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✻✻✻ Ce sont des baisers sur son torse qui réveillent Fitz ce matin-là. Il sourit mais garde les yeux fermés, trop occupé à savourer la sensation. Les baisers descendent progressivement et il sent son corps réagir. Finalement, il ouvre les yeux pour découvrir la blonde rencontrée hier soir en train d’embrasser le bas de son ventre. Ses cheveux frottent contre son entrejambe et elle continue quelques secondes avant de réaliser que Fitz est réveillé. Ils échangent un regard et elle sourit pendant qu’il essaye de se souvenir son prénom. Cara ? Laura ? Un truc qui finit par un A, il en est presque sûr. Peu importe, il trouve toujours une façon d’appeler la demoiselle autrement que par son prénom si jamais. « Bonjour vous. » Qu’elle dit avant de l’embrasser passionnément. Le genre de réveil qu’il aime. Il répond au baiser tout en posant ses mains sur son corps nu. Il a bien choisi hier soir visiblement. Elle finit par rompre le baiser pour le regarder à nouveau. Elle se mordille la lèvre et remet ses cheveux en place. Jolie vue qu’elle offre à Fitz. « T’es libre ce soir ? » Elle laisse le suspense planer. Il s’attend à un nouveau rendez-vous coquin dans son lit. « J’ai hâte de te présenter à mes amis et à ma sœur. » Il fronce les sourcils avant de la repousser sur le côté du lit. Il soupire et se lève. Elle vient de tout gâcher en quelques mots. Il enfile son caleçon alors qu’elle ne semble pas comprendre. Elle demande ce qu’il se passe, si elle a fait quelque chose de mal. Il la préférait quand elle ne parlait pas. « J’en ai rien à foutre de rencontrer tes amis. Ta sœur non plus, à moins qu’elle soit canon. » Et voilà tout le blabla comme quoi elle pensait qu’ils partageaient quelque chose, que ça avait le coup de foudre. Sauf que Fitz, il fait pas les coups de foudre, il se contente de s’envoyer en l’air avec des inconnues ou des connues. Rien que l’idée de s’imaginer en couple le fait rire. La blonde s’énerve, lui envoie des objets dessus alors que l’héritier essaye de récupérer autant d’affaires qu’il peut. Alors qu’il ramasse une chaussure, elle finit par se lever, enroulée dans le drap (dommage) et le pousse en dehors de sa chambre avant de claquer la porte. Et merde, il n’a pas eu le temps de trouver son autre chaussure. Et il peut toujours essayer de frapper et négocier, il sent qu’il n’y a aucune chance pour qu’elle le laisse rentrer. Elle a sûrement déjà jeté la chaussure dehors. Fitz, ça le dépasse toujours que certaines femmes qui draguent dans les bars ou en boite pensent vraiment que ça pourrait donner une histoire sérieuse. Tous les hommes viennent dans ces endroits simplement pour trouver une femme avec qui passer la nuit. Et puis ça serait ridicule comme histoire à raconter aux petits enfants. Comment t’as rencontré papy ? En faisant une danse collée serrée contre lui en boîte. Il finit par se résoudre et se retourne. Il est dans un couloir d’une résidence étudiante. Il se souvient vaguement y être passé hier soir en effet. En caleçon, avec quelques affaires dans les mains, il commence à avancer, saluant au passage une ou  deux filles qui passent. Alors qu’il essaye de rattraper sa chemise qui tombe, il percute quelqu’un et fait tomber tout ce qu’il a dans ses bras. « Putain ! » Vraiment pas sa matinée.

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✻✻✻ J'avais eu envie de sortir, de faire la fête, de profiter tout simplement. J'avais tenté de motiver Evan et Neal de m'accompagner ce soir mais aucun moyen de les faire bouger ces deux là. Ce n'était pourtant pas dans leurs habitudes, ils étaient d'ordinaire toujours partant lorsqu'il s'agissait de soirée. Finalement cela s'est vite transformée en une sortie entre filles. Nous avions commencé la soirée dans ce bar, comme à chaque fois, avant de continuer en boite. Après quelques verres, nous étions partantes pour nous déhancher sur la piste jusqu'au bout de la nuit. Seulement maintenant, mes pieds me suppliaient d'enlever ses escarpins et d'aller me glisser dans le premier lit se trouvant sur mon chemin. Sans parler de la musique qui résonnait encore dans ma tête. Je n'avais aucune idée de l'heure qu'il pouvait être. L'université étant plus proche que mon appart et vu mon état général, y compris ma capacité à marcher correctement, Marnie m'avait proposé de dormir dans l'une des chambres universitaires. Pour une fois que je n'avais pas fini la nuit dans le lit d'un beau mâle, je les avait suivis. Pourtant ce n'était pas les occasions qui avaient manqués, mais après tout prolonger la soirée en compagnie des copines s'étaient plutôt pas mal et riche en émotions.
Alors que nous traversions le couloir du dortoir universitaire en discutant, quelqu'un me bouscula un peu brusquement. Surprise, je me demandais si c'était de ma faute, n'ayant pas l'intégralité de mes capacités, il était probable que j'y sois pour quelque chose. Toutefois cela ne semblait apparemment pas être le cas lorsque l'on observait la situation. Il s'agissait d'un jeune homme, venant de faire tomber l'intégralité de ses affaires. Les filles filèrent, ne manquant pas de glousser au passage, me laissant seule face à cet inconnu. Marnie se retourna et m’adressa un clin d'oeil auquel je répondis par un sourire tout en levant les yeux au ciel. « Putain ! » Je lève les yeux face à l'homme qui venait clairement de me rentrer dedans. Hum. Il était plutôt pas mal, d'autant plus qu'il était simplement vêtu d'un caleçon. Sans m'en rendre compte je me mordis la lèvre inférieure. D'ordinaire je n'aurais pas forcément eu une réaction si agréable mais après une telle soirée dont les effets ne s'étaient pas encore dissipés et face à un physique pareil, je pouvais bien être tolérante. Joueuse, je lui adressais tout de même un sourire charmeur avant de lui répondre « Je n'vous l'fait pas dire ». Une chemise à la main, une chaussure en moins et le reste, de ce que j'imaginais être ses vêtements, étalés au sol, il ne semblait pas avoir bien commencé la journée. « Si c'était une tentative d'approche, ce n'était pas nécessaire, le caleçon aurait suffit » , ajoutais-je un petit sourire taquin sur les lèvres. Mon regard descendit rapidement le long de son torse avant de revenir plonger dans le sien. Suite à cela, je voulu quand même me baisser à mon tour pour l'aider à ramasser ses affaires mais la tête me tournait. Je m'appuyais alors quelques secondes contre le mur à l'aide de mon bras. Je vis le jeune homme lever les yeux vers moi, il semblait visiblement amusé de me voir dans cet état. Quoi, cela se voyait tant que ça que je revenais de soirée un peu trop arrosée ? Bon ok, c'était surement le cas. Mais espérons qu'avec un joli sourire il aura vite oublié.

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✻✻✻ Fitz a connu mieux comme début de journée, ça c’est sûr. Ceci dit, il a aussi connu pire, certaines filles ont fait pire que le mettre dehors avec une chaussure manquante. Et il ne ressent aucune honte à être presque nu dans un couloir universitaire de si bonne heure. Il ne croise d’ailleurs que quelques personnes, soit des élèves sérieux qui vont réviser, soit des fêtards qui rentrent à peine. Fitz faisait partie de la deuxième catégorie quand il étudiait encore ici. Faut dire que les études, ça a jamais été son truc, il se contentait toujours de faire le strict minimum et ça lui a toujours suffi pour valider ses semestres. Pourquoi vouloir faire plus alors qu’il pouvait en profiter pour aller à toutes les fêtes possibles ? Alors que le jeune homme se débat avec ses vêtements qui tombent, il percute quelqu’un dans le couloir. Il contemple ses vêtements par terre, jure avant de relever la tête vers la personne en question. Sa première pensée, c’est qu’elle a de belles jambes. Le reste est aussi très attirant. A son sourire charmeur et à son air un peu hagard, Fitz devine rapidement que la demoiselle rentre de soirée. Deuxième catégorie elle aussi. C’est évident, elle n’a pas non plus les vêtements d’une fille sérieuse. « Je n'vous l'fait pas dire » Elle observe ses vêtements et il sourit, amusé de la situation. C’est quand même rare qu’il rencontre quelqu’un alors qu’il ne porte qu’un caleçon, encore moins une fille aussi canon. « Si c'était une tentative d'approche, ce n'était pas nécessaire, le caleçon aurait suffit » Fitz n’est pas idiot, il sait reconnaître quand une femme flirte avec lui. Surtout qu’elle n’est pas non plus très subtile mais ça lui plait. Après tout, autant dire ce qu’on veut, ça simplifie les choses. Il s’accroupit pour ramasser ses affaires, la voit essayer de faire de même pour l’aider sans doute. Sauf qu’elle est déséquilibrée et reste finalement debout, contre le mur. Il la regarde en souriant, amusé. Elle a trop bu cette nuit visiblement, pas facile de le cacher. Il récupère toutes ses affaires. Va vraiment falloir qu’il fasse quelque chose pour sa chaussure manquante. Peut-être qu’il ira voir sous la fenêtre de l’autre fille, s’il n’a pas oublié où elle était. Il finit par se redresser, ses vêtements sous le bras. « Moi c’est Fitz, et toi ? » Il sourit, bien décidé à profiter du fait de l’avoir percutée dans le couloir. Surtout qu’elle reste là, elle doit être intéressée. A moins qu’elle n’arrive plus à tenir debout et n’ose pas bouger de peur de tomber. « Tu veux peut-être que je te raccompagne jusqu’à ta chambre ? » Il est tout aussi subtil qu’elle. Mais après tout, c’est elle qui a initié les choses, il serait stupide de ne pas continuer.

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✻✻✻ La situation semblait l'amuser autant qu'à moi. Il faut dire que c'était plutôt rare d'être percuté par un jeune homme en caleçon, quoi que dans les couloirs universitaires c'était peut-être plus fréquent qu'on ne le pensait. Après avoir plaisanté avec lui afin de détendre un peu l'atmosphère, il ramassait ses vêtements étalés sur le sol. Il se rendit bien compte que j'étais incapable de me baisser davantage sans risquer de lui tomber dans les bras. Tant pis, je préférais rester là ou j'étais plutôt que d'empirer mon cas. J'attendais qu'il récupère ses affaires, d'ailleurs je ne sais même pas bien pourquoi j'attendais, j'aurais très bien pu continuer mon chemin. Peut-être parce que je n'avais surement rien de mieux à faire, ou qu'inconsciemment j'en avais peut-être simplement envie.Une fois ses affaires en main, il se releva pour me faire face. « Moi c’est Fitz, et toi ? ». Son petit sourire amusé toujours sur ses lèvres. « Joy », répondis-je en souriant à mon tour. « Et ça t'arrive souvent Fitz, de te retrouver à moitié à poil dans le couloir ? », demandais-je sur un ton amusé. Je ne sais pas pourquoi j'avais dit ça, je le connaissais à peine ce mec. J'étais certainement encore sous l'emprise de l'alcool. Il faut dire que j'avais fait abstraction du terme modération au cours de cette soirée. Bon même s'il fallait avouer que finalement, même sobre c'est très bien le genre de phrase que j'aurais pu sortir à un parfait inconnu. J'avais de la chance, il ne semblait pas l'avoir mal pris, au contraire. « Tu veux peut-être que je te raccompagne jusqu’à ta chambre ? », finit-il par me demander peu de temps après. « Il faudrait au moins ça pour se faire pardonner en effet » Je lui accordais un sourire malicieux. Après tout, il avait proposé, je n'allais pas refuser.
J'avançais à ses côtés dans le couloir, m'appuyant de temps à autre légèrement contre lui pour éviter de perdre l'équilibre. En réalité il ne s'agissait pas vraiment de ma chambre étant donné que je ne résidais pas ici, mais qu'importe. Aly ne l'occupait pas en cette période et avait toujours accepté de me laisser une clé au cas où. Etant une amie proche, elle connaissait ma situation financière peu stable et cela m'avait servi plus d'une fois. Même si aujourd'hui, je m'en servais peu depuis qu'Evan et Neal avaient accepté de me prendre comme troisième colocataire, faisant mon possible pour participer aux frais dès que j'en avais l'occasion. Je leurs devais beaucoup à ces deux-là. J'attrapais la clef se trouvant au fond de mon sac avant d'ouvrir la porte de la chambre. J'entrais dans la pièce, laissant la porte ouverte derrière moi, libre à ce cher Fitz d'y entrer où non s'il tenait à me tenir compagnie un peu plus longtemps. Je déposais mon sac sur le petit meuble dans l'entrée avant de me retourner pour faire face au jeune homme.

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✻✻✻ Fitz n’aurait jamais pensé tomber sur une autre femme après s’être fait viré d’une chambre étudiante au petit matin. Finalement, ce n’était peut-être pas si mal que la matinée commence comme ça. Il aurait pu faire semblant de vouloir tout ce que cette fille voulait pour continuer de s’envoyer en l’air mais ça n’est pas son genre. Et il a bien fait visiblement. Il ramasse ses affaires et se présente. La jeune femme n’a pas l’air de vouloir bouger, à moins qu’elle ne le puisse pas trop à cause de l’alcool qu’elle a dans le sang. « Joy » Joli prénom, il lui va bien d’ailleurs. « Et ça t'arrive souvent Fitz, de te retrouver à moitié à poil dans le couloir ? » Il sourit à nouveau, amusé des questions de cette Joy. Même pas besoin de s’y connaître pour voir qu’elle flirte. Elle lui plait, bien sûr qu’il va flirter aussi. Et si le fait qu’il se promène presque à poil dans les couloirs de l’université ne la dérange pas, alors tant mieux. L’ouverture d’esprit, y’a que ça de bien de toute façon. « J’essaye un nouveau style en fait, t’en penses quoi ? » Il ne pense pas être le seul homme à s’être déjà promené en caleçon dans ces couloirs, il pense quand même être parmi les plus canons. Modestie, modestie. Il ne ressent aucune gêne à être si peu vêtu dans un lieu public, surtout qu’il est fier de son corps et qu’il n’a jamais été pudique. Encore moins devant une jolie fille. Il lui offre d’ailleurs de la raccompagner jusqu’à sa chambre, pas désintéressé bien entendu. Elle est arrivée jusqu’ici en marchant, elle pourrait très bien réussir à aller jusqu’à sa chambre toute seule mais Fitz ne serait pas contre visiter cette chambre. « Il faudrait au moins ça pour se faire pardonner en effet » Il se demande un instant de quoi il devrait se faire pardonner avant de se souvenir qu’il lui a foncé dedans. A part ses affaires qui ont atterries au sol, il n’y a pas eu de victimes. Ils commencent à marcher dans le couloir, la jeune femme s’appuyant de temps à autres sur lui. Il finit par passer son bras dans son dos pour l’aider à marcher droit. Elle a l’air plutôt lucide pour manquer autant d’équilibre, étrange. Enfin l’alcool ne touche pas tout le monde de la même façon. Visiblement pour Joy, c’est son équilibre qui en prend un coup quand elle boit trop. Elle fouille dans son sac quand ils arrivent devant une porte et en sort une clé qu’elle glisse dans la serrure. Elle entre, le laissant devant la porte. Il s’attendait sans doute à une invitation mais quand elle se retourne vers lui pour le regarder, il devine qu’il n’en a pas besoin. Elle a autant envie que lui qu’il rentre dans cette chambre. Alors il avance et referme la porte derrière lui. Il dépose ses vêtements sur un meuble et la regarde. « Tu veux peut-être un verre d’eau ? » Il a beau n’avoir jamais habité dans ce genre de logement universitaire, il y a passé assez de nuits pour savoir comment ils sont faits. Il se dirige vers la salle de bain, qui est impeccable comme le reste de la chambre. A se demander si quelqu’un vit vraiment ici. « Au fait, tu sais quelle heure il est ? » Il sait juste que le soleil commence à se lever mais il ne voit pas ça assez souvent pour savoir à quelle heure il se lève. Il commence à faire couler l’eau dans un verre et regarde son reflet dans le miroir. En effet, le look mal réveillé et caleçon lui va plutôt bien.

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✻✻✻ Ce jeune homme semblait parfaitement à l'aise devant moi. Il faut dire qu'il n'y avait pas vraiment de quoi être mal à l'aise ou complexer. Je ne me gênais pas d'ailleurs pour jeter quelques coups d'oeil sur son corps. « J’essaye un nouveau style en fait, t’en penses quoi ? » Il m'avait l'air d'être un jeune homme plutôt sûr de lui. « Pas sûr que ça ai un grand succès mais ça te va plutôt bien » répondis-je avec un petit sourire. Il rentrait facilement dans mon jeu et ça me plaisait plutôt bien. Cette situation avait l'air de nous amuser tous les deux. Fitz me raccompagna ensuite jusqu'à la chambre universitaire. Ce fut seulement lorsqu'il me relâcha que je me rendis qu'il avait glissé une main rassurante derrière mon dos. Il franchit le pas de la porte puis déposa naturellement ses affaires dans l'entrée avant de fermer la porte derrière lui. « Tu veux peut-être un verre d’eau ? » me proposa-t-il gentiment. Il est vrai que je n'avais pas bu d'eau depuis certainement trop longtemps. J'hochais la tête tout en m'asseyant sur le lit. Je le vis disparaître dans la salle de bain. Je me laissais tomber sur le lit un instant, le temps que Fitz aille me chercher ce verre. Oh ça faisait tellement de bien d'être allongée dans un lit après une soirée pareille. Tout mon corps me remerciait. « Au fait, tu sais quelle heure il est ? » Il est mignon de me demander ça, j'étais absolument incapable de déterminer s'il faisait encore nuit dehors ou si le soleil commençait à se lever. Et à vrai dire ça m'étais complètement égal. « Aucune idée ! » J'entendais l'eau se couper, il revint alors près de moi. Il me tendit le verre d'eau, je basculais à nouveau en position assise pour saisir le verre avant d'en boire une grosse gorgée. « Mon portable est dans mon sac si tu veux », dis-je tout en déposant le verre sur la table de nuit. Je ne me posais même pas la question si je devais lui faire confiance, je l'avais laissé rentré ici sans aucune crainte, en même temps il faut dire qu'en caleçon il paraissait tout de suite moins crédible et inoffensif. Peut-être tenait-il à savoir l'heure car il devait rentrer tôt ou avait un rendez-vous de prévu dans la matinée, que sais-je. Il avait certainement mieux à faire, mais après tout s'il avait proposé de venir jusqu'ici ce n'était peut-être pas simplement par politesse. Je passais ma main derrière ma nuque, tournant légèrement mon cou. Je commençais à me sentir oppressée dans cette robe, certes elle était bien jolie mais après avoir passé près de douze heures dedans il était tant de la quitter. « Tu veux bien m'aider à enlever ça ? », demandais-je de manière totalement innocente. Le pire c'est qu'elle était réellement difficile à enlever, je devais régulièrement batailler pour l'enlever toute seule, alors puisqu'il était là autant le mettre à contribution. Je me tournais de manière à me retrouver dos au jeune homme. Je ramenais mes cheveux d'un seul côté afin de dévoiler la fermeture éclaire de ma robe.
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✻✻✻ Il pourrait sans doute se rhabiller maintenant qu’il est dans une chambre mais il n’en a pas vraiment envie. Surtout que sa tenue a l’air de plaire à cette Joy qu’il vient de rencontrer. C’est un look assez original mais visiblement, il fonctionne. Et elle n’a même pas l’air de se demander pourquoi il était presque nu dans un couloir de résidence universitaire. Si elle lui posait la question, sans doute qu’il mentirait pour éviter de ruiner ses chances. Certaines femmes se fichent pas mal de ça mais sait-on jamais. Enfin vu ses remarques coquines, elle a l’air intéressée et, pour flirter avec un homme aussi tôt, il faut être habituée à ça. Fitz suppose donc que la demoiselle est aussi habituée aux coups d’un soir, ce qui ne serait pas surprenant comme elle a l’air d’être une sacrée fêtarde. « Aucune idée ! » Pas vraiment étonnant qu’elle ne sache pas non plus l’heure qu’il est. De toute façon, ça ne change pas grand-chose, il a tout son temps. Il sort de la salle de bain et la voit se redresser pour s’assoir sur le lit. Le regard un peu perdu, elle prend tout de même le verre qu’il lui donne. « Mon portable est dans mon sac si tu veux » Il doit avoir le sien aussi d’ailleurs. Oh à moins que…. Il tend le bras pour tapoter son pantalon et pousse un soupir de soulagement lorsqu’il sent son téléphone dans une des poches. Il n’avait même pas pensé qu’il aurait pu le perdre dans sa fuite de la chambre de l’autre hystérique. La chaussure, ça n’est pas trop grave mais le portable, un peu plus tout de même. Il en profite pour regarder l’heure. A peine sept heures, elle était matinale l’autre fille quand même. Et la soirée de Joy se termine vraiment tard. Si elle a bu toute la nuit, c’est étonnant qu’elle tienne encore debout. Enfin elle ne tenait plus tant que ça debout. « 7h. » Qu’il dit, sait-on jamais que ça l’intéresse. Il repose son téléphone et regarde la brune à nouveau. « Tu veux bien m'aider à enlever ça ? » Elle le regarde en battant presque les cils. Il sourit, amusé de sa fausse innocence. Avec plaisir, Fitz ne refusera jamais de déshabiller une belle femme. Elle se met dos à lui et dégage ses cheveux. Fitz a toujours aimé cette partie avant de passer aux choses sérieuses, le flirt qui se veut innocent et subtil alors que les deux savent ce qu’ils veulent. Il pourrait directement l’embrasser et lui retirer ses vêtements mais Fitz aime jouer et ça ne le dérange pas de jouer au jeu de Joy. Alors il glisse ses doigts en haut de sa robe et fait descendre doucement la fermeture, sans manquer d’effleurer sa peau au passage. Elle sent un mélange d’alcool et de parfum mais Fitz trouve ça sexy. Une fois la fermeture entièrement descendue, il passe un doigt sous chaque bretelle avant de les faire glisser. Et sa robe se retrouve au sol, dévoilant ses sous-vêtements et son corps pas mal du tout. Il dépose un baiser dans le creux de son cou avant de la faire se retourner vers lui. « Jolis sous-vêtements, le style te va presque aussi bien qu’à moi. » Qu’il dit en regardant son corps sans gêne. Après tout, elle le voit depuis tout à l’heure presque à poil, il a bien le droit de jeter un coup d’œil aussi. Enfin son coup d’œil se prolonge rapidement et il finit par poser une main sur sa hanche alors qu’il la regarde dans les yeux à nouveau.

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✻✻✻ Cette rencontre inattendue allait probablement avoir une incidence sur le déroulement de ma journée. Je serai très certainement aller me coucher pour me plonger dans un sommeil profond jusqu'à ce que mon corps ai récupéré de la soirée de la veille si mon chemin n'avait pas croisé le sien. Or nous étions désormais tout les deux dans cette chambre, lui toujours en caleçon, moi assise sur le lit. J'étais presque certaine que Fitz n'était pas là par hasard, il avait certainement quelque chose en tête étant donné que s'il l'avait voulu, il aurait eu l'occasion de quitter cette pièce des dizaines de fois. Debout près de la porte, il regardait l'heure sur son portable. « 7h. » m’informa-t-il. Ah oui quand même. Je réfléchis un instant. « T’es bien matinal.. », répondis-je d’un air suspect en gardant tout de même un petit sourire sur le coin des lèvres. Qu’est-ce qu’il pouvait bien foutre à une heure pareille en caleçon dans le couloir. Je le soupçonnais fortement de s'être fait viré de la chambre d'une étudiante, ne voyant pas d'autres scénarios possibles. Quoi qu'il en soit/ De toute manière/ Après tout, cela ne me regardait pas, et comment dire, ce n'était pas vraiment le genre de détail qui me dérangeait. Ce genre de fille innocente qui serait certainement rebutée face à cette idée ce n'était pas moi. Peu m'importe qu'il ai une copine ou non d'ailleurs, qu'il vienne de sortir de la chambre d'une autre ou pas. Il croisait mon chemin et paraissait tout autant intéressé. J'en avais envie, il en avait envie, nous étions bien libre de faire ce que nous voulions. Lorsque je voulais quelque chose je ne passais pas par quatre chemins, ce qui d'ailleurs avait plutôt tendance à plaire aux hommes. Si je lui avais fait cette remarque c'était pour une seule raison, j'étais simplement curieuse de voir sa réaction.
Je l'invite ensuite à venir descendre la fermeture de ma robe. Sourire aux lèvres, amusé de mon petit jeu, il s’exécute sans un mot. Je le laisse faire, lui dégageant l'accès en ramenant mes cheveux sur mon épaule. Je sens sa présence dans mon dos. Ses doigts effleurent ma peau tandis qu’il fait glisser la fermeture jusqu’en bas de mon dos. Il est délicat, il prend son temps. Je vois très bien qu’il a l’intention de jouer avec moi. Je ne peux que m'en réjouir, j'aime tellement ce jeu, celui ou l'on se cherche, ou l'on essai de faire craquer l'autre en premier, cette sorte de complicité mêlée à une forte attirance. Je crois que c'est ce que j'ai toujours préféré dans les relations, le jeu et l’ambiguïté. Sans que je m’y attende, ses lèvres vinrent se déposer au creux de mon cou, un frisson parcours mon corps. Ma robe est au sol tandis qu'il me retourne de manière à ce que je sois face à lui. « Jolis sous-vêtements, le style te va presque aussi bien qu’à moi. » Je souris, amusée alors que sa main se dépose sur ma hanche. Mes doigts vinrent effleurer sa peau, glissant le long de son torse, jusqu'en bas de son ventre sans aller plus loin. Doucement, j'approche mon visage du sien, les yeux remplis de malice. « Je devrais peut-être aller remercier cette fille... », murmurais-je à quelques millimètres de sa peau. Il est vrai qu'elle m'avait doublement facilité la tâche, en plus de lui avoir fait croisé mon chemin, il était déjà en caleçon ! Je m'avançais sensuellement vers lui, jusqu'à ce que mon corps brûlant vienne se coller au sien. Ma main positionnée au niveau de sa nuque caresse délicatement sa peau. Je plonge mon regard dans le sien tout en mordant ma lèvre inférieure.

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