Le problème, c’est que même si tu m’disais « je t’adore » j’te croirais pas ! Je sais plus quand tu joues et quand tu joues pas. J’suis perdue... Attends deux secondes, j’ai pas fini... Dis-moi qu’tu m’aimes... Dis-moi juste que tu m’aimes. Parce que moi j’oserai jamais te l’dire la première, j’aurais trop peur que tu crois qu’c’est un jeu...

Elle ne quitte plus son portable des yeux. Lisant ton dernier message encore et encore "Non justement je ne t'ai pas traité comme toutes les autres. C'est le problème, j'ai paniqué.". Tu avais paniqué, cette nuit que vous aviez passé ensemble t'avais perturbé tout comme ça l'avait elle aussi affecté. Elle n'arrivait plus à penser à autre chose. Tu l'obsédé encore plus qu'avant et ça la rendait dingue. Essayant de pensé à autre chose, de faire autre chose. Aujourd'hui c'était son premier jour à l’hôpital et elle était décidé à te chasser de sa tête pour une journée.

Enfilant une blouse blanche, elle attache ses longs cheveux blond en une queue haute pour ne pas être embêter. Elle accroche son insigne sur sa blouse avec son prénom et sa fonction. Inspirant profondément en observant son reflet dans le miroir elle prend son courage à deux mains et sort des vestiaires avec d'autres internes. Sa garde dure vingt quatre heure et elle devait être au plus haut de sa forme pour gérer cette première garde, ne laissant aucune possibilité à une distraction surtout si celle-ci portait ton prénom.