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5 autres accessoires pour les 9-11 ans pendant les moments d’attente

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TRANSMISSION DE VISION ILLUSOIRES

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erzsebet varga

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hold me tight

(+) Oms brother & sister

« Tais toi. Si. Si tu m'as sauvé. Tu m'as sauvé du cauchemar. J'arrivais plus à respirer. J'aurais pu... j'aurais pu... » Sa sœur. La plus importante à ses yeux. Celle qu’il a tenté de sauver pendant des années, mais il n’a pas pu l’empêcher de faire les mauvais choix, de s’enticher d’un monstre, d’un connard comme leur paternel. Comme lui qu’il est en train de devenir, incapable de parler autrement que par les poings. Il a franchi une limite qu’il n’aurait pas dû, mais il n’avait pas su réagir autrement. La folie qui ronge le crâne et Arielle qui le rend instable. Il aurait préféré que ce soit autrement. Ne pas la recroiser. C’est plus simple de ne pas jouer dans le passé, de ne pas repenser aux conneries. Les questions qu’il pose, il veut la rassurer, mais son esprit qui se dirige vers elle, vers les conneries et vers cette impression qu’il n’est que la copie du père. Qu’il finira par faire mal à ceux qu’il aime. Ça le rend malade. Ça le rend fou.

Elle se rapproche. Il ne bouge pas. Ça a toujours été comme ça. La gamine qui se glisse dans son lit pour se faire rassurer, lui qui offre le réconfort. Rien de plus. Rien de malsain. Que le frère qui aime sa sœur, que le frère qui veut sauver la fragile de la violence. Lui. Lui qui veut sauver les autres de son monde. Lui qui s’enfonce dans ce foutu monde, les pieds enlisés.
Les doigts qui passent dans son dos. Les doigts qui dessinent des formes contre l’épaule. Trop de promiscuité pour la famille, mais rien de plus que les habitudes, rien de plus que la routine. C’est normal pour lui. C’est leur vie. Ils ont souvent eu seulement l’un et l’autre. « C'était... lui. C'était un monstre... avec du sang partout... le visage.. rouge et... Et il tentait de m'étouffer. Il compressait ma poitrine. Je... Je pouvais plus reprendre mon souffle. J'étais impuissante. J'étais pas capable... de sortir. Il m'insultait, me disait ''regarde ce que t'as fait !!'' et il hurlait. Il hurlait Adriel ! Il hurlait et moi je pouvais rien faire !! J'avais pas le choix, il saignait partout sur moi, je ne voyais plus rien, j'entendais juste ses cris et je... je pouvais plus... »
Les doigts se serrent un peu contre l’épaule et il défait son regard du plafond. Il ne parle jamais de lui. Il n’a jamais réellement parlé de lui. Il voulait garder son monde secret, ses conneries pour lui et il ne voulait pas que Arielle puisse contempler la merde de son monde. Il ne voulait pas la mêler. Il ne voulait pas la laisser entrer. Il n’a jamais parlé d’elle à sa sœur. « Calme-toi Ilian.» Un souffle. Le regard qu’il tourne pour le poser sur sa sœur et la supplication qu’il remarque au fond du regard.
« Me... lâche pas... Jamais. » Un sourire qui passe sur les lèvres, un sourire pour la rassurer. Il a toujours été là pour elle, il n’a jamais eu l’intention de la laisser. Elle est son monde. Sa famille. La seule à savoir. La seule à connaître. Il a pourtant tellement de choses qu’elle ne sait pas, des choses qu’il ne sait pas dire. Qu’il ne veut pas dire. « Comme si j’allais te quitter. Tu sais très bien que ce ne sera jamais le cas.» Un silence. Le regard qu’il reporte au plafond. « Ce n’est pas de ta faute ce qui est arrivé, tu sais. Il n’aurait jamais dû lever la main sur toi, c’était de la défense.» Ca le rend dingue de ne pas avoir pu éviter ça. Les conneries. Lui. Il n’a pas su l’éloigner et elle s’est enfoncée dans une relation malsaine. Les coups. Ça le rend dingue. « Je vais devoir passer des examens à tous les mecs que tu vas fréquenter.» Des mots pour la faire rire. Des mots pour détendre.

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