les personnes qui lui tienne à coeur. il a la fibre paternel qui se fait sentir. √ il a une soeur, mais ils ne se ressemblent pas la moins du monde. elle est artiste. elle chante. elle accumule les conneries. un copain sans intérêt. ils ont toujours été dangereusement près l'un de l'autre, comme si elle éprouvait une fascination plus que fraternel pour lui. c'est pour cette raison qu'il a coupé les ponts. c'est un jeu qu'il n'a pas envie de jouer. trop droit. ils n'ont rien en commun. √ kieran est un homme juste. il supporte mal l'injustice et se sentir attirer par une autre femme est en train de le rendre fou. surtout que ca ne lui ressemble pas. surtout pas la meilleure amie de sa femme. √ il aime passer du temps à lire les journaux quand il en a l'occasion. √ kieran reste un homme solitaire. il n'aime pas s'entourer de gens qui ne lui sont pas utile. sa femme, elle possède un grand cercle sociale mais une amie qui passe beaucoup de temps à la maison.

story of my life
When you feel my heat, look into my eyes. It’s where my demons hide. It’s where my demons hide. Don’t get too close. It’s dark inside. It’s where my demons hide. It’s where my demons hide. ft. 2010 Posé dans le fond du canapé de la demeure familiale, il laisse son regard vaquer sur les quelques photos de son enfance qui traîne dans le salon. Sa mère ne cesse de lui parler de son père, de sa sœur et d’un tas de choses. Il sourit et écoute. Kieran a toujours été poli avec la famille, parce qu’il y accorde beaucoup d’importance. La porte s’ouvre et sa sœur se dessiner dans son champ de vision. Elle vit encore ici. Leur relation a toujours été complexe, du plus loin qu’il se souvienne. Il a toujours été là pour la protéger, mais leur bonne entente presque fusionnelle avait quelque chose de troublant. C’est pour cette raison qu’il a décidé de s’éloigner, ce qui ne plaisait pas à cette dernière. Elle sourit en le voyant et s’approche de lui pour s’asseoir sur ses genoux. S’il la repoussait depuis toujours, elle n’avait ne cesse de le devancer pour le mettre au pied du mur. « Kerichou.» Elle sourit. Elle s’amuse avec lui. C’est son grand frère. Son idéal masculin. Elle traîne avec des hommes qui lui ressemblent sans jamais trouver le bon. C’est malsain et elle le sait, elle n’est pas stupide. Beth se penche pour s’approcher et poser un baiser sur sa joue, un peu trop près de ses lèvres. Il la repousse l’instant d’après tout juste sur le canapé où il est posé. Elle tombe à côté de lui. « Beth. Content de te voir aussi.» Il n’aime pas ce jeu. Il n’aime pas parce qu’il sait que leur relation n’a jamais été normale et ils étaient trop près l’un de l’autre pour que ce soit saint, sans qu’il ne fasse un geste de trop, sans qu’il ne pose une action qui incite cette dernière à penser qu’il pourrait se passer quelque chose entre eux. C’est ridicule. Elle se redresse et s’assied correctement. Elle se trouve stupide, mais les gestes qu’elle pose sont parfois guidés par des pulsions refoulée. Il serait plus saint qu’elle continue de voir des hommes qui lui ressemblent plutôt que de continuer à entretenir des fantasmes irréalisables. Il est marié. Il a une femme. Il est son frère. Ce n’est qu’un fantasme de gamine. Si seulement.

I guess this is what it's supposed to feel like when we don't talk, no we don't talk, we don't talk anymore. I guess this is what it's supposed to sound like the universe, the universe, universe is torn. ft. 2013 Il laisse ses doigts courir sur le visage de sa femme. Elle dort, extenuée par ce qu’elle vient de vivre. Ça le tue. Il était heureux. Heureux qu’elle porte enfin son enfant, après des années à tenter de prolonger sa lignée. Outre les apparences, Kieran a tout d’un sentimental. Il crève d’enfant d’avoir des enfants depuis toujours, c’est ce qui manque à sa vie pour se sentir pleinement accomplis. C’est ce qui manque à sa vie. Il soupire et se laisse tomber dans le fond de sa chaise. Il n’a pas envie de se trouver ici, il n’a pas envie de perdre la seule chose qui lui manquait. C’est pourtant le cas. Son rêve vient d’éclater, se briser pour se percuter contre le sol. Quelques coups sont assénés à la porte et un médecin fait son entrée. Kieran laisse son regard se poser sur lui un moment. Il ne le connait pas. « Monsieur Vaughn?» Il hoche la tête, silencieux. Il n’a pas envie de parler. « Votre femme ne peut pas porter d’enfant.» Son cœur se serre. Il a l’impression que cet homme vient de lui enfoncer un couteau au beau milieu du ventre. « Pardon?» Le médecin fait quelque pas pour s’approcher de Kieran qui vient de se redresser dans le fond de son siège. Il n’a pas envie d’entendre. Ni d’annoncer cette nouvelle à sa femme. Il n’a pas envie que leur relation s’estompe, par qu’il sait que cette nouvelle finira par le détruire lentement, le ronger pour le rendre fou. Il écoute les explications du médecin, mais dans son esprit ce n’est que le chaos. Il n’arrive pas à poser ses pensées, à calmer la peine qui le prend de part en part. La voix de son interlocuteur se percute dans le fond de son crâne. Son palpitant fait des siennes. « Vous comprenez Monsieur Vaughn?» Il vrille son regard dans celui de son collègue. « Je comprends. Je suis cardiologue, je connais les termes. Pas besoin d’abaisser votre vocabulaire, soyez franc.» Son compatriote sourit faiblement. « Je vais l’annoncer moi-même à ma femme, ca sera plus facile de la sorte. Merci.» Le médecin s’éclipse et il s’approche du lit de sa femme.

Il attend. Il attend qu’elle ouvre les yeux et quand il peut croiser son regard, il ne trouve pas la force de lui parler, d’avouer. Ses phalanges caressent tendrement son visage, ses doigts s’attardent sur la pulpe de sa peau. Elle sourit. Kieran se penche vers elle pour poser un baiser contre sa peau opaline. « Tu as eu la visite du médecin?» Il se repose dans le fond de sa chaise en ne lâchant pas sa main. Les mots lui écorchent la gorge. « Oui.» Il n’a pas envie de parler. « Puis?» Il n’a pas le choix, il doit lui annoncer la nouvelle. Elle semble triste. Il voit la douleur dans le fond de ses iris. Ça le tue. Il sourit faiblement. Premier mensonge. Début de la chute. Le cardiologue serre doucement sa main. « Ca va allez Aliss. Il a dit que c’était dû à de mauvaises circonstances. Ce n’est rien de grave.» Elle est rassurée, il le sait. Ça se voit. Elle ferme les yeux et souffle avant de se rendormir : « Je suis heureuse dans ce cas.» Pas lui. C’est trop tard.

I'm a colorless sunrise. I'm never good enough. I'm the wind that's in your hair that ruffles you up. If you could find a reason. You could let me know. I won't blame you, I'll just turn and go. ft. 2014 Les cigarettes s’accumulent dans le fond du cendrier. Bouteille de rhum à la main, il contemple le feu qui danse dans l’antre du foyer de sa demeure. Les flammes qui se tordent. Le crépitement du bois qui brûle. La cigarette s’écrase et il en prend une autre pour la porter à ses lèvres. La cigarette va finir par te tuer. Il ricane. Ses collègues s’amusent à le narguer bien trop souvent, mais il s’en fou. Il va finir par crever, que ce soit le cancer du poumon ou autre chose, il s’en fou. La maison est vide. Elle n’est pas là et il se perd dans l’alcool pour oublier que cette vie n’est pas celle qu’il attendait. La quarantaine arrive et il n’a pas d’enfant, il se heurte à ce vide qu’il rêve de combler depuis des années. Un soupir. Il avale une autre gorgée de la bouteille qui se fait de plus en plus vide. Le silence est pesant. Sa femme est autre part, en train de s’adonner à quelques thérapies qu’elle suit depuis la perte de leur enfant. Leur couple est devenu fade. Qu’une façade platonique qu’il ne trouve plus la force de repousser. Il l’aime. D’un amour profond, mais qui n’est plus suffisant. Parce que Kieran ne trouve plus la force de la consoler, de la prendre dans ses bras et recommencer. Trop d’échec. Tant d’essais qui se sont soldés pour un vide. Quelques coups se font entendre à la porte d’entrée. Il se lève, prenant soin de garder sa bouteille avec lui. C’est comme s’il n’avait pas envie de s’en séparer. Il n’attend personne. Sa soirée s’annonce emmerdante à souhait et il désirait broyer du noir dans le silence de sa demeure. Kieran se dirige vers la porte et il l’ouvre pour laisser son regard se poser sur elle. Sully. La meilleure amie de sa femme. Elle fait partie de sa vie depuis longtemps, trop longtemps, et ce n’est que maintenant qu’il peut se rendre compte ô combien elle est désirable. C’est peut-être l’alcool qui envenime ses sens. « Sully.» Sa voix est blasée et molle, mais dans le fond de ses iris brûle un feu incandescent alors qu’il laisse ses prunelles détailler son regard. Elle le jauge, se rendant compte qu’il est dans un état un peu lamentable. Elle sait sa vie, puisque sa femme a dû lui raconter. Il n’a pas besoin de parler. « Aliss n’est pas ici?» Il sourit et hausse simplement les épaules, cigarette entre les lèvres. « Non.» Il ouvre la porte un peu plus, sans penser il lance : « Tu veux prendre un verre?» Une offre. Ce n’est pas pour lui faire la cour ou pour lui sauter à la gorge, mais bien parce qu’il connait la blonde depuis des années. Enfin. Pas de cette façon. Elle l’observe un moment avant d’entre. C’est la première fois qu’ils sont seuls.

Le temps file. Il ouvre une autre bouteille. Elle le fait rire. Elle lui fait du bien alors qu’il se perd dans les affres d’une peine incommensurable depuis quelque temps. Elle croise les jambes, dévoilant la peau frêle de ses cuisses. Kieran se surprend à laisser son regard se porter sur le galbe de ses cuisses. Des pas se font entendre. Sa femme arrive. Il n’y a pas de quoi paniquer, mais les yeux de Sully semblent animer d’une certaine nervosité. Il n’a pas le temps de réagir qu’ils se retrouvent cloitres dans un des placards de rangement du salon. « Qu’est-ce que tu fou?» Sa voix est étouffée. Son corps trouve le confort du sien. Son souffle alcoolisé se mélange au parfum entêtant de Sully. C’est trop étroit. Elle tourne son visage pour le regarder. Ce visage qui est trop près du sien, il sent son souffle sur sa peau. « Chut.» Elle le regarde et souffle à voix basse. « Ce n’est pas convenable que je passe du temps avec toi alors qu’elle est ma meilleure amie.» Il arque un sourcil. Ses sens sont en éveil. Se retrouver contre elle a quelque chose de grisant et il se fait violence pour ne pas l’embrasser. Ça serait surement la pire idée du siècle. C’est parce qu’il est ivre. « C’est stupide. Elle s’en fou.» Il a juste envie de sortir de ce placard. Elle plaque son doigt contre ses lèvres. Il la regarde. « Tais-toi.» Putain..

all the single lady
ton pseudo : spf. √ âge : vieux. √ pays : la curiosité c'est mal. √ fréquence de connexion : aussi souvent que possible. √ comment t'es arrivé ici? : par une admin qui va faire un DC éventuellement. Foutu WES.  √ un commentaire? :   .

vivement que sully débarque dans la place      puis la fiche est parfaite !  

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