Programme débile, programme débile, programme pour enfant…débile. Elle soupira en envoya la télécommande valdinguer sur le canapé. Elle détester être seule. Même si Catriona n’était pas de très bonne compagnie, elles préféraient tout de même sa compagnie plutôt que la solitude pesante. Elle tourna la tête sur le côté, d’un air las. Puis elle attrapa son téléphone. Un message. « Bière + pizza ce soir ? ». C’était lui. À croire qu’elle lui manquait puisqu’il lui envoyait un message tous les deux jours. Elle soupira. Que pouvait-elle lui dire ? Qu’elle était seule, dans un appartement bien trop grand pour elle, dans une vie bien trop « belle », et qu’elle aurait mille fois préférée être avec lui, dans ce canapé en train de siroter une bière en dévora nt une pizza bien chaude. Oh oui elle aurait préféré être avec lui, entendre son rire plutôt que ce silence bourdonnant. Mais avoué qu’il lui manquait était comme avouait une défaite, reconnaitre que son départ était une erreur, et ça elle se le refusait. Elle attendit un instant, espérant trouver un mensonge qui tient la route… Puis elle tapota sur son téléphone. « Désolés, suis allé boire un verre avec des copines ». Mensonge digne de Bridget Jones, pas mal. Merde elle était ridicule, son mensonge était ridicule. Aller boire un verre passé encore, mais avec des copines… Sérieusement ? Il savait très bien que la jeune femme n’avait aucune copine. Des amis oui. Mais pas des copines. Elle détestait la compagnie des filles, trop précieuse, avec des centres d’intérêt bien trop différent des siens. Les seules femmes qui pouvaient trouver grâce à ses yeux étaient comme elle, sauvage, imperturbable, et avec un fort caractère. Elle n’avait jamais eu de « copines », ni d’amie, ni de meilleure amie. Elle ne s’était jamais fait faire de nattes, ou mettre du vernis par une amie à qui elle racontait ses peines de cœur. Elle était bien trop différente pour cela.

Tout ceci la fatigua. Elle jeta son téléphone à coté de la télécommande sur le canapé. Elle se leva et décida qu’il était temps de prendre une douche. Elle laissa l’eau chaude s’écouler le long de ses omoplates, de son cou, de son dos, ses fesses, pendant un long moment. Elle aimait cette sensation, et apprécia ce moment. Elle ferma les yeux un instant, le temps que la pièce s’emplit d’une buée épaisse. Elle en sortit, presque quinze minutes plus tard. Elle se sécha, et enfila un ensemble de sous vêtement noir. Elle n’était pas une férue de la mode, à vrai dire, elle ne faisait que très rarement les magasins. Question de moyens, déjà. Évidemment, si son compte en banque le lui permettait, elle bénéficierait d’un château, d’un poney, oh et bien sur d’un dressing. Mais ce n’était pas son cas, et les vêtements n’étaient pas sa priorité. Néanmoins, elle affectionnait tout particulièrement les très beaux ensemble de sous vêtement.

Elle éteignit la télévision, alluma le poste de radio et entama une playlist qu’elle avait elle-même créée. Ce n’était pas parce qu’elle était seule qu’elle devait rester sur le canapé, à déprimer et pleurer sur son sortent. Elle décida au lieu de cela de cuisiner. Elle avait un certain talent, oh elle ne faisait surement pas le meilleure « chili », elle ne serait pas couronné « meilleure femme au foyer », mais elle se débrouillait suffisamment pour ne pas avoir à ouvrir une boîte dès qu’elle avait faim. Elle attrapa un morceau de viande dont’elle éminça, le jeta dans une grande casserole avec quelques condiments et du Curry, et fit mijoter le tout. Elle adorait ça. Elle attrapa une bouteille de vin blanc et la déboucha quand on frappa à la porte. « Merde », elle soupira et alla ouvrir la porte, prête à voir sa colocataire rentrer plus tôt que prévu… « Oh c’est toi… » Lâcha telle, une main sur les hanches, toujours en sous-vêtement… Elle ne s’attendait pas à voir le frère de sa colocataire ici, ce soir. Il venait de temps en temps rendre visite à sa sœur, et ses visites n’étaient jamais de bon augures pour elle… Il était tellement… Tellement arrogant. Elle ne le supportait pas, lui et son sourire suffisant. « Ta sœur n’est pas là », sa façon de lui dire bonjour… Un grésillement lui parvint aux oreilles, merde la cuisine. Elle laissa la porte ouverte et se hâta dans l’autre pièce.

Fidèle à elle-même. Elle n’était pas une hypocrite, d’aucune sorte. Si elle n’aimé pas quelqu’un, elle lui faisait savoir et ne faisait jamais semblant. Elle ne pouvait jouer un rôle, ses paroles, son instinct et son impulsivité la trahirait sans aucun doute. Alors devant lui, même s’il était un homme important, elle ne ferait pas de courbette, ne plierais pas l’échine. Elle serait fidèle à elle-même, une authentique Freddie. Elle retira la casserole du feu, juste avant que ça ne brule. « Malpolie, vulgaire, garçon manqué et apparemment mauvaise cuisinière... Je comprends pas que personne ne t'ai mit le grappin dessus... ». Et voila, le départ était donné. La « joute » verbal pouvait commencer. Au moins, il la détesté autant qu’elle, elle n’avait donc aucun regret à lui lancer des saloperies en pleine face. Elle eut tout de même un sourire au coin des lèvres. C’était un portrait assez fidèle. Il ne la connaissait que depuis environ un mois et pourtant, les premiers trait de caractère qu’il avait cité était ceux qu’il la qualifié de mieux… Garçon manqué… on ne pouvait lui reproché d’avoir était élevé par son père. Elle avait grandit dans un monde d’homme, elle agissait parfois comme un homme et le seul modèle qu’elle ai eu autrefois était au summum de la virilité… Et certes, elle jurait comme un charretier, elle ne pouvait le nié. Mais mauvaise cuisinière n’était pas juste. Il est vrai qu’elle ne pouvait prétendre voir sa cuisine sur des cartes de restaurant cinq étoiles, mais le peu de connaissance qu’elle avait lui suffisait à ne pas se nourrir exclusivement de pizza ou de plat préparer. Sur ce point, il ne savait pas la jugé. Mais cette attaque n’était pas assez virulente pour la blesser. Elle se contenta de sourire. « que personne ne t’ai mit le grappin dessus… » Non aucune de ses relations ne ressemblait à une relation de « couple ». Elle ne pouvait pas affirmer appartenir à quelqu’un. Mais aux dernières nouvelles il n’était pas non plus un homme marié. Etait-il trop parfait pour trouver une femme ? Ou bien trop insupportable pour être supporter… Elle releva le regard vers lui. « Oh désolé, j’oubliais que j’était en face de l’homme parfait… » Elle fit une pause. « Mais au fait, elle est ou ta gonzesse ? ». Sa question rhétorique fut dite avec un sourire. Un agréable sourire satisfait. Elle attrapa le plat ou elle avait versé le riz, et déposa sa préparation sur le dessus. « Tu sais où est allé Cat' ? Je dois lui parler. ». Voila qu’elle devait jouer les baby-sitters maintenant. Sans même relever la tête elle lui répondit. « Non. C’est toi son frère, c’est toi qui doit veiller sur elle et t’inquiété de ses faits et gestes ». Elle avait déjà bien du mal à s’occuper d’elle-même, alors de la à veiller sur une femme quelle ne connaissait que très peu… Elle posa le plat dans le four, et releva la tête, face au jeune homme. Son sourire suffisant posé sur ses lèvres lui donne un air hautain. Et pourtant, à cette instant, elle lui trouve un certains charme. Il a beau être plus âgé qu’elle, elle ne peut s’empêcher de lui trouver un petit quelques choses… « Et si tu pouvais mettre un truc sur le dos. », oh une requête. Elle fut amusée, elle posa sa main sur sa hanche, cambrant un peu plus son corps. Provocatrice ? Non, ce n’était pas son genre. Mais elle était plutôt fière de son corps, de ses courbes, ses formes. Elle ne suivait aucun régime, bien trop gourmande pour ca et bien trop indiscipliné. Elle ne faisait que rarement du sport. Il lui arrivait de temps en temps d’aller courir, mais cela ce faisait rare… Elle afficha un sourire amusé. « Oh ? Ma tenue te gène ? Serait tu devenu gay Connely ? ». Elle le toisa du regard. Puis tourna les talons et alla dans sa chambre. Certes, il avait raison, ce n’était pas une tenu pour recevoir un invité. Elle enfila un petit short de coton, et un débardeur noir. Puis elle retourna dans la pièce principale, attrapa deux verres à vin et la bouteille de blanc qu’elle avait ouvert un peu plus tôt… « Tu bois ? », lui adressa telle en lui jetant un regard.

Ses relations amoureuses n’était pas des exemples, elle ne pouvait le nié. Elles ont commencés trop rapidement et ce sont terminé aussi vite. A-t-elle était au moins amoureuse une fois dans sa vie ? Elle n’en ai pas si sur. Après tout, on sait que l’on aime quand c’est vraiment le cas… « Que veux tu, aucune n'a su me retenir, je dois être difficile. » Oui, ça devait être sa. Ou trop exigeant, méprisant, hautain, et sur de lui. Comment une femme pouvait-elle le trouvait supportable avec ses quelques trais de caractère ?! De plus il exigeait un certains niveau de vie social, c’est ce qu’il faisait du moins avec elle… Alors avec une supposé « femme » pour lui, cela devait être pire. Elle afficha un sourire amusé, le pire, c’est qu’il en était fier.

Elle enfila cette nouvelle tenue, plus pour lui faire plaisir que par pudeur. Elle n’avait jamais était très pudique. Elle partait du principe que chaque corps humains était constitué de la même façon, et ne voyait donc pas l’intérêt de couvrir la moindre parcelle de son corps. Un cul reste un cul. C’était son crédo.

Elle lui proposa un verre. Après tout, s’il comptait rester la, autant qu’il lui tienne compagnie. Merde, il allait surement attendre Catriona ici. Adieux la soirée tranquille, manger devant la télé, regarder des films romantiques débiles, et vider une bouteille seule. Sa soirée était foutue et grâce à lui elle allait surement devenir très chiante. Elle attrapa tout de même la bouteille, la déboucha et en versa dans les deux verres. « Tu accueilles tout le monde à moitié nue où alors j'ai droit à un traitement de faveur ? ». Elle eut un petit sourire. Non ce n’était pas non plus une habitude. Elle profiter juste de la solitude que lui offrait de temps en temps Cat pour se mettre à l’aise… Elle avait toujours aimé être nu, ou n’être vêtu que de sous vêtement. Et même quand elle vivait avec Jax, elle ne le faisait que quand elle était seule… Tout en portant les verres elle lui répondit : « Ne te sent pas flatté, c’est un traitement que j’afflige à tout ceux qui passent la porte… ». Elle garda sur ses lèvres son sourire, fit le tour de la table, arriva devant lui. « C’est juste que je ne m’attendais pas à avoir de la compagnie ce soir… ». Elle lui tendit son verre, leurs mains s’efflorèrent. Ce contact inattendu la surpris. Elle s’arrêta un moment, planta son regard dans le sien. Elle le connaissait depuis environ un mois, mais pourtant, elle n’avait jamais vraiment pris le temps de l’observer. Elle remarqua ses yeux, son regard. Il avait quelques choses d’attirant. Etait-ce vraiment lui ou le manque d’affection qui la faisait défaillir à cet instant ? Elle afficha un nouveaux sourire, approcha son verre du siens et les « frappa ». « Cheers ! ». Elle trempa ses lèvres dans son verre, appréciant le gout de cet alcool, et cette douce chaleur qui se repend dans son corps.

« Quand quelqu'un sonne à la porte, la plupart des gens mettent un truc sur le dos. A moins que tu attendais quelqu'un... ». Il n’a pas tord. C’est ce que prédisent les bienséances. Sauf qu’elle s’en fou des bonnes manières, de l’étiquette, des règles. Elle est ici chez elle, et se baladé en sous vetement est sa première liberté. Attendre quelqu’un ? Non. Elle aurait bien aimé voir débarqué Jax, mais pour cela il lui aurait fallu connaitre sa nouvelle adresse, hors ce n’est pas le cas. Catriona est sortie. Alors non, elle n’attendait personne.

Les verres s’entrechoquent doucement. Les yeux dans les yeux, elle approche son verre de sa bouche, et laisse le doux nectar coulait entre ses lèvres. Elle apprécie se gout, légèrement sucré. Elle apprécie cette douce chaleur qui envahi son corps. Elle sait que dans quelques temps, dans quelques verres, cette chaleur rendra ses membres plus mous, ses gestes plus lents. Et elle adore cette sensation. Il l’observe, son regard est perçant. Un peu plus et elle pourrait se trouver gêner par ce regard. "Je peux au moins t'accorder un gout avisé en vin." Elle sourit. Elle lui tourne le dos et part dans la cuisine. S’il seulement il savait… C’est bien elle qui a acheter cette bouteille, seulement, Freddie choisis son vin comme on choisit un livre. Elle se contente de regarder les étiquettes. Ci celles-ci affichent un beau château, un beau nom à la française, elle l’achète. Pour le reste, elle n’en sait rien. En réalité elle n’y connait rien et seul l’effet de l’alcool l’intéresse. Enfin, c’est un détail qu’elle compte bien gardé secret. Hors de question que Richard l’apprenne. Elle n’allait tout de même pas lui fournir le battons pour se faire battre…

Elle posa son verre sur le plan de travail. Attrapa deux assiettes et retourna dans la salle. Elle posa les assiettes sur la table, les éloigna l’une de l’autre tout en l’écoutant. « tu ne sais vraiment pas pour cat', je suis inquiet pour elle, elle ne répond pas à mes appels. Dis-moi au moins qu'elle va bien. ». Elle soupira et releva la tête vers lui. « Tu sais généralement, quand une personne ne te répond pas au téléphone c’est qu’elle ne veut pas te parler, et encore moins te voir… » Elle s’arrêta un instant, regrettant ses paroles. Merde, elle allait trop loin. Elle n’avait pas le droit de porter un jugement sur leur relation. Elle l’observa. Il avait vraiment l’air inquiet, et peut-être avait-il de bonne raison pour l’être… Elle pouvait comprendre cette inquiétude… Non. Non en réalité elle ne pouvait pas, elle qui n’avait besoin de s’inquiéter pour personne. Pas de frère, pas de sœur, pas de parents. Peu d’amis. Elle ne pouvait donc pas comprendre ce sentiment. Confuse, elle tourna les talons, retourna dans la cuisine. Elle attrapa son verre et le bu « cul sec ». Puis retourna dans la salle, elle posa son verre sur la table et le remplit de vin. Elle se tourna vers le jeune homme. « Avec Cat on est pas super proche tu sais… On se parle pas beaucoup… Mais elle allait très bien quand je l’ai vu, je suppose qu’elle est partie voir une amie… » Elle s’arrêta, mordit sa lèvre. Elle ne savait pas trop quoi lui dire à cet instant. « Tu peux l’attendre ici si tu veux… De toute façon j’ai fait trop de curry et je déteste manger seule… »

Ce sentiment. Ce foutue sentiment d’avoir parlé trop vite, de ne pas avoir réfléchie avant de parler. Le regret, ouais, ce sentiment doit s’appeler comme ça. Quelques choses qu’elle n’éprouve que rarement. Généralement elle ne regrette rien, elle sait que ses paroles sont acerbes, parfois méchante, mais il est rare qu’elle les regrette. Non généralement elle assume, jusqu’au bout. Et puis elle en essuie les conséquences. Mais à cette instant, elle s’est rendue compte qu’elle à été trop loin dans ses réactions, dans ses paroles. Elle sait que la famille n’est pas un thème facile à aborder. Et même si sa propre famille est miteuse, elle ne peut juger la famille d’une autre personne. Surtout pas sa colocataire qu’elle connait à peine, ou bien son frère. Elle n’est pas du genre à s’excuser, alors elle se reprend aux bons moments. Malgré qu’elle ne porte pas Richard dans son cœur, elle n’as pas envie de le blesser. Du moins pas profondément… En quelques mots, elle arrive à le réconforter, du moins lui dire que sa sœur est en bonne santé. En réalité elle n’en sait rien, elle se parle peu, et Freddie n’est pas du genre à demander au petit matin « comment ça vas ? ». Pas parce qu’elle s’en fou complètement, quoique, ce genre de conversation à le don d’écorcher ses oreilles. C’est surtout par égoïsme, parce que si la personne en face d’elle lui répond qu’elle ne va pas bien, lui confie ses états d’âme, elle ne saura quoi dire. Elle ne sait consoler une personne en face d’elle, elle ne sait pas trouver les mots, dans n’importe qu’elle situation…

Il bredouille un simple merci, les sourcils froncés. L’aurait-elle finalement blessé. Elle s’éclipse dans la cuisine, son verre à la main, prend une autre gorgé de ce doux nectar. Elle regarde son verre pendant un instant, puis le porte à sa bouche et boit le reste en grimaçant, trop impatiente de connaitre les effets de l’alcool. Finir complètement saoul, ne plus se rappeler de rien au lendemain matin. Elle connait les effets de l’alcool, elle les subi très souvent, mais à chaque fois qu’elle se promet de ne plus boire, elle recommence le lendemain. De la volonté vous avez dit…

Elle retourne dans la salle, son verre vide à la main, le remplit une nouvelle fois. Elle s’assoit de l’autre coté de la table, face aux jeunes hommes. Elle lui à proposer de rester manger. En réalité, et malgré les « grognements » de son ventre, elle n’as aucune envie de diner. Elle le fixe un moment, détail son visage, les quelques rides qui entourent sa bouche, ses yeux. Il n’est pourtant pas beaucoup plus vieux, juste sept ans. Sept années qui lui paraissent être un gouffre à ce moment. Il a surement vécu plus de choses qu’elle, lui et sa vie parfaite. Il est tellement plus mûr, plus rangé… Il a tellement plus d’expérience, et ce, dans tout les domaines… Elle se demande à ce moment à combien de femme a-t-il fait l’amour ? Comment le fait-il ? Elle essaie de se l’imaginer un moment, ses épaules fortes, ses bras l’entourant, son torse de quinquagénaire… Et merde, elle est en face de Richard, pas de n’importe qui. Alors elle chasse ses idées de sa tête… Il sourit. C’est si rare, de le voir sourire qu’elle en tomberait presque de sa chaise… Elle l’observe un moment et lui trouve du charme. « Ou alors on commande un truc à manger. ». Il la taquine, encore une fois… Elle n’a pas beaucoup de talents, elle en est consciente, mais il est en train de juger sa cuisine sans même l’avoir gouté… Elle affiche à son tour un joli sourire au coin des lèvres. « Serais-tu en train de douter de mes compétences culinaire Colleny ? ». Elle fait rouler son vin dans son verre tout en l’observant. Marque une pause, puis dépose son regard dans le sien. « Un vrai gentleman m’aurais plutôt invité à diner au restaurant… ». Elle ne doit surement pas fréquenter les mêmes lieux que lui. Elle n’est pas très « branché » cuisine gastronomique, mais elle ne refuse jamais une invitation au restaurant…

Il y a des choses que l’on doit hériter de nos parents. Un savoir, une forme d’héritage. Nombreuses sont les petites filles ayant acquis un talent de cuisinière en regardant leur mère, en participant à la préparation des repas. Ce n’est pas le cas de Freddie… Sa mère à quitter sa vie alors qu’elle n’avait que six ans. Son père l’a élevé seul, dans un monde d’homme. Il n’a jamais repris d’épouse, et tout ce que la jeune femme aurait du apprendre d’une femme, elle l’a appris de son père… Alors, quand les petites filles apprenaient à faire du cake, elle, elle savait changer une roue. Quand elle apprenait à bien se tenir, à bien parler, à bien se comporter, tel une femme, elle, elle évolué dans un monde masculin… Il est donc logique qu’au jour d’aujourd’hui, Freddie soit différente… Mais ce qu’elle sait, elle l’a appris par elle-même. Autodidacte, malgré qu’elle s’inspire des célèbres émissions télé, elle doit surtout ce « petit talent » à la chance… La chance de mélanger des choses et d’en voir ressortir des mets acceptables…
« l'aperçu que j'ai pu en avoir n'était pas très convaincant. » Elle sait pertinemment que sa remarque est voué à la taquiner, elle en sourit. Le résultat est comme il devait l’être, elle en est sur. « a vrai dire, ça m'a plutôt donné envie de passer directement au dessert. ». Face à face, c’est un jeu de séduction qui se met en place entre eux. Son regard lubrique posé sur elle lui indique qu’il ne parle pas seulement de sucrerie… Est-elle en train d’halluciner ou c’est une invitation ouverte à se « vautrer dans la luxure » à ses cotés ? Elle n’ose trop y croire sur le moment, et pourtant, elle partage ce même sentiment, cette même envie. Mais elle n’oublie pas que l’homme en face d’elle n’est pas n’importe quel homme. Que cet homme est Richard, ou la représentation parfaite de tout ce qu’elle déteste… Ce petit jeu elle le connait bien, elle le pratique souvent, avec de parfait inconnu, qu’elle ne reverra sans doute jamais. Des regards échangés, elle sait parfaitement faire passer ce sentiment au travers de ses pupilles noisette. Elle soutient un instant son regard, puis le reporte sur son verre et trempe ses lèvres dans le doux nectar qu’elle tient entre ses mains.

« un vrai gentleman t'aurait emmené au "coq au vin". » Elle sourit toujours. Elle ne connait pas très bien cet établissement, malgré qu’elle passe devant une fois par jour. Elle sait seulement que c’est un restaurant spécialisé dans la gastronomie française. Et elle ne connait rien de la gastronomie française, elle sait juste que leur vins est bon et qu’ils ont une affection toute particulière pour les escargots… Elle contemple son vin, un sourire aux lèvres et dans un très mauvais accent française murmure doucement : « coq au vin… ». Elle sait pertinemment que ce restaurant ne fait pas partie de son monde. Ou plutôt qu’elle ne fait pas partie du sien. Elle n’est surement pas assez chic, pas assez distinguée, mais elle sait tout de même se tenir et elle est prête à en faire l’effort. Elle relève les yeux vers lui, le fixe un moment. « J’espère que le dessert sera… savoureux. » Elle fait claquer sa langue, puis affiche un sourire, coquin… Ses paroles font échos à celle du jeune homme. C’est, de quelques sortes, sa réponse à ses provocations.

« Habille-toi alors. Parce que tu vas faire tâche dans le décor avec cette tenue. » Bien entendu, elle ne compte pas sortir comme cela. Même pour se rendre à la pizzeria du coin elle s’apprêterait bien plus que cela. Elle le regarde un instant sans rien dire. Est-il vraiment sérieux ? Est-ce une réelle invitation ? Elle l’espère, sortir de cet appartement lui ferais le plus grand bien. Arrêter de penser à Jay lui ferais le plus grand bien. Il la sort de sa rêverie. « et bien tu ne veux plus y aller ? » Elle relève la tête, l’observe. Son invitation est donc bien réelle. Elle but les dernières gouttes de son verre, se leva, et disparu derrière la porte de sa chambre.

Elle ouvre sa penderie, observe ses vêtements accroché ici et la. Elle choisit une robe, d’une belle couleur bordeaux. Elle se souvient précisément de l’occasion pour laquelle elle l’a acheté. Pour cette soirée « infirmier » à laquelle elle n’avait pas voulu « participer ». Puis il l’avait supplié, il l’avait imploré de l’accompagner. Et elle avait céder. Et elle avait trop bu, comme trop cela arrive trop souvent. Et cette soirée était devenue l’une des plus perturbantes pour elle… Cette robe avait beau être simple, sa coupe ajusté et son long décolleter dans le dos faisait son effet… Elle enfile sa robe, brosse ses longs cheveux qu’elle compte laisser détachés, et choisis l’un de ses colliers dans une petite boite. Le métal claque contre son cou, le fermoir lui résiste. Elle sort de la chambre, d’une main elle tient ses cheveux sur le coté de son cou, de l’autre elle tient son collier. Elle se place devant le jeune homme avant de lui demander : « tu veux bien m’aider à le fermer ? ».

Un dernier coup d’œil dans la glace. Elle se sent prête. Elle descend les escaliers, ses cheveux dans une main, son bijoux dans l’autre. Elle s’approche de lui, lui tend son cou en lui demandant de fermer son collier. « Waow, tu es ravissante. ». Ses mains frôlent son cou, s’emparent du petit fermoir d’argent. Leurs corps sont proches, trop même. Elle peut sentir son souffle dans sa nuque, procurant un doux frisson le long de son échine. Elle ferme les yeux un moment, s’imaginant ses mains manier ce petit bout de métal. Des mains fortes, viriles, qui pourraient très bien parcourir son dos nu, avant de se poser sur ses hanches. Elle chasse ses idées de son esprit, n’oubliant pas que cet homme n’est pas n’importe quel homme. Elle se retourne un instant, lui faisant face. Certes, ce n’est pas n’importe quel homme, certes, il est tout ce qu’elle déteste. Et pourtant… Pourtant elle ne peut nier avoir très envie de lui, de lui, de son corps, de tout ce qu’il peut lui offrir à cet instant. Elle plante ses yeux dans les siens, ce mord la lèvre un moment, puis lui dit sensuellement : « Je ne savais pas que de si jolie compliment pouvait sortir de cette si jolie bouche… » Elle pose son regard sur ses lèvres charnu, qui ne demande qu’à être embrassé. Ses paroles se veulent sensuelle, son corps transpire de désirs.
Elle attrape ses hauts escarpins, enfilent sa veste de blaser, attrape son sac et quitte l’appartement.

Le restaurant n’est pas très loin, ils y arrivent en quelques minutes seulement. Ils passent la porte, les serveurs le saluent. Evidemment, il est du genre à fréquenter ce type de restaurant. Il doit surement emmener ici la pluparts de ses conquêtes. Merde. Qu’elle numéro porte telle ce soir ? Combien est-elle sur cette longue liste de conquêtes qui ont accompagné Richard dans ce restaurant. Un serveur l’observe. Est-elle à la hauteur au moins ? Elle se fou pas mal de ce que les gens pensent d’elle. Généralement, elle ne s’en préoccupe pas, mais elle déteste se sentir ridicule. Et à ce moment la, c’est ce sentiment qui l’envahis. Ce n’est pas son monde, Richard n’en fait pas partie, et elle à l’impression de faire tache dans ce décor. Elle quitte le bras du jeune homme. Elle ne voudrait pas que l’on pense qu’elle est « à lui ».
Le serveur les emmène à table. Elle s’y installe, et tandis qu’il leur tend la carte, elle ne peut s’empêcher de regarder autour d’elle. Elle à l’impression de s’être trompé de bocal, d’être un poisson d’eau douce dans une mer bien trop salée. Les femmes autours d’elle sont tellement… tellement plus raffinées. Leur tenue, leur maintient, même leur rire est bien plus chic que le sien. A ce moment elle se sent tellement différente. Elle n’aurait jamais du accepter cette invitation. C’était une erreur. Puis elle repose son regard sur Richard. Et au fond, elle s’en fou. Ouais elle s’en fou de ce qu’ils peuvent penser d’elle, ce n’est pas comme-ci elle avait réellement quelqu’un à impressionner… Richard la connait depuis quelques semaines, il sait très bien à qui se trouve en face de lui. Et elle n’as pas envie de jouer un rôle. Il lui suffit juste de ne pas « jurer » trop fort, de ne pas danser nue sur les tables et tout ira bien. Au fond, elle en est capable.

Elle saisit la carte, parcours les plats. Mais elle n’y connait rien. Et elle ne sait que choisir… Elle n’a pas envie de se retrouver avec un plat ignoble dans son assiette. Elle referme la carte. « Choisis pour moi. ». Au fond, elle apprécie les surprises, et dans ce domaine, elle fait confiance au jeune homme. Elle croise les jambes, laisse son regard passer sur les clients du restaurant. Puis le dépose sur lui, et sans aucune gène lui demande : « Combien de femme as-tu emmené ici Connely ? ». Bien que sa vie personnelle ne soit pas un sujet très plaisant pour elle, elle était tout de même curieuse d’en savoir un peu plus sur lui…

Le serveur réapparait quelques minutes plus tard, une bouteille à la main. Il sert les deux verres, puis se tournant vers Richard, il le questionne sur ce vin. Freddie ne fréquente peut-être pas souvent ce genre de restaurant, mais elle à déjà vu plusieurs fois cette technique et ne l’as jamais comprise. Pourquoi s’adresse t-il directement, et systématiquement à l’homme ? Pourquoi pas elle ? N’est donc elle pas capable de donner son avis sur ce vin ? Elle détourne le regard, soupire. Il y a tellement de choses dans ce monde qu’elle ne comprend pas…
Elle trempe ses lèvres dans son verre, apprécie le gout de ce vin, sa fraicheur. Richard l’a bien choisi, et elle savait que pour cela elle pouvait lui faire confiance. Il a du gout, beaucoup de gout. Elle l’observe quand il lit la carte, puis quand il annonce le menu. Elle n’a jamais mangé de « potimarrons », mais elle adore le poisson, et encore plus le dessert qu’il a choisis pour elle.

Sa question est peut-être un peu osée. Est-elle vraiment intéressée par ses conquêtes ? Du moins par le nombre de conquêtes qu’il a emmené ici… Non pas vraiment certes. Mais il y répond, un sourire aux lèvres. Un charmant sourire aux lèvres… « Un véritable gentleman ne parle pas de ses conquêtes en rendez vous. ». Ses yeux roules, il la taquine, encore, et elle le sait. « Allons Richard, j’suis pas une vraie « dame », et ce n’est même pas un vrai « rendez-vous » ». Une vraie dame. Si bien sur elle en était une, du moins au niveau physique, elle n’avait aucuns attributs… étranges. Non, elle était totalement bien constituée. Ce qu’elle voulait dire, c’est qu’elle n’était pas une dame de se monde la. De son monde à lui. Elle n’est pas comme ses conquêtes habituelles, elles ne leurs ressembles en rien. Il n’a pas besoin de jouer ce jeux avec elle, il n’as pas besoin de l’impressionner.

Elle garde son sourire, passe sa main dans ses cheveux. Peut-être est-il gêné, peut-être n’as t-il pas envie d’en parler… « Après tout on s’en fou. C’est moi qui ai l’honneur de dîner avec Richard Connely ce soir, elles n’ont qu’à attendre leur tour. », Elle fait un signe de la main, abandonnant cette question. Après tout elle s’en fou, elle déteste déjà ses filles trop parfaite, trop habitué à ses lieux. Elles auraient fait meilleur figure qu’elle, elle s’en doute bien. Et pourtant Richard à accepter de l’invité au restaurant ce soir la, c’est elle la petite privilégié. Elle replace une mèche de ses cheveux sur le coté, sirote son vin. L’alcool dans son sang commence doucement à faire son effet, même si elle maîtrise encore la situation, elle sait qu’elle doit boire plus doucement… Le serveur arrive, dispose leurs entrées devant eux. L’assiette est magnifique, appétissante. Elle la déguste doucement, appréciant son gout.

Elle ne s’attendait pas à passer une si bonne soirée en sa compagnie. En fait, elle n’aurait pas pu parier sur une soirée en sa compagnie, tout simplement. Disons, que leurs dernières altercations furent plutôt musclées et ce qu’elle pense de Richard ne lui prédisait pas qu’elle puisse passer une soirée avec lui. Pourtant elle apprécie ce moment, ce diner, ces échanges, ces regards. Elle le trouve un peu moins con, un peu moins arrogant. Elle pourrait même lui trouver quelques qualités, elle s’étonne même de l’apprécié.

Le repas est délicieux, le vin l’est tout autant. Il la raccompagne. Après tout, il est la pour voir sa sœur, et non pour aller diner avec sa coloc. La clef tourne dans la porte, bizarrement, elle espère que Catriona ne soit pas la. C’est peut-être un peu égoïste, parce qu’au fond, Richard est ici pour voir sa sœur. Mais elle se dit que si celle-ci n’est pas la, il pourrait l’attendre avec elle, et la soirée ne se terminerais pas aussi vite… Elle entre, Richard reste sur le pas de la porte. « J'ai vraiment apprécié cette soirée. » Elle affiche un sourire. Elle aussi. Il s’appuie contre le pan de la porte. « mais je suis pas sur d'être rassasié... Pour ce dessert ? ». Elle le fixe, silencieuse. Pense t-il à la même chose qu’elle ? Oui, surement. Les signes ne mentent pas et ce n’est pas la première allusion salace qu’il lui fait dans la soirée. Elle se tourne vers lui, a quelques pas. Elle retire sa veste et la pose sur la chaise non loin d’elle. Enlève ses escarpins, les fait glisser sur le sol.
Elle affiche un sourire sur ses lèvres qu’on ne connait pas. Un sourire taquin, séducteur. Ils jouent le même jeu, sont tout les deux adultes et consentant… Elle n’a rien à se reprocher. Doucement, elle fait glisser la fermeture sur le coté de sa robe. Une fois descendu, elle enlève une épaule, puis l’autre. La robe glisse le long de son corps et fini sa course sur le sol du salon. Elle est à présent presque nue. Ses seins ne portent rien, cela aurait gâché son décolleté dorsal. Juste une pièce sur de dentelle sur sa taille.
Face à Richard, elle fait un pas. Il en fait un à son tour, ferme la porte derrière lui. Très vite, ses lèvres trouvent les siennes, appréciant ce gout sucré, ces effluves d’hommes. Ses mains posées sur son torse rejoignent très vite les boutons de sa chemise, qu’elle commence tout doucement à déboutonner. Sa chemise ouverte, elle découvre son torse qu’elle s’empresse de caresser.

Il n’y à plus de Richard, plus de connard, ou de mec détestable. Il n’y a que lui, et elle. Leurs corps désirant se rejoindre, leur désir voulant être consumé. Elle le veut, lui, lui tout entier. Elle veut qu’il lui fasse l’amour comme il le fait à ces autres filles, ces belles filles qu’il aime tant. Ils reculent un peu, elle pousse ce qui traîne sur la table d’un geste de la main, et appuie sa taille dessus, puis s’assoit. . Ses mains remontent de son torse vers son cou, puis s’attarde sur ses cheveux. Ses baisers sont désireux de son corps tout entier, fougueux, impatient, il lui ressemble tellement…Elle ferme les yeux sous ses baisers. Il sera toujours temps de regretter demain…

Elle  fait face à des sentiments contraires. Son corps tout entier brule sous le désir, son esprit lui rappel que l’homme qu’elle est en train d’embrasser est Richard. Richard, l’affreux connard hautain qu’elle déteste, le frère de sa coloc avec qui elle ne partage déjà pas une super bonne relation… Au diable ces pensés moralisatrice, son désirs de luxure est bien plus intense. Ses mains déboutonnent sa chemise rapidement, comme une ado trop pressé de gouter à sa première fois. D’ailleurs, la aussi ses sentiment se contredise. Elle aimerait que ce moment dure éternellement, que le plaisir qu’elle ressent ne s’en aille jamais, et de l’autre, elle est pressé de gouter à tout ce qui peut lui donner. Elle découvre un torse, un vrai torse d’homme. Musclé comme il le faut, viril à point. Elle le caresse doucement, passe ses mains sur ses cotes, hôte sa chemise de ses épaules fortes et musclés. Elle tombe à terre. Sa bouche cherche la sienne, la trouve, l’embrasse, capture ses lèvres entre les siennes pour les pincés doucement. Elle n’est pas effrayé par cet homme en face d’elle, tout imposant soit-il. Après tout il n’est pas le premier à la voir dans le plus simple appareil, à pouvoir gouter ce moment avec elle. Elle n’est pourtant pas du genre à s’abandonner au premier homme rencontrés, mais elle s’est laissé aller  quelques fois, et ce soir ne sera pas une exception. Elle est prête pour lui offrir son corps tout entier.

Il change de « stratégie », il prend le contrôle. Ca ne l’étonne même pas, il est ce genre d’homme à tout vouloir contrôler. Dans sa vie, dans son boulot et apparemment dans son lit. Docile, elle se laisse faire, curieuse de découvrir ce qu’il fera d’elle. Il la retourne, doucement. Leurs corps collé l’un contre l’autre. Une main contre sa poitrine, trop petite à son gout, l’autre bien plus au sud, caressant son petit bout de dentelle. Elle pose sa tête contre son épaule, ferme les yeux, appréciant ce moment qui réussi à extirper un doux gémissement d’entre ses lèvres. Totalement à sa merci, il peut faire ce qu’il veut d’elle, de son corps, elle lui appartient tout entier. Elle penche la tête sur le coté, offrant son cou nu aux baiser brulant du jeune homme. Elle caresse son torse de sa main, puis s’oriente sur une partie bien plus basse. Elle caresse ce pantalon qui se fait de trop à cet instant.
Jugeant qu’il est temps qu’elle reprenne le contrôle, elle se retourne lui fait face. Un sourire provoquant sur les lèvres. Elle déboutonne son pantalon qui tombe au sol. Elle n’est pas une maniaque du contrôle, elle n’as pas besoin de tout diriger, elle agit juste à l’instinct, comme dans sa vie. Et la son instinct lui hurle de profitez de cet instant, d’en prendre le contrôle, de laisser parler sa passion. Leurs vêtements sont de trop dans cette partie d’échange de caresse, et ils s’en défont rapidement. Le sol est jonché de leurs vêtements respectifs, à coté de la table, ce qu’ils ont mis à terre en la débarrassant. Si Catriona rentrée à ce moment la, elle lui ferait surement une crise. Mais Freddie ignore ce qui est le pire, l’état de leur salle à manger ou bien le fait de trouver son frère et sa coloc complètement nue dans une position plus que subjectives… Peu importe, elle à mieux à faire à cet instant, et à penser.

Elle plaque ses mains sur son torse, l’obligeant à reculer de quelques pas. Puis il rencontre une chaise et s’y assoit. Elle prend place sur ses cuisses, le surplombant de tout son corps. Elle s’offre à lui, entièrement. Il est en elle, elle est à lui. Ses mains passent dans ses cheveux, malheureusement trop cour pour que l’on puisse s’y accrocher. Ses yeux se ferment, sa bouche s’ouvre sur un gémissement. Elle dépose quelques baisers sur ses lèvres, dans son cou. Elle exprime son désir.

Sa poitrine nue se pose sur son torse musclé. Cette sensation la fait frémir, elle ferme les yeux un instant, apprécie se moment. Elle fond sous ses caresses, ses mains fortes et viriles qui se promènent le long de son corps. Elle a le contrôle, elle a le contrôle de la situation, de son corps, mais elle est moins sur de ses sentiments. Parce qu’elle oublie qu’il est Richard. Son corps se tend sous le plaisir, un gémissement fuite d’entre ses lèvres pour aller se perdre dans la pièce. Une douce chaleur envahis son corps, il part de son ventre, se rend dans sa poitrine, ses bras, son cou, et le reste. Elle aime ce moment, elle se sent sereine.
L’instant qui suit est étrange. L’un contre l’autre, le cœur battant la chamade, ils restent la durant quelque secondes. Assez longtemps pour reprendre son souffle, pour que son cœur retrouve un rythme normal. Elle se décolle de lui, lentement, dépose un baiser sur le coin de ses lèvres. Elle se lève, ramasse ses vêtements qu’elle enfile. Elle a besoin d’une douche, ou d’un bain. Oh oui un bon bain pour se détendre, reprendre ses esprit… Peut-être même regretté ce moment. Elle sait que c’était une connerie de coucher avec lui, et même si elle l’a apprécié, si son corps en redemande encore, elle sait aussi qu’elle regrettera quelques heures plus tard. Et qu’est ce qu’elle dira à Cat ? Oh merde, qu’est ce qu’elle va lui dire demain quand elles se retrouveront en tête à tête. « Hé salut, j’ai couché avec ton frère hier soir, quel bon coup ! ». Non bien sur que non, elle ne dira rien, elle ne peut rien dire. « Je vais y aller ». Il brise le silence. Elle relève la tête vers lui. Evidemment qu’il va y aller, il ne compte pas rester dormir la. Il s’approche d’elle, dépose un baiser sur ses lèvres qui la laisse pensante. « Tu diras à Cat' que je suis passée. ». Il lui adresse un clin d’œil et tourne les talons avant de quitter l’appartement. Son départ lui laisse une sensation étrange, bizarre. Elle ne sait quoi penser de ce qu’il vient de ce passé, de lui, d’eux. Est telle une fille de plus sur la longue liste de Mr Connely ? Elle se maudit d’avoir couché avec lui, appréhendant leur prochaine rencontre…