Nom : Ludsen, celui de son père, le même que celui de sa mère et son frère. Alors pourquoi a-t-elle, depuis toujours, l'impression qu'à elle, il ne lui sied pas ? √ Prénom : Ethel, qu'elle n'apprécie guère. A la fois pour sa prononciation trop souvent écorchée et son origine : ses parents ont décidé de l'appeler ainsi. √ Âge : vingt-cinq ans, les années passent, se ressemblent toutes. √ date et lieu de naissance : le sept juin de l'année 1990. A Memphis. Où elle a pratiquement toujours vécu. √ vos origines : américaine de pure souche. √ Métier : c'est une vagabonde, elle travaille au gré de ses voyages, des opportunités qui se présentent à elle. Aujourd'hui et depuis peu, elle travaille au Pink Paradise, pas sa plus grande fierté mais ça paye. Et elle a besoin d'argent. Au fond d'elle, elle rêve depuis toujours de devenir une écrivain reconnue. Ecrire des romans, des poèmes, ça a toujours été son exutoire. √ Orientation sexuelle : hétérosexuelle ou bisexuelle, quelle importance ? Elle ne reste pas fermée, bien qu'elle se sache tout particulièrement attirée par le sexe masculin. √ Statut matrimonial : célibataire, un oiseau libre qui ne se pose pas. Les relations désastreuses qu'elle a eues jusque-là sont marquées au fer rouge dans sa tête, la peur de se brûler de nouveau les ailes est bien là. √ côté financier : pauvre comme les blés, ses parents lui ont coupé les vivres voilà un peu plus de deux ans. Elle gagne de l'argent comme elle peut, a profité de l'hospitalité de vieux amis plus d'une fois, aussi. Caractère : abîmée par la vie, volage, vagabonde, mystérieuse, secrète, blessée, sauvage, impulsive, droguée, drôle, fidèle, imprévisible, artiste dans l'âme, instable, créative, rêveuse, protectrice, aimante, sarcastique, réaliste, ... √ groupe : cœur de pierre. √ crédit image : subrosa.
the last songEthel est fauchée comme les blés : déshéritée et accablée par les dettes.
√ Elle n'a jamais eu de relation amoureuse sérieuse, ne sait ni ne veut se poser. Elle aime se sentir ... libre, alors qu'elle ne l'a jamais réellement été, coincée dans une vie qu'elle n'appréciait pas, freinée par ses trop nombreuses addictions.
√ D'ailleurs, elle ne peut se passer ni du tabac ni de la drogue. Elle boit à l'occasion, mais de manière beaucoup moins régulière qu'autrefois. Sur ça, au moins, elle a su se limiter avec le temps.
√ Sa vie est un enchaînement de mauvais choix qui l'a éloignée des rares personnes sur lesquelles elle pouvait compter. Aujourd'hui, sa mère, son frère, son ancien meilleur ami lui sont parfaitement étrangers. Même si elle compte toujours beaucoup sur Bryan, cela va de soit.
√ Elle voulait voir une dernière fois son père, gravement malade mais est arrivée trop tard : elle le regrette amèrement.
√ Elle conserve précieusement un nombre incalculable de lettres, rédigée par elle-même à l'intention de son "meilleur ami", timbrée, prête à l'envoi mais qu'elle n'a jamais postées. Enfermées dans une boîte depuis bientôt deux ans - laquelle est toujours chez sa mère -, elle n'y a plus retouché depuis.
√ Sa seule véritable passion est l'écriture, le reste elle le fait sans en ressentir le moindre plaisir. Elle travaille parce que c'est son seul gagne-pain mais l'envie n'y est pas. Jamais.
√ Elle n'a jamais été capable de déterminer si elle aime Bryan plus qu'elle le déteste ou si c'est l'inverse. Toujours est-il qu'elle le jalouse encore aujourd'hui, pour sa relation avec leurs parents.
√ Il est bien loin le temps où elle dépensait sans compter et avait toujours la tête haute et l'air un peu trop fier : l'héritière a été déchue. Elle porte désormais de vieux fringues, ne paye jamais un seul verre en boîte de nuit (elle ne paye même pas l'entrée quand elle peut l'éviter) et travaille malgré son dégoût pour son métier pour avoir un toit sur la tête.
√ Très endettée, elle ne sait même pas si elle parviendra un jour à se tirer de tout ça.
√ Autrefois, elle était accro au thé mais à présent c'est vers le café qu'elle s'est tournée. Elle a besoin de ça pour tenir le rythme de sa vie.
√ Possède une trop grande fierté, qui lui a très souvent été néfaste. Elle n'est plus ce qu'elle était aujourd'hui mais tout de même ... Elle n'arrive toujours pas à "faire le premier pas".
√ Ecrit souvent des petites nouvelles, des poèmes mais ne le montre jamais à personne. Le seul qui pouvait les lire, c'était son meilleur ami ... avant qu'elle ne lui demande de sortir de sa vie.
√ Bosse sur un projet de roman depuis des années, mais sa motivation n'est plus ce qu'elle était, notamment parce qu'elle n'est plus en contact avec son ami.
story of my lifeL'air un peu hautain, les yeux dans le vague, Ethel traversa la cafétéria de long en large pour se laisser tomber avec toute la délicatesse qui lui était propre sur la chaise face à son meilleur ami. Son opposé total : les cheveux de jais, la moue moqueuse et les yeux rieurs, brillants. De joie, d'amour, de tout ce qu'Ethel, en soit, tentait de repousser au plus profond de son être depuis toujours. Elle n'était pas faite pour ça. Elle ne devait pas vivre dans un monde comme celui-là. Elle ne devrait même pas être amie avec lui. Et pourtant, il était le seul à avoir supporté crises après crises, caprices après caprices. Il avait tenu bon, depuis l'école primaire où ils s'étaient rencontrés, jusqu'à aujourd'hui. Tous deux au lycée, bien qu'il était en dernière année alors qu'elle venait d'entamer sa première.
« Maisie m'a encore demandée si je voulais bien lui filer ton numéro ... Cette fois, je lui ai donné. Elle va détruire ma réputation à me courir après tout le temps comme ça. » Son meilleur ami, qui avait relevé la tête lorsqu'elle s'était installée devant lui, la rebaissa l'espace de quelques secondes. Le temps de cacher sa déception, de se redonner une contenance avant de la regarder de nouveau pour lui donner la réponse qu'elle attendait forcément.
« Alors je donnerai ton numéro à Jake, qu'il arrête de me harceler. » Jake ? Ethel jeta un regard en biais vers la table où il s'installait toujours, bien en évidence. Il était effectivement assis là-bas, avec ses potes habituels.
Mouais.(...)« Non mais c'est une blague ? Qu'est-ce que tu fous avec ça ? » Un an s'était écoulé depuis qu'Ethel avait filé le numéro de son meilleur ami à la fameuse Maisie. Et presque un an qu'ils filaient tous les deux le parfait amour, excluant complètement Ethel de la vie de son ami. Enfin ... presque. C'est vrai qu'elle s'était pas mal mise en retrait toute seule. Mais comment faire autrement ? Il était heureux, il vivait sa vie de son côté et c'était tout à fait normal. Elle n'avait pas à ... s'immiscer entre eux.
« Euh ... ça se voit pas ? » Si, malheureusement pour le jeune homme, ça ne se voyait que trop bien. Comme chaque vendredi soir depuis un an, Ethel était allée au vieux point de rendez-vous qu'avaient les deux amis depuis des années. Un coin de verdure à proximité d'une maison abandonnée. On avait fait plus gai mais à tous les deux, cela leur allait très bien : tout était toujours très calme dans le secteur. Sauf que ce soir, et contrairement aux six derniers soirs et bien d'autres avant, son meilleur ami était là. Et il l'avait retrouvée clope au bec, les yeux rougies, le teint plus blafard que jamais. Le voyant prêt à intervenir pour tenter de la "remettre dans le droit chemin" comme il le faisait si souvent, Ethal l'interrompit avant qu'il n'ait pu dire quoi que ce soir.
« T'es pas mon père, t'as pas de conseils à me donner et j'ai pas besoin de toi. Je n'ai jamais eu besoin de toi. Alors casse-toi. » Sitôt demandé, sitôt fait. Son meilleur ami tourna les talons et s'éloigna d'elle, la laissant seule et désœuvrée. Juste comme elle en avait fait le souhait.
(...)Une lettre de plus qu'Ethel écrivait et n'enverrait pas. Comme celles d'avant, elle allait la rédiger, y détailler sa semaine passée. Et puis elle allait la mettre dans une enveloppe, fermer celle-ci. Sans doute y ajouter son adresse sur l'espace prévu à cet effet. Peut-être même allait-elle y apposer un timbre. Et puis l'enveloppe allait retrouver ses compatriotes, dans le carton planqué sous son lit. Elle n'avait aucunement l'intention de les envoyer, son meilleur ami ne les ouvrirait peut-être même pas de toute façon. Et, surtout, sa fierté l'empêchait de faire un tel premier pas. Ecrire la soulageait, cela avait toujours été le cas. Autrefois, elle s'évadait dans de courtes histoires qu'elle inventait au gré de son imagination. Elle se laissait porter par les mots, écrivait des poèmes, des nouvelles, des romans, tout ce qui lui passait par la tête sur le moment. A présent, sa muse c'était lui. Son meilleur ami qu'elle avait perdu. A qui elle avait prétendu qu'elle n'avait pas besoin de lui alors que ... putain, que c'était tout l'inverse. Totalement. Maintenant plus que jamais. Peut-être était-ce la drogue, prise une heure plus tôt, qui la faisait penser à lui ainsi ? Son orgueil faiblissait dans des moments comme ça et la fatigue prenait rapidement le pas sur le reste par la même. Aussi plaça-t-elle sa dernière lettre avec les autres avant de s'écrouler sur son lit. Ce soir encore, elle regrettait de lui avoir demandé de sortir de sa vie. Ce soir encore, elle tentait de se noyer dans son chagrin, plutôt que d'affronter son meilleur ami et lui demander le pardon.
(...)Depuis combien de temps ne s'était-elle pas amusée à ce point ? Une éternité. Trop pour qu'elle s'en souvienne. Trop pour qu'elle ait tenu des comptes. Sa relation avec ses parents, avec Bryan était toujours au point mort. Elle n'avait plus grand espoir, se sentait comme le canard boiteux des Ludsen. La petite pas assez ancrée dans la réalité. L'emmerdeuse qui restait dans son coin pour les dîners de famille. La fille pas assez guindée, pas assez obéissante, pas assez beaucoup d'autres choses encore. Parfois, elle se surprenait à se laisser aller aux confessions avec son frère. Elle allait vers lui, faisait le premier pas et se livrait sur ce qui n'allait pas dans sa vie. Mais y prêtait-il vraiment attention ? Y avait-il quoi que ce soit qui lui procure de l'intérêt, dans ce qu'elle lui racontait ? Elle n'en était pas sûre. En fait, elle s'était même convaincue du contraire avec le temps. Mais cela ne l'empêchait pas de continuer à aller vers lui, de l'appeler dans les moments de doute et lorsque quelque chose n'allait pas. Il venait toujours. Si elle se retrouvait coincée à une soirée par exemple. Ou dans l'incapacité de rentrer "discrètement" dans la maison sans que les parents l'entendent. Il était là, oui. Mais ne lui avait jamais semblé réellement ... intéressé. Il ressemblait peut-être trop à leurs parents. Peut-être que c'était ça, le vrai problème. Il était la copie conforme de leur père. Et il ne faisait nul doute que, plus tard, ce serait lui qui reprendrait les affaires familiales. Alors que, à ce propos, Ethel était totalement à la traîne. Elle, ce qu'elle voulait, c'était être écrivain. Pas gérer une société comme celle-là. Alors que la jeune femme sortait pour fumer une cigarette, la neuvième de la soirée, ses yeux se posèrent un peu plus loin. Sur un jeune homme qu'elle ne connaissait que trop bien. Son "meilleur ami". Elle ne devrait pas en être étonnée, ils étaient tous deux amis avec l'organisateur de la soirée qui fêtait son anniversaire après tout. Mais cela ne l'empêchait pas d'être ... triste de le voir ici. Et on ne peut plus déçue lorsqu'il passa devant elle sans lui adresser le moindre regard.
Outch.(...)Elle aurait dû prendre l'initiative depuis des années. Tout plaquer : sa petite vie "tranquille" de supposée héritière, ses parents, Bryan, son meilleur ami à qui elle n'avait pas parlé depuis bien trop longtemps.
Tout. A présent, elle n'avait plus le choix, plus la moindre alternative. A l'instant, elle venait de se disputer avec ses parents. Une nouvelle fois à cause de la drogue. Une nouvelle fois personne n'avait mâché ses mots. Heureusement, Bryan n'avait pas été là pour assister à ça. Ethel regrettait un peu que les choses se passent ainsi, que son frère ne soit pas là non plus mais c'était pour le mieux ... Elle devait se convaincre qu'il n'y avait qu'ainsi qu'elle pourrait enfin être heureuse. Loin de cette famille dans laquelle elle n'avait jamais eu sa place, loin de ses mauvaises fréquentations qui l'avaient peu à peu aidé à chuter. C'était avant tout de sa faute, après tout
elle seule avait pris la décision de fumer son premier joint. De sniffer son premier rail d'elle ne savait trop quoi. Personne ne l'y avait forcée, ni obligée. Mais il serait bête de dire qu'elle n'aurait pas tourné autrement si elle avait eu de meilleures fréquentations ... si elle était restée proche de son meilleur ami par exemple ... Et maintenant, elle en était là : sur le départ, occupée à fourrer dans un sac de voyage acheté il y a longtemps et jamais utilisé les affaires qui lui tombaient sous la main, lui paraissaient indispensables. Elle allait quitter cet endroit, cette famille et repartir à zéro. Ce n'était pas une solution miracle mais une solution. Et la seule qu'elle avait, par dessus le marché.
(...)Une succession de mauvais choix, voilà à quoi pouvait se résumer la vie d'Ethel. Elle n'avait d'abord pas été capable de prendre sur elle pour satisfaire un tant soit peu ses parents et le reste de sa famille. Elle n'avait eu de cesse de les décevoir, au fil des années. Ils n'avaient pas su l'accepter tel qu'elle était, avec toutes ses différences et ses particularités et elle, de son côté, n'avait pas cherché à changer pour eux. Elle n'avait pas trouvé de travail stable pour lui apporter un tant soit peu de sérénité. Elle avait consommé de la drogue. Découvert bien d'autres addictions toutes plus dangereuses que les autres. Ses parents l'avaient viré du foyer familial et là voilà maintenant ... de retour en ville pour essayer de voir son père. Elle avait appris sa maladie quelques mois plus tôt. N'avait découvert que tardivement à quel point son état de santé était grave. Et s'y était pris trop tard pour mettre de côté sa fierté. Et maintenant, elle pouvait ajouter tout ça sur la liste de ses plus grands regrets. Elle n'était pas arrivée à temps, n'avait même pas assisté à l'enterrement. Elle n'aurait plus jamais l'occasion de passer du temps avec son père, de racheter ses erreurs passées, de lui pardonner aussi. Elle n'était pas arrivée à temps pour son paternel et elle était maintenant dans une merde noire, endettée jusqu'au cou, incapable de se sortir de ses trop nombreuses addictions, incapable de se (re)prendre en main ... Sa fierté n'était plus de la partie depuis longtemps. Elle ne pouvait pas tout régler elle-même : elle avait besoin de toutes ces personnes qu'elle avait si souvent rejetées.
all the single ladyton pseudo : Schizophrenic, mais je préfère quand même qu'on m'appelle Emilie.
√ âge : 20 ans.
√ pays : France.
√ fréquence de connexion : normalement, je me connecte tous les jours et je réponds à mes RPs tous les trois jours. Après ça dépend de ma motivation, de mes cours aussi.
√ comment t'es arrivé ici? : je connais le forum depuis un moment ... j'ai le scénario dans mes favoris depuis un moment aussi ... je manquais un peu de temps, ce n'est plus le cas maintenant : j'en profite.
√ un commentaire? : boooya ? Non mais sérieusement, le forum est trop beau et ça faisait longtemps que j'attendais "d'avoir le temps" de vous rejoindre alors je suis contente.