Nom : Hopkins √ Prénom : Abigail √ Âge : 35 ans √ date et lieu de naissance : 3 octobre, à Londres √ vos origines : Père anglais et mère française √ Métier : vétérinaire √ Orientation sexuelle : homosexuelle √ Statut matrimonial : célibataire √ côté financier : aisée Caractère : rat de bibliothèque - méfiante - agressive - têtue - rancunière - gentille - douce... √ groupe : haut les coeurs
the last songD'aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours aimé la nature et les animaux. J'ai été élevée parmi eux et j'avais tout le temps mon nez fourré dans des livres d'animaux. Du coup, je passais pour quelqu'un de bizarre auprès de mes camarades de classe. Je ne faisais pas grande chose pour arranger ça et à dire vrai, ça m'arrangeait plutôt qu'autre chose car je préférais la compagnie des bêtes à celle des humains. Ce trait de caractère n'a guère changé en grandissant. Ce que vous donnez à un animal, il vous le rend au centuple. Alors qu'un humain, ça prend mais ne rend pas forcément.
Assez solitaire, j'ai appris à être méfiante et à avoir du mordant. Je ne suis pas du genre à me laisser faire et peut me montrer très agressive si on m'emmerde un peu trop. Je n'aime pas non plus les injustices. A l'école, quand quelqu'un servait de tête de turc, je ne restais pas là les bras croisés à regarder. Je m'en mêlais. En gros, je n'ai pas peur de me battre d'autant plus que je ne suis pas le genre de femme à jouer les chocottes de service parce qu'elle risque de se salir ou de se casser un ongle.
D'ailleurs, je ne fais pas non plus partie de ces femmes qui passe un temps fou à s'admirer dans un miroir et à faire un scandale si elles sont toute décoiffée. Je n'accorde pas grande importance à l'apparence car pour moi, c'est secondaire.
Je suis du genre très têtue. Lorsque j'ai quelque chose en tête. Je ne suis pas du genre à abandonner facilement. Bon courage à celui ou celle qui cherchera à me faire renoncer. J'ai également la rancune tenace et ai du mal à pardonner. Peut-être aussi parce que je ne crois pas aux secondes chances. Mais malgré mon fort tempérament, je me peux montrer douce et gentille. Il faut seulement savoir m'approcher et le mériter.
story of my lifeMon père était anglais et ma mère, française. Dès que j'ai commencé à parler, mes parents m'ont parlé à la fois anglais et français. Du coup, quand je suis entrée en primaire, j'étais bilingue alors qu'une bonne partie de mes camarades - pour ne pas dire presque tous - ne savaient pas dire ni même comprendre un seul mot d'anglais. Je me sentais privilégiée et chanceuse d'avoir des parents de nationalité et d'origine différente.
J'ai grandi entouré d'animaux. Mes grands-parents possédaient une ferme en dehors de Londres où je passais tous mes week-end. Très tôt, j'ai eu mon nez fourré dans des livres d'animaux. Du coup, je passais pour quelqu'un de bizarre auprès de mes camarades de classe. Je ne m'intéressais à rien d'autre qu'à la nature. Du coup, j'avais vraiment très peu d'amis mais je m'en fichais un peu.
A douze ans, je perdis ma mère à cause d'un cancer. Ça faisait déjà cinq ans qu'elle se battait contre cette maladie. Deux ans après qu'on le lui ait diagnostiqué, les médecins ont déclaré qu'elle était guérie. Ce ne fut pas le cas. Quelques mois après, elle fit une rechute et le cancer se généralisa. Chimiothérapie, radiothérapie... Rien n'y fit. A sa mort, je me retrouva seule avec mon père. Lui et moi étions déjà proches mais cela nous encore davantage rapprochés.
Mon père finit par rencontrer une nouvelle femme. Seulement, il culpabilisait vis-à-vis de moi. J'avais 15 ans et j'étais suffisamment grande pour comprendre qu'il ai envie de refaire sa vie. Mon père l'épousa donc. Je m'entendais plutôt bien avec ma belle-mère. Cette dernière avait d'ailleurs un fils. Moi qui aurait bien voulu avoir un frère, j'en avais désormais un avec lequel je m'entendais à merveille.
Bonne élève, j'excellais dans les matières scientifiques - hors les maths, là, j'étais pour ainsi dire nulle ! - et ce ne fut pas difficile de choisir quelles études j'allais entreprendre par la suite. Des études de vétérinaire. Un choix qui ne surprit pas mes professeurs. Par contre, je n'avais pas tellement envie de soigner les chiens et chats. Ce que je voulais, c'était m'occuper d'animaux sauvages. En gros, être vétérinaire dans un parc zoologique.
Tout en faisant mes études, j'ai rencontré quelqu'un. On est sortit ensemble mais quelque chose n'allait pas. Je ne me sentais pas à l'aise. J'avais du mal à me laisser aller, à lui faire confiance. J'ai fini par coucher avec lui mais là encore, ça clochait. J'avais l'impression d'avoir cette relation juste pour être comme tout le monde alors qu'en réalité, ce n'était pas moi. La raison était pourtant simple. Je préférais les femmes. J'ai mis un terme à cette relation pour ne plus me préoccuper que de mes études et je n'ai pas cherché par la suite à rencontrer quelqu'un.
J'ai fini mes études première de ma promo. J'ai alors commencé à postuler dans différents zoos et notamment au zoo de Londres. J'y avais effectué un stage de plusieurs semaines qui m'avait donné envie d'y travailler. J'y ai été embauchée. Pourtant, à peine quelques années après, j'ai décidé de démissionner. J'ai quitté Londres pour partir vire aux États-Unis à Memphis, dans le Tennessee, où j'ai ouvert une clinique vétérinaire. Certes, ce n'est différent que de travailler dans un zoo mais j'aime quand même ce que je fais.
Je suis à Memphis depuis maintenant quelques années et j'ai pris la nationalité américaine. Ma vie se divise entre ma clinique et mes deux chiennes, une berger allemand et une golden retriever. A vrai dire, il n'y a que ça qui compte dans ma vie. Mes animaux. Je ne cherche pas non plus à me caser. Je n'ai pas le temps pour ça. Mais peut-être est-ce parce que je n'ai pas encore rencontré une femme qui en vaille la peine et qui accepte de me partager avec mes animaux...
all the single ladyton pseudo : Bébête
√ âge : 26 ans
√ pays : France
√ fréquence de connexion : 7/7
√ comment t'es arrivé ici? : PRD
√ un commentaire? :