Couchée sur ton lit, tu fixais les chiffres digitales de ton réveil, tu savais que tu devais te lever pour rejoindre Andrew pour prendre votre café habitue et pourtant tu avais la flemme. La flemme de te lever, d’aller prendre ta douche et de t’habiller chaudement pour sortir. En fait, c’était surtout le fait que tu devais mettre des vêtements chauds qui te démoralisaient. T’aimais bien l’hiver, les chocolats et les marrons chauds, les flocons de neige virevoltants, mais tu détestais devoir mettre des couches et des couches pour avoir chaud. Après un long soupir, tu sautes de ton lit et te dépêches de te rendre dans ta salle de bain avant de changer d’avis et ta douche dura bien plus longtemps que tu aurais du et tes colocataires allaient très certainement râler parce que tu venais d’utiliser tout l’eau chaude. De retour dans ta chambre, une grimace apparu sur tes lèvres pendant que tu enfilais ton jeans et un gros pull en laine noir que tu avais achetés quelques jours auparavant. Un dernier regard dans ton miroir et tu étais enfin prête à aller prendre ton petit déjeuner en compagnie de ton meilleur ami. L’envie de prendre son fichu renard et de le lui remettre en main prendre te pris, parce que tu avais toujours détesté cet objet et tu n’avais donc pas compris pourquoi il avait tenu à vous le laisser. Peut-être ne l’aimait.il également plus et cela avait été un excellent moyen de s’en débarrasser sans avoir besoin de le jeter dans une benne à ordures. Mais bon, tu savais très bien que si cet objet disparaissait, Alizée allait te tomber dessus parce qu’elle avait fait la promesse de veiller sur lui. Naïve, oui ta blondinette l’avait réellement été le jour où elle avait fait cette promesse et depuis tu n’arrivais pas à lui faire changer d’avis, ce qui t’énervais légèrement. Une fois dans les rues de Memphis, un petit frisson de froid parcouru ton corps et tu jurais contre ton meilleur ami d’avoir réussis à te faire sortis autant tôt de chez toi. Les mains enfoncées dans les poches de ta doudoune, tu te dépêchais de te rendre au point de rendez-vous, un petit starbuck se situant non loin de l’hôpital. Heureusement, il n’y avait quasiment personne dans les rues et tu pouvais donc à moitié courir sans avoir l’air totalement bête. Après vingt minutes de marches rapide, tu atteins enfin le petit café et se fut avec un soupir de soulagement que tu t’assis sur à une table vide. A peine quelques minutes plus tard, un bon café chaud se trouvait entre tes mains et avant d’en avaler le liquide, tu réchauffais tes phalanges gelées grâce à la tasse. Au même instant, ton meilleur ami déboula et un léger rire s’échappa d’entre tes lèvres au moment où il prit la parole, après avoir déposé un petit baiser sur ta joue. « Oh oui ! Et j’ai réellement fais un effort pour sortir de mon lit. Tu devrais te faire pardonner, je pense. » Un grand sourire apparu sur ton visage, parce que c’était vrai finalement. Si tu ne l’aimais pas autant, tu serais probablement restée dans mon lit et tu lui aurais simplement envoyé un message pour annuler le rendez-vous. Avalant enfin quelques gorgées de ta boisson préférée, tu levais les yeux au ciel en entendant la remarque de ton meilleur ami. Tu avais toujours su qu’il était un estomac sur pattes, mais alors là, c’était… Incroyable. « T’es sérieux Andrew ? Il est 7h00 et tu as envie de Lasagnes ? Je crois que tu devrais arrêter les gardes, sa te retourne totalement le cerveau. » Mais ce que tu ne lui avais pas encore dis, c’est que dans ton sac, un petit cadeau l’attendait sagement. Et oui, parce que tu le connaissais trop bien et tu avais été quasiment certaine qu’il allait te parler de son plat préféré. « Et sinon… quelques belles infirmières ont essayés de te sauter dessus durant ton service ? Voir peut-être même des malades ? » T’avais juste envie de changer de conversation, parce que tu n’avais pas envie de lui donner sa surprise maintenant et que tu savais que s’il continuait de parler de bouffe, tu allais craquer et lui donner là maintenant tout de suite et tu n’avais pas envie qu’il te saute dessus ici même si l’endroit était quasiment désert.