Le problème, c’est que même si tu m’disais « je t’adore » j’te croirais pas ! Je sais plus quand tu joues et quand tu joues pas. J’suis perdue... Attends deux secondes, j’ai pas fini... Dis-moi qu’tu m’aimes... Dis-moi juste que tu m’aimes. Parce que moi j’oserai jamais te l’dire la première, j’aurais trop peur que tu crois qu’c’est un jeu...

Sortant de sa douche, Livia observe son reflet dans le miroir. Après un long moment elle soupir en secouant le visage et sort de la salle d’eau pour finir de se préparer. Elle avait décidé de sortir ce soir, Lucas n’était pas là ce soir et elle voulait ce changer les idées, t’oublier et oublier tout ce qui l’entour elle voulait simplement s’amuser. Après avoir enfilé des sous-vêtements en dentelles blanc, elle attrape une robe moulante  de couleur beige. Elle était à tomber, comme toujours mais elle voulait plaisir ce soir attirer la gente masculine et tous les faires tomber. Sortant de sa chambre après avoir fini de se coiffer et se maquiller, elle arrive dans l’entrée pour prendre sa veste et son sac lorsque son père arrive dans l’encadrement de la porte donnant sur le salon « Tu vas voir ce serveur ? » dit-il d’un regard mauvais, les bras croiser sur son torse. « Non. De toute façon ça ne te regarde pas et il s’appel Jagger. » Dit-elle en soupirant elle lève les yeux exaspérer et sort de la villa, prenant sa voiture pour directement aller au centre ville.

Livia en était à son troisième verre, et sa tête lui tourner peu à peu. Après avoir fini celui-ci elle demande un grand verre d’eau bien fraîche. Elle ne s’était jamais bourrée la gueule sans Jagger, elle ne le ferait pas, elle ne voulait pas se retrouver seule dans un bar remplis d’inconnus susceptible de l’embarqué n’importe où. Pourtant c’était le cas. Elle voulait juste oublier. Oublier cette soirée de fiançailles. Une soirée complètement raté lorsque tu as fait ton apparition avec cette stupide blonde qui te sert de copine. Elle se sentait tellement mal depuis ce soir là, qu’elle voulait tout oublier, perdre ses souvenirs, ses pensés et ne se soucier que de cet instant présent dans ce bar, s’amuser et dansé toute la nuit. Adossé contre le comptoir, elle pose son verre d’eau sur le bois du bar, lorsqu’un bras enlace sa taille et l’attire contre lui pour l’entraîner sur la piste. Elle ne connaissait même pas ce type, mais sans même réfléchir elle passe ses bras autours de son cou et commence à se déhancher au rythme de la musique, les paupières closes, le verre d’eau lui avait fait du bien et elle n’allait plus boire d’alcool de la soirée pour pouvoir ensuite rentrer convenablement chez elle. Elle n’avait pas encore ouvert les yeux pour voir qui l’avait prise dans ses bras mais peu importe, elle ne voulait pas gâcher ce moment, elle rêver que ces bras était les tiens, que tu la serre contre toi comme tu le faisais si bien. Pourquoi tout était si difficile ? Pourquoi vous étiez têtu tout les deux, avec trop de fierté pour faire un pas l’un vers l’autre. Elle t’aime comme pas possible mais aimais est aussi une façon de se détruire, elle t’aime si fort qu’elle se détruit à petit feu. Sa fierté est si grande qu’elle ne serait pas capable de tout te dire en face, elle devait te le faire comprendre mais pourtant tout est si compliqué. Les mains de l’homme continuent de parcourir son dos, descendant sur ses hanches qui bouge d’une façon très sensuel sur les notes endiablé de la musique, puis finalement ses mains glissent sur ses fesses, ses belles fesses bien mouler dans sa robe. Pourtant elle ne dit rien. Ça la gêne mais elle ne dit rien.

Et ce que tu devines en moi. Je te hais au point d’en crever. Et même de te tuer parfois. Je hais ta façon d’avoir raison. Tes histoires inventées. Je te hais quand tu me fais rire. D’avantage quand tu me fais pleurer. Je te hais quand tu n’es pas là et que tu es dieu sait où. Mais je hais surtout de ne pas te haïr. Ni un seul instant. Ni une seule minute. Ni même du tout

SCoucher sur le canapé, il zappe les chaines, les unes après les autres. Une bière dans une main, il la porte à la hauteur de son visage et soupire. Elle est presque vide, il la fini en une gorgée. Il soupire une nouvelle fois. Pourquoi les bières sont toujours vide aussi rapidement ? Il pose sa bouteille sur la table basse quand la porte d’entrée s’ouvre. Curtis rentre. Il lève les yeux au ciel, et se tourne vers son frère. « Tu compte rester allongé la toute la soirée ? », il s’approche de lui, attrape une cigarette et en tend une vers son frère. Celui-ci l’accepte, la prend, la fait tourner entre ses mains. « J’ai fait le con avec Lily… ». Il regarde son frère, qui hausse les épaules. « C’est pas la première fois Jagg, t’es un con c’est tout. ». Jagger soupire, il pose sa cigarette sur son torse. « Merci du soutient Curt’ ». Son frère se lève, quitte la pièce. Il l’entend parler alors qu’il est de l’autre coté. «Prépare-toi Jagg’, on sort ! », Jagger se lève, le rejoins dans sa chambre. « On va ou ? », il n’est pas contre l’idée de sortir après tout, cela ne peut que lui faire du bien, lui changer les idées, l’aider à aller mieux, penser à autres choses. Curtis hausse les épaules, une nouvelle fois. « Bar, boites, on verra bien ». Il n’en demande pas plus, il acquiesce et part se préparer. Il prend une douche, enfile un jeans, une chemise blanche, une veste noire. Il se coiffe, se parfume, rejoins son frère déjà prêt dans le salon. Jagger le voit fourrer un caleçon dans sa veste. Il fronce les sourcils, lui demande : « Qu’est ce que tu fou Curt ? Ta des fuites ? ». Le garçon relève la tête, il affiche un sourire, répond : « Je compte pas dormir ici ce soir moi ! ». Ils quittent l’appartement.

Sur le chemin ils s’arrêtent pour manger un petit quelques choses. Tacos pour Curtis, Sandwich à la viande pour Jagg. Puis il passe devant se bar ou la musique résonne, ou des jeunes sortes en riant. L’ambiance y est bonne, les consos pas cher, le bon endroit pour boire et tout oublier.

A peine entrée dans le bar, les garçons se dirigent vers le bar. Ils y commandent une bière tout les deux, la boive assez rapidement, puis Curtis commande des shooter, qui eux aussi finissent très vite dans leurs estomac. C’est comme ca quand ils sortent, Curtis bois, beaucoup trop. Jagger le ramène. Parce que Jagger ne franchis que rarement cette frontière, cette limite qui est celle de l’alcool. Oh bien sur, il à déjà pris pas mal de cuite, il est rentrée bon nombre de fois sans trop savoir comment. Mais quand il sort avec son frère, il s’efforce de faire attention à cette limite. Les shooter terminés, ils se tournent, dos au bar. Ils observent la piste de danse, ces danseurs mais surtout ces danseuses qui se déhanchent. Quand l’un des garçons en voit une belle, une qui lui plait, il donne un coup de coude à son frangin et lui montre d’un signe de tête. Coup de coude, Jagger tourne la tête vers son frère, qui lui fait ce signe de tête, sourire aux lèvres. Il lui montre sur la piste une jeune femme, une belle blonde. Elle danse avec un homme. Elle passe ses bras autour de son cou, il n’en demande pas plus le salaud. Il semble apprécier cette danse endiablé ou les deux corps collés se ondulés aux rythme de la musique. Elle est pourtant fiancé la belle blonde, promise à un autre homme. Ce n’est pas lui son fiancé, il le sait. Elle à du boire, ça aussi il le sait. Ses muscles se contractent, la vue qu’il a le rend fou. Curt lui tape sur l’épaule « Aller mec, bonne soirée ». Le salaud, c’est lui qui lui à montrer cette vu, et il le laisse seul avec ses démons. Il recommande un verre, un double whisky. Qu’il boit, lui aussi, assez rapidement. Il ne lâche pas cette scène des yeux, ils entendent les musique défilés, elle danse toujours avec ce compagnon de fortune. Il glisse ses mains le long de son dos, s’attarde sur ses fesses. Ces jolies fesses bien moulées dans cette robe trop serré. Il n’en peut plus, il rêve d’écraser son poing sur la gueule de ce petit merdeux. Alors il se lève, fait quelques pas jusqu’à elle. Il pose une main sur l’épaule du jeune homme qui s’arrête immédiatement de danser. « Tu permet ? ». Il n’attend pas sa réponse, il s’immisce entre eu deux, prend sa place. Puis il saisit la main de la jeune femme et l’emmène un peu à l’écart de cette foule. La ou il peut lui parler sans trop de gène, il lâche sa main, lui fait face, le visage fermé, froid. « A quoi tu joue Lily ? Tu vas te fiancée et t’agis comme une prostitué ! C’est qui ce gars ? ». Il est jaloux. A en crever.

Le problème, c’est que même si tu m’disais « je t’adore » j’te croirais pas ! Je sais plus quand tu joues et quand tu joues pas. J’suis perdue... Attends deux secondes, j’ai pas fini... Dis-moi qu’tu m’aimes... Dis-moi juste que tu m’aimes. Parce que moi j’oserai jamais te l’dire la première, j’aurais trop peur que tu crois qu’c’est un jeu...

C’était plus difficile que Livia le pensée. Elle avait du mal à tout oublier.  Bien qu’elle le veuille énormément c’était dur. Son esprit resté focalisé sur toi et Alana, t’imaginant avec elle dans ton quotidien, t’imaginant avec elle comme quand tu l’étais avec Livia, ta meilleure amie, ton âme-sœur. Elle devait arrêter de se faire du mal de cette façon, d’avoir mal. Arrêter de pensé à toi constamment à longueur de journée mais c’était trop compliqué et elle n’avait pas assez de volonté, comment oublier vingt années de sa vie ? Comment oublier  une personne si importante et cruciale ? Même les mains de cet homme n’arrivait pas à te chasser de son esprit au contraire elle t’imaginait là, avec elle. Elle n’avait pas encore ouvert les paupières, préférant s’imaginer la scène elle ne voulait pas casser l’ambiance en ouvrant les yeux pour découvrir le mec avec qui elle danser il n’allait peu être pas lui plaire et son casserais son envie de tout oublier et de s’amuser. Cependant elle sentit les mains de l’homme s’enlever de sa taille et une voix familière résonne au-dessus de la musique. Une fois les paupières ouverte, tu étais juste là face à elle, entrainement en dehors de la piste et des autres hommes par la même occasion. Bordel mais qu’est-ce que tu fous ici ?  Elle ne pouvait pas sortir tranquillement sans que tu arrive et gâche sa soirée, elle voulait t’oublier et au contraire tu étais encore là, près d’elle.

Alors que tu l’observer attentivement, ton visage froid sans aucune expression du moins  en surface au fond elle s’avait ce que tu ressentais, de la jalousie. Une jalousie profonde et forte. Elle le s’avait puisqu’elle le ressentait aussi lorsqu’elle t’avait vue à sa soirée de fiançailles avec cette Alana. Alors que tu reste de glace face à elle « A quoi tu joue Lily ? Tu vas te fiancée et t’agis comme une prostitué ! C’est qui ce gars ? » Dis-tu sèchement. La blonde serre la mâchoire, elle secoue le visage en posant ses mains sur ton torse te poussant en arrière te faisant reculer d’un seul pas « Tu es un con tu le sais ça ? Vas te faire foutre Jagger ! » dit-elle en passant près de toi et te bousculant l’épaule. Elle hallucine. Tu venais de gâcher sa soirée encore une fois et tu ose la traité de prostituée tu venais encore plus de t’enfoncer, elle t’en voulait déjà bien assez pour tout ce que tu lui faisais subir mais la c’était pire que tout, tu n’avais pas le droit d’être comme ça avec elle. Après avoir récupéré sa veste et son sac dans les vestiaires la blonde sort du bar. La fraicheur de la rue la frappe au visage, le contraste entre la chaleur de l’intérieur du bar et ses verres de vodka l’a fait très vite revenir à la triste réalité. Passant la chaine de son sac sur son épaule après avoir enfilé sa veste, elle était énerver, son idée de sortir et de se vidé la tête avait lamentablement échoué à cause de toi. Elle avait à peine fait quelques pas dans la rue pour rejoindre sa voiture, tu étais déjà derrière elle à la suivre, elle se retourne vivement vers toi « Bordel lâche moi ! » dit-elle d’une voix briser.

Et ce que tu devines en moi. Je te hais au point d’en crever. Et même de te tuer parfois. Je hais ta façon d’avoir raison. Tes histoires inventées. Je te hais quand tu me fais rire. D’avantage quand tu me fais pleurer. Je te hais quand tu n’es pas là et que tu es dieu sait où. Mais je hais surtout de ne pas te haïr. Ni un seul instant. Ni une seule minute. Ni même du tout

SIl ne la sentait pas cette soirée, il le savait, il n’aurait pas du sortir. Il aurait du rester sur son canapé, tranquillement installé, une bière, une clope, un film. Mais non. Mais non, il avait accepté de suivre Curtis, comme d’habitude. Il devrait le savoir pourtant, Curtis n’as jamais de bonne idées. Il l’emmène toujours dans ce genre de soirée qui finissent mal… Enfin, ce n’est pas complètement de sa faute, après tout il ne pouvait pas savoir qu’ils croiseraient la belle blonde… Lily. Décidément, depuis son retour à Memphis, ils ne font que de se croiser. Ca en devient presque troublant… Serait-elle du genre à le suivre ? Non, surement pas. C’est juste qu’ils ont grandit ensemble ici après tout… Ce n’est donc pas improbable de se croiser.

Il l’observe pendant un moment sans agir. Ses nerfs se contractent, ses poings se serrent… Cette sensation l’envahis. Son torse, sa poitrine, puis sa tête. Tout son corps est emplit de cette sensation, cette fureur qui contracte ses muscles, qui lui donne envie de cogner n’importe qui, n’importe quoi. Cette sensation qu’il à du mal à contrôler. Alors il se lève, il est temps d’agir. Il intervient parce qu’il ne peut pas rester plus longtemps assis la a regardé. Il ne la supporte pas qu’on la touche. Pas un autre. Seulement lui. Et surtout pas comme ça. Est-elle fortement alcoolisée ? Il l’ignore, le fait qu’elle le soit ne l’étonnerais pas, le fait qu’elle ne le soit pas non plus d’ailleurs Elle à toujours était un peu ainsi, elle à toujours aimé le contact, pas au point d’avoir une réputation sulfureuse, mais elle est ce genre de fille qui aime charmer, et qui se défile peu après. Il s’interpose entre elle et lui. Elle ouvre les yeux, quelques peu étonné de le découvrir devant elle. Il attrapa son poignet, l’entraine à l’écart de la piste de danse, la ou ils ne risquent pas d’être bousculé. Il la questionne. Comme s’il était son père, comme s’il avait le droit d’avoir des explications sur ses agissements. Bien sur qu’il le peut. Il la toujours protégés. « Tu es un con tu le sais ça ? Vas te faire foutre Jagger ! », Elle le pousse, pas assez violemment pour le faire reculer de plus d’un pas. Il ne bouge pas, son visage est fermé, son corps est contracté. Il est énervé, et soufflé ne l’aide pas à se détendre. Elle passe devant lui, le bouscule au passage. Il soupire, tourne la tête d’un air las. Il la voit récupéré ses affaires, et sortir.

Il soupire, hésite. Cherche un instant son frère des yeux. Il le repère facilement, sur une banquette, et en très bonne compagnie. Curtis n’as plus besoin de lui pour ce soir. Il fait volte face, récupère sa veste et sors. Il la suit. L’air frais de la nuit lui fou une claque, mais ne calme en rien ses nerfs. Il la suit, silencieux, il accélère son pas, il la rejoint partout. Elle fait volte-face, s’arrête.  « Bordel lâche moi ! », il soupire une nouvelle fois, il perd patiente, attrape son bras. Il le sert un peu trop fort, mais il veut l’obliger à rester la, à l’écouter, à se reprendre. Le temps ne les aide pas, le ciel déjà sombre s’assombris encore un peu plus, et quelques goutes s’invite entre eux. « Arrête Lily ! », il plante ses yeux dans les siens « Qu’est ce que tu fou ? Qu’est ce que tu es devenu… J’te reconnais plus Lily. On se sépare un an, et je retrouve une étrangère qui va bientôt se marier… » Il s’arrête un moment, la pluie redouble d’intensité. Ils sont bientôt trempés. Il s’approche d’elle, passe une main sur son cou, remonte un peu dans le bas de sa nuque, sur ses cheveux. « J’veux juste retrouver ma meilleure amie… »

Le problème, c’est que même si tu m’disais « je t’adore » j’te croirais pas ! Je sais plus quand tu joues et quand tu joues pas. J’suis perdue... Attends deux secondes, j’ai pas fini... Dis-moi qu’tu m’aimes... Dis-moi juste que tu m’aimes. Parce que moi j’oserai jamais te l’dire la première, j’aurais trop peur que tu crois qu’c’est un jeu...

L'air frais de la soirée ne change rien à ses sentiments actuel. Bordel de merde.  Pourquoi ça vie était aussi en vrac. Pourtant elle n’était pas la plus à plaindre, une jeune fille riche et en bonne santé, avec des parents encore en vie et qui l’aime, mais rien ne lui suffit, rien ne compte dans sa vie si toi, son meilleur ami n’est pas avec elle pour en profiter, c’est ça le problème elle a tellement besoin de toi.  Elle avait à peine traversé la rue pour rejoindre sa voiture mais elle sent ta présence derrière elle, ne se retenant plus elle se retourne rapidement pour te dire de la lâcher, elle a les nerfs à vif. Comment tu pouvais la mettre dans un état pareil ? Tu étais peut être un des seuls à pouvoir la mettre dans cet état, à retourner tout ses sentiments comme une crêpe elle ne sait plus comment elle devait réagir, pensée ou même se comporter avec toi maintenant.  Tu attrape son bras violemment, le ciel gronde soudainement et des goûtes de pluies commence à tomber. Essayant de dégager son poignet de ta poigne, Lily avait mal, tu lui faisais mal et ce n’était pas que physiquement. « Arrête Lily ! » dis-tu en soutenant son regard. Elle était incapable de détourner le regard du tien. C’était trop dur. « Tu me fais mal Jagger… » Une phrase simple qui veux dire tellement de chose. Des mots intenses et qui sortent du plus profond d’elle-même.

« Qu’est ce que tu fous ? Qu’est ce que tu es devenu… J’te reconnais plus Lily. On se sépare un an, et je retrouve une étrangère qui va bientôt se marier… » Dis-tu alors que la pluie s’intensifie, soutenant presque tes paroles. Tout était vraiment contre vous en ce moment, rien n’allait dans votre sens. Elle était prête à partir d’ici, de cette rue et de ce froid, mais tu la tenais encore et même si c’était dur de te faire face, elle adorait ça, elle adorait que tu sois là avec elle puisque comme ça tu n’étais pas avec l’autre. Ce mordant la lèvre inférieure elle secoue le visage doucement, en lâchant un petit rire amuser « Justement, c’est ça le problème Jagger. Tu crois que j’ai changé alors que pas du tout, c’est moi, je suis la même. C’est un mariage arrangé par mon père. Je suis la même qu’avant c’est juste que tu ne veux plus de moi Jagger et tu me la clairement fais remarquer. » Elle soutient ton regard elle aussi. Elle commence vraiment à avoir froid, même si elle avait pris une veste elle n’avait pas prévue de rester aussi longtemps dehors sous la pluie. Elle était trempée, comme toi. Pour la rendre encore plus mal qu’elle ne l’était déjà, tu glisse ta main le long de son cou et sa nuque, un geste si tendre,  si agréable. Fermant les paupières quelques seconde pour profiter de ce contacte qui lui a tant manqué. Elle se retient fortement de ne pas te prendre dans ses bras, de ne pas ce blottir contre ton torse. Elle ouvre les paupières et te regarde attentivement, ce mordant de nouveau la lèvre tout en glissant sa main sur la tienne posé dans ses cheveux trempé « J’veux juste retrouver ma meilleure amie… » dis-tu doucement, elle fronce les sourcils. Tu l'as faisais marcher non ? « Ta meilleure amie ? Tu te souviens encore d’elle ? Je croyais que tu avais tourné la page. Pourquoi tu fais ça Jagger ? Tu me tiens tête à cette stupide soirée devant ta nouvelle copine et là tu es tout mielleux… » Dit-elle en soupirant lasse. Elle en avait vraiment marre de ce comportement d’adolescent, ce jeu si stupide que vous aviez depuis petit. « Cap ou pas cap de m’oublier réellement ? » ajoute telle dans un murmure.

Et ce que tu devines en moi. Je te hais au point d’en crever. Et même de te tuer parfois. Je hais ta façon d’avoir raison. Tes histoires inventées. Je te hais quand tu me fais rire. D’avantage quand tu me fais pleurer. Je te hais quand tu n’es pas là et que tu es dieu sait où. Mais je hais surtout de ne pas te haïr. Ni un seul instant. Ni une seule minute. Ni même du tout

SIl déteste quand le temps change subitement, quand il est contre lui. Il déteste quand la pluie redouble d’effort, et bas son corps à toute vitesse… Et pourtant ils restent la, deux âmes face à face. Partageant la même histoire, les mêmes sentiments. Il a saisit son bras, pour la retenir, pour qu’elle reste la face à lui encore quelques instant. Il n’a pas finis, il à tant de choses sur le cœur qu’il aimerait dire, qu’il aimerait lui avouer. Et il souhaite qu’elle reste la. Elle se plaint de cet étreinte, alors il la lâche, prêt à courir si elle s’enfuit. Le but n’est pas de lui faire mal, pour ça, elle à déjà eu sa dose à vrai dire… Même s’il n’as jamais était violent physiquement, quelques fois des paroles assassines peuvent blessés bien plus.

Il l’apostrophe une fois de plus de paroles blessantes. Il réclame des explications sur ce mariage, sur ce changement. Elle se mordille la lèvre, bon dieux ce qu’il aime quand elle fait ça. Il pourrait capturer son visage entre ses mains et l’embrasser. Elle secoue doucement la tête, lâche un rire un peu hautain. « Justement, c’est ça le problème Jagger. Tu crois que j’ai changé alors que pas du tout, c’est moi, je suis la même. C’est un mariage arrangé par mon père. Je suis la même qu’avant c’est juste que tu ne veux plus de moi Jagger et tu me la clairement fais remarquer. », Il fronce les sourcils. Non ce n’est pas vrai. Il veut d’elle. Il a toujours voulu d’elle, il n’as jamais était question de ne plus vouloir d’elle. Il ne comprend pas. Il ne comprend pas comment elle peut penser ça, à quel moment lui as t-il fait croire qu’il ne voulait plus d’elle. Il secoue la tête à son tour. « Il n’est pas question de ça... Comment tu peux croire que je ne veux plus de toi ? Ce que je veux c’est… » Il attend, puis continue dans un soupire. « Je veux retrouver la vraie Lily, depuis quand tu dis oui à ce que te demande ton père ? Depuis quand tu n’ose plus lui dire non et refuser ce mariage ?! ». C’est sortis un peu vite, il aurait peut-être du s’arrêter, ne pas lui dire cela, mais c’est plus fort que lui. Elle savait dire non avant, elle aurait dit non à ce mariage imposer, mais elle est partis pour ses études, et à son retour, il la retrouve presque marié…
Il glisse sa main sur son cou, sa nuque, il la regarde tendrement tandis qu’elle ferme les yeux. La pluie continue de battre leurs corps, ils sont tout les deux aussi trempés l’un que l’autres. Il réclame sa meilleure amie, celle a qui il pouvait tout confier, celle avec qui il a partagés les meilleures années de sa vie… Elle fronce les sourcils, et ne tarde pas à lui répondre, d’un ton sec, presque froid. « Ta meilleure amie ? Tu te souviens encore d’elle ? Je croyais que tu avais tourné la page. Pourquoi tu fais ça Jagger ? Tu me tiens tête à cette stupide soirée devant ta nouvelle copine et là tu es tout mielleux… », Il ne comprend pas comment ils ont pu en arriver la. Comment leur relation à telle changer à ce point. Il ne répond rien, il n’as rien à répondre. Apres tout, elle a du se sentir abandonné quand il s’est retrouver en prison. Ouais, c’est peut-être ça, peut-être que tout est de sa faute, c’est peut-être lui le fautif. « Cap ou pas cap de m’oublier réellement ? », elle prononce ses mots dans un murmure, et son cœur s’arrête. Ca c’est leurs jeux, le leur, à eux, celui auxquels il joue depuis qu’ils sont gosse. Comment peut-elle lui demander ça ? Comment peut-elle demander à ce qu’il l’oublie ? Il en est incapable. Juste incapable. Il la contemple un moment, silencieux, trempés, dégoulinant. Il l’observe, est-elle sérieuse ? Veut-elle vraiment qu’il l’oublie. Il n’a jamais refusé un pari, jamais. Même les plus fou, même ceux qui lui ont valu des ennuies, mais la… La il s’apprête à le refuser. Peut-être as-t-il trop grandit… « Tu peux pas me demander ça, j’en suis incapable Lily… », Ses yeux plantés dans les siens, il reste la, silencieux. Ils sont trempés, ils dégoulinent tout les deux, ils vont attraper froid. Il sourit, cette situation le fait rire, c’est grotesque. Il lâche un petit rire. « Regarde nous on est trempés ! Viens au moins te sécher à la maison… ».

Heureusement, l’appartement qu’il sépare avec son frère n’est pas très loin. A peine cinq minutes de marche. Cinq minutes qui lui paraissent des heures… Cinq minutes à ses cotés, silencieuse… Il ouvre la porte de l’appartement, ne dit rien sur l’état de celui-ci, en bordel. Elle le connait, elle connait les frères Atkins, et cet appartement. Elle sait qu’ils ne sont pas maniaque, ni des as du rangement, alors elle ne dira surement rien. Elle a vécu avec eux un petit temps, et sais à quoi s’attendre. Ils partagent de mauvais souvenir dans cet appartement…. Il enlève sa veste, et s’éclipse dans la salle de bain. Puis réapparait quelques secondes après, des serviettes pleins les bras, ils les posent sur le canapé, les laisse à sa disposition pour qu’elle puisse se sécher.

Le problème, c’est que même si tu m’disais « je t’adore » j’te croirais pas ! Je sais plus quand tu joues et quand tu joues pas. J’suis perdue... Attends deux secondes, j’ai pas fini... Dis-moi qu’tu m’aimes... Dis-moi juste que tu m’aimes. Parce que moi j’oserai jamais te l’dire la première, j’aurais trop peur que tu crois qu’c’est un jeu...

Elle avait froid bordel, pourquoi tout était si difficile, elle n’aurait peut être pas du sortir ce soir, ça lui aurait évité de te confronter même si c’était une bonne chose de mettre enfin les choses à plat. Elle aller exploser, Livia en avait marre que tu reste là, avec ton air d’idiot sans comprendre ce qu’elle te raconte. C’est tellement évident pourtant, elle est jalouse, maladivement jalouse. Tu finis par remettre sur le tapis ses fiançailles, comment tu pouvais ne pas comprendre pourquoi elle n’avait pas tenu tête à son père pour une fois. Fronçant les sourcils, elle soupire « Parce que tu n’étais pas là Jagger ! Je… j’étais seule et mon père ma annoncer mes fiançailles, sur le coup je n’ai pas pris ça au sérieux c’est mon père bordel je l’ai jamais écouté et j’ai jamais crus qu’il le ferait réellement. Tu n’étais pas là pendant six mois… après ta sorti je n’ai eu aucune nouvelle donc je n’ai pas pris la peine de refuser ! Tu m’as lâché. » Dit-elle en lâchant de nouveau un soupir, elle voulait faire ça pour t’énerver et te faire bouger, à vrais dire elle voulait que tu réagisses une bonne fois pour toute.

La pluie ne c’était pas arrêté au contraire, elle était de plus en plus forte et vous étiez trempés. Tout était vraiment contre vous. Passant ses mains sur son visage mouillé pour dégager ses yeux des grosses goutent d’eau et de ses mèches de cheveux qui se collent contre son visage. Tu voulais retrouver ta meilleure amie ? C’était surement la blague de l’année,  tu te foutais réellement de sa gueule avec cette Alana. Venir avec elle à sa soirée, lui étaler votre relation sous ses yeux. Livia te déteste pour ça et elle n’était pas prête à l’oublier, tu avais était un putain d’enfoiré, même si elle n’était pas la plus sainte des femmes elle n’avait pas un esprit aussi tordu, quoi que. Tu n’étais pas le seul fautif dans cette histoire, elle aurait surement du te parler de son départ à New-York, mais elle n’était pas vraiment prête, elle voulait prendre le temps pour te le dire et essayer de trouver un moyen pour le faire mais avant tout ça tu avais dérapé avec ton patron et tout avait basculé. Elle devait s’avoir de quoi tu étais capable, si tu pouvais prendre cette décision, ce défi. Ce jeu, le votre depuis votre enfance. Vous aviez jamais refusé un défi ou une action sauf qu’aujourd’hui vous aviez grandit et que tout était différent. Elle s’avait que tu serais incapable de l’oublier, mais elle voulait te l’entendre le dire, lui dire droit dans les yeux, elle en avait besoin. Soutenant ton regard profondément, elle sentait le soulagement l’envahir. Sans pouvoir se retenir elle esquisse un sourire au coin de ses lèvres, puis mord sa lèvre inférieure doucement. Elle ne dit rien, restant silencieuse pour une fois elle n’avait rien à dire. Elle avait froid, ta proposition pour aller chez toi n’était pas une mauvaise idée et ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas mis les pieds dans ton appartement et ça lui manquer vraiment.

Elle sentait se silence pensant, vous qui étiez toujours à rire, vous moquer ou même vous taquiner, c’était différent aujourd’hui et elle déteste ça. Marchant près de toi jusque ton appartement qui n’était pas loin d’ici. Lorsque tu ouvre enfin la porte d’entrer, la blonde entre après toi. La chaleur réconfortante de ton appartement l’envahi rapidement, elle était chez elle, dans son monde et ce lieu en désordre et remplis d’affaires de mecs lui avais beaucoup trop manqué à son gout. Regardant autour d’elle, rien n’avait changé, des canettes de bières sur le sol et la table basse, des cartons de pizzas et des vêtements sur le sol, ça c’était quelques choses qu’elle adorait. Un sourire éclaire son visage alors qu’elle s’avance vers le canapé, tu t’étais éclipsé pour prendre des serviettes, lorsque tu reviens elle prend une serviette et se sèche le visage « Curtis n’est pas là ? Sa fait longtemps que je l’ai pas vue. » Dit-elle en souriant doucement, elle adorait Curtis et c’était surement un des seuls en dehors de toi qu’elle pouvait aimait. Il avait toujours un mot pour la faire rire et elle adorait le taquiner. Elle n’attend pas ta réponse et se dirige dans le couloir pour se rendre dans ta chambre, poussant la porte elle entre dans la pièce. Une pièce si familière mais qui est devenue si étrangère, le parfum d'Alana avait remplacé le sien, elle n’était plus à sa place ici et pourtant elle avait passé tellement de temps dans ton lit, dans cette chambre.  S’approchant lentement du miroir de ton armoire elle observe son reflet et soupir en voyant sa tête et ses cheveux trempé. Elle avait encore froid, pas parce qu’il faisait froid ici non juste parce que sa robe était entièrement trempé et très moulante elle lui coller désagréablement à la peau, attrapant ses cheveux elle les glisses sur son épaule, puis elle tourne son visage vers toi « Jagg’, tu peux défaire ma robe s’il te plait ! »  Dit-elle doucement. Elle te regarde t'approcher d'elle dans le reflet du miroir, ne te quittant pas du regard.

Et ce que tu devines en moi. Je te hais au point d’en crever. Et même de te tuer parfois. Je hais ta façon d’avoir raison. Tes histoires inventées. Je te hais quand tu me fais rire. D’avantage quand tu me fais pleurer. Je te hais quand tu n’es pas là et que tu es dieu sait où. Mais je hais surtout de ne pas te haïr. Ni un seul instant. Ni une seule minute. Ni même du tout

SIls se regardent comme deux « chiens de faïence ». C’est surréaliste. Eux qui étaient si proche, si complice, on dirait deux étrangers qui s’observent et se déteste avant même de se connaitre. Il n’aurait jamais pu le prévoir. Il aurait peut-être du éviter certaines conneries, il aurait peut-être du s’ouvrir sur ses sentiments avant qu’elle ne parte, il aurait peut-être du être plus honnête avec lui même, avec son cœur, et avec elle. Mais on ne change pas le passé, on ne peut refaire ses erreurs. Il ne lui reste qu’à assumer, réparer, si le cœur lui en dit…

Il lui propose d’aller chez lui, histoire de se sécher, de ne pas attraper un mauvais rhume. Elle accepte. Et ils se mettent en route. Le bar n’est qu’à quelques minutes de son appartement, dix, tout au plus. Et pourtant cette route lui semble durer des heures. Ils marchent en silence, seul le bruit de leurs pas sur le macadam humide rythme cette conversation silencieuse. Il aimerait lui prendre la main, passer son bras autour de son cous, entendre son rire, comme avant… Il aimerait que tout redevienne comme avant. Comme quand ils avaient huit ans et que tout était plus simple, beaucoup plus simple. C’est impossible, oh oui ça l’est, et il le sait. Ils ont pris des routes différentes, des chemins contraires. Celles qui étaient autrefois perpendiculaire, sont aujourd’hui parallèles. Deux opposés qui ne se rencontrent jamais…
Il fait tourner la clef dans la porte, la pousse. L’appartement est plongés dans la pénombre, il allume la lumière, soupire en voyant le bordel qu’ils ont laissé avant de partir. S’il avait su, il aurait fait un brin de ménage, un peu de rangement. Mais après tout, Lily le connait assez bien pour savoir que le ménage, ce n’est pas vraiment son truc. Il la laisse rentrer. Il disparait dans la salle de bain, s’observe un instant dans le miroir, passe une main dans ses cheveux pour tenter de leurs redonner un peu de forme… Il soupire, prend quelques serviettes et retourne dans le salon. Il l’observe, son petit sourire sur ses lèvres. Elle à soudainement l’air heureuse d’être la. Il lui tend une serviette. « Curtis n’est pas là ? Sa fait longtemps que je l’ai pas vue. », Il secoue la tête, tout en s’essuyant à son tour avec une des serviettes. « Non, il vas se trouver une amie chez qui dormir apparemment… » Curtis. Curtis le genre de gars qui vie, sans se poser de questions. Il ne sait même pas chez qui il dormira ce soir, et cela n’as pas l’air de le déranger. Ils sont tellement différents et semblables à la fois que ça en est presque déroutant…

Elle quitte le salon, aussi à l’aise que si elle n’était jamais partie de cet appartement. Elle longe le couloir et pénètre dans sa chambre. Elle n’a pas perdue ses bonnes habitudes. Il la laisse faire. Il n’a plus envie de lutter ce soir. Alors il la suit, toujours silencieux, il se pose doucement contre le chambranle de la porte, une serviette dans la main. Il l’observe, silencieux. Elle est parfaite. Son corps est parfait. Ses courbes, ses long cheveux blond, son visage poupin. Il avait presque oublié à quel point elle était divine, et ses tripes se tordent. Il déteste ressentir ce genre de choses. Elle passe une main dans ses cheveux, les rassemble sur le coté de son visage, penche la tête doucement. « Jagg’, tu peux défaire ma robe s’il te plait ! », elle l’observe dans le reflet du miroir. Il reste silencieux, se décolle doucement de la porte. Il pose sa serviette sur la commode et s’approche .Cette robe est divine, divinement belle sur elle. Il fait doucement glisser la fermeture éclair, jusqu’au bas de ses reins, jusqu’à cette chute. La robe glisse doucement. Son dos est nu, elle ne porte rien. Elle glisse encore un peu plus et sa poitrine se découvre lentement. Son regard planté dans le sien, il fait glisser sa main le long de ses cotes, doucement, sans lâcher son regard, ses yeux doux…

Le problème, c’est que même si tu m’disais « je t’adore » j’te croirais pas ! Je sais plus quand tu joues et quand tu joues pas. J’suis perdue... Attends deux secondes, j’ai pas fini... Dis-moi qu’tu m’aimes... Dis-moi juste que tu m’aimes. Parce que moi j’oserai jamais te l’dire la première, j’aurais trop peur que tu crois qu’c’est un jeu...

Elle avait oublié à quel point elle adorait cet appartement, ce lieu si banal où elle avait passé tellement de temps à traîner. Elle adorait l’odeur des pizzas, des bières et le rire des deux hommes qui y vie. Un endroit si différent du sien, un endroit où elle pouvait rester des heures voir même des jours sans soucis elle aurait même pus emménager avec eux sans problème enfin sans problème c’est vite dit, son père aurait catégoriquement refusé cette idée. Livia ne se sentait souvent pas à sa place dans son monde de princesse et de richesse elle détestait l’idée de vivre tellement mieux que Jagger, elle avait parfois honte de l’argent qui dormait sur son compte en banque. Elle ne pourrait pas l’utiliser à elle seule dans une vie aussi courte. Voilà un beau gâchis. Livia voulait parfois aider son meilleur ami en lui donnant de l’argent mais il avait toujours refusé, trop de fierté pour accepter une offre pareille de sa meilleure amie et pourtant il en avait parfois tellement besoin.

Observant attentivement l’appartement qui n’avait pas changer d’un poil. Livia lui demande où se trouve son jeune frère, elle ne l’avait pas vue depuis longtemps et c’est vrais que le revoir lui aurait fait plaisir. L’époque ou elle traîner avec les deux frères lui manquait, elle se sentait tellement importante et enfin elle-même, elle savait qu’elle pouvait leur faire confiance et compter sur eux lorsqu’elle n’allait pas même si c’était très rare lorsqu’elle exprimait ses sentiments, elle savait juste qu’ils étaient là pour elle contrairement à ses parents. Pourquoi tout avait changé ? Elle avait tellement mal de cette situation. Pourquoi tu étais si distant ? Bordel elle voulait elle aussi retrouver son meilleur ami, son âme sœur. Lorsqu’il répond à sa question, la blonde était déjà partie dans ta chambre, elle connaissait l’appartement par cœur et elle n’allait pas se gêné pour reprendre ses habitudes. Entrant dans sa chambre, elle était mal à l’aise pour la première fois de toute sa vie elle n’était plus à sa place. L’odeur de cette blondasse était encore présente dans l’air, elle aperçut une de ses robes dans le coin de la chambre se retenant fortement de ne rien dire, c’était dur pour elle de ne pas faire une remarque sanglante sur cette nouvelle conquête qui partageait ta vie aujourd’hui, bon dieu elle n’avait jamais détestait une personne autant qu’elle. S’approchant du miroir elle avait eu peur de son reflet, ses cheveux ne ressemblait plus à rien tout comme son visage, la pluie avait fait coulé son maquillage. Glissant ses doigts sous ses yeux pour essuyer les traces de noirs sous ses yeux. Lâchant un soupir, elle laisse tomber elle pourrait rien faire de mieux de toute façon.

Sa robe lui donner froid. Elle devait l’enlever au plus vite et même si elle pouvait le faire elle-même elle te demanda de défaire la fermeture éclaire de sa robe. Elle en profite oui c’est vrais. Tu es à elle et à personne d’autre. Lorsque tu te rapproche d’elle et commence à glisser la fermeture le long de son dos jusque sa chute de rein, la sensation de tes doigts frais sur son dos la faisait frémit, une sensation si agréable traverse le bas de son ventre. Mordillant sa lèvre inférieure elle n’avait pas lâché ton reflet du miroir, soutenant ton regard intense sur sa personne. La tension devenait de plus en plus étrange, une ambiance qu’elle n’avait jamais ressentit avec toi après autant d’année. Vous aviez grandit ensemble, et aujourd’hui vous étiez des adultes avec des sentiments et des émotions différent que celles que vous aviez étant enfants.  Elle avait peut être prévue le coup. Livia ne portait pas de soutien gorge cette robe ne lui permettait pas d’en mettre un, de ce fait sa poitrine agréablement parfaite était nue, la robe glissant sur ses hanches tu avais une vue imprenable sur son buste dénudée et elle adorait ça, être à moitié nue, ici, dans cette chambre et avec toi. Son cœur s’emballe soudainement, sa respiration s’accélère et ses pensées se brouillent. Son regard toujours plongé dans le tien, plus rien ne pouvait arrivait, elle sentait quelque chose entre vous à ce moment précis. Lentement, elle se tourne vers toi, te faisant face. Sa robe tombe sur le sol, levant les pieds pour se sortir du tissu elle était vêtue de ce simple shorty en dentelle beige au couleur de la robe. Levant son visage vers le tien, son corps à quelques centimètres du tien. Si c’était possible tu aurais pus sentir ou même entendre son cœur battre la chamade sans sa poitrine. Elle était dans un état qu’elle n’avait jamais connu auparavant, pourquoi c’était différent avec toi, l’homme de sa vie. Elle murmure difficilement « Cap ou pas cap de m’embrasser ? » dit-elle. Gardant son regard plongé dans le tien, elle n’avait pas le courage de détourner le visage rien qu’une seconde.

Et ce que tu devines en moi. Je te hais au point d’en crever. Et même de te tuer parfois. Je hais ta façon d’avoir raison. Tes histoires inventées. Je te hais quand tu me fais rire. D’avantage quand tu me fais pleurer. Je te hais quand tu n’es pas là et que tu es dieu sait où. Mais je hais surtout de ne pas te haïr. Ni un seul instant. Ni une seule minute. Ni même du tout

SC’est une sensation étrange. Une scène étrange. Il s’est pourtant retrouver à mainte et mainte reprise dans cette chambre avec elle. Dans ce lit même. Ils étaient tellement proche que la majorité de leur entourage les pensée en couples. Enfin, ceux qui ne les connaissait pas vraiment, les autres, comme Curtis, savaient très bien quel drôle de liens lié ces deux la. Une forme d’amitié rare. Si rare et si pure. Elle aurait pu tout lui demander, il aurait dit oui à tout. Absolument tout. Il se serait lever en pleine nuit pour l’aider à creuser une tombe, caché un corps, faire disparaitre des preuves. Il aurait même était capable de lui-même tué pour elle. Elle aurait pu tout lui demander, il aurait pris tout les risques pour l’aider, pour la sauver. Il aurait donné sa vie pour elle. Et tous ces souvenirs sont ancrés en lui. Douloureux quand on y pense. Mais essentiel pour ne pas oublier. Pour ne pas l’oublier, elle, et leur relation exceptionnelle.

Et pourtant cette sensation reste étrange. Elle est la, devant lui. Dos à lui. Son regard planté dans le sien au travers de son reflet dans le miroir. Sa robe tombe, lentement, le long de son corps, laissant découvrir une poitrine bien faite. Il l’observe, toujours silencieux. Il la découvre comme il ne la jamais découvert. Ce n’est plus un corps de petite fille, elle a bien grandit, bien changé. C’est une vraie femme devant lui. Sa peau à l’air si douce, si belle, si soyeuse qu’il brule de l’embrasser. Sa robe atteint le sol. Elle s’écarte de lui alors que sa main glisse le long de ses cotes. Elle se tourne vers lui, lui fait face. Elle se défait de sa robe, la pousse un peu. Elle porte un jolie shorty de dentelle, d’un beige couleur peau. De loin on la croirait nue. De près la vue est bien meilleure, et il s’en délecte volontiers. Il laisse ses bras le long de son corps, fixe son visage, elle ose enfin parler. Elle brise ce silence qui commence à être pesant. Elle murmure quelques mots. Ce jeu. Ce putain de jeu qui les à séparer. Peut-être ce même jeu qui leur a permis de se retrouver. Elle lui demande de l’embrasser. Il entre-ouvre ses lèvres, prêt à répliquer. Puis il se ravise. Non, non il ne dira rien. Non il ne gâchera pas ce moment qu’il partage avec elle. Ils sont la, rien que tout les deux. Deux âmes seules dans une chambre. Il ne veut pas gâcher ce moment.
Il passe sa main sur ses cheveux, la fait glisser sur sa nuque, le long de son cou. Il approche son visage du sien. Et ses lèvres rencontrent les siennes. Dans un baiser tendre, doux, lent. Un baiser comme il en donne peu, parce qu’il n’est pas comme les autres. Parce qu’elle n’est pas comme les autres. Elle n’est pas l’une de ces filles qu’il fréquente habituellement, elle est plus que cela. Elle est celle qu’il aimera le plus. Il le sait. Alors il capture ses lèvres, dans un long baiser. Puis il s’écarte lentement d’elle, laissant ses mains autour de son visage. Il attrape sa main, fais quelques pas en arrière jusqu’à son lit. Il s’y assoit, l’entraine avec lui, sur lui, sur ses genoux. Sa main passe dans son dos, caresse sa peau, la rapproche un peu plus de lui. Il enfouit sa tête dans son cou, dans ses cheveux, respire son parfum. Il se perd. Il est perdu. Il ne réalise pas qui est en face de lui…

Le problème, c’est que même si tu m’disais « je t’adore » j’te croirais pas ! Je sais plus quand tu joues et quand tu joues pas. J’suis perdue... Attends deux secondes, j’ai pas fini... Dis-moi qu’tu m’aimes... Dis-moi juste que tu m’aimes. Parce que moi j’oserai jamais te l’dire la première, j’aurais trop peur que tu crois qu’c’est un jeu...

Elle se sentait bien. Tu étais là, avec elle. Personne ne pouvait vous éloigner à part vous-même. Elle voulait simplement retrouver son meilleur ami. L’ambiance était pourtant très différente. Rien n’était comme avant alors que vous aviez passé tellement de temps tout les deux, dans cette chambre, sans arrière penser.  Votre entourage croyait que vous étiez en couple mais ce n’était pas vrai. Il n’y avait jamais rien eu entre vous. Ce n’était pas ce genre de relation, même si ça pouvait  paraître  assez ambigu  pour les personnes qui ne vous connaissent pas. Livia se demande souvent ce qu’elle ressent, elle ne pouvait niée le fait qu’elle ferait tout pour toi. Elle pourrait faire n’importe quoi et parfois c’était ce qui lui faisait peur. Elle était capable de tout, sauf de te perdre. C’est une idée impensable pour la belle blonde. Elle n’envisage pas son avenir sans toi, à ses côtés, à l’encourager, l’aimer comme personne d’autre ne pourrait le faire. Elle a besoin de toi.

Le monde à l’air d’être au ralentit. Le temps s’arrête quelques secondes. Il n’y a plus qu’elle et toi. Une situation tellement irréelle.  Livia n’arrive à y croire, ni même à comprendre mais peu importe elle voulait que ça arrive. Elle voulait que vous vous mettiez à nu et que vous vous aimiez toute une nuit, rien que vous deux à profiter de l’instant présent. Laissant toute sa vie de côté, elle ne pense qu’à toi, ne regarde que toi dans le reflet du miroir. Tu avais ouvert la fermeture de sa robe doucement. Se retournant vers toi, son regard profondément ancré dans le tien. Simplement vêtue de son shorty en dentelle, elle se sentait bien. Ton regard sur son corps ne la gênait pas, au contraire c’était même très plaisant. Elle cède. Elle brise le silence devenu lourd pour te défier de l’embrasser. Votre jeu. Elle espérait vraiment que tu ne refuse pas, tu n’avais jamais rien refusé. Elle ne voulait surtout pas que cette ambiance soit brisée, gâchée. Bordel, embrasse-la. Elle n’était pas patiente habituellement mais à ce moment précis elle l’était encore moins.

Lorsque tu glisse finalement ta main dans ses cheveux blond elle soupir bruyant et soulagée. Son cœur s’emballe davantage lorsque tu approche son visage du sien. Glissant ses petites mains froides sur tes côtes, agrippant le tissu fin de ton-t-shirt.  Les paupières fermé, elle profite du contacte doux de tes lèvres. Répondant au baiser délicatement. Bon dieu, elle n’avait jamais ressentit un truc pareil. Elle ne pensait pas qu’un simple baiser pouvait la mettre dans un était aussi fou. Son cœur allé exploser dans sa poitrine. Gardant une main sur ta hanche elle glisse la seconde sur ta nuque doucement, caressant la naissance de tes cheveux bruns. La douceur du baiser pouvait la faire tomber à la renverse personne ne l’avait embrassé avec autant d’amour. Tu décolle finalement tes lèvres des siennes. Encore bouleverser par ce baiser la blonde, rouvre doucement ses paupières pour te regarder. Tu glisse ta main dans la sienne, pour l’entraîner avec toi sur le lit. Tu t’assois sur le bord de ton lit et l’attire contre toi, passant sur tes genoux, elle te chevauche et se retrouve assise sur tes jambes.

Quand tes mains se glisse dans son dos nu, elle frémit entièrement se redressant. Elle se mord la lèvre en glissant ses mains sur tes épaules puis ta nuque remontant dans tes longs cheveux. Sentant ton souffle caresser la peau de son cou, humer son parfum. Elle lâche de nouveau un soupir, les paupières close elle profite de se rapprochement, se contacte soudain. Bon dieu, elle adore ça. Rouvrant les yeux, elle baisse le visage vers toi, et agrippe le bord de ton t-shirt pour te l’enlever doucement, le jetant sur le sol. Te voilà torse nu. Elle ne t’avait jamais regardé plus attentivement que maintenant. Tes muscles, ton corps parfaitement dessiné. Elle avait envie d’embrasser chaque parcelle de ta peau. Des pensées qu’elle n’avait jamais eu avec toi, maintenant c’est différent, elle le sent. Baissant le visage vers le tien, elle glisse ses lèvres le long de ta mâchoire jusque ton oreille. Elle murmure de nouveau dans un souffle chaud « Jagger, embrasse-moi encore.. ».

Et ce que tu devines en moi. Je te hais au point d’en crever. Et même de te tuer parfois. Je hais ta façon d’avoir raison. Tes histoires inventées. Je te hais quand tu me fais rire. D’avantage quand tu me fais pleurer. Je te hais quand tu n’es pas là et que tu es dieu sait où. Mais je hais surtout de ne pas te haïr. Ni un seul instant. Ni une seule minute. Ni même du tout

SIl oublie tout. Absolument tout. Cette chambre, ce bar, cette soirée. Cette promesses de fidélité faites à cette fille. Et puis cette autre fille sur ses genoux. Il oublie sa raison, ses questions, cette tête qui lui dit d’être raisonnable et que c’est une mauvaise idée. Il oublie absolument tout, il s’offre à son désir, n’écoute que lui. Il oublie que cette fille sur ses genoux est celle avec qui il a grandit. Presque comme une sœur, une meilleure amie, une confidente. Un tout. Une vie. Il oublie tout, et elle n’est plus que cette fille désirable devant ses yeux.
A califourchon sur ses genoux, sa main dans son dos, sur cette peau soyeuse, douce. Son visage dans son cou, humant son parfum, caressant ses cheveux. Elle fait glisser ses mains le long de son torse, soulève son tee shirt, le retire. Il est torse nu, il dévoile un torse plutôt bien bâtis, quelques tatouages bien dessiné. Il enserre son corps de ses bras musclé, tandis qu’elle approche sa bouche de son oreille. Dans un murmure elle le supplie presque. Elle demande des baisers, encore, enfin. Alors son bras autour de sa taille se sert encore un peu plus, pousse sa silhouette contre son corps, la colle à lui. Et fermement, il renverse leur position. Elle se retrouve allongée sur ce lit, et lui au dessus d’elle. Il tient le rôle du prédateur, celui –qui est dangereux pour elle. Il la contemple un instant, un drôle de sourire sur le coin des lèvres. Un sourire qui demande plus, qui se satisfait de cette vue sur sa poitrine nue.
Et ses lèvres s’écrasent contres les siennes. Il s’exécute, brave petit pantin, il répond à sa demande, sans même attendre, sans même y réfléchir. Cela à toujours était ainsi, elle à toujours eu ce contrôle sur lui, sur sa vie, ses désirs, sa force et sa volonté. Alors il lui offre un baiser fougueux, pleins de désir et presque d’amour. Ses lèvres quittent les siennes une demi-seconde plus tard. Elles se perdent dans son cou, puis descende vers sa poitrine. Elle l’embrasse, la caresse, descendent encore, lentement, doucement… Après tout ils ont tout leurs temps. Alors elles descendent encore, frôle son nombril tout en déposant une multitude de baiser chaud. Et puis elles atteignent ce bout de tissu, cette belle lingerie, cette douce dentelle. Ses mains, qui ont glissé le long de son corps l’atteignent en même temps, et bientôt, la lingerie atteins le sol. La laissant la , nue sur ce lit qu’elle connait si bien. Il observe son corps. Ce corps qu’il connait, qui à pourtant bien changer. Ce n’est plus la gamine avec laquelle il aimé ce baigner, celle qu’il a vu nu, et en maillot de bain une bonne centaine de fois, sans jamais vraiment la regarder. Pourquoi l’aurais t-il fait ? Elle était son amie rien de plus. Rien de plus jusqu’à ce fameux jour, cette fameuse jalousie oppressante dans sa poitrine. Cette décharge qui lui a fait prendre conscience. Conscience qu’elle n’est pas, ou plus, simplement la meilleure amie, la confidente. Qu’elle est bien plus que cela, la seule fille qu’il peut réellement aimer. Peut-être la bonne…

Le problème, c’est que même si tu m’disais « je t’adore » j’te croirais pas ! Je sais plus quand tu joues et quand tu joues pas. J’suis perdue... Attends deux secondes, j’ai pas fini... Dis-moi qu’tu m’aimes... Dis-moi juste que tu m’aimes. Parce que moi j’oserai jamais te l’dire la première, j’aurais trop peur que tu crois qu’c’est un jeu...

Elle ne savait pas pourquoi tout avait changé aussi vite. Ses sentiments avaient évolués et sa lui faisait peur mais elle ne pouvait rien y faire. Tu es sa vie, son tout et sans toi plus rien ne tourne rond. Peut importe ce qui se passe dans sa vie, elle se tournera toujours vers toi. Lentement et délicatement elle glisse ses mains sur ton dos, dessinant les formes de tes muscles et les contours de tes tatouages. Comment n’avait-elle jamais remarqué à quel point tu étais aussi beau et muscles, si magnifique. Ses pensés n’était pas aussi profondes à l’époque, tu étais seulement son meilleur ami rien de plus, mais aujourd’hui ce n’était plus pareil. Elle ne c’était jamais imaginé qu’un jour votre relation serait aussi forte et intense qu’à ce moment précis.

Plus rien n’avait d’importance autour d’elle, plus personne ne compte à part vous deux. Vos deux corps collé l’un à l’autre. Elle veut beaucoup plus, elle te veut entièrement. Tout ce que voulait Lily c’est de sentir tes mains sur son corps, tes lèvres sur sa peau embrassant chaque parcelle de son être. Sentir ton corps surplomber le sien. Lorsque tes bras l’encercle fermement, Lily se sent bien et en sécurité. Jamais elle n’avait ressentit un truc pareil, aucun homme ne pouvait la mettre dans un état aussi fou. Tu n’es pas n’importe quel homme, tu es le sien. L’homme qu’elle aime plus que tout. Livia n’a jamais fait l’amour avec homme pour qui elle a des sentiments aussi profond. Tu es le seul.

Sa respiration s’accélère quand tu la serre contre ton torse. Elle sent ton cœur battre la chamade contre sa poitrine, le sien bat aussi vite et peu à peu son rythme s’intensifie. Elle te demande de l’embrasser de nouveau, oui, elle ne voulait encore. Elle voulait sentir tes lèvres plaqué contre les siennes, elle voulait retrouver la sensation de ta bouche si douce et chaude contre la sienne. Elle voulait que tu lui fasses perdre la tête comme jamais. Tu n’attends pas une seconde de plus avant d’accepter sa demande, à sa plus grande satisfaction Lily se laisse entraîner dans un changement de position se retrouvant allonger sur le dos. Étaler sur le lit qu’elle connait depuis des années, depuis toujours. Elle a dormi des centaines de fois dans tes draps, dans tes bras mais rien ne c’était passé avant ce soir. Elle perd la tête sous tes doigts.

Elle n’était plus que vêtue d’un petit shorty en dentelle, ton regard intense contemplant son corps à moitié nue, elle se sentait différente et belle. Elle aimait ton regard sur son corps, tu l’observer comme aucun homme ne l’avait fait puisque tu n’es pas n’importe qui pour elle et ça la rend tellement heureuse de se sentir si belle. A peine ton corps surplomb le sien, que tes lèvres s’écrasent contre les siennes, elle répond alors au baiser avec beaucoup de plaisir et de passion. Ses mains délicates glissant dans ton dos, le long de tes omoplates jusque ta nuque. Pressant ton corps contre le sien avec envie. Ses jambes plier de façon à encercler tes hanches et se coller davantage contre toi. Elle voulait tellement t’avoir rien que pour elle, se sentir au plus proche de toi comme aucune femme ne l’avait était.  Finalement tu quitte ses lèvres pour torturer son cou de doux baisers, puis tu descends sur sa poitrine en prenant ton temps. Lily ferme les paupières en profitant de tes baisers, de ton souffle chaud contre sa peau. Ses doigts ce crispes dans ta chevelure alors que tu continue de descendre sur son bas ventre, une sensation étrange la traverse et une vague de frissons apparaît sur sa peau de porcelaine. Sous tes baisers elle se cambre en ce mordant la lèvre, comment de simple baiser pouvait la mettre dans un état pareil ? Elle ne comprenait pas mais pourtant elle n’avait jamais connu ça.

Des soupirs, des petits couinements s’échappent de ses lèvres. Quand tu arrive au niveau de sa dernière lingerie et que tu commence à lui enlevé elle soulève son bassin pour te facilité la tâche. Rapidement son shorty rejoint ton t-shirt et sa robe sur le sol. La voilà nue sur ton lit, sous tes yeux. Prête à s’offrir à toi, totalement et entièrement. Son cœur t’appartient, son corps et même son âme. Ton regard profond la sonde entièrement, comme si tu ne reconnaissais plus la femme que tu avais sous les yeux alors que c’était la même que durant toutes ces années. Elle avait juste grandit, mûri. Elle pouvait rester là pendant des heures entières, nues et allongée sur ton lit sans même bouger et rien faire. Elle pouvait juste te regarder l’observer mais pour le moment elle avait autre chose en tête, elle voulait beaucoup plus ce soir. Elle voulait que tu la possède une bonne fois pour toute. Que tu l’aimes de tout ton être.

Se redressant sur le lit pour se retrouver assis et plus proche de toi. Tu étais à genoux sur le lit, face à elle. Soutenant ton regard elle se mordille la lèvre inférieure en glissant ses longs doigts fins sur le bouton de ton jean, l’enlevant rapidement elle baisse ensuite la fermeture et commence à glisser ton pantalon sur tes hanches et tes cuisses, puis suivant le reste de vos affaires il se retrouve sur le sol. Doucement elle se mit à genoux pour que son visage soit en face du tien. Plongeant son regard dans le tien, elle glisse alors ses mains sur tes joues. Approchant son visage du tien, elle dépose ses lèvres sur les tiennes d’une façon si douce et tendre, elle ne savait même pas qu’elle était capable de faire une chose pareil. Lily n’est pas du genre à être tendre et attentionnée mais ce soir elle voulait te montrer tout son amour et sa tendresse, elle voulait que tu saches à quel point elle t’aime, si profondément.

Et ce que tu devines en moi. Je te hais au point d’en crever. Et même de te tuer parfois. Je hais ta façon d’avoir raison. Tes histoires inventées. Je te hais quand tu me fais rire. D’avantage quand tu me fais pleurer. Je te hais quand tu n’es pas là et que tu es dieu sait où. Mais je hais surtout de ne pas te haïr. Ni un seul instant. Ni une seule minute. Ni même du tout

SIl en a connu des femmes Jag. De toutes les origines, de tous les horizons, de tous les styles. Certaines plus belles que les autres, plus drôle, plus intelligente, plus attachante aussi. Et pourtant, sur toutes ces femmes, aucune n’a pu saisir l’occasion de prendre son cœur et surtout, de savoir le garder. Aucune, sauf Lily. Lily elle a son cœur entre ses mains depuis bien longtemps. Et elle le serre, la desserre, le blesse, le soigne, lui fait du mal, puis une caresse, un baiser, et tout va mieux.
Il descend sa longue descente vers son ventre, son bas-ventre et le reste. Il y depe de doux baisers, tout en descendant, toujours plus. Et sa dernière pièce de lingerie tombe, enfin. Elle se retrouve nue, et ses baisers continuent le long de son ventre, de ses reins, puis du reste. Son accélération s’ac Cellere, il l’entend. Elle gémit doucement sous ses baisers, ses caresses.

Puis elle se redresse, elle mordille sa lèvre inférieure, et ses mains s’attellent à déboutonner son jean. Elle le fait glisser lentement, il l’aide, le retire. Elle s’approche de lui, plaque ses mains sur ses joues, enserre son visage de ses paumes et approche ses lèvres des siennes. Elle y dépose, et lui offre un baiser des plus attentionnées, des plus tendres, des plus bons. Il en ferme les yeux, apprécie ce moment. Une main sur le lit, l’autre sur la taille de la jeune femme, il la fait basculer à nouveau, l’allongeant sur le lit.

Et puis… Et puis les derniers vetements qui couvre encore son corps tombe au sol, et il passe un bras autour de sa taille, l’attire à lui, reprend sa place dans ce lit. Et ils commencent une danse, lente, douce, sensuelle. Il se perd dans son cou, l’assaille de baiser, caresse ses seins, ses cuisse, ses hanches. Sa main se perd dans ses cheveux, dans sa nuque. Son souffle devient rauque, court, il expire et des bruits sortent de sa bouche. Ils fusionnent, leurs corps ne fait plus qu’un. Ils change de place, il la fait basculer sur lui, se met sur le dos, dévorre son corps de ses yeux. Son cœur s’emballe, il tambourine dans sa poitrine, réclame pour sortir, pour exprimer tout son amour, tout son désir, toute la fureur de ses caresses. Et la danse devient plus rapide, ils ont rechangé de position, elle est allongé dans ses draps, et ses baisers continue sur ses seins, son cou.

Et puis, et puis son cœur continue de s’emballer, une douce chaleur le pénètre, se repend dans son corps, dans tout ses membres, dans sa tête. Il en frémis, la serre un peu plus dans ses bras.
Il reste ainsi quelques temps, reprenant son souffle, un rythme cardiaque convenable. Il la garde dans ses bras, prie pour que ce moment ne s’arrete pas.

Le problème, c’est que même si tu m’disais « je t’adore » j’te croirais pas ! Je sais plus quand tu joues et quand tu joues pas. J’suis perdue... Attends deux secondes, j’ai pas fini... Dis-moi qu’tu m’aimes... Dis-moi juste que tu m’aimes. Parce que moi j’oserai jamais te l’dire la première, j’aurais trop peur que tu crois qu’c’est un jeu...

L’amour. Voilà ce que tout sa voulait dire. Une vague de sentiments et de sensations indescriptible. Elle n’avait jamais ressentit ça, et sa lui faisait peur.  Elle en avait connu des hommes, des hommes fort et puissant mais aucun ne lui avait fait un effet pareil. Tu la rendais faible. Elle voulait tellement te montrer à quel point tu pouvais la changer et la rendre plus calme et tendre. Sa vie avait changé, ses sentiments aussi, ils avaient évolué. Aujourd’hui tu n’es plus son meilleur ami, tu es son âme-sœur, son amour celui pour qui elle serait prête à tout. Elle pourrait partir à l’autre bout du monde avec toi, quitter sa vie de princesse et vivre dans tes bras. Le bonheur n’a pas de prix et rien d’autre ne pouvait la rentre plus heureuse elle le savait. A cet instant précis, tu étais le seul à pouvoir la combler totalement.

Lorsque tu dépose de doux baiser sur le reste de sa peau, elle sentit ses entrailles se retourner, son cœur battre la chamade et sa respiration s’accélérer, plus rien n’avait de sens maintenant sauf toi, tes mains, la chaleur de tes baisers. Elle avait tellement eu tort de refoulée ses sentiments aussi longtemps, elle se sentait si stupide. Une fois à genoux sur le lit, devant toi et totalement nue la belle blonde, t’offre le plus doux baiser qu’elle avait jamais donné de sa vie. Aucun homme n’avait eu le droit à autant d’attention que toi, personne ne pouvait la rendre aussi douce et câline. Ton emprise sur son cœur et sur sa vie est si grande, si profonde que personne ne pouvait changer ça.

Tout bascule, elle se laisse emporter lorsque tu la rallonge sur le lit. Complètement nu, elle effleure le drap de ses mains, ses courbes divines se glissent sous tes yeux. Elle voulait que tu la possède entièrement. Tu avais déjà son cœur, son âme et sa vie mais ce soir, cette nuit, elle voulait que tu possède son corps. Et puis tout s’accélère, ton dernier vêtement rejoint les autres et tu reprends ta place au-dessus d’elle, ton corps nu collé au sien.  Peau contre peau, elle pouvait sentir ton cœur battre la chamade. Glissant ses mains le long de tes bras qui encerclent son corps pour la coller contre toi, suivant les contours de tes muscles, elle remonte ses doigts sur tes épaules puis dans ton dos. Puis peut à peut, vous débuter une danse lente et sensuelle, une danse douce et passionné. Elle adorait ça, en voulait encore. Que rien ne s’arrête. Le corps enflammé, la tête à l’envers la blonde perds pied sous tes doigts, tes baisers et sous le poids de tant d’amour. Vos corps s’emmêlent, s'emboite comme deux pièces faites l’une pour l’autre. Elle te veut, encore et pour toujours.

Toujours plus fougueuse, votre danse s’intensifie, des gémissements, des couinements de plaisir se font entendre. Plus rien ne vous arrête. Ni la fatigue, ni la vie. La chaleur l’étouffe, sa peau colle et son souffle devient rauque mais elle s’en fout, elle continue à t’embrasser et te toucher comme si sa vie en dépendait. Elle se perd de nouveau, les paupières closes et une chaleur intense envahis son corps, elle s’agrippe contre toi fermement peur de tomber ou de te perdre. Son corps cambrer et pris de sursaut de plaisir elle se laisse finalement aller dans tes bras chaud et protecteur. En sécurité contre toi, elle se serre contre ton corps encore brulant et humide. Elle respire ton odeur, et plonge son visage dans ton cou tout en glissant une main sur ton torse. Elle voudrait ne plus jamais quitter tes bras, ce lit, cette chambre…

Et ce que tu devines en moi. Je te hais au point d’en crever. Et même de te tuer parfois. Je hais ta façon d’avoir raison. Tes histoires inventées. Je te hais quand tu me fais rire. D’avantage quand tu me fais pleurer. Je te hais quand tu n’es pas là et que tu es dieu sait où. Mais je hais surtout de ne pas te haïr. Ni un seul instant. Ni une seule minute. Ni même du tout

SUne âme entre les mains, un corps dans les bras, et son cœur qui bat à l’unisson du sien. Il ferme les yeux un instant, son cœur bat dans sa poitrine, il le sent, et sent le sien lui répondre, comme un concerto qui sans répétition, offre un spectacle presque magique. Son souffle ralentis, jusqu’à retrouver un rythme normale, un battement normale. Il rouvre les yeux un instant, et plonge son visage dans les cheveux blonds de la jeune femme. Il hume son odeur, s’en imprègne, s’en délecte. Et puis… Et puis les connexions se font, doucement. Il s’soulève un peu sa tête, l’éloigne, puis finalement lâche son corps, se détache d’elle. Il s’assoit sur le bord du lit, passe une main sur son visage, dans ses cheveux. Merde quelle connerie. Il réalise, à cet instant, il réalise qu’il vient de coucher avec Lily.
Il se lève, quitte le lit, enfile son boxer, son jeans encore un peu humide. Sa tête est en ébullition, il ne sait quoi penser, il ne sait quoi dire, quoi faire. Il essaie de ne pas poser ses yeux sur elle, sur son corps nu, encore étendue sur son lit. Et puis… Et puis il le fait quand même. L’observe du coin des yeux. Et il réalise. Il réalise que ce corps étendu sur son lit, que cette fille dans sa chambre n’est pas n’importe quelle pétasse d’un soir. Elle n’est pas ce genre de fille, qu’il rencontre, avec qui il passe un bon moment et qu’il oublie au matin. Non cette fille est bien plus que ça, cette fille fait partie de sa vie depuis déjà quelques années. Une vie. Une vie à ses coté, et une relation toujours entre deux. Entre amitié, et amour. Entre joie et peine. Et un pas de franchis ce soir la.
Alors qu’il réalise, la panique l’envahis. Qu’est ce qu’ils ont fait ? Ne pouvaient-ils pas résister, une fois de plus, une nuit de plus, et repartir chacun de leur coté. Il attrape ses clopes, en coince une entre ses lèvres, et ouvre la porte fenêtre pour aller sur le petit balcon. Il se pose sur la rambarde, la pluie à cessé de tomber, et quand bien même ce ne fut pas le cas, il a bien besoin de prendre l’air pour remettre ses idées en place. Il inspire longuement sur sa clope, sent la nicotine l’envahir, puis il la recrache. « Tu devrais partir », ca claque dans l’air, comme un aveu, un gros mot prononcé dans une église. Une phrase tranchante, un coup qui claque, qui tranche l’air. Quelques choses de moches dans un moment qui ne devrait pas l’être. Il ne se tourne même pas vers elle, il continue à fixer l’immeuble en face de lui. Peut-être qu’il regrettera plus tard, en attendant, il désire être seul…

Le problème, c’est que même si tu m’disais « je t’adore » j’te croirais pas ! Je sais plus quand tu joues et quand tu joues pas. J’suis perdue... Attends deux secondes, j’ai pas fini... Dis-moi qu’tu m’aimes... Dis-moi juste que tu m’aimes. Parce que moi j’oserai jamais te l’dire la première, j’aurais trop peur que tu crois qu’c’est un jeu...

Elle oublie. Tout s’envole dans un souffle délicat et agréable. Elle oublie son prénom, son nom et tout le reste. Elle oublie ses parents, son fiancé et sa vie entière. Elle se contente de sourire intérieurement. Elle se sent bien. Son cœur se calme, sa peau se refroidis et son corps se décontracte mais son âme et son esprit restent en ébullition. Vous venez de franchir une limite, une ligne imaginaire qui c’était créer il y à des années mais pourtant ce soir, en quelques minutes vous aviez tout oublié pour vous offrir l’un à l’autre. Dans un moment d’égarement elle c’était offerte à toi. Elle ne pouvait pas regretter son geste, dans un élan d’émotion elle c’était laisser aller dans tes bras, elle rêvé secrètement de tes baisers et de tes mains sur son corps. Livia à déjà fait des rêves, des rêves où vous aviez déjà dépassé cette limite et même si elle ne l’avait jamais dit à voix haute elle espéré au fond qu’un jour ses rêves se réaliserais. Ce soir c’était le cas, elle avait passé un moment dans tes bras, elle avait entendus ton souffle dans son cou, sentit la douceur de tes baisers et surtout elle t’avait offert tout l’amour qu’elle pouvait t’offrir et ce n’était jamais arrivé. Livia n’a jamais connu l’amour, le vrais et l’acte d’amour encore moins et cette nuit elle c’était laisser faire, elle à laisser son cœur et toute son âme s’ouvrir pour t’offrir la plus belle partie de son cœur.

Dénudée et encore vulnérable Livia te suivit du regard lorsque tu te lève du lit. Ce mordant la lèvre inférieure elle était incapable de te lâché du regard. Chacun de tes gestes lui semblé différent, quelques choses était différent c’était certain. Lorsque tu t’approche de la fenêtre la blonde s’étire dans ton lit, son corps nu caressant le drap froissé. Elle attrape finalement le drap pour se recouvrir et ne pas attraper froid lorsque tu ouverte la fenêtre pour fumer une cigarette, dos à elle tu t’adosse contre la rambarde pendant que secrètement elle t’observe, silencieuse. Elle n’avait aucune idée de comment votre relation aller évoluer, si tout ça voulait signifier quelque chose pour toi ou même pour elle-même. En pleine réflexion, elle ne s’attendait pas vraiment à ce que tu dises quelque chose. Et ta phrase lui glace le sang, fixant le plafond elle met un moment à vraiment capter les trois mots qui venaient de sortir de ta bouche. Ta bouche si délicate quelques minutes auparavant qui venaient de la refroidir en deux secondes. Elle n’arrivait pas à le croire. Tu lui demandais de partir comme si elle était une de tes conquêtes. Une de plus. Sans rien dire, elle se lève du lit pour prendre ses affaires, remettant son shorty puis sa robe encore humide, ses chaussures et tout ça dans un silence tendu. Livia ne t’accorde pas un regard, elle se prépare à partir comme tu lui as demandé. Sortant de ta chambre elle prend sa veste posée sur le dossier du canapé, puis sort de ton appartement. Elle était formelle, c’était fini.