Nom : gallagher, un patronyme dont elle est plus que fière. si elle est prête à renier beaucoup de choses sur sa vie d'avant memphis, ses origines écossaises n'en font pas partie. √ Prénom : isobel, mais tout le monde l’appelle "belle" du fait de sa ressemblance avec le personnage de dessins animés. √ Âge : vingt-sept ans, et pas un plombage ! √ date et lieu de naissance : le douze avril 1987 à Glasgow, en Écosse. √ vos origines : écossaise pure souche. √ Métier : nez, un métier passionnant qui lui donne souvent le courage de se lever le matin. elle apprécie tout particulièrement l'odeur de la menthe poivrée et du patchouli, qu'elle a tendance à vouloir recaser un peu partout. √ Orientation sexuelle : hétérosexuelle, amoureuse d'une fille... du moins c'est qu'elle aime à répéter. √ Statut matrimonial : en couple "libre". √ côté financier : on fait mieux... et pire. Caractère : déterminée + patiente + prévisible + naïve + douce + fleur bleue + maternaliste + ne se laisse pas marcher sur les pieds + ne sais pas cuisiner, isobel arrive même à rater des pâtes + manque d'ambition + ne supporte pas de rester inactive + sait ce qu'elle veut √ groupe : haut les cœurs.
the last song isobel ne connaît qu'une seule blague :
c'est l'histoire d'une courgette : elle court, elle court, et elle se jette √ elle adore grignoter des tartes aux citrons tout en regardant les séries toutes plus stupides les unes que les autres
√ elle a une walkyrie tatouée dans le dos
√ en dépit des apparences, c'est une grande fêtarde. elle adore boire de la bière et s'enfile cannettes sur cannettes dès qu'elle en a l'occasion. d'ailleurs, la St-Patrick est sa fête préférée.
√ elle brûle toujours ses gâteaux au yaourt et mange la croûte en premier.
√ elle est accro à la nicotine depuis qu'elle a seize ans. isobel fume généralement entre trois cigarettes et un paquet complet par jour, en fonction de son humeur et du comportement de Livy, sa "petite amie".
√ elle a un chat qu'elle a baptisé Heineken, allez savoir pourquoi
√ elle rêve d'avoir des enfants
√ elle chante toujours Sweet Dreams, d'Eurythmics, sous la douche
√ elle possède une collection phénoménale d'objets en forme de chat de cheshire, elle adore cette boule de poil toute rose
√ elle connaît tous les dessins animées de disney par cœur
√ elle croyait dur comme fer à la fin du monde en 2012
√ elle rêve de travailler pour de grands producteurs de parfums comme Chanel, Dior... mais pour l'instant elle se contente de bosser pour de grandes surfaces et des magasins d'intérieur.
story of my life 23 novembre 2000 - Glasgow (Écosse)Assise sur le rebord de la fenêtre, Isobel regardait la pluie tomber à grosses gouttes sur l'herbe grasse de son jardin. Dans sa tête, elle imaginait déjà les cris hargneux de son père lorsqu'il devrait replacer les pots de fleurs arrachés par le vent. Mais, normalement, elle était encore tranquille pour un petit moment.
-Belle ? Quelqu'un toqua doucement à sa porte avant de laisser apparaître une frimousse couverte de taches de rousseur et de longs cheveux blonds. La jeune fille quitta son perchoir à regret avant de rejoindre sa grande sœur près de l'embrasure de la porte.
-Oui Nelly ? -Le dîner va bientôt être servit. Grand-père et grand-mère ne vont pas tarder et maman nous attend à la cuisine. Pour toute réponse, Isobel hocha la tête avant d'arranger les plis sa robe bleue.
-Très bien, descendons. Les deux sœurs longèrent le couloir et descendirent les escaliers qui menaient au salon dans le silence le plus complet. On ne parlait pas chez les Gallagher, le mot "discussion" avait totalement été banni du langage, excepté pour demander le sel ou parler politique, économie et travail. Dans la cuisine, c'était l'effervescence : leur mère courait dans tous les sens en s'évertuant à apporter toutes les victuailles qu'elle avait préparées à table.
-Isobel, Nelly, vous voilà enfin ! S'exclama-t-elle en les apercevant. Elle désigna la dinde qui trônait majestueusement sur le comptoir.
-Apportez-moi ça à la salle à manger. Et faites attention de ne pas vous tacher ! Les deux demoiselles s'apprêtaient à s'exécuter lorsqu'elles furent coupées dans leur élan par la sonnerie de la porte d'entrée. Belle se précipita alors vers celle-ci qu'elle ouvrit d'un amplement mouvement du bras. Ses grands-parents, vieux, ridés et aigris par la vie, lui tendirent leurs manteaux sans un sourire avant d'aller embrasser leur unique fille.
-Rita, tu as mauvaise mine ma fille ! Joyeux thanksgiving. Et comment va ton mari ? D'ailleurs, où est-il bien passé ? Jack ?! Isobel en profite pour s'éclipser, le temps de déposer les manteaux dans la chambre parentale, avant de rejoindre toute la famille à table.
-Jack ne mangera pas avec nous ce soir maman, il travaille, répondit Rita en affichant son plus beau sourire de circonstance. La matriarche pinça ses lèvres maigrichonnes avant de prendre place à la table de la salle à manger. Une fois tout le monde attablé, ils se mirent tous à manger en silence.
-Et Pansy ? Où est-elle ? -Elle fête le réveillon avec sa belle-famille maman. -Sa belle-famille ? Comment ça ? -Elle va se marier, cette été. Nous sommes en pleine préparation du mariage. -N'est-elle pas un peu jeune pour se marier Rita ? -Elle a vingt et un an maman. -Déjà ? Il est effectivement grand temps que tu la maries ! Et les autres ? -Isobel et Nelly ont encore du temps devant elle. Elles ont respectivement treize et quatorze ans. -Commence quand même à te renseigner. On ne sait jamais. Le reste du repas se déroula dans le silence le plus complet. Isobel osait à peine manger tant l'ambiance était lourde et pesante. Elle se sentait mal à l'aise sous les regards hostiles de ses grands-parents. Son grand-père ne disait pas un mot. Sa grand-mère parlait trop. C'était une situation plus que pesante et elle avait hâte que tout soit fini. Elle savait bien qu'elle n'avait pas le droit de se plaindre. Après tout, des tonnes de gens étaient bien plus malheureux qu'elle. Elle mangeait à sa faim, obtenait toujours ce qu'elle voulait, comme la gamine capricieuse qu'elle était, et vivait dans l'opulence, elle avait de bons résultats scolaires, des professeurs particuliers dans presque tous les domaines... Tout ce dont on pouvait rêver. Et pourtant, elle n'était pas heureuse. Elle ressentait comme une sorte de creux, de vide à l'intérieur d'elle-même. Et rien qu'elle ne puisse faire n'arrivait à le combler.
-Vous pouvez vous lever les filles. La jeune fille sursauta. Elle était si profondément plongée dans ses pensées qu'elle avait complètement oublié où elle se trouvait. Ni une, ni deux, Belle débarrassa son assiette avant de se réfugier dans sa chambre. Décidément, elle étouffait dans cette vie.
12 mars novembre 2005 - Glasgow (Écosse)-Isobel ! Une voix perçante transperça les oreilles de la demoiselle. La jeune fille leva les yeux au ciel avant de rejoindre sa mère qui lui hurlait dessus depuis la salle de bains.
-Oui ? Elle s'adossa négligemment contre l'embrasure de la porte.
Qu'est-ce qu'il y a encore ? Pour toute réponse, sa génitrice pointa du doigt les tache de sang et d'encre rose mélangés sur le peignoir de sa fille. Celle-ci pâlit instantanément, elle était pourtant certaine d'avoir lavé son peignoir ! Elle ne pouvait pas se faire pincer comme ça ! Pas maintenant alors qu'il ne lui restait plus qu'une séance avant que tout soit terminé ! Elle haussa les épaules.
-Je ne sais pas, répondit-elle en essayant de se donner de la contenance. Elle avait anticipé la crise, raison pour laquelle elle avait attendu que son père soit à l'étranger pour se lancer dans son projet douteux. Mais finalement, la réaction de sa mère allait peut-être la pire. Celle-ci, poussée par l'instinct maternel, examinait sa fille sous toutes les coutures.
-Maman ! Lâche-moi ! Isobel se débattit avec force, en vain. Il ne fallait surtout pas que sa mère voit son dos, sinon elle était bonne pour finir en steak haché au repas de ce soir. Mais déjà, sa génitrice la forçait à se retourner et relevait son tee-shirt pour examiner son dos rougit. Elle émit alors un glapissement sonore. Son étreinte autour des épaules de sa fille se relâcha instantanément et elle fit quelques pas en arrières avant de se laisser choir sur le rebord de la baignoire. Elle voulut parler, mais les mots lui manquaient. Elle se contenta d'indiquer les escaliers du bout de son éponge jaune, comme pour signifier à sa fille qu'elle avait intérêt à disparaitre rapidement de son champ de vision. Déjà, Nelly, qui avait entendu les cris de leur mère, la rejoignait en courant. Belle en profita pour s'éclipser sous le regard courroucé de son ainée. Elle allait devoir se faire discrète pendant quelque temps. Mais la walkyrie tatouée dans son dos valait bien tous les reproches du monde.
09 décembre 2009 - Zone aérienne internationale-J'ai le mal de l'air. J'ai le mal de l'air. J'ai le mal de l'air. Isobel pouvait se rassurer : finalement, elle n'était pas à être malade en avion. La jeune femme assise à côté d'elle dans l'avion qui les emmenait à Memphis avait prit sa main pour un accoudoir et la serrait tellement fort qu'elle rendait ses jointures encore plus blanches qu'un doliprane, le visage blanc comme la craie.
-Vous savez, techniquement parlant, on a plus de chance de mourir dans un accident de voiture que d'avion. Les demoiselles se toisèrent quelques instants avant de rire nerveusement.
-Je m'appelle Belle, enchantée. Sa voisine lâcha enfin sa main pour ramener ses cheveux en arrière avant esquisser un sourire.
-Moi c'est Livy. Enchantée. Elle baissa ensuite la tête, gênée.
-Désolé de vous embêter mais je suis tellement... Stressée. J'ai une peur phobique des avions. -Ne vous en faites pas pour ça. On a tous peur de quelque chose, moi non plus je ne suis pas rassurée. Elle tenta d'afficher un sourire bienveillant.
-Mon père est mort dans un accident d'avion vous savez. Depuis, j'évite les avions comme la peste. -Je suis désolée pour votre père. Isobel posa sa main sur celle de sa voisine, compatissante.
Mais vous auriez pût venir jusqu'à Memphis autrement non ? -Et bien en fait, je dois prendre mon nouveau boulot à treize heures cet après-midi, sans quoi, je peux lui dire au revoir. Mais comme j'ai reçu ce message à la dernière minute, je n'avais plus d'autre choix que l'avion. La brunette hocha la tête. -
Je comprends, il m'arrive à peu près la même chose en fait. Sauf que c'est surtout par négligence que je ne suis pas encore arrivée. Je m'étais trompée de jour. J'hésite entre euphorie et crise de panique. C'est pas mieux. -Vous avez l'air calme pourtant. -Je ne voudrais pas passer pour une folle dès le premier jour. Elles se regardèrent quelques secondes avant d'éclater de rire.
17 janvier 2014 – MemphisVautrée sur son lit, Isobel observait amoureusement la femme de sa vie se lisser les cheveux devant le miroir.
-Livy ? Demanda-t-elle en émergeant de sous les draps,
quand est-ce que ta brosse à dents déménage ? Cette dernière sursauta, manquant de faire tomber son fer à lisser. Une ignora royalement la question avant de s'emparer d'une nouvelle mèche.
-Comprends pas. Livy haussa les sourcils avant de s'entortiller un peu plus sous ses couvertures.
-Quand est-ce qu'on emménage ensemble si tu préfères. Cela fait presque quatre ans qu'on sort ensemble non ? Si les deux jeunes femmes se fréquentaient depuis quelques années maintenant, elles ne sortaient pas malgré tout pas "officiellement" ensemble. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle Isobel tolérait bon grès malgré les sorties galantes de son amie tout en essayant d'officialiser les choses entre elles. Livy haussa les épaules sans répondre. C'était toujours le même dilemme, la même question. Elle ne pouvait pas dire non à Isobel. Elle n'y arrivait pas, c'était plus fort qu'elle. Mais sa mère avait besoin d'argent pour financer les études de son frère cadet et de ses sœurs, et l'homme qu'elle fréquentait en ce moment avait des caisses plutôt bien renflouées. Ils s'étaient donnés rendez-vous cette après-midi. Entre-temps, Belle s'était levée et se rapprochait d'elle, une moue boudeuse sur les lèvres. Elle posa tendrement son menton dans le creux de l'épaule de Livy avant de l'enlacer. Cette dernière savait bien qu'Isobel voulait plus qu'une relation d'un soir : une maison, un chat, des enfants peut-être... Une vie à deux en somme. Mais elle n'arrivait toujours pas à faire son choix. L'amour de sa vie, ou prendre soin de sa famille. Elle termina de lisser sa mèche tandis que sa chère et tendre déposait un baiser au creux de son cou.
-Tu es sûr que tu veux y aller ? Je t'ai fait de la place dans la salle de bains, tu sais. Mais déjà Livy la repoussait délicatement.
-C'est juste une sortie entre amis, mentit-elle en souriant.
J'y vais. -Livy ! Attends ! Mais elle était déjà partie. Isobel chancela avant d'écraser une larme qui dégoulinait le long de sa joue. Elle voulut gagner le lit mais ses jambes se dérobèrent sous elle et s'effondra en larmes contre son placard. Elle n'en pouvait plus, de cette situation.
all the single lady ton pseudo : bouh.
√ âge : entre sept et soixante-dix-sept ans.
√ pays : entre le pôle nord et le pôle surd.
√ fréquence de connexion : le plus possible, 5/7 en moyenne.
√ comment t'es arrivé ici ? : grâce à BELZEBUTH qui m'en a fait la pub sur PRD.
√ un commentaire? : je vous nem déjà