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spring in the air. (speed dating)

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Cold case love
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MessageSujet: spring in the air. (speed dating) spring in the air. (speed dating) EmptyDim 22 Mar - 18:51


le speed dating
spring in the air w/ bruce & ruby.

Tu es assise sur la plage, tu ne sais pas comment tu es arrivée là, mais l'air marin te fait du bien. Le printemps est enfin là et les températures s'adoucissent, c'est une journée idéale pour une balade sur la plage, ou pouvoir du vélo sur la piste cyclable qui longe cette fameuse plage.
C'est ce que tu fais, Bruce, mais c'était sans compter ton asthme qui a décidé de faire des siennes. Il faut dire que l'air se charge en pollen et que le printemps fait bien sentir son arrivée.
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MessageSujet: Re: spring in the air. (speed dating) spring in the air. (speed dating) EmptyVen 3 Avr - 2:33

Le printemps qui s’est enfin décidé à venir à nos portes. Ce n’est certainement pas moi qui allais m’en plaindre, d’ailleurs. Ça allait me permettre d’éviter la maison, et Rebeckah, sans devoir me tourner les pouces sur ma chaise dans mon bureau. Et puis honnêtement, j’avais un grand besoin de me dégourdir les jambes. C’est donc avec impatience que je décidai qu’il était temps de ressortir mon vélo ce matin, après m’avoir rasé les jambes. L’absence de pilosité, sur mes jambes, était bien la preuve que le soleil s’était pointé le bout de son nez. Je ne pratiquais pas ce rituel parce que j’y tenais particulièrement mais parce que c’était une pratique assez commune dans la compétition de vélo. « Je sors faire du vélo! » Je ne laissai pas la chance à Rebeckah de dire quoique ce soit, au cas où elle aurait eu envie de s’objecter, et je sortis de la maison sans attendre pour aller sortir ma monture du garage. Il me fallu un petit instant pour m’habituer de nouveau à ces vêtements qui sont beaucoup trop moulants contrairement aux chemises et aux vestons que j’ai l’habitude de porter. Dans tous les cas, je suis vraiment content de pouvoir remonter en selle. Mon moral en avait vraiment besoin, en ce moment, avec ma vie amoureuse qui ne va pas très bien - pour ne pas dire qu’elle est inexistante étant donné que je ne ressens rien pour elle - et le bébé qui ne tardera pas à arriver au rythme où les mois s’enfilent. J’installai mon vélo dans la valise de ma voiture car j’avais vraiment envie d’aller profiter des pistes cyclables le long de la plage plutôt que de me promener dans notre quartier que je voyais un peu trop souvent à mon goût.

Une fois installé sur mon vélo, je me sentis tout de suite bien. Le vent caressait mon visage et ça me faisait vraiment du bien de sentir les muscles de mes cuisses en train de brûler. À ce temps-ci de l’année, c’est toujours un peu plus difficile qu’à la fin de l’été. Je dois toujours me remettre dedans pour retrouver ma forme de l’année d’avant. Généralement je me garde quand même en forme, à faire du vélo dans mon sous-sol en installant ma bicyclette de façon à ce qu’elle ne bouge pas, mais j’avoue que cet hiver, j’avais un peu négligé l’activité physique. À force de pédaler comme un malade, je commençai à me sentir essoufflé. Rien de critique à ce moment-là sauf que ça ne tarda pas à s’escalader. Le souffle court, je m’arrêtai sur le bord de la piste et je fouillai dans mon sac, qui était installé à l’arrière de mon vélo, à la recherche de mes pompes. Je fis le tour de mon sac environ trois fois avant de réaliser que je les avais oubliées sur le siège passager de ma voiture. « Ah non ... » dis-je en fermant les yeux, essayant de calmer ma respiration. Malheureusement, j’étais probablement rendu à un point de non retour parce que ma respiration continuait à se faire de plus en plus difficile malgré que j’étais arrêté. Je me mis à frotter le haut de mon tour et le bas de mon cou, à la recherche de mon souffle. Ma respiration commençait à être bruyante et je commençai même à tousser, au bord de la panique. Je cherchai quelqu’un des yeux et j’aperçu, au loin, une silhouette. Je détachai mon casque de vélo que je balançai littéralement sur le sol, pour me libérer la tête. « ... » Je tentai d’ouvrir la bouche pour attirer l’attention de la jeune femme assise sur la plage mais ma voix n’était tellement pas forte que ce n’était sans doute pas assez fort pour qu’elle m’entende. Je me mis à paniquer intérieurement, incapable de respirer comme il faut. Si quelqu’un ne venait pas m’aider, j’étais vraiment dans de beaux draps. C’était impossible que je me rende à ma voiture par moi-même, pour prendre mes pompes.
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MessageSujet: Re: spring in the air. (speed dating) spring in the air. (speed dating) EmptyVen 1 Mai - 14:00

Ta matinée n’avait pas été des plus faciles… Tu adorais ton travail, tu adorais travailler auprès des enfants malades mais ce n’était pas tous les jours simples… C’était parfois difficile pour toi d’être confrontée à la douleur des enfants, à la douleur de leur famille également ; parfois tu sortais de l’hôpital en ayant une seule envie : t’enfermer dans ton monde, prendre un grand bol d’air. Tu avais souvent besoin de faire des breaks pour repartir du bon pied, continuer à exercer ton travail en respectant les valeurs qui t’animaient et qui t’étaient chères. Ce matin-là, tu avais du courir contre la montre pour mener à bien toutes les tâches que tu devais faire… Tu détestais travailler dans cette ambiance, en ne pouvant pas prendre le temps que tu souhaitais, en devant te dépêcher. Tu étais sortie, épuisée, sur les rotules… Pour tout dire, tu n’avais même pas eu le courage de rentrer chez toi… Tu savais que si tu rentrais tu trouverais encore milles-et-une choses à faire… Tu t’étais donc décidée à passer un petit temps à la plage, en toute tranquillité. Avant de t’y rendre, du décidais également de t’arrêter pour acheter un petit quelque chose à manger : un sandwich et de quoi boire… Il faut dire que ton ventre commençait sérieusement à crier famine… Le temps était agréable, une petite brise faisait voler des cheveux blonds mais il faisait doux… Tu allais passer une bonne après-midi, certainement… Rien de mieux pour te remettre de cette matinée qui t’avait épuisée…

Tu ne tardais pas à arriver à la plage et tu trouvais un petit coin tranquille, à l’écart… Tu avais envie de solitude… Tu t’assis et commença à manger ton sandwich tout en laissant s’évader tes pensées. Tu ne sais pas pourquoi mais ton esprit s’envola plusieurs années auparavant, à Milan, alors que tu n’étais qu’une adolescente. Tu pensais à ce qui avait rempli ta vie d’enfant et d’adolescente. Tu pensais à ce que tu serais devenue si tu étais restée à Milan… Sans doute t’aurait-on trouvé un emploi dans l’empire familial… Après tout, tu portais le nom d’Agnesi… Comment t’imaginer autre part que dans le prêt à porter de luxe ? On se serait bien fichu de tes envies profondes… Et tu aurais été bien trop peureuse, pas assez courageuse pour revendiquer… Après tout, tu détestais ta famille et pourtant… Pourtant, tu ne pouvais t’empêcher de te demander pourquoi tu n’arrivais pas à trouver une place au sein de celle-ci ? Pourquoi étais-tu considérée par tous par le vilain petit canard ? Tu aurais voulu être acceptée, être aimée… N’est-ce pas comme ça que fonctionne toute famille normale ? Tu ne comprenais pas et cela t’avait fait souffrir, pendant de longues années. Puis tu avais découvert l’existence de Gemma, ta demi-sœur… Elle est vite devenue la seule vraie sœur que tu aies dans ton cœur… Personne dans ta famille ne connaissait vraiment son existence.  Cependant, pour la première fois, tu as eu l’impression de désobéir… Tu as continué à voir Gemma, en cachette certes mais tu ne pouvais imaginer un jour ne plus la voir… Tu aurais aimé pouvoir avoir cette relation avec tes autres frères et sœurs mais ces derniers ne cessaient de t’humilier, de te considérer comme une bonne à rien… Alors un jour, tu n’as plus tenu… Tu es partie, en laissant tout derrière toi, Gemma y compris… Tu n’as pas eu le courage de lui faire part de tes intentions… Tu avais bien trop peur qu’elle finisse par te convaincre de rester… Alors tu étais partie, sans regarder en arrière, du jour au lendemain, comme une lâche… Tu ne cesses de regretter de n’avoir rien dit à Gemma et par la suite de ne même pas avoir eu le courage de l’appeler… Tu avais peur… Peur de sa réaction… Elle devait tellement t’en vouloir… Et plus le temps passait, plus tu te disais que tu ne pouvais l’appeler, pas maintenant, pas après tout ce temps… Tu étais entrée dans une spirale de laquelle tu ne pensais jamais sortir… Tu espérais seulement que Gemma ait une belle vie… Elle le méritait tellement… Quant au reste de ta famille, ils étaient sortis de ta vie… Tu te fichais bien de ce qu’ils devenaient…

Toujours plongée dans tes pensées, tu tournais la tête alors que quelqu’un passait à tes côtés, sans doute pour aller s’installer sur la plage… C’est là que tu le vis… Un homme, avec un vélo, entrain de te faire des grands signes… Tu sortis d’un seul coup de tes pensées et te levais… Il semblait avoir besoin d’aide… Tu commençais à marcher rapidement dans sa direction puis en voyant qu’il semblait avoir du mal à respirer, tu te mis à courir… Et dire que tu avais envie de passer une après-midi loin de tes préoccupations d’infirmière… Tu ne t’étais sans doute pas attendue à devoir porter secours à quelqu’un… Tu arrivais aux côtés de l’homme et remarquait sa respiration un peu sifflante… Sans doute devais être asthmatique ou quelque chose du genre… Tu lui demandais de s’asseoir… Il serait plus facile pour lui de reprendre son souffle puis tu demandais : « Vous faites de l’asthme, c’est ça ? Vous n’avez pas vos traitements sur vous ? Ce n’est pas une bonne saison pour les asthmatiques avec les allergies et tout… Essayez de respirer et inspirer profondément… Je m'appelle Ruby, je suis infirmière... » Ton cœur commençait à battre plus rapidement. Les situations d’urgence avaient toujours le don de te mettre dans un état pas possible… Par chance, tu parvenais à gérer tes émotions pour ne pas perdre tes moyens… C’était quelque chose que tu avais appris avec l’expérience…
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MessageSujet: Re: spring in the air. (speed dating) spring in the air. (speed dating) EmptyDim 24 Mai - 19:49

À bout de souffle et en panique de vivre cette crise seul, je cru presque que je faisais face à mes derniers instants. Allais-je vraiment mourir d’une crise d’asthme stupide parce que j’avais oublié mes pompes dans ma voiture? Si ça se trouvait, c’était le karma qui me revenait en pleine gueule à cause de ce que j’avais fait subir à Dave il y a dix ans ainsi que la mascarade dans laquelle j’avais entrainé Kathleen parce que je n’avais pas les couilles d’accepter vraiment qui j’étais. Dans un sens, ce serait sans doute mieux ainsi, je ne ferais plus souffrir les gens inutilement. Quoique d’un autre côté, je n’étais pas prêt à quitter mon corps tant que je n’avais pas eu l’occasion de m’excuser auprès de David. Il ne me pardonnerait sans doute jamais mais je devais au moins me libérer la conscience en lui faisant comprendre que je regrettais vraiment qu’il ait pratiquement passé pour un violeur devant mon père parce que j’avais trop peur d’assumer que je préférais les hommes aux femmes. À la place, j’avais décidé d’avoir la vie que mes parents avaient voulue pour moi et je m’étais marié à une femme que je n’aimais pas. Une femme qui ne méritait cependant pas que je l’entraine dans des histoires qui ne la concernaient pas. Kathleen ne méritait pas non plus que je me joue d’elle en faisant semblant d’en être amoureux parce que la vérité était que je ne l’aimais pas du tout. Elle était sympathique mais il n’y avait aucune chimie qui me chatouillait en-dessous de la ceinture. Je n’étais pas encore rendu au point de voir un tunnel blanc mais plusieurs moments de ma vie défilaient rapidement dans ma tête. Ce que je regrettais ou ce dont j’étais fier. Plus particulièrement, je pensais à ce que j’aurais aimé faire, ce que j’aurais aimé changer. Était-ce la proximité de la mort qui allait finalement me donner le coup de pied au cul qu’il me fallait pour que je reprenne ma vie en main? Si je réussissais à m’en sortir, devais-je le voir comme une deuxième chance qui m’était accordée ou si ce n’était que moi qui interprétais des choses banales de la vie comme étant des signes? Je n’étais pas vraiment en mesure de me pencher sur la question. L’oxygène avait de plus en plus de mal à se rendre à mes poumons et mon degré de panique montait en flèche.

Alors que j’étais presque prêt à m’avouer vaincu, mon regard croisa celui de la jeune femme qui se trouvait plus loin sur la plage. Lorsque je la vis se lever pour courir dans ma direction, je m’accrochai à la petite lueur d’espoir qui me restait, qu’elle arrive à temps pour pouvoir m’aider. Elle me demanda de s’asseoir, ce que je fis avec son aide. Lorsqu’elle me demanda si j’étais asthmatique, je tentai d’ouvrir la bouche pour lui dire que oui mais je me mis à tousser. Je finis par hocher rapidement la tête pour répondre positivement à sa question. J’eus presque envie de lui répondre lorsqu’elle affirma qu’il ne s’agissait pas d’une bonne saison pour les asthmatiques mais plus un mot ne sortait de ma bouche. Les seuls bruits qu’on pouvait entendre, c’était ma respiration sifflante, la toux et mes sanglots qui se mélangeaient. Je sais que je devais me calmer mais c’était plus facile à dire qu’à fait quand on n’arrive plus à respirer. J’étais tellement à bout de souffle que quelques larmes coulèrent aux coins de mes yeux. Comment avais-je pu faire une connerie pareille? Je n’oubliais jamais mes pompes lorsque je partais à vélo. J’étais certain de les avoir prises avec moi, dans mon sac, mais non. Ma voiture était sans doute trop loin pour qu’elle puisse s’y rendre et revenir à temps. J’étais partagé entre l’envie qu’elle me ramène mes pompes et la peur qu’elle me laisse tout seul. Et pour en témoigner, je poser une de mes mains sur son avant-bras pour ne pas qu’elle parte. Je me serais bien présenté à mon tour mais je n’étais pas du tout en état de le faire. Chaque fois que je tentais de dire un mot, ça se terminait en une toux qui ne faisait qu’empirer le manque d’air vers mes poumons.

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MessageSujet: Re: spring in the air. (speed dating) spring in the air. (speed dating) EmptyLun 25 Mai - 15:56

« Apportez-moi le chariot d’urgence » avais-tu faillit hurler à qui voudrait bien t’entendre… Tu te ravisais à la dernière minute te souvenant que tu n’étais pas à l’hôpital. Quelle poisse… Tu n’avais rien sur toi pour aider cet homme et lui non plus n’avait pas ses traitements… Tu t’apprêtais à courir vers la voiture de cet homme afin de lui ramener son inhalateur mais tu le vis poser une main sur ton bras, le visage rempli d’angoisse… Tu compris qu’il ne voulait pas que tu partes et tu ne le ferais pas… Mais tu n’allais tout de même pas rester là à le regarder mourir… Attrapant ton téléphone tu composais rapidement le numéro des secours avant de respirer un bon coup décidée à ne pas te laisser envahir par le stress qui montait petit à petit en toi et à donner un bon message d’alerte… « Bonjour. Je m’appelle Ruby Agnesi… Je me trouve sur la piste cyclable qui longe Memphis beach avec un homme, trente-cinq ans environ en train de faire une crise d’asthme… Il a la respiration courte et une fréquence respiratoire irrégulière et il n’a pas ses traitements sur lui… » Tu écoutais les conseils que l’homme te donna à l’autre bout du fil, te disant qu’ils arrivaient et que tu devais essayer de le calmer en l’aidant à prendre bien son air… Puis une fois en avoir eu l’autorisation, tu raccrochais… Tu posas de nouveau ton regard sur l’homme dont tu ne connaissais rien à part le fait qu’il avait besoin de ton aide… Tu t’accroupis en face de lui venant prendre ses mains entre les tiennes et le regardant dans les yeux : « Les secours arrivent… En attendant restez avec moi… Écoutez-moi… » Tu le guidais alors en lui disant d’expirer puis d’inspirer… Tu essayais de calmer son angoisse… C’est à ce moment-là que tu te souvins… Mais quelle idiote tu étais… Tu avais une trousse de secours sur toi… Comme toujours. Tu n’avais pas de bronchodilatateur par inhalation mais tu avais des cachets dérivés de la cortisone utiles en cas d’allergie… Cependant, tu n’étais pas sûre que l’homme soit en état de les avaler… Tu ne tenais pas à ce qu’il te fasse une obstruction totale des voies aériennes supérieures en plus de tout le reste… Ça serait le comble… Attrapant ton sac d’une main tandis que tu gardais ton autre main sur le bras de l’homme, tu sortis ta trousse d’urgence et pris le paquet de cachets… Tu demandais alors à l’homme : « Ce sont des comprimés orodispersibles, de la prednisolone. Est-ce que vous savez si vous y êtes allergique ? Et surtout, est ce que vous vous sentez d’en prendre sans faire de fausse route ? Faites-moi signe de la tête pour me répondre… »

A ce moment-là, tu vis des personnes passer à vos côtés… Ils vous regardèrent curieusement, se demandant ce qu’il se passait mais ils décidèrent de continuer leur chemin… Tu n’étais pas vraiment de cet avis… Tu détestais réellement cette mentalité occidentale… Tu détestais savoir que parfois, des gens se faisaient agresser, au milieu d’une foule de monde sans que personne ne vienne en aide… Et encore, si ce n’était que venir en aide, tu comprendrais peut-être… Certaines personnes peuvent se retrouver dépouillées de tous leurs moyens dans certaines situations génératrices de stress… Mais si au moins elles donnaient l’alerte au lieu de rester spectatrices sans bouger ou de passer leur chemin, l’air de rien pensant que quelqu’un d’autre appellera bien au secours… Sauf que si tout le monde faisait comme ça, si tout le monde avait cette mentalité, personne n’appellerait et les victimes pouvaient bien mourir… Tu trouvais ça totalement égoïste et ça avait le don de te mettre en rage… Alors en voyant ce groupe de jeunes continuer leur chemin comme si de rien n’était, sans même venir demander ce qu’il se passait, si tu pouvais avoir besoin d’aide, tu secouais la tête en levant les yeux au ciel avant de décider de les interpeller, un poil d’énervement dans la voix… « Et vous ! Ça ne vous dirait pas de venir me donner un coup de main… Promis, ensuite vous pourrez profiter de votre après-midi à la plage mais avant cela, j’aimerais bien que vous m’aidiez à « sauver » cet homme… » Sans même attendre leur avis, tu continuais, un certain air autoritaire dans la voix… Ce n’était pas forcément dans ta nature profonde d’être autoritaire mais tu savais que pour que tout se déroule comme tu le voulais, il fallait que tu le sois, pour que les jeunes comprennent que ce n’était pas de la rigolade, que c’était vraiment sérieux… « Je veux qu’il y en ait un qui aille attendre les secours pour les guider… Un autre qui aille chercher les traitements de ce monsieur dans sa voiture et un autre qui m’aide à maintenir ce monsieur en position semi-assise… Allez, au travail ! » Tu te ré-accroupis devant l’homme avant de lui dire   « Ça va allez… Je vous promets… Montrez-moi dans quelle direction se trouve votre véhicule…  On va allez-vous chercher vos traitements… Est-ce que vous voulez que j’appelle quelqu’un ? Un proche ? » Tout en disant ces mots, tu entendis au loin la sirène du camion de secours retentir… Enfin du monde… Du monde qui s’y connaissait et qui avait du matériel… C’était vraiment flippant de se retrouver seule face à une urgence… Tu te sentais tout à coup un peu mieux, t’autorisant à reprendre ton souffle… L’homme était toujours conscient, c’était le principal et il parvenait à s’oxygéner même  si sa respiration était difficile… Cependant, il n’était pas devenu cyanosé et c’était le principal… Tout allait bien se finir, tu en étais certaine…


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MessageSujet: Re: spring in the air. (speed dating) spring in the air. (speed dating) EmptyJeu 18 Juin - 1:54

Pris entre l’envie qu’elle parte en courant pour me ramener mes pompes et entre la peur de me retrouver tout d’un coup seul en panique. Je me sentais tellement idiot d’avoir oublié de les prendre avec moi. J’espérais juste que je n’allais pas y rester à cause d’une connerie de la sorte. Surtout que la jeune femme qui voulait m’aider ne méritait pas non plus que je perturbe sa journée en l’obligeant à me regarder mourir. Je me sentis un tantinet soulagé lorsqu’elle décida finalement de prendre son portable pour appeler les secours. Il ne m’en restait pas beaucoup mais son action me donna un peu l’espoir de m’en sortir vivant. Et s’il y avait bien une chose dont j’allais être certain, c’est que j’allais certainement m’arranger pour avoir mes pompes la prochaine fois. Je ne fis pas vraiment attention à ce qu’elle mentionna aux secours, j’avais un peu de mal à me concentrer là-dessus vu les circonstances, mais je la vis raccrocher du coin des yeux. Lorsqu’elle m’adressa la parole, je redressai légèrement la tête pour pouvoir la regarder. J’hochai rapidement la tête lorsqu’elle me demanda de l’écouter, toussant légèrement au passage. Lorsqu’elle me montra les cachets et qu’elle me demanda si j’y étais allergie, je secouai négativement de la tête. Cependant, j’imaginais très mal comment je pourrais réussir à les ingurgiter. J’avais du mal à avaler ma propre bave et c’était de loin moins immense qu’un de ces cachets. Je toussais rien qu’en essayant de respirer alors prendre un des cachets serait peut-être un peu suicidaire comme décision. Incertain, j’haussai les épaules pour lui indiquer que je n’étais pas tellement certain de réussir à les prendre. Je tentai de me concentrer sur ma respiration ainsi que mon habileté à avaler pendant un instant, pour voir si c’était quelque chose que je pouvais faire. Sauf que ça ne marcha qu’à moitié, empirant la toux que j’avais déjà au point où je dû me pencher sur le côté pour ne pas me vomir dessus. Si j’avais été dans mon état normal, j’aurais sans doute très honte à l’instant mais j’avais des choses beaucoup plus préoccupantes à penser que le fait que je venais de vomir une partir de mon déjeuner dans le gazon à côté de moi. Je m’essuyai le coin de la bouche du revers de la main, regrettant soudainement d’avoir pris la décision de faire du vélo aujourd’hui.

Un groupe de personne passa tout prêt et la jeune femme les interpella pour qu’ils lui viennent en aide. Lorsqu’elle demanda dans quelle direction était ma voiture, je pointai vers la droite tout en pointant, par après, l’espèce de petit sac qui était accroché après mon guidon dans lequel j’avais rangé mes clefs. Je ne m’inquiétai même pas à l’idée qu’un de ces gamins décide de voler ma caisse pour aller faire un tour. Ce n’était qu’un tas de métaux de toute façon. Les sirènes se firent entendre au lieu de mes épaules se relâchèrent légèrement. Il ne restait plus longtemps à tenir, bientôt tout irait mieux. Lorsqu’elle demanda si je voulais qu’on appelle quelqu’un, j’hochai de la tête tout en lui montrant son alliance. « Kath ... leen. » dis-je en toussant légèrement entre les deux syllabes. Normalement, mon portable devait se trouver au même endroit que mes clefs de voiture. Si elle pouvait y parvenir, je n’aurais qu’à faire mon mot de passe sur mon portable et elle pourrait rejoindre Kathleen sans problèmes. Un des jeunes guida les ambulanciers jusqu’à nous et ils ne tardèrent pas à arrêter leur véhicule à proximité pour pouvoir venir nous rejoindre le plus rapidement que possible. L’un d’eux s’approcha pendant que sa partenaire ramassait du matériel avant de venir nous rejoindre. « Ça va aller Monsieur, on va vous aider. » Il me demanda de m’allonger après avoir posé un masque sur mon visage pour m’aider à respirer, ce que je fis. Avant de fermer les yeux pour me concentrer sur ma respiration, je posai une nouvelle fois ma main sur celle de la jeune femme tout en la regardant avec reconnaissance. Elle aurait pu faire comme ce que les autres jeunes avaient fait, continuer leur chemin. Mais elle avait pris le temps de me venir en aide et je ne pouvais que l’apprécier. L’ambulancier regarda Ruby pendant que sa collègue apportait la civière. « On va le prendre de là. » Ma respiration n’était pas encore revenue à la normale mais je sentais déjà une petite amélioration. Merci. » Je relevai les yeux vers Ruby et je posai ma main sur mon torse pour qu’elle comprenne que je parlais de moi : « Bruce. » L’ambulancier me fit signer de m’allonger sur la civière qu’on venait de poser à côté de moi. Je suivis ses indications. Kathleen allait venir me rejoindre à l’hôpital et ma vie reprendrait son cours.
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MessageSujet: Re: spring in the air. (speed dating) spring in the air. (speed dating) EmptyJeu 25 Juin - 22:58

Ta journée n’avait pas été de tout repos… Loin de là… Et pour couronner le tout, on venait de t’appeler en urgence pour te demander de remplacer de pied levé une collègue tombée subitement malade… A croire que la poisse te collait à la peau… Toi qui avais prévu de rentrer et de te détendre un peu, de flemmarder… Ça n’allait malheureusement pas être possible… Il ne te restait plus qu’à rentrer, te reposer un peu, prendre une douche et repartir… D’autant plus qu’il te fallait ramener à ce fameux Bruce les clés de sa voiture… Quand le jeune était revenu, les ambulances était déjà reparties… Tout était allé tellement vite une fois les secours sur place… Tu avais vraiment eu l’impression de ne plus rien avoir à faire à part observer et à vrai dire, ça t’avait complètement désarmée…

Quelques heures plus tard…

Le service de chirurgie cardiaque… Tu y avais déjà fait quelques remplacements et tu connaissais donc son fonctionnement… De plus, tu savais que ce soir-là tu travaillais avec des collègues que tu appréciais et en qui tu avais une totale confiance alors, ça te donnait du baume au cœur même si pour dire vrai, tu aurais largement préféré rester chez toi, ou plutôt chez April, chez qui tu vivais depuis maintenant quelques semaines… Pourtant, tu adorais ton travail. En réalité, tu ne te voyais pas faire autre chose… Et tu n’imaginais tout simplement pas ta vie sans ton travail… C’était indéniablement une part de toi, une part importante de toi… Tu aimais le contact avec les autres… Le relationnel était une part du métier d’infirmière qui te tenait particulièrement à cœur. Depuis peu de temps, tu avais une place stable dans un service d’hôpital de jour pédiatrique ; cependant, tu ne refusais presque jamais quand on t’appelait pour un remplacement dans un autre service. Tu aimais continuer à découvrir, continuer à apprendre, à te remettre en question également, continuellement. Ta seule priorité était les patients ; leurs sécurité, leur confort, leur bien-être, leur procurer des soins de qualité. Le reste te passait bien au-dessus, les histoires entre collègues, tu n’y prenais jamais part… Tant que les soins continuaient à être prodigués avec qualité, c’était tout ce qui t’importait… Ce soir-là, tu arrivais à l’hôpital plusieurs minutes à l’avance comme à ton habitude… Tu arrivais même un peu plus à l’avance que les autres jours, souhaitant avant de prendre ta garde, rendre visite à ce fameux Bruce pour lui rendre ses clés, prendre de ses nouvelles et voir s’il avait besoin de quoi que ce soit… Tu rejoignis donc les vestiaires afin d’enfiler ta tenue et attacher tes cheveux puis, tu montas dans les étages. Croisant dans les couloirs quelques collègues que tu connaissais, certains juste de vue, d’autres pour avoir déjà travaillé avec eux, tu souris et les salua poliment après quoi tu rejoignis le service des urgences… Là tu racontais que tu avais porté secours à un jeune homme, un certain Bruce, dans l’après-midi, victime d’une crise d’asthme, qu’il avait été amené à l’hôpital par une ambulance et que tu aurais souhaité avoir de ses nouvelles. Tu eus bientôt la réponse qu’il avait été transféré en service de pneumologie, que la crise avait été calmée et que tout allait bien, qu’il restait simplement en observation pour la nuit… Par prudence… Quelques minutes plus tard, tu te retrouvais donc dans le service de pneumologie, demandant si tu pouvais rendre visite à Bruce Shillington, car maintenant tu avais connaissance de son nom de famille. On te répondit à la positive.

Chambre 115.

Tu toquais trois coups à la porte avant d’entendre un « entrez. » Ouvrant la porte avec délicatesse, tu rentrais dans la chambre en déclarant : « J’espère que je ne vous dérange pas… Je souhaitais juste venir voir comme ça allait avant de prendre ma garde dans trente minutes et surtout, vous rendre vos clés que je n’ai du coup pas eu le temps de vous rendre tout à l’heure… » Tu souris avant de continuer : « Vous m’avez parlé d’une Kathleen tout à l’heure mais je n’ai pas eu le temps de pouvoir l’appeler pour vous, vu que les secours sont arrivés… Vous avez pu la joindre du coup ? Et sinon est-ce que vous avez besoin de quoi que ce soit ? »

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