story of my lifeVous pouvez décorer cet espace comme bon vous semble du moment que cela ne déforme pas le forum. Vous pouvez ajouter des gifs, des icons, de la musique, etc (n'oubliez pas de les créditer et ne déformer pas le forum please). Vous pouvez écrire sous la forme d'un rp ou de manière plus classique. Essayez d'éviter les fautes afin que nous puissions juger votre niveau d'écriture. N'oubliez pas de vous relire avant de nous signaler votre fiche comme terminée. Laissez vagabonder votre imagination pour nous sortir des personnages originaux ! Cette partie nécessite un minimum de 500 mots. Veillez à ne pas déformer la fiche.
partie i. sweet girl. (credit : kawaii, kimchified)
Poussant un cri puissant, se tenant sur ses bras, Mme Almurrio crût qu'elle décollerait à jamais dans les cieux. Le souffle haletant, la sueur parcourait chaque partie de son corps. Elle respirait difficilement, portant toute son attention sur son mari, encore incrédule. Il ne mesurait pas la réalité, alors même que la sage femme lui confia un tout petit être dans les bras. Il s'agissait d'une fille. Innocent et silencieux, le bébé ne gémit pas dans ce nouveau cocon qui étaient les bras de son père. Il la serra contre lui, prenant garde à sa tête et son poids. Elle était légère comme une plume, imposant une tranquillité au sein de la famille Almurrio. Dans un coin de la chambre, un autre air attendrissant, regardait aussi ce nouveau membre. Les yeux verts, la chevelure blonde et légèrement ondulée; la grande soeur veillait. Elle ne pouvait déterminer si elle allait vraiment aimer ce bout de chou, encore avide de l'attention et des cadeaux de ses parents à son égard. Elle rêvait d'une petite soeur mais cela signifiait bien des choses, dont la responsabilité de son bien être et la grande considération qu'elle susciterait prochainement. C'était peut être un peu son monde qui disparaissait au profit de cette fille. Les murs de la chambre, couleur ivoire résonnaient comme un endroit neutre; vide de sens. La fenêtre laissait pourtant entrevoir une nouvelle journée splendide, à New York. En se remerciant du regard, les deux parents décidèrent d'appeler leur seconde fille, Magdalyne. Original et estivale, c'était le prénom inattendu.
De son enfance, Magdalyne garda de précieux souvenirs. Ils se décomposaient en deux villes principales : New York et Vancouver. Elle était née à New York et avait passé ses dix premières années là bas. Elle était une adorable petite fille, assez sage et attentive. Pourtant, elle se retrouvait toujours dans les acrobaties, les aventures en tout genre. Il lui arrivait de rentrer avec sa soeur avec quelques bleus sur le bras, sans expliquer comment elle avait fait pour en arriver là. Elle raffolait de friandises, en demandait à sa soeur pour échapper à la vigilance quelque peu agaçante de ses parents sur le régime alimentaire. C'était une fille insouciante, dessinant comme un pied mais qui continuait de rêver aux choses impossibles. Elle avait un ami imaginaire, se dessinait sur les doigts et ne cessait de recoiffer ses poupées. Elle se retrouvait parfois déconnectée de la réalité, comme si quelque chose semblait lui échapper de la vie. S'interrogeant sur la condition humaine, ses parents freinèrent rapidement ses questions. Ils n'aimaient pas lui enseigner les choses biologiques ou naturelles. Elle ne comprenait pas pourquoi il lui était interdit de demander comment faire les enfants, comment attacher un mot à la mort ou de quelle manière guérir de blessures physiques. Cela s'expliquait très certainement par les multiples accidents survenus dans l'enfance de la mère de Magdalyne. Elle avait survécu à deux accidents de la route (un en voiture, un en bus) et elle s'était jurée de ne plus en évoquer le sujet. Son mari, consciencieux et particulièrement terre à terre se refusait de penser aux choses paranormales ni même de disserter sur la vie avec sa fille. L'aînée, Amalia était une fille particulièrement chaotique. Elle n'aimait pas écouter les ordres, se complaisait dans l'opposition et par dessus tout : elle détestait l'école. Elle se voyait déjà maquilleuse ou coiffeuse lorsqu'elle avait treize ans. Elle voulait peut être, comme Magdalyne; se détacher du mutisme et des exigences professionnelles de ses parents.
partie ii. how could this be done. (credit kimchified)
Ala merveille. Il n'en fallut pas plus que dix minutes, à l'observer à travers la porte pour savoir qu'elle l'aimait. Du haut de ses quinze ans, Magdalyne était surexcitée quand Jayden venait chez elle. Il était beau. Les yeux sombres ornaient son visage ovale. Il avait des cheveux noirs, une coiffure un peu en bataille que les filles adoraient et un corps de rêve. Ses bras, suffisamment musclés et virils lui donnaient un air protecteur, presque sauveur. Son sourire rieur avait pour effet de détendre son visage et le rendre davantage accessible, sociable, sincère. Il avait toutes les qualités, ou presque pour lui convenir. Son sens de l'humour avait déjà fait ses preuves, il était un homme pour lequel le cambouis n'était pas un ennemi et il lui arrivait aussi de faire des choses normales. Toutefois, pour Magdalyne, c'était un autre rêve inaccessible. Deux éléments fondamentaux s'opposaient à ce désir. Le premier concernait son âge. Ce beau jeune homme avait l'âge de sa soeur, soit trois ans de plus qu'elle. D'autre part, il était précisément en train de conclure avec une amie de la soeur de Mag, ce qui devenait maintenant impossible de l'approcher. Magdalyne l'observait à outrance, essayant de décortiquer des informations en écoutant les conversations téléphoniques de sa soeur mais aussi en allant chercher des données sur lui. Elle ne savait quoi faire concrètement.
Un soir, alors qu'elle imaginait continuer de chercher des choses sur Jayden; sa soeur l'a prit à parti, alors qu'elle rejoignait la chambre.
«
Tu te crois maligne hein ? ». Magdalyne, interloquée ne parvint à comprendre de quoi elle lui parlait. Elle balbutia, sans réelle conviction . «
Mais de quoi tu parles enfin ? ». Amalia, furieuse, lui rétorqua. «
Jayden est mon pote, tu ne le toucheras jamais. Il n'est pas fait pour toi... vraiment pas. ». Magdalyne, touchée par ses menaces laissa quelques larmes au coin de l'oeil. Comment pouvait elle être aussi cruelle ? «
Comment tu sais que... » «
Je t'ai vu le regarder Mag! J'ai vu que tu le kiffais, dans tes yeux! ». Elle tapa du poing sur la commode, déclenchant un sursaut pour Magdalyne. Elle était déboussolée. La gorge nouée, elle lui demanda. «
Pourquoi es tu si catégorique ? Tu ne crois pas que je mérite d'être heureuse ? ». La phrase de Magdalyne calma un peu la colère de sa soeur. Elle baissa les yeux, prit une grande inspiration. Le silence inquiétant donna l'occasion à Magdalyne de poser son bras sur celui d'Amalia. Celle-ci la regarda, l'air navré. «
Ecoute, Magda... Je veux juste ton bien moi... et ce bien ne sera pas avec lui, crois moi. ».
Quelques jours plus tard, Jayden rompait définitivement avec l'amie d'Amalia, seulement quelques semaines après s'être mis avec elle. Il n'y avait rien de plus à dire, Magdalyne avait juste à oublier. Oublier qu'elle l'aimait, et peut être, pour plus longtemps qu'elle ne l'imaginait.
partie iii. new beginning. (credit : tumblr)
Scrutant sa montre d'un air sarcastique, Magdalyne allait bientôt finir sa journée ou plutôt sa soirée de travail. Elle ignorait depuis combien de temps elle était là, à s'occuper des animaux. Elle avait 27 ans et elle exerçait un métier formidable : apprentie vétérinaire. Elle était devenue apprentie grâce à un contrat spécial qui lui avait permis de venir travailler ici. Elle avait quitté Vancouver lors de ses études pour venir dans cette petite ville charmante. Memphis est une ville où il est plaisant de vivre. Les températures paraissent estivales, sans occulter les différentes saisons. L'hiver était beaucoup plus rude et même glacial. Magdalyne avait été habituée à vivre à Vancouver, elle s'était souvent acheté de nombreuses vestes en laine. Elle avait également aimé le côté artistique de la ville, notamment par l'événement, courant mai, du "Memphis Way". Cet événement aux activités pluralistes sur le thème de l'éducation font un tabac. Magdalyne aimerait même organisé certaines activités avec des animaux un jour, à cette occasion. Sa soeur Amalia était restée à Vancouver pour le moment mais il n'était pas impossible qu'elle vienne la rejoindre un jour. Mis à part leur altercation concernant Jayden, Magdalyne ne s'était jamais disputée avec elle. Avec le temps, elle avait espéré l'oublier. Elle avait évidemment passé du temps avec des amis qui lui avaient présenté d'autres amis. Elle avait pu côtoyer des bellâtres avec leur sourire maxwhite ou encore des hommes érudits de science. Elle n'avait jamais pu ressentir à nouveau ce bond dans la poitrine, celui qu'elle ressentait quand elle voyait Jayden.
Ce soir là donc, elle devait fermer la porte d'entrée. Adressant un au revoir à certains de ses animaux, elle prit soin de vérifier la caisse avec les chèques avant de fermer à clé la porte. Une fois dehors, elle sentit une présence. A priori, il s'agissait d'une présence humaine. Instinctivement; elle virevolta dans sa direction. Une ombre se profilait au premier abord. En se rapprochant avec soin, elle découvrit une silhouette masculine, de grande taille. Il titubait , ayant du mal à avancer. Il ne sentait pas l'alcool, ce qui était assez étrange. Il avait ses mains sur le bas ventre. Il concentrait ses mains sur cette partie. En observant précisément celle ci, Magdalyne aperçut du sang qui longeait sa jambe droite. Sa blessure était profonde et lui faisait atrocement mal. Il la regarda et pût dire quelques mots. «
Aidez moi... s'il vous plaît. ». Elle fit un tour de clé et amena le jeune homme à l'intérieur. Elle soigna sa blessure avec patience et précision; lui adressant des regards vifs et serrant son poignet pour savoir si il allait bien. Il soufflait comme si il sentait que la fin arrivait. Il n'en fût rien, Magdalyne parvint à arrêter l'hémorragie, notamment grâce à certains de ses cours de médecine. Elle le regardait et plus elle s'attardait sur lui, plus il était beau. L'avait-elle déjà croisé?