Eden ne sait pas vraiment si ce qu'il a décidé de faire est le bon choix. Peut-être que Gabriel ne va pas comprendre ? Peut-être même qu'il n'a pas envie de passer le cap une bonne fois pour toute ? Cela fait désormais plus d'un an qu'ils sont ensembles et mise à part quelques attouchements, ils n'ont jamais rien fait de concret. Oh, Eden n'en veut pas au jeune Earnshaw, bien au contraire. Il désire plus que tout au monde prendre soin de lui, le rendre heureux et le faire sourire. Inspirant doucement, il le regarde manger, lui demande s'il apprécie le repas, car après tout, il ne sait pas vraiment si Gabriel aime manger ce genre de choses. Rares sont les fois où Zaeden s'amuse à cuisiner des plats raffiner. Il le regarde, tout sourire et s'étire longuement alors que le plus jeune lui répond qu'il aime beaucoup ce qu'il lui a préparé. Trop mignon. Trop attendrissant. Eden l'aime de plus en plus chaque jour. Soufflant doucement, il vient de mordiller la lèvre inférieure, les joues légèrement rosies par la gêne. Haussant un sourcil en le voyant racler son assiette, puis se resservir, il rit faiblement en le regardant. « T'es trop mignon. » Qu'il lui dit, attendri. Il se lève, débarrassant sa propre assiette, attendant que Gabriel termine avant de lui retirer son assiette. Il sourit timidement en l'entendant lui demander si c'est son anniversaire et secoue doucement la tête. « Oh non … Je voulais juste … Qu'on passe une bonne soirée. C'est bien le romantisme parfois, non ? » Il va chercher le gâteau après avoir posé deux assiettes à dessert sur la table. Il lui sourit et lui vole un baiser avant de couper deux parts égales, regardant Pan discrètement, le trouvant adorable. « Il t'aime beaucoup. » Qu'il dit, un large sourire attendri étirant ses lèvres. Il pose ensuite l'assiette de Gabriel en face de lui avant de s'asseoir et de manger un premier bout du gâteau au chocolat. « Normalement, il est fondant ! » Il sourit, puis dévore la pâtisserie avec faim. Une fois le repas terminé, Eden se caresse doucement le ventre, puis débarrasse entièrement la table. « Tu as encore faim ? » Qu'il demande, au cas où, bien qu'il soit calé et que cela doit être pareil du côté de son petit ami. Il l'enlace ensuite et embrasse son cou avant de dévorer ses lèvres avec amour. « Je t'aime tellement Gabriel ... » Qu'il murmure en le regardant dans les yeux.

Le regardé rivé sur son petit ami, Eden tente de se montrer gentil et romantique, pour une fois, car en effet, cela n'a jamais été dans son habitude, bien qu'il n'agisse jamais méchamment envers l'ancien sans abri. Souriant en l'entendant lui demande ce qu'est le romantisme, Eden réfléchit un instant alors qu'il pose les assiettes sur la table. Le dessert est servi ! Il lui embrasse le bout du nez, puis se rassoit en face de lui, attendri. « Oui, comme dans les livres et les films d'amour que je t'ai montré, mon cœur. » Lui avoue-t-il alors qu'il se gratte la joue, drôlement mal à l'aise. Ce n'est pas dans ses habitudes après tout. Pourtant, il apprécie d'être ainsi. Et puis … cela a l'air de faire plaisir au plus jeune. Parlant soudainement de Pan, Eden pointe le chaton du doigt avant de sourire un peu plus. Ces deux-là sont toujours ensemble, le chaton est tout le temps en train de réclamer les attentions de Gabriel. Eden pourrait presque en être jaloux, mais non. Voyons, qui serait jaloux d'un animal ? Pas le jeune Hemingway en tout cas. Gabriel semble apprécier le dessert et cela fait plaisir au plus vieux qui a longuement douté sur ses talents de cuisinier.

Hochant de la tête lorsque le plus jeune lui fait comprendre qu'il n'a plus faim, Eden s'empresse de débarrasser le reste alors que Gabriel va poser le chaton sur le canapé. Quel petit roi, celui-là ! Se rapprochant finalement de son petit ami, le propriétaire du Blue Star enlace le châtain vivant sous son toit depuis maintenant plus d'un an alors que ses lèvres se posent contre son cou. Il le sent frémir et cela le fait sourire. Il répond à son 'je t'aime' et Eden ne peut s'empêcher de sourire bêtement. Jamais il ne s'était montré aussi doux et chaleureux avec qui que ce soit. Gabriel l'a totalement changé, envoûté. Ils n'étaient pourtant que des inconnus, au début. « On pourrait regarder un film … ? Tu voudrais aller au cinéma ? Ou on se pose dans la chambre en amoureux ? » Qu'il lui demande, tout sourire alors que sa main droite vient caresser les doux cheveux de son cadet. Ce qu'il est beau. Eden ne pourrait plus vivre sans lui. Oh non. Il n'ose même pas imaginer une vie sans son Gabriel.

Eden essaie de se montrer plus romantique qu'il ne l'a jamais été. Dans le fond, depuis le temps qu'ils se connaissent, ils n'ont jamais fait une seule chose de ce genre. C'est triste à dire, mais le jeune Hemingway voulait attendre que son petit ami soit un peu plus … normal. Il souffle doucement et s'étire après avoir embrasser le garçon dans le cou. Il sourit d'un air amusé alors que Gabriel le détaille du regard. Trop mignon. Vraiment trop mignon. Eden l'enlace et prolonge le baiser avec amour alors que sa main droite vient caresser ses cheveux avec tendresse. Il lâche un soupire d'aise à son tour, aux anges contre lui. Il aimerait ne plus s'éloigner de lui. Si seulement ils pouvaient rester ainsi pour l'éternité. Eden serait le plus heureux de tous les hommes. Pas de cinéma alors ? Le jeune tatoué hoche doucement de la tête en souriant, attendri. Il n'a pas envie de sortir. Tant mieux. Il commence à faire un peu frais et Zaeden n'a pas forcément envie que son petit tombe malade. La chambre alors. Il opine et embrasse son front avant de le regarder marcher jusqu'à la chambre.

Eden souffle doucement et fait craquer ses doigts un par un avant de mettre le plaid du canapé sur le chaton sans rien dire. Il lui caresse doucement la tête, puis se rend dans la salle à manger pour nettoyer la table en vitesse. Question d'hygiène. Il soupire longuement, légèrement fatigué, mais se disant que Gabriel l'attend dans la chambre. Eden sourit, attendri en voyant que Gabriel tend les bras vers lui. Il meurt d'amour pour ce garçon. Il ne peut pas se mentir, non. Il sourit et le rejoint, l'enlaçant après s'être allongé à ses côtés. Ses lèvres viennent embrasser sa joue, puis son front, son nez et enfin ses lèvres. Ses doigts fins viennent caresser son bras, traçant des arabesques invisibles sur sa peau. « Tu es magnifique mon Gaby. » Souffle-t-il doucement, dans un murmure contre son oreille. Ses dents viennent ensuite mordiller son lobe alors qu'il enroule ses jambes autour des siennes. Il a envie de lui. Il ne peut pas vraiment le cacher. Mais il a toujours peur de passer à l'acte. Pourtant, ce soir, il a envie d'essayer d'aller un peu plus loin avec Gabriel. Ils ne peuvent pas continuer indéfiniment cette relation. Lui, ne pourra pas, en tout cas. Il a tenu plus d'un an. C'est énorme. Surtout quand on sait comment il était avant. Mais désormais, le manque se fait de plus en plus présent et Eden tente de le faire comprendre à son petit ami. Il colle son bassin au sien, doucement, avec une légère timidité. « Je t'aime énormément Gabriel. » Dit-il de manière suave en venant l'embrasser dans le cou, glissant une main sous son haut, tout doucement. Il vient caresser son ventre avec douceur, ne voulant pas le brusquer.

Eden a peur de faire quelque chose de mal. De faire un mauvais geste. Il ne veut pas effrayer Gabriel. Il ne veut pas qu'il le repousse non plus. Il a besoin de lui plus que jamais. L'attente devient de plus en plus insupportable à ses yeux, bien qu'il sache qu'il peut tenir encore longtemps. Il a juste envie d'essayer … De lui montrer que faire l'amour ne veut pas dire se faire mal. Il va être doux. Comme il l'a toujours été avec lui. Jamais il n'a voulu lui faire de mal. Et il espère qu'il ne lui fera pas peur. Soufflant doucement, il lui dit qu'il l'aime avant de venir embrasser son cou. Il mordille sa peau, avec tendresse et envie, alors que sa main gauche vient caresser le ventre de son petit ami. Il a terriblement envie de lui. Depuis toujours, dans le fond. Parce qu'il faut se l'avouer ; Gabriel est beau. Et malgré ses cicatrices, Eden n'a toujours vu que la beauté en lui. Il lui marque le cou, tout sourire. Il sent le plus jeune se tendre contre lui et frissonner face à ses caresses. C'est mignon. Adorable, même. Il l'embrasse tendrement, de nouveau, puis le regarde. Est-ce qu'il a envie de faire dans ses fesses ? La question est posée bizarrement, mais c'est Gabriel. Cela ne choque plus le jeune Hemingway.

Ses dents viennent mordiller sa propre lèvre inférieure alors qu'il hoche de la tête, soudainement mal à l'aise. Il lui lève son haut doucement, ses lèvres venant se poser contre le ventre du garçon aux cheveux châtains. « J'ai envie de toi, Gabriel. Mais on peut y aller doucement … On n'est pas obligé de faire l'amour jusqu'au bout. » Dit-il avant de lui lancer un sourire, espérant ainsi le rassurer. Il le redresse doucement pour lui retirer son haut et embrasse ensuite son torse avec envie, restant doux et prévenant. S'il veut qu'il arrête, alors il le fera. Il ne le forcera jamais à faire quelque chose qu'il n'a pas envie de faire. Eden lui caresse les hanches, laissant ses mains parcourir le corps mince de l'ancien sans abri. « Tu es beau, Gaby … Je t'aime, tu le sais, hein … Je ne veux pas te faire de mal. » Il embrasse sa joue, puis lui glisse son bas de pyjama doucement, attendant ses réactions, ne voulant pas aller trop vite en besogne. Ses doigts caressent ses cuisses alors qu'il plonge son regard dans celui de son petit ami. « Dis-le moi, si tu veux arrêter, ne te retiens surtout pas, mon cœur. » Il souffle doucement et revient embrasse son ventre avec douceur, les yeux fermés.

Eden inspire longuement en regardant Gabriel dans les yeux. Il ne veut pas l'effrayer, ni même lui faire de mal. Il désire simplement lui prouver que faire l'amour n'est pas douloureux et qu'il s'agit là d'une chose tendre et appréciable. Il embrasse le torse de son petit sans quitter son visage des yeux. Il l'écoute lui poser des questions, sans pour autant savoir comment lui expliquer ce qu'il veut. Eden secoue doucement la tête et caresse ses hanches en l'entendant. « Non, ça veut dire que je peux te montrer juste avec mes doigts, en te caressant, pour te montrer que si on prend le temps, ça ne fait pas mal. Faire l'amour, c'est quand on s'aime, seulement quand on est amoureux Gabriel. Sinon, j'aurais choisi un autre mot. » Il se redresse pour embrasser le bout de son nez. « Tu comprends ? » Il demande, peu sûr de savoir s'expliquer là-dessus. Il n'a pas vraiment envie de lui parler des viols qu'il a subi. Non. Pas dans un moment comme celui-ci. Il veut juste lui montrer qu'il peut lui faire du bien. Beaucoup de bien. Eden lui sourit, se voulant rassurant et il lui retire son pantalon de pyjama doucement. Il le sent se crisper. Il ne veut pas le voir ainsi.

Le jeune Hemingway lui embrasse le ventre avant qu'il ne serre ses jambes l'une contre l'autre. Il se mordille la lèvre inférieure, caressant ses cuisses. « Gaby, je te promets que je ne vais pas te faire de mal ... » Lui murmure-t-il avant de s'occuper de son sexe, faisant de lents vas et viens avec sa main droite pour le détendre. Il se redresse pour l'embrasser avec amour, se sentant de plus en plus à l'étroit dans son jean. Il le regarde et pose son front contre le sien en le masturbant doucement. « Fais-moi confiance, d'accord ? » Il se mord la lèvre inférieure. S'il lui dit non encore une fois, il arrêtera. Il a bien trop peur de l'effrayer, de le voir le repousser. Il ne veut pas perdre Gabriel. Il tient beaucoup trop à lui malgré ses défauts.

Eden essaie de se montrer doux et affectueux. De toute façon, il est toujours ainsi avec Gabriel, mais c'est compliqué dans ce genre de moments. Surtout quand on sait que cela fait plus d'un an qu'il n'a pas eu de relations sexuelles si on oublie les quelques attouchements qu'ils ont eu entre eux tout au long des mois précédents. Ce n'est pas assez pour lui, mais il n'a jamais rien dit à Gabriel, sachant à quel point le jeune homme a été blessé par le passé par de nombreux hommes avant leur rencontre. Il le caresse doucement, le torse d'abord, avant de lui retire son haut pour s'occuper de son sexe. Il se sent mal à l'aise. Il ne sait point comment agir envers lui. Il ne veut pas lui faire peur, ni même lui faire du mal. Est-ce qu'il va le repousser ? Avoir peur de lui ? Eden déglutit en l'entendant dire qu'il ne doit pas toucher et que c'est sale. « Mais non Gaby … Ce n'est pas sale … » Il dit, désemparé. Il ne comprend pas. Enfin si, il comprend, mais il préfère ne pas y penser. Non. Il ne veut pas voir Gabriel se faire violer dans ses pensées alors qu'il le touche en ce moment même. Soufflant doucement, il plonge son regard dans celui de l'ancien sans abri et sourit faiblement.

Il continue de le caresser, essayant d'être doux au maximum. Il le sent frémir, se tendre sous ses caresses et cela le fait sourire avant qu'il ne perdre toute sa bonne humeur. Pas dans les fesses. Il le regarde un instant, se sentant mal. Pourquoi le laisse-t-il le toucher si c'est pour ensuite dire non ? « Gaby, je peux au moins te montrer que ça ne fait pas obligatoirement mal … Okay … ? Juste avec mes doigts … ? » Il demande alors qu'il glisse déjà sa main libre entre ses jambes. Ses lèvres s'emparent de son entrejambe alors qu'il entre un doigt en lui, désireux de lui faire oublier ce qu'il lui fait, pour ne pas le faire paniquer. Il n'en peut plus d'attendre, de faire des efforts. Il est adulte après tout et c'est un homme. Il a des besoins, comme tout le monde. Non ? Il ne doit donc pas se sentir mal, s'il désire faire l'amour avec l'homme qu'il aime.

Faire en sorte que Gabriel lui fasse confiance est plus difficile que prévu. Après l'année qu'ils ont passé ensemble, Eden pensait que son petit ami finirait par accepter, par le croire quand il lui dit que cela ne fait pas mal si on le fait bien. Malheureusement, rien ne se passe comme prévu et il commence à douter de cette relation. Est-ce qu'il fait le bon choix ? Être avec un garçon ayant vécu de nombreuses années dehors est déjà quelque de compliqué … Alors si l'on rajoute que ce dernier a été très souvent violé … C'est encore pire. Le jeune Hemingway se mord le creux de la joue. Non. Il ne doit pas douter. Il est amoureux de Gabriel. Il le sait. Et avant lui, il n'avait jamais éprouvé ce genre de sentiments. Alors c'est Gabriel. Et personne d'autre. « Gaby, détend-toi … Je ne t'ai jamais fait de mal, ce n'est pas aujourd'hui que je vais commencer ... » Dit-il, tentant de lui faire comprendre qu'il va être aussi doux que d'habitude. Il se mordille la lèvre inférieure en le regardant dans les yeux, perturbé. Il reprend peu après ses baisers sur son torse, descendant doucement, jusqu'à prendre son sexe en bouche pour lui appliquer un grand bien. Gabriel se crispe et resserre un peu plus ses jambes l'une contre l'autre, mais Eden prend son mal en patience, réussissant à se frayer un chemin jusqu'à ses fesses. Il entre doucement un doigt en lui, ne voulant pas lui faire mal. Il n'a pas le droit à l'erreur. Sinon, il devra encore attendre un long moment avant de pouvoir le toucher de nouveau.

Zaeden ferme les yeux et l'écoute. Un peu dedans ? Il lâche son sexe quelques instants et embrasse ses cuisses. « C'est comme ça qu'on fait, normalement. Pour ne pas que l'autre ait mal, tu comprends … ? Je te prépare doucement, et comme ça, tu n'as pas mal. » Il lui avoue tout en bougeant doucement son doigt en lui. Il reprend peu après cela son sexe en bouche pour lui faire oublier ses doigts, en enfonçant un second, doucement, avec lenteur. Il ne sait pas vraiment s'il lui fait mal. Il essaie de le préparer du mieux qu'il peut. Il n'a jamais vraiment pris son temps dans ce genre de moments, mais il sait qu'avec Gabriel, c'est nécessaire. C'est très perturbant et son esprit est tellement occupé et tracassé qu'il n'arrive pas vraiment à trouver ce moment romantique. C'est trop stressant pour cela. Mais … S'ils parviennent à faire l'amour au moins une fois, il pourra lui montrer que ça ne fait pas tout le temps mal. Et que cela peut faire énormément de bien. Il se redresse doucement et embrasse le front de son petit ami, inquiet. « Est-ce que je te fais mal, Gaby … ? » Il demande en bougeant ses deux doigts tout doucement, son regard inquiet plongé dans le sien.