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HAZELAX ∇ don't let me fall

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Hazel Bridgestone
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MessageSujet: HAZELAX ∇ don't let me fall HAZELAX ∇ don't let me fall EmptyMer 15 Avr - 0:55

Don't let me fall
“Never let me go”
    Nous assis à notre table habituelle, dans notre bar habituel et nous rions tous ensemble. La bande d’Ash m’a bien acceptée, ils sont devenus mes amis et je fais partie de leur petite famille. Mais bien sûr, comme depuis que je les connais, le seul point noir sur ce tableau est l’horripilant Maxim. Il est beau à tomber, nous sommes toutes d’accord sur ce point-là, mais le seul problème est qu’il est au courant lui aussi, il sait qu’il les fait toutes chavirer – sauf moi – et ça m’exaspère. Il est encore en train de raconter son plan cul de la veille, dans les moindres détails et tout le monde rit, sauf moi. Je ne fais pas ma rabat joie mais ce genre de personne m’insupporte, nous n’avons pas besoin de savoir dans quelle position il a pris sa pétasse de la nuit précédente, enfin, je suis la seule à ne pas trouver ça intéressant. Tout le monde est penché au-dessus de la table pour pouvoir s’entendre malgré la musique. Ash se lève soudainement et me glisse à l’oreille qu’il revient tout de suite. Max a aussi remarqué son geste et en profite pour se glisser à côté de moi, il pose une main aguicheuse sur ma cuisse, mais je m’empresse de la repousser violemment : « Oooh bébé, fais pas comme si ça te dérangeait, je sais que t’as tout envie que moi que je te prenne dans les toilettes… » Je levais les yeux en l’air avant de lui adresser mon plus beau majeure. « Quoi ? Tu as peur que je te fasse mal c’est ça ? Ash ne t’a pas encore … » Je tourne violemment la tête dans sa direction, le fusillant du regard. Ce mec est le plus gros connard de la terre, c’est décidé. Il rit, si fort que toutes les têtes se tournent vers nous, et je me sens devenir cramoisie : « Va agiter ta queue sous le nez de tes groupies Lennox et me fait pas chier. Tu mérites même pas que je discute de ça avec toi… » lui crachais-je à la figure. Son visage se ferma et je vis de la colère teinter son regard, mais rapidement il redevint le Max insupportable et m’envoya un baiser accompagné d’un clin d’œil. « Un jour Hazel … Et tu me supplieras … ! » Me glissa-t-il à l’oreille, avant de s’éloigner de moi et de reluquer ouvertement une fille qui passait à côté de notre table. Je frissonnais mais oubliais rapidement mon sentiment lorsqu’Ash revint vers nous. Son regard se verrouilla directement au mien et je savais que de toute ma vie je n’aimerais que lui.


Deux jours. Cela fait maintenant deux jours que nous avons cédé la tentation, que je me suis noyée entre ses bras. Et je me sens mal. Me suis-je servie de lui pour assouvir une vengeance secrète ? Oui non je ne sais pas. Tout ce que je sais c'est qu'aujourd'hui je ne me sens pas "sereine". J'ai l'impression d'avoir fait quelque chose de mal. De l'avoir utilisé mais d’un autre côté, ça ne peut pas être ça. Si je m'étais réellement servie de lui, nous n'aurions fait que coucher ensemble, afin de répondre aux besoins de nos deux corps. Mais là ... Là je me sens mal. J'ai le cœur qui bat, les entrailles que me font souffrir. Et je ne sais pas si c'est parce que j'ai l'impression d'avoir trompé Ash ou si c'est parce que je ressens des choses pour Max ... Non, je ne suis pas le monstre de l'histoire, ce n'est pas moi qui ai trompé l'amour de ma vie avant de m'enfuir sans un mot ! Je suis si perdue, si exténuée par toute cette vie merdique. J’ai envie de prendre ma voiture et de foncer droit dans un mur, histoire de mettre fin à toute cette souffrance. Cette idée m’a très souvent traversé l’esprit, mais Max, le si détestable Maxim, était là pour me remettre les idées en place.

Lorsque je me suis retrouvée chez lui ce soir-là, j’étais au plus mal. C’était le jour de la disparition de mes parents et cela faisait aussi cinq mois qu’Ash était toujours porté disparu, et le fait d’être orpheline, d’être abandonnée, me revenait en pleine tronche. Alors Max, comme toujours, ne m’a pas laissée tomber ce soir-là. Il m’a ouvert sa porte, m’a offert de boire un truc, et cette fois je n’ai pas refusé. J’ai noyé mon chagrin dans l’alcool. Ce n’était absolument pas mon genre, mais je n’avais plus d’autre alternative. Je me sentais anéantie, détruite et j’avais besoin d’oublier. Alors j’ai bu, sous les yeux brillants de Max, j’ai bu jusqu’à poser ma main violemment sur sa cuisse. C’était à mon tour cette fois. « Tu m’as dit que je te supplierais … » lui avais-je glissé à l’oreille. Puis tout a déraillé et je me suis réveillée le lendemain matin, nue entre ses draps, la tête dans un étau. Des flashs me revinrent, les traits de son visage s’imprimèrent dans mon esprit, jusqu’à se confondre avec ceux d’Asbjorn. Ils étaient si semblables, ils se ressemblaient tellement que parfois, regarder Max m’était douloureux.

Cela fait deux jours que je n’ai pas vu Max. Lorsque je suis rentrée chez moi, je me suis demandée si lui aussi allait m’abandonner, maintenant qu’il avait réussi à me choper. Et je me retrouvais de nouveau sur mon canapé, emmitouflée dans mes couvertures, les boules au ventre. Ash m’avait détruite, Max avait réussi à recoller les morceaux de mon être tant bien que mal, mais s’il m’abandonnait à son tour, c’en était fini de moi. Je checkais une dernière fois mes messages sur mon téléphone, mais je restais toujours sans nouvelles de lui.



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MessageSujet: Re: HAZELAX ∇ don't let me fall HAZELAX ∇ don't let me fall EmptyMer 15 Avr - 1:02


Don't let me fall
mettre une citation pas trop longue quand même

Flashback

Je suis un peu sous l’effet de l’alcool et j’suis là à être incapable de m’arrêter de parler. J’ai l’attention de tout le monde, enfin tout le monde sauf Hazel. Ça me fait rire, de la voir complètement exaspéré par ce que je raconte. Je suis le centre de l’attention je l’ai toujours été dans cette bande et honnêtement ça me plais. Que ça fasse son affaire ou pas à Hazel j’en ai rien à battre. Je lève donc les yeux doucement au ciel la voyant là les bras recroisés sur elle soupirant d’ennuie.  J’sais que ça la fait chier que je parle des filles  comme ça, comme si elles étaient toutes des proies. Bah vous savez quoi ? J’ai raison, elles sont toutes des proies, mais pas toute facile. Faut savoir comment s’y prendre pour miser dans le mile et moi je sais comment.  Sauf avec elle… Je sirote ma bière assis sur le petit tabouret puis je regarde aussi Ash se lever et s’en aller vers les toilettes. Les sourcils arqués, le sourire séducteur et aussi arnaqueur, je m’approche de Hazel.   « Oooh bébé, fais pas comme si ça te dérangeait, je sais que t’as tout aussi envie que moi que je te prenne dans les toilettes… » Je me mis à rire, c’était de la provocation pure et dure.  Y’avait une part de vérité dans ce que je disais, du moins en ce qui me concerne, mais c’était seulement par vengeance pour Ash que j’agissais de la sorte avec elle. Je l’aime Ash, c’est comme mon frère, mais jamais j’oublierai qu’il soit parti avec celle que j’ai aimé. Je me jette donc au pied de Hazel sans hésiter.  Je pouffai de rire lorsqu’elle me montra son doigt d’honneur. Je déposai ma main sur la sienne, et repliai son doigt pour le ranger. C’est pas bien tout ça, mais ça m’amuse. Je la fais réagir et ça me plait, d’ailleurs je n’en ai pas fini avec elle … « Quoi ? Tu as peur que je te fasse mal c’est ça ? Ash ne t’a pas encore … » Dis-je.  Ça n’avait rien de douces paroles délicates. Je ne suis pas délicat et je déteste tourner en rond. Par contre le but premier n’étant pas de vraiment la baiser, mais de la faire rager parce que ça fonctionnait à merveille.  J’éclatai de rire, sans gêne puis tout le monde se retourna vers nous.   « Va agiter ta queue sous le nez de tes groupies Lennox et me fait pas chier. Tu mérites même pas que je discute de ça avec toi… »  Dit-elle carrément en rogne. J’eux droit à un beau cracha au visage, mais je l’avais mérité. Mes yeux et mon front c’étaient froncés et je repris mon calme  Je l’ai mérité je le dis. Je suis un gros connard de première et je m’assume. Je me lève et commence à faire quelques pas. J’veux pas le savoir si Ash la baisé, je m’en contre fiche, mais j’sais bien qu’elle mords à l’hameçon chaque fois que je m’approche d’elle et parle de sexe.  Ça la met mal à l’aise alors que moi je suis plus qu’à l’aise. J’ai l’expérience dans le cœur et la beauté pour me faire avoir ce que je veux vraiment. « Un jour Hazel … Et tu me supplieras … ! » Ajoutai-je finalement en riant. Je sifflai une demoiselle au passage histoire d’attirer son attention et surtout prévoir le terrain plus tard. Je suis de retour à la chasse.


Aujourd'hui

Ça fait cinq mois que Ash a disparut. Il m’a laissé en plan comme ça sans rien dire. J’y comprends rien, ce n’est pas dans ces habitudes et encore moins de ne pas donner signe de vie. En tout cas, bien qu’il soit parti, ça prend quelqu’un pour le remplacer, quelqu’un pour consoler du mieux qu’il le peut Hazel de son départ hâtif. Bordel je lui en veux de lui avoir brisé le cœur comme ça.  Je recolle les pots cassés, ça ne m’en merde pas,  mais entendre parler de Ash toute la journée ça commence à faire lourd. J’suis pas une fille moi, j’sais pas comment consoler les cœurs brisés, du moins j’essaie du mieux que je peux. Hazel doit me trouver ennuyeux de ne pas savoir quoi le lui dire, quoi qu’en même temps, elle devrait savoir que je n’ai jamais eu les bon mots. Je suis pas le genre à toucher avec mes paroles, mais avec mes mains si vous voyez le genre. D’ailleurs ce soir c’est différent des autres soirs. Je lui ai offert à boire mais je n’aurais jamais imaginé que l’alcool aurait aussi bien rentré au poste. Je n’aurais jamais imaginé à quel point il lui aurait du bien. Tellement que je me sui joins à elle sans arrière pensée, mais que pour l’envie de me sentir un peu engourdis.  Je commence à perdre un peu mes moyens et disons le franchement je suis un nuage.  Mes jambes sont légères, ma bouche ne cesse d’émettre des sons. J’suis pas sûre si c’est des gémissements de bien être ou des paroles qui  veulent rien dire. En gros mon cerveau ne pense plus et il est mou.La main d’Hazel ce posa sur ma cuisse et ce sans gêne. J’arquai un sourcil, le sourire en coin je la  laissai approcher ses lèvres de mon oreille. Bordel à quoi elle joue là ? Y’a mon petit soldat qui va commencer à crier garde à vous si elle continue ce petit jeu loin d’être déplaisant. « Tu m’as dit que je te supplierais … »Me dit-elle finalement. Je recule mon visage du sien, puis je la regarde un instant. Ma mains dégage son visage couvert par une mèche ou deux sur son visage puis je laisse mes lèvres frôler les siennes. « Vas-y supplies-moi. J'attends que ça bébé.  »J’eus à peine le temps de faire quoi que ce soit, que je me sentis tiré par le collet de mon chandail direction ma chambre. La nuit fut torride, mais je fus surement aussi surpris qu’elle de me retrouver nu et allongé près d’elle. Je m’étirai et sorti en douce de mon lit. Je pris des vêtements et je sorti. Mal à l’aise avec un mal de crâne, surement qu’elle a besoin de temps pour elle. Alors je me suis éclipsé sans me poser de questions et  quand je suis revenue à mon appartement elle avait disparut.

Deux jours sont passés et elle me manqué. J’dois peut-être passé par-dessus mon orgueil de mâle alpha et faire un vrai homme de moi. Ce n’est pas la première fille avec qui je couche… Enfin si la première à qui je tiens vraiment et qui me fait ressentir de drôle de chose. Je me demande chaque jour ce que c’est mais quand je pense à elle, mon cœur s’emballe. Il devient fou je crois celui-là. Ça ne se peut juste pas. En tout cas, je fais les quatre cents pas dans mon appartement mon portable dans les mains, je me demande ce que je dois faire. Lui envoyer un message ou juste me pointer chez elle comme ça. J’opte pour aller chez elle sans prévenir. Je m’arrête dans un petit café puis je prends des cafés et des beignes histoire de nous bourrer la face. Je cogne à la porte de son appartement puis j’attend qu’elle vienne m’ouvrir. Un sourire c’est affiché sur mes lèvres. « T’sais qu’en t’ayant vu nu la nuit dernière je me suis dis que serait bien si tu prenais un peu de poids. » J’haussai les épaules puis je souris bêtement. Je n’ai pas l’habitude de mâcher mes mots et encore moins de réfléchir avant de dire un truc, mais l’important c’était qu’entre nous tout soit comme avant. Que de lui faire des blagues plutôt moches ça fasse encore parti de notre quotidien et celle là s’en était une. Je la trouvais parfaite physiquement c’est clair. Sauf que je devais rester le Max qu’elle a connu, arrogant, chiant et direct. Voilà, j’suis pas mal fidèle à moi-même. Toujours dans le cadre de la porte, je lui tendis un café et ajoutai : « Non mais tu comptes me laisser dehors comme ça et tout manger seule… Bordel j’aurais dû y penser.» Je me mi à rire puis m’arrêtai pour sourire. Peut-être qu’elle m’en veut. Elle m’en veut parce que je suis parti le lendemain et que je l’ai laissé là sans rien dire … Ni même un message. Peut-être qu’elle m’en veut seulement d’avoir joins mon corps au sien lors de cette soirée, mais je n’y pouvais rien. C’est elle qui m’a provoqué. Je suis innocent votre honneur !
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MessageSujet: Re: HAZELAX ∇ don't let me fall HAZELAX ∇ don't let me fall EmptyMer 15 Avr - 12:41

Don't let me fall
“Never let me go”
J'ai le cœur qui se serre, je me sens mal et pourtant même si j'ai l'impression d'avoir fait quelque chose de mal, je ne regrette pas une minute la nuit que nous avons passé tous les deux. Je me suis de nouveau sentie « aimée », du moins j'attirais un autre homme, quelqu'un voulait bien de moi. Et ce n'était pas n'importe qui. Encore aujourd'hui, après ces mois passés avec lui, je ne comprends toujours pas ce qu'il s'est passé. Dès que Max a appris le départ d'Ash, sa tromperie, il a tout de suite changé d'attitude avec moi et moi je ne le trouvais plus si exaspérant. Bien au contraire. Je me suis raccrochée à lui, il était ma bouée de sauvetage, celui qui me permettait de ne pas me laisser aspirer par les eaux profondes de ma dépression. Les premiers mois je ne cessais de pleurer, de geindre sur mon sort, et de parler d'Ash et Max était patient. Il tentait de me rassurer tant bien que mal,  de ma consoler avec ses mots un peu patauds mais il était là, et je me fichais de ces mots incertains et parfois – souvent – maladroits. Mais dernièrement je m'étais calmée, je ne mentionnais plus le nom d'Ash, ne faisait plus référence à lui et Max en faisait de même et je voyais bien que ça lui faisait du bien de ne plus avoir à m'entendre parler de lui. Depuis le départ de son meilleur ami, nous nous étions vus tous les jours, Max ne m'avait pas lâchée d'une semelle, et ne voulait pas me laisser seule trop longtemps, mais je lui avais dit que nous ne pouvions pas passer nos journées ensembles, il travaillait et il avait une vie. Alors souvent j'étais allée le voir à son travail et j'en avais profité pour faire un peu de sport, histoire de me vider la tête et penser à autre chose. Nous étions devenus très proches, Max et moi – et ce n'était pas sans m'étonner – et j'appréciais cette proximité.


Et soudain, sans nouvelles de lui depuis notre nuit, je me sentais vide, seule et abandonnée. Que s'était-il passé ? Qu'avais-je fait ? Car au final tout était parti de moi. Max me faisait des avances depuis une éternité, dès notre rencontre il avait essayé de me faire craquer, mais jusque-là je n'avais eu d'yeux que pour Ash. Mais ce soir là, certes j'avais bu un peu ce qui m'avait permis de me débrider un peu, mais tout était venue de moi. J'avais ce besoin irrépressible de sentir son corps contre le mien. J'avais eu besoin qu'il me sert dans ses bras, besoin de sentir l'odeur de sa peau, de laisser son corps réchauffer le mien. Puis le mal aise était apparu le lendemain, lorsque je m'étais réveillée seule dans son grand lit vide, nue et comblée.


Assise dans mon canapé, Sushi sur les genoux, les yeux scotchés à ma télé sans réellement la voir, je cogite sur ma situation. Je suis seule, célibataire, je n'ai pas d'enfant et j'ai perdu mon travail, je suis obligée de travailler en tant que serveuse dans un bar où la tenue se résume à deux bouts de tissus, je me passe mes soirées à servir des alcooliques qui n'hésitent pas à me mettre la main au cul lorsqu'ils en ont la possibilités et je ne pourrais bientôt plus payer le loyer de mon loft. Ma vie est merdique et je continue de m'enfoncer toute seule dans les sables mouvants de mon existence. Je devais relever la tête, et surtout ouvrir les yeux sur la réalité. Max était là, chaque jours, présent et il m'avait toujours fait comprendre je l'intéressais un tant soit peu. Qu'est-ce qui m’empêchait de me rapprocher – encore plus – de Max ? Peut-être le fait que tout d'abord il était le meilleur ami, le frère, de l'amour de ma vie, et peut-être aussi le fait que Max était un homme à femmes. Serait-il capable d'être exclusif ? De ne voir que moi ? De ne pas coucher à gauche et à droite ? Je n'en étais pas certaine. J'étais d'ailleurs pratiquement certaine qu'il avait déjà couché avec une autre fille durant les deux jours suivant notre nuit torride.


Soudain des coups retentirent à ma porte. Je me levais en soupirant, ne faisant même pas attention à ma tenue – un shorty et un débardeur – après tout, c'était pratiquement ma tenue du boulot. J'ouvre la porte sans grand empressement, je m'attends à trouver un livreur ou un coursier, mais ce n'est absolument pas le cas, pas tout à fait. Max se tient devant moi, les bras chargés de cafés et de donuts. Mon regard s'arrête d'abord sur ses yeux, je le fixe puis baisse rapidement le regard. Et comme à son habitude, il ne filtre pas les mots qui sortent de sa bouche : « T’sais qu’en t’ayant vu nue la nuit dernière je me suis dis que serait bien si tu prenais un peu de poids. » Il m'a vu nue, je le sais bien, et le fait qu'il en parle comme ça me met soudain mal à l'aise, la chaleur me mon au visage et je deviens cramoisie. Mes mains se portent directement à mes seins, comme pour me protéger de son regard. Mais il faut que j'affronte tout ça. Il ne semble pas mal à l'aise, lui. Je relève rapidement la tête pour planter mes yeux dans les siens :  « Pourtant, vu comme tu me regardais, il semblerait que mon corps t'ait plu ... » Je lui donne un petit coup de poing dans les abdominaux, et ce geste me rappelle notre nuit, son corps sculpté, ses abdominaux si bien formés … Je secoue vivement la tête et me saisis du café qu'il me tend. « Non mais tu comptes me laisser dehors comme ça et tout manger seule… Bordel j’aurais dû y penser.»  Je lui tire la langue avant de me retourner et d'avancer dans mon appartement pour le laisser entrer. Je ne lui dis même pas de faire comme chez lui, je n'ai jamais eu besoin de le faire puisqu'il a tout de suite pris ses aises. Et je l'ai laissé faire. Depuis Max sait qu'il est ici comme chez lui – faudrait dire qu'il a passé beaucoup de temps chez moi ces derniers temps. Je sens mon visage se fermer et mon coeur pulser dans ma poitrine.  « J'ai cru que toi aussi, tu me repoussée … Que tu regrettais ou en tout cas que tu te fichais de moi maintenant que tu avais eu ce que tu voulais ... » lui avouais-je d'une petite voix tandis qu'il entrait dans mon salon, dans mon dos.


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MessageSujet: Re: HAZELAX ∇ don't let me fall HAZELAX ∇ don't let me fall EmptyJeu 16 Avr - 0:07


Don't let me fall
never let me go

D
eux jours ont passé et je me demande encore qu’est-ce que je fais là à glander seul dans mon appartement. Bordel j’dois donner signe de vie et surtout ne pas lui laisser croire que je me suis servit de ce moment de vulnérabilité pour associer mon corps au sien.  C’est vrai qu’elle est celle que je convoite depuis un bon moment physiquement, je le lui ai fait savoir plus d’une fois, mais pas cette fois. Je croyais que la soirée aurait resté dans un état stable, qu’on aurait resté là à discuter, faire comme d’habitude mais j’ai resté surpris lorsqu’elle à posé sa main sur ma cuisse.  Je ne m’attendais pas à ça, je m’étais résigner à l’idée que nous soyons que des amis. Ça fait tout drôle en dedans de moi. Pour la première fois de ma vie je me suis senti nerveux en compagnie d’une fille. J’avais l’impression de perdre tous mes moyens devant Hazel. Ça n’a duré qu’un temps heureusement le naturel revient vite au galop. J’suis pas non plus fais en bois, comment j’aurais refuser la chaleur d’un corps féminin, j’suis maxim le tombeur de ses dames. Enfin je suis là dans le cadre de la porte, toujours ma boîte de beignets dans les mains et je me demande si j’ai droit d’entrer. Je n’ai pas mâché mes mots lorsqu’elle a ouvert la porte j’en conviens. En même temps est-ce si surprenant ? Je me suis jamais retenu avec mes paroles, aussi crues soient-elles.   « Pourtant, vu comme tu me regardais, il semblerait que mon corps t'ait plu ... » J’hausse les épaules et fais comme si de rien était. Il m’a pris dans le détour, mais hého j’suis pas pour ne rien répliquer. Ce n’est pas moi, enfin ce n’est pas Maxim Lenox. S’en devient troublant pour moi. J’ai l’impression qui a un petit nouveau qui veut éclipser l’ancien.  Si Hazel m’entendais penser des fois, il me trouverait étrange. J’ai limite l’impression de devenir gentil. Ce que je ne suis habituellement pas, puisque je ne pense qu’à moi. « C’est ce que t’as cru… Te vexes pas bébé. »  Tu fais chier Max, arrêtes avec tes conneries, t’es même pas drôle. En plus avec la mine qu’elle a ça se voit. Entres et ferme ta gueule.

J’entre donc dans ce fameux loft qui avec le temps en est presque devenu aussi le mien. Je dépose la boîte de carton sur la table basse du salon et j’entendis sa petite voix résonner dans mes oreilles.  « J'ai cru que toi aussi, tu me repoussée … Que tu regrettais ou en tout cas que tu te fichais de moi maintenant que tu avais eu ce que tu voulais ... »  Je me raidis, du coup je me sens mal. En fait je me sens pas mal, mais un peu frustré qu’elle ait cru que je voulais juste me la taper et la jeter comme un vieux mouchoir. J’suis là depuis le début, je l’ai soutenu, j’ai tenté de lui remonté le moral du mieux que j’ai pu, mais j’ai droit à un presque reproche. Non, non et non, te laisse pas faire Lenox. Je me le laisse donc tomber sur le sofa. Rien de délicat, puis j’appuie mes coudes sur mes genoux. Je la regarde et j’ajoute : « J’m’appelle pas...A…» J’arrêtai ce que je j’étais en train de dire. Je devais pour une fois avoir un minimum de tact. Je devais ne pas en faire de cas et me défendre pour la cause. « Pardon ..» Je passai mes mains sur mon visage puis dans mes cheveux, puis laissai finalement retomber mon dos direct dans le sofa. Je ne m'excuses pas d'habitude, alors qu'elle le prenne en note, si je l'ai dis c'est que j'suis réellement sincère avec mes excuses. Je n'ai pas voulu invoquer son prénom pour lui rappeler des mauvais souvenirs. « J’croyais seulement que tu aurais voulu un peu de temps ..Justement parce que je ne suis pas lui. » Dis-je en fixant mes pieds. Je me sens mal, parce que je n’ai pas voulu la blessé. J’ai seulement voulu lui laisser un peu de temps. J’ai beaucoup moins de misère à me remettre sur pied qu’elle, en moins de deux moi je pette la forme, alors que je sais que pour elle tout est un peu moins facile. J’sais encore plus que ça pas été facile de l’oublié, encore là je suis pas certain qu’il lui soit complètement sorti de la tête. Si elle décide que ce moment torride entre nous est le premier et le dernier je comprendrais. Si elle croit aussi que tout ça n’est qu’une erreur et qu’on aurait pas du, ce sera ce qu’elle aura choisi et c’est tout. Je ne lui en voudrai pas, mais rien au monde ne pourra me pousser de sa route. Je lui donnerais la terre et je n’autoriserai personne à lui briser le cœur une nouvelle fois. On ne pas casser un cœur et le recoller à l’infini. Elle est fragile.  Je ne suis peut-être pas celui qu’elle espère depuis des mois, j’en conviens, mais je tiens à elle comme la prunelle de mes yeux. Je resterai moi-même et surtout très fidèle à moi-même. Je ne veux pas le remplacer, parce que pour ce qu’il est lui, c’est lui et ce qui est moi c’est moi.  Si je ne l’aurais pas aimé en fais je me serais jamais donné tout ce mal et je serais encore moins assis là sur son sofa. « J'serais jamais parti Haz'. J'espère que tu le sais ... Ou t'en doutait un au moins un peu. »  Dis-je en lui faisant un doux sourire de compassion. C'est vrai que je ne serais jamais parti. J'ai beaucoup trop de fierté pour l'abandonné comme un vieux jouet.
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MessageSujet: Re: HAZELAX ∇ don't let me fall HAZELAX ∇ don't let me fall EmptyJeu 16 Avr - 1:28

Don't let me fall
“Never let me go”

La journée est déjà bien avancée et voir max débarquer dans mon appartement pour venir me voir me réchauffe le cœur. Il n'est pas cet être insensible, il ne l'est plus ou en tout cas il l'est moins - avec moi cependant - et ça, je l'ai compris à la minute où je me suis retrouvée dehors le soir où Ash m'a laissée tomber. Je ne pouvais pas me tromper. A partir du moment où il a tout lâché pour venir me chercher en ville, j'ai su. J'ai su qu'il compterait pour moi, qu'il serait là pour moi. Ce soir là j'ai découvert un cœur sous cette tonne de suffisance et de je-m'en-foutisme. Alors bien sûr je ne prends pas très bien sa remarque concernant mon corps tout simplement car je me rappelle encore ses yeux brillants lors de notre nuit. Je sais que je lui ai plu. Mais je hausse les épaules et lui tourne le dos. Je ne sais plus quoi faire, plus quoi dire. Je me sens tout à coup timide... Enfin, tout du moins gênée. Je ne suis plus timide avec cet homme à présent car j'assume totalement ce que nous avons fait, ce que je l'ai poussé à faire - et qu'il a immédiatement accepté de faire, entre nous !

Et comme j'ai appris à la faire avec lui, je lui dis ce qui me passe par la tête et surtout je lui dis ce que je ressens, ce que j'ai ressenti durant ces deux jours de silence radio. Je me retourne lentement vers lui et le vois se crisper à l'écoute de mes mots. Je vois un éclair de colère traverser ses yeux. Ça l'énerve que je dise ça. Et je comprends. Comme à son habitude, les mots dépassent sa pensée mais il s'arrête à temps : " J'm'appelle pas ... A..." immédiatement une boule se forme dans ma gorge car je sais évidemment quel surnom il allait utiliser. Je le regarde, les larmes me montent aux yeux mais je les maîtrise. Il s'est arrêté. Il ne l'a pas dit. Il n'a pas voulu me blesser. Et je sais aussi qu'il n'avait pas voulu me blesser les fois précédentes, il ne faisait tout simplement pas attention et je ne lui en ai jamais tenu rigueur. Assis dans mon canapé, les coudes sur les genoux, il ne me regarde pas et fixe un point imaginaire avant de se passer les mains sur le visage puis dans les cheveux. Ses muscles roulent sous sa peau et mon regard est attiré vers son bras. Ce bras qui m'a serrée si fort... "Pardon..." il s'excuse et j'en reste interdite. Il est très rare que Max s'excuse, lui qui assume toujours ce qu'il dit même si les mots ne devaient pas toujours sortir. Aujourd'hui il sait que ce simple mot va me blesser et je lui en suis reconnaissante. J’croyais seulement que tu aurais voulu un peu de temps ..Justement parce que je ne suis pas lui. » je souris doucement tandis qu'il laisse lourdement tomber son dos contre le dossier du canapé. Je m'avance vers lui avant d'aller m'asseoir à côté de lui, laissant mon genou toucher sa cuisse. Je pose une main sur son torse pour capter son attention puis je plonge mon regard bleu azur dans le sien : " Je ne savais pas de quoi j'avais besoin mais sûrement pas de cet éloignement. Et Max, je sais que tu n'es pas lui ... Même si vous vous ressemblez comme deux gouttes d'eau... Mais je te vois toi, pas lui." je ne veux pas qu'il croit que je me suis réfugiée dans ses bras parce qu'il ressemblait à Ash et que je tentais de trouver un homme de substitutions à Ash. Loin de la. Je voulais oublier tout ça - puisqu'il ne reviendrait jamais - et passer à autre, même si passer le plus clair de mon temps avec le meilleur ami ce n'était pas la meilleure solution pour oublier les choses.

Je continue des regarder, il est très beau c'est vrai, digne d'un mannequin, parfois je me dis que c'est vraiment dommage qu'il soit si imbu du lui même. Puis je me regarde, dans mon shorty riquiqui qui montre la moitié de mes fesses et mon débardeur sans soutien gorge. « J'serais jamais parti Haz'. J'espère que tu le sais ... Ou t'en doutais un au moins un peu. » son regard se perd dans le mien et je sens mon cœur cogner dans ma poitrine. Je hoche la tête et une larme roulé sur ma joue. Je la sèche doucement. " Je n'étais pas sûre, je ne sais parfois pas te comprendre et savoir si tu es en mode connard ou pas. Et comme tu es parti de ton appartement avant moi je me suis dis que tu .. Regrettais."

Doucement, je caresse son torse sans vraiment m'en rendre compte. Ça me fait du bien de sentir quelqu'un à mes côtes. Ça fait du bien de le sentir. " Tu sais Max, je ne te remercierai jamais assez pour tout ce que tu as fait pour moi..." je bois une gorge de mon capuccino - ma boisson préférée et bien sur Max le sait parfaitement. Puis ouvris la boîte de débuts. C'était tellement adorable de sa part ... " Bon puisque mon corps ne te convient pas puisqu'il est trop maigre, je vais prendre un beignet !" lui dis-je tout en me penchant pour prendre le rose, et pris le donuts bleu pour le tendre à Max. Mais avant qu'il n'était le temps de l'attraper je mordis dedans en poussant un petit gémissement : " hmmm mon dieu qu'ils sont bons, merci Max ! je lui offre mon plus beau sourire timide. " Pourquoi tu es parti si tôt ce matin la ?" lui demandais-je alors.

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MessageSujet: Re: HAZELAX ∇ don't let me fall HAZELAX ∇ don't let me fall EmptyJeu 16 Avr - 2:30


Don't let me fall
never let me go

J
’ai un dont pour dire de belles chose aux femmes, mais avec Hazel j’en perds mes moyens. J’ai toujours l’air d’un gros con et surtout pervers. Ce que je dis je ne le pense pas toujours. Souvent je dis des choses, mais c’est seulement pour ne pas qu’elle se fasse d’idée sur ma personne. Comme quoi je suis en train de changer, je veux qu’elle voit encore et encore le Maxim Lenox qu’elle connait depuis le début. Sauf qu’avec le temps en sa compagnie je m’adoucis. Sa façon d’agir, de penser me rend compréhensif. Regarde l’imbu de lui-même qui se dit touché par les autres. C’est n’importe quoi. T’es où Lenox ? Depuis quand tu te laisses faire par une fille… Encore plus Hazel. Tu t’souviens qu’au départ tu voulais en faire ta proie pour te venger de Ash ? T’es où Lenox, arrêtes de te foutre de la gueule des gens tu racontes des conneries, t’es toujours le même. J’hausse les épaules comme si ce que je venais de dire n’était rien puis je m’avance dans l’appartement. Une fois dans le salon  je me suis lourdement laissé tomber dans le sofa. J’ai passé près de dire des choses qui de un aurait blessé Hazel mais en plus qui auraient dépassé ma pensé. Ça me gruge de l’intérieur de ne pas avoir de nouvelle de Ash, mais ce qui me tue à petit feu c’est que j’ai l’impression que Hazel ne s’en remettra jamais.  Ce n’est peut-être qu’une impression, mais pour moi elle est très présente. Peut-être que ce n’est pas ça du tout, mais je sais dans mon fort intérieur, que peut importe ce que je pourrai dire ou faire, rien ne se comme avec Ash.  Tout simplement parce que je suis Maxim.  Je sais que pour elle il y a des jours faciles et d’autre c’est comme la mort. Je le sais parce que je suis là depuis le début. Je suis là depuis la seconde où il est parti. Enfin, Hazel me regarde un bref instant puis elle vint s’asseoir près de moi. « Je ne savais pas de quoi j'avais besoin mais sûrement pas de cet éloignement. Et Max, je sais que tu n'es pas lui ... Même si vous vous ressemblez comme deux gouttes d'eau... Mais je te vois toi, pas lui. » Sa main sur mon torse me fit rester bête. Je ne m’attendais pas à un tel rapprochement. Au départ je suis venu que pour manger des beignes et m’en aller. Elle collé contre moi, je prends une grande respiration puis je prends sa main dans la mienne.  Je me pince les lèvres. Je suis embêté par la situation. Est-ce qu’elle se rapproche de moi seulement parce que j’ai l’air de Ash, non pas physiquement ou mais je veux dire par notre parcours. J’hésite à ajouter quelques choses. Pour de vrai ce qu’elle était en train de me dire, ça me touchais. Sauf que je le sais qu’Il et toujours là. Elle l’a dans la peau. J’aime ce que je vis avec elle, c’est nouveau, touchant et surtout très émotif, mais je ne sais pas comment je dois réagir. J’ai encore de la misère à évaluer son comportement.  Je ne veux surtout pas faire quoi que ce soit qui pourrait faire qu’elle se sente brusqué. Je ne suis pas un ange, mais j’suis pas un monstre non plus. J’ai par contre l’impression de m’adoucir à passer du temps avec elle. Est-ce mal ? Non je ne crois pas, mais c’est tout de même troublant pour moi de savoir qu’au fond de moi y’a un gentil Max. « J’voulais pas te laisser croire que j’étais parti comme ça et que la seule chose que je voulais c’était que tu dégages de mon appartement. Loin de là, je suis sorti parce que je voulais que tu prennes ton temps. J’suis pas doué avec les mots Haz’, mais je ne voulais pas te laisser croire que t’es comme toutes les autres qui ont passé avant toi. » Elle connait mes antécédents, donc pas besoin de parler en parabole non ? Je m’arrêtai là par contre. Je ne voulais pas lui faire de déclaration d’amour n’étant même pas certain moi-même de ce que je pouvais ressentir pour elle, mais ce que je voulais par contre c’est lui faire comprendre c’est qu’elle est beaucoup plus qu’une fille que j’ai baisé un soir comme ça puis que j’ai laissé en plan dans mon appartement le temps qu’elle dégage. Je voulais, par respect pour elle qu’elle prenne son temps. Qu’elle comprenne ce qui est vraiment arrivé. J’étais conscient de son état la veille, alors je ne voulais pas qu’elle se réveille dans mon lit en panique et qu’en plus je sois là si c’était ce qui était pour arriver. Je lui souris, puis dégageai une mèche de cheveux de son visage. « J’suis désolé, sincèrement. » Encore des excuses loin d’être bidon. Je me sentais mal pour de vrai, la dernière chose que je voulais c’était de lui faire de la peine à mon tour et la laisser croire qu’elle était encore seule.

Je ne pu m’empêcher de lui sourire encore.  De la savoir aussi près de moi me fais me sentir bien. Je n’ose même pas me poser des questions, je veux seulement profiter de ce moment, après deux jours d’absence j’ai droit de rattraper le temps perdu non ?  En plus j’admire la vue. Son débardeur, j’ai tout de suite remarqué qu’elle n’avait pas de soutien-gorge. Croyez-moi j’sais faire la différence quand il y en a un ou qu’il n’y en a pas. En plus je l’ai vu nu, j’sais que sa poitrine se tient bien  et qu’elle est magnifique. Je ne veux pas qu’elle prenne du poids comme je le lui ai dis un peu plus tôt, je la trouve parfaite et même je comprends mieux pourquoi Ash voulait la garder que pour lui. Malheureusement, il n’a pas su la garder et à très bien su comment jouer au con. Maintenant j’ai Hazel pour moi et j’compte pas la laisser partir comme ça. Je regardai la blondinette devant moi et lui avouai que je n’allais jamais partir.  Une larme s’échappa et se mit à glisser sur sa joue. « Je n'étais pas sûre, je ne sais parfois pas te comprendre et savoir si tu es en mode connard ou pas. Et comme tu es parti de ton appartement avant moi je me suis dis que tu .. Regrettais. » Je passai mon bras autour de sa taille puis la serrai dans mes bras histoire de la réconforter du mieux que je pouvais. « Pleures pas bébé, j’suis là.  Et pourquoi t’as pensé ça. Je n’ai jamais rien regretté … Sauf.. » Je me secouai la tête, je n’allais pas m’aventurer sur ce sujet du moins pas aujourd’hui, je suis même pas certain qu’elle sache ce qui c’est passé. Qu’elle sache que j’ai fais de tôle pour adolescent. Bref,  je n’ai jamais rien regretté c’est vrai sauf de ne pas avoir défoncé le crâne de mon père. J’aurais dû lui enlever la vie comme il l’a fais avec celle de ma mère en la plaçant en psychiatrie. Je le hais. Je pris une grande respiration puis je continuai sur une nouvelle lancée. «  En tout cas, tu devrais savoir depuis le temps que je ne regrette jamais rien. J’ai apprécié ce moment c’est vrai. En plus sur ce coup j’étais en mode pas connard, très gentil tu vois... Par respect pour toi.  » Je  me mis a rire parce que j’avais remis mot à mot ce qu’elle venait de me dire et que c’était la pure vérité, dure à comprendre et surtout à croire, mais vrai. « J’suis pas le meilleur des gars Haz’, j’suis loin d’être un ange c’est vrai, mais j’essaie de faire du mieux  que je peux chaque jours pour devenir une personne meilleure. »J’avalai un peu ma salive de travers, nerveux. Ça ne m’arrive jamais, mais je le suis présentement. Je me demande si j’agis assez bien pour elle, sauf que j’arrête de penser lorsqu’elle détache sa main de la mienne et ce met à flatter mon torse. Qu’est-ce que je donnerais là pour que ce soit là-dessous mon chandail. Ta gueule Lenox un peu de sérieux. « Tu sais Max, je ne te remercierai jamais assez pour tout ce que tu as fait pour moi.. » Je souris, puis je lui déposai un baiser sur le front. Je ne sais pas quoi dire, je ne suis pas un gars qui reçois de la gratitude. Je ne me sens pas à l’aise avec ça. J’ai toujours connu le coup, les claques et les vilains mots, alors de la savoir content de ce que je fais pour elle, ça me fait chaud au cœur, mais j’sais pas quoi le lui dire. J’hoche la tête, puis m’étire aussi pour prendre mon café, alors qu’elle elle boit son capuccino.« Bon puisque mon corps ne te convient pas puisqu'il est trop maigre, je vais prendre un beignet ! » Dit-elle en s’étirant vers la boîte de beigne. J’arque un sourcil puis lui adresse le plus beau de mes sourires en coin. Je suis sans mots, je ne veux pas non plus retourner sur ce sujet. Donc j’évite tout commentaire et je m’attarde sur mon café. Je la regardai faire, puis alors qu’elle me tendit le beignet bleu, je m’approchai pour prendre une mordée dedans, puis non ! «hmmm mon dieu qu'ils sont bons, merci Max ! » Me yeux grossissent de surprise. « Non t’as pas osé ! J’savais que tu voulais les manger seule. J’aurais dû rester dans le hall. » Elle n’eut pas le temps de prendre la dernière bouchée que j’attrapai le beignet rose et le mangeai en une bouchée ou deux. La bouche pleine je lui fis un peu d’attitude, genre : j’tai eu ! Puis je me rassis au fond du sofa. « Pourquoi tu es parti si tôt ce matin la ? » Je vins à bout de terminé ma bouché puis j’ajoutai : « J’suis sorti faire mon jogging, je voulais te laisser seule histoire que t’aie le temps de prendre une douche ou juste un café, puis quand je suis revenu t’étais partie. Donc j'ai moi aussi pensé que tu regrettais. » J’allais quand même pas lui dire, bah j’suis partie parce que te voir allongée nu à côté de moi ça m’aurait donné envie de recommencer encore et encore. Je me suis gardé une petite gêne. Quoi que l’envie était bien présente ce matin-là.
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MessageSujet: Re: HAZELAX ∇ don't let me fall HAZELAX ∇ don't let me fall EmptyJeu 16 Avr - 12:21

Don't let me fall
“Never let me go”

La vie est toujours pleine de rebondissements, je l’ai appris à mes dépends. Mais je suis là, debout malgré les flammes qui me ravagent. J'ai su vaincre mes peurs et surtout mes peines – du moins, en apparence. Tout simplement parce que je ne suis pas seule, j'ai quelques amis qui m'entourent, des collègues de travail. Et je ne voulais pas imposer ma tristesse à mon entourage. Certes, au début ça n'a pas été facile, bien au contraire. J'ai dû prendre sur moi, accepter les regards de compassion, les regards désolés. Puis j'ai dû reprendre une vie normale et c'est grâce à Maxim que j'en suis là. C'est lui qui m'a porté à bout de bras lorsque je n'étais plus qu'un zombie, qu'une loque, une coquille vide. C'est lui qui m'a montré que la vie valait la peine d'être vécue et surtout que toute mon existence n'était pas gouvernée par une seule personne. Alors j'ai acquiescé j'ai fait ce qu'il me disait, je l'ai laissé prendre une place importante – bien plus importante que ce que je pensais possible – mais au fond, au plus profond de moi, tout était brisé et rien ne serait jamais comme avant. J'étais irréparable tout simplement parce qu'Ash, en partant comme un voleur, avait emporté avec lui mon cœur et mon âme. J'ai fait des efforts pour lui montrer que j'allais mieux, que je pouvais aller mieux. Jusqu'à ce qu'il me retrouve étendue sur mon parquet, baignant dans mon sang. C'est là que j'ai pris conscience que je n'étais plus rien sans Ash, que ma vie n'avait tournée qu'autour de lui et qu'elle ne tournerait qu'autour de lui à jamais. Mais Max était là, dans les pires moments. Il était là après ma fausse couche et j'ai voulu tout effacer pour tout recommencer. Je me suis ouverte à lui, je l'ai laissé s'infiltrer en moi et de nouveau, récemment, j'ai sentis mon cœur battre pour un autre homme. La sensation était merveilleuse tout simplement parce que je me sentais de nouveau vivante. Bien sûr jamais mon cœur ne battrait comme il battait – bat – pour Ash, mais c'était déjà ça.

Ces derniers mois j'ai l'impression d'avoir passé ma vie à pleurer, et je ne sais que ce n'est pas qu'une impression. Une larme roule de nouveau sur mon visage et même si je la séche rapidement, Max s'en apperçoit et m'enlace aussitôt :  « Pleures pas bébé, j’suis là.  Et pourquoi t’as pensé ça. Je n’ai jamais rien regretté … Sauf.. »  Il ne termine pas sa phrase, et je ne cherche pas à savoir ce qu'il voulait dire. Je suis si bien, là, entre ses bras protecteurs. «  En tout cas, tu devrais savoir depuis le temps que je ne regrette jamais rien. J’ai apprécié ce moment c’est vrai. En plus sur ce coup j’étais en mode pas connard, très gentil tu vois... Par respect pour toi.  » il rit et ce doux son me berce, me calme et m'apaise alors je ris doucement avec lui, et il reprend : « J’suis pas le meilleur des gars Haz’, j’suis loin d’être un ange c’est vrai, mais j’essaie de faire du mieux  que je peux chaque jours pour devenir une personne meilleure. » Je sais que ce n'est pas le meilleur des gars, mais qui est le mieux placer pour dire que telle ou telle personne est mieux que les autres. Chaque personne cache un trésor en lui, une étincelle qui le fait briller pour ce qu'il est. J'ai d'abord reconnu Ash puis Max, nous sommes pareils eux et moi, aussi brisés à l'intérieur. Je souris tout simplement parce que je sais qu'il essaie de changer pour moi/ Ais-je vraiment envie qu'il fasse ça ? Je ne suis pas sûre, je ne sais pas. Mais je lui en suis reconnaissante, car il reste malgré tout lui même.

Je le remercie une nouvelle fois mais ce ne sont que des mots, je voudrais tellement lui montrer ma grattitude. Peut-être qu'en couchant avec lui c'était une façon pour moi de lui dire que j'avais dépassé ma « haine » pour lui et surtout que je le remerciais. Je ne sais pas. Encore aujourd'hui je ne comprends pas vraiment mon geste. Mais je ne regrette pas, au contraire. Il me dépose un baiser sur le front, comme il le fait régulièrement. Ce baiser est doux, sans équivoque. C'est un geste tendre et qui montre que je suis importante pour lui et j'apprécie.

Tandis que je me penche pour prendre les beignets, je sens son regard me bruler la peau, je me tortille un peu mais ne me retourne pas. D'un certain côté, j'apprécie réellement qu'il me reluque de cette manière, c'est flatteur. Je me saisis des deux beignets et tend le bleu à Max, mais je tire ma main en arrière avant qu'il n'ait le temps de l'attraper et porte le gateau à ma bouche. Je croque à pleine bouche dedans et laisse un gémissement de plaisir sortir. Il est délicieux. Je regarde Max et souris, d'humeur taquine. Maintenant que nous avons mis les choses au clair, que je sais qu'il n'a pas fuis, je me sens mieux, plus légère. « Non t’as pas osé ! J’savais que tu voulais les manger seule. J’aurais dû rester dans le hall. » j'avale ma bouchée avant de lui tirer la langue. Mais monsieur veut jouer. Il me vole alors mon donuts et le fait disparaître en trois bouchées. Je reste ébahie.  « Maaaax ! C'était mon donuts ! » je fronce les sourcils puis éclate de rire. Et tandis que je me calme doucement, je remets sur le tapis notre nuit passée tous les deux. Il me répond avec légèreté et ça me soulage. Je ne souhaitais pas forcément reparler de ça, mais les mots se sont échappés de ma bouche. « J’suis sorti faire mon jogging, je voulais te laisser seule histoire que t’ai le temps de prendre une douche ou juste un café, puis quand je suis revenu t’étais partie. Donc j'ai moi aussi pensé que tu regrettais. » Je hoche la tête doucement tout en sirotant mon café.  « Oh non, je ne regrette absolument pas. Tu étais parti, alors je me voyais pas trop rester dans ton lit sans … toi ! » Ses mots me reviennent en tête « J’voulais pas te laisser croire que j’étais parti comme ça et que la seule chose que je voulais c’était que tu dégages de mon appartement. Loin de là, je suis sorti parce que je voulais que tu prennes ton temps. J’suis pas doué avec les mots Haz’, mais je ne voulais pas te laisser croire que t’es comme toutes les autres qui sont passées avant toi. » Je sais parfaitement qu'il baise une fille différente presque chaque soir et ça me hérisse un peu les poils, mais je ne vais pas commencer à faire la fille jalouse. Lorsque j'ai posé ma main sur sa cuisse en une invitation à prendre du bon temps ensemble, je savais parfaitement dans quoi je m'engageais. Mais je sais que les filles n'ont jamais le droit de rester dans son lit au petit matin, et je soupire. Je ne suis pas comme les autres… « Et tu as fait quoi durant ces deux jours ? T'en as choppé une ou deux ? » Lui dis-je pour le taquiner. D'ordinaire je déteste qu'il me parle de ce qu'il fait aux filles qu'il ramène le soir, mais là je lui tends la perche. Pourtant je suis maso car je sais que ça va me faire mal de savoir qu'il a couché avec d'autre filles juste après notre nuit … Je souris tout de même.
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MessageSujet: Re: HAZELAX ∇ don't let me fall HAZELAX ∇ don't let me fall EmptyJeu 23 Avr - 16:33


Don't let me fall
mettre une citation pas trop longue quand même

Uc.


« Maaaax ! C'était mon donuts ! » Je mis ma main devant ma bouche, parce qu’en riant j’ai cru que tout ça allait s’échapper de là. Je me mis à rire, terminai ma bouché et ajoutai : « Bah t’avais qu’à pas bouffer le mien. » J’haussai les sourcils puis me remit à rire.  Si elle en veut vraiment un rose je vais quitter l’appartement pour aller lui en chercher un, peu importante à quelle distance la boutique de beigne se trouve, je le ferai. Enfin, j’suis encore là écrasé dans le sofa. Je la regarde, j’suis pas capable de m’arrêter de la regarder. J'ai limite l'air d'un obsédé, tellement j'ai le regard fixé sur elle. J'ai l'air d'une bête sauvage qui traque sa proie. Lenox arrêtes ! J'crois que tu trouble le gros ! Je souris bêtement entre deux pensées et je constate qu'elle m’a manqué durant ces deux dernières journées, mais en même temps j’ai cru comme elle. Que ce soir-là avait été une erreur. Enfin, j’ai cru qu’elle regrettait puisque lorsque je suis revenu à mon appartement, elle avait disparut. Je ne pouvais pas en faire autrement à vrai dire. J'avais toute les circonstances qui disaient comme moi. Soit son absence dans mon appartement et surtout aucune nouvelles depuis deux jours. Je m'étire un peu puis essuie mes mains avec une lingette en papier.  « Oh non, je ne regrette absolument pas. Tu étais parti, alors je me voyais ne pas trop rester dans ton lit sans … toi ! » Mon dos se redressa, j'ai l'impression que quelqu'un tire sur mes oreilles pour que j'écoute attentivement et que j'entende surtout tout. Elle en voulait plus ? Elle voulait passer du temps avec moi ? Non mais je me pose sérieusement la question. Qu'est-ce qu'elle veut réellement. Si c'est d'une relation sérieuse, ça n'a aucun sens. Je l'aime c'est vrai, mais suis-je réellement capable de m'embarquer dans une truc sérieux et même si c'est avec elle. J'ai du mal à m'faire à cette idée. Elle a de moi une image de monstre. Je suis le pire des connards, je suis celui qui baise tout le monde et là  ... J'comprend rien. Qu'est-ce qu'elle attend de moi exactement ? Je voudrais lui en donner plus, je voudrais être capable de le faire, mais y'a toujours Ash dans son esprit. Je le sais. Elle peut me dire que non ce n'est pas possible mais je le sais. Je me sens en compétition déjà avec un mec qui n'est pas là. Les chances sont minces selon moi. Je profite de chaque moments passés avec elle c'est vrai, mais j'peux pas m'empêcher de penser à comment ce sera s'il revient. Sauf que je suis moi et pas Ash, puis je baise tout le monde, hého tu te souviens ? J'veux pas que tu crois que je te considère comme toute les autres ... Déjà que t'as fait une brève apparition dans mon lit, tu dois penser à toutes sorte de choses. Je regarde un peu partout dans l’appartement histoire de ne regarder autre chose que la blondinette devant moi. J’dois regarder, du moins arrêter de fixer ses yeux bleus qui m’enivrent chaque fois que les miens les croisent.  J’peux pas résister, désolé. « Et tu as fait quoi durant ces deux jours ? T'en as choppé une ou deux ? » Enfin, je m’étire encore vers la table de basse histoire de prendre mon café, puis je mords la lèvre après avoir bu. Bordel je suis vraiment un connard, heureusement que je le sais, mais étrangement non je n’ai pas choppé une ou deux filles. C’est bizarre je sais, mais je n’ai pas voulu en faire trop. Justement je viens de le lui dire que je n’ai pas voulu lui faire croire qu’elle était comme toutes les autres qui sont passé entre mes draps, alors je me suis tenu tranquille. Ça drôle c’est vrai, mais je ne dis que la vérité. Je n’ai pas sorti, je n’ai pas vu d’autre fille, j’ai attendu de ses nouvelles.  En vain, parce que c’est moi qui ait dû  ce pointer le bout du nez chez elle pour voir ce qui ce passe. Sauf que t’es pas plus brillant le gros, t’as fais comme si de rien était. Je me pince les lèvres puis tourne mon regard vers le sien. Je suis sincère là à ne pas prendre à la légère. « Non. J'ai attendu de tes nouvelles. J'suis même pas sorti je me suis terré dans mon appartement et j'ai travaillé.» Inutile de préciser que je m'en suis voulu la première journée et que je me suis défoulé au gym. Je ne me mutile pas, je ne me saoule pas, enfin si mais pas pour des histoires de coeur. Je ne me drogue pas, enfin presque plus qu'à l'occasion. C'était pour moi le seul moyen de me faire du mal face à la situation, au gym. J'ai fais suer mon corps à en tomber épuisé d'un seul coup. Sans oublié que j'ai été très sévère avec clients. Je me suis venger un peu sur eux, mais ils n'ont vu que du feu heureusement.  Je m'en suis voulu parce que j'ai cru l'avoir blessé, pour moi la seule punition que je pouvais me donner c'était d'en vouloir à moi-même. Mon esprit était un peur torturé et mon corps puis meurtrie de douleur. « et toi ... t'as fai quoi ? » Je suis curieux, moi je suis resté sage et si c'était elle qui avait fêté et vu de nouveaux gens. J'ai presque peur de la réponse que je peux avoir j'crois.
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MessageSujet: Re: HAZELAX ∇ don't let me fall HAZELAX ∇ don't let me fall EmptyMer 29 Avr - 23:45

Don't let me fall
“Never let me go”

J’avais voulu détendre un peu l’atmosphère en lui demandant s’il avait ramené une ou deux filles dans son lit durant ces deux jours sans nouvelles, tout simplement parce que je le connaissais. Max est un dragueur invétéré, je ne le changerais pas et ce n’est pas ce que je cherche. Bien sûr, il n’avait jamais l’habitude de me raconter ces prouesses sexuelles ou s’il avait ramené une brune ou une rousse dans son lit la veille. Mais les mots m’avaient « échappés » et surtout j’avais voulu lui faire comprendre que je n’attendais rien de lui. Pouvais-je seulement attendre quelque chose de plus de lui ? Il m’avait déjà tellement aidé, sans lui je ne serais qu’une véritable loque, en morceaux, internée dans hôpital psychiatrique depuis presque six mois. Il m’avait clairement sauvé la vie. Je ne pouvais rien exiger de plus de lui, je ne pouvais rien lui demander de plus. Il avait sa vie. Et je savais qu’il n’était pas prêt à se poser, et le voulais-je seulement, me poser avec lui ? Ash est encore tellement présent, il a investi chaque partie de mon corps. En couchant avec Max j’ai déjà l’impression de l’avoir trahi, mais je ne devrais pas me sentir « coupable ». C’est lui qui m’a trompée, c’est lui qui est parti sans un mot, c’est lui qui m’a abandonnée. Point barre. Enfin, ma phrase n’a pas vraiment l’air de détendre l’atmosphère, au contraire. Max détourne le regard de moi pour prendre son café et en boire une gorgée. Il se pince doucement la lèvre et je ne peux m’empêcher de me remémorer la sensation de sa bouche sur mon corps. J’en frissonne. C’était si bon, de me sentir de nouveau désirée et désirable. « Non. J'ai attendu de tes nouvelles. J'suis même pas sorti je me suis terré dans mon appartement et j'ai travaillé.» je me mords l’intérieur de la joue tout en haussant les sourcils. Il n’est pas sorti ? N’a vu personne ? Je suis réellement étonnée d’apprendre ça. D’un côté je me dis que ça ne ressemble absolument pas à Max et de l’autre je suis véritablement soulagée d’apprendre ça. Je n’ai donc pas compté pour du beurre pour lui, je n’étais pas comme l’une de ces poules qu’il trouve dans les bars et qu’il ramène chez lui, qu’il baise et qu’il jette ensuite. Puis il me demande soudain : « et toi ... t'as fai quoi ? » Je souris. Il ne semble pas sûr de vouloir connaitre la réponse, comme s’il craignait que ce soit moi qui me sois retrouvée dans les bras d’autres hommes durant ces deux jours. Je souris un peu plus et secoue la tête avant de lui répondre doucement et sérieusement : « Je n’ai vraiment, mais alors vraiment rien fait Max … Si tu veux tout savoir, j’ai pas bossé, j’étais de repos, alors je suis restée à l’appart’, j’ai cuisiné un peu mais j’avais mis trop de poivre alors c’était immangeable du coup j’ai tout jeté. Oh mon dieu ! » je m’exclame soudain en portant une main à ma bouche avant de rire légérement : « J’aurais trop aimé te faire goutter ça, c’était infecte ha ah… » je ris en immaginant la tête de Max s’il avait goutté ma nourriture. Je cuisinais pourtant très bien, mais j’avais tellement la tête dans les nuages ce soir-là que j’avais foiré mon repas. Depuis quelques mois nous passions tellement de temps ensemble Max et moi que lorsqu’il n’était pas à mes côtés je me sentais terriblement seule. Nous avions aussi l’habitude de faire des tonnes de conneries. C’était Max qui avait commencé à faire n’importe quoi, pour me changer les idées, pour me faire rire puis c’est resté. Alors nous nous chamaillions beaucoup, on se bagarrait gentiment, on faisait des batailles d’oreillers ou de nourriture dans l’appartement… Et beaucoup d’autres conneries en tout genre. « Enfin bref. Du coup j’ai dû aller m’acheter une pizza au camion … ils ne livrent toujours pas ces cons. Ça m’énerve. J’ai aussi pris plusieurs douches, j’ai joué avec le chat, j’ai voulu m’acheter une nouvelle paire de Nike, mais y’avait plus ma taille puis du coup j’ai regardé la télé puis voilà » Dis-je tout en le prenant par les épaules pour l’obliger à se remettre au fond du canapé. « Aaah et tu sais pas quoi ? Je vais surement poser sur le calendrier du bar …. Tu verrais les tenues … » dis-je en roulant des yeux. Dès que Max verrait les tenues que nous allions toutes porter, il deviendrait complétement fou. Je posais ma tête sur son épaule en riant. « Bon ! Tu veux faire quoi aujourd’hui ? » lui demandais-je. Il ne fallait pas que nous cessions de vivre comme avant sous prétexte que nous avions succombé à la tentation.

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MessageSujet: Re: HAZELAX ∇ don't let me fall HAZELAX ∇ don't let me fall EmptyMer 6 Mai - 5:16


Don't let me fall
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« Je n’ai vraiment, mais alors vraiment rien fait Max … Si tu veux tout savoir, j’ai pas bossé, j’étais de repos, alors je suis restée à l’appart’, j’ai cuisiné un peu mais j’avais mis trop de poivre alors c’était immangeable du coup j’ai tout jeté. Oh mon dieu ! J’aurais trop aimé te faire goutter ça, c’était infecte ha ah… »  Je n’ai pas bougé du sofa, mais de la voir rire comme jamais ça me fait du bien. C’est clairement un mal entendu ce qui c’est passé entre nous et je le regrette. J’aurais aimé qu’on ait le temps de se parler le lendemain, plutôt que maintenant soit deux jours plus tard. Elle m’a manqué. Je commence à croire ce que Ash me disait toujours, elle est parfaite… Bordel c’est cette nuit qui me rend un peu perturbé ? Je sais plus quoi penser, la seule chose que je sais pour le moment c’est que j’ai l’impression que des millier de papillons se sont emparés de mon estomac alors que mon regard croise le sien. Je me mets à rire en la regardant faire. « Tu voulais m’faire manger un truc infecte ? Nah mais t’es pas bien ? Tu voulais que je sois comme un rat de labo quoi ?»  Le sourire aux lèvres, je continuai de faire monter et descendre mes épaules en riant. Ça n’avait presque pas de sens ce qu’elle était en train de me raconter, du moins pas d’allure, mais  ça me faisait bien rire. Surtout de la voir souriante, ça change tout.   « Enfin bref. Du coup j’ai dû aller m’acheter une pizza au camion … ils ne livrent toujours pas ces cons. Ça m’énerve. J’ai aussi pris plusieurs douches, j’ai joué avec le chat, j’ai voulu m’acheter une nouvelle paire de Nike, mais y’avait plus ma taille puis du coup j’ai regardé la télé puis voilà » Écrasé comme jamais dans le sofa, je croise les bras sur mon torse puis fait une petite moue. « QUOI ? t’as osé de un bouffer une pizza sans moi … & ouais je me doute qui font chier. J’me demande s’ils feront la livraison un de ses jours, au pire j’irai me proposer à faire le livreur. » Je me mis à rire. J’pouvais plus m’arrêter, j’étais en train de m’imaginer la gueule que j’aurais dans un uniforme de livreur de pizza. Orange avec le logo de pizza. Seigneur c’est n’importe quoi ! « T’imagines ma tête dans un uniforme orange  … Quoi qu’en même temps avec la gueule d’ange que j’ai, je pourrais faire un max de fric  … Puis attends j’ai pas oublié t’es en plus t’es aller dans un magasin de sport sans moi. PFFF ! N’importe quoi !  T’sais d’ailleurs que t’as qu’à me donner ta pointure et j’en commande des fournisseurs, ils seront livrés directement chez toi ces Nike  ! » J’hochai la tête comme si c’était évident. Ben quoi ? J’ai le pouvoir de le faire, pourquoi ne pas s’en servir ? Qu’elle différence ça fait que ce soit à moi pour travailler ou Hazel, personne ne sait. Puis si faut que mes commandes soient vérifier à la lettre…Faut le faire.Après que j’ai arrêter de rire comme un malade, je me prend un peu de café laissant ma curiosité prendre le dessus sur tout. « Aaah et tu sais pas quoi ? Je vais surement poser sur le calendrier du bar …. Tu verrais les tenues … » Mon corps se redresse, puis j’hausse les sourcils. Je suis un peu surpris de un qu’elle pose dans ce calendrier parce que je sais comment elle déteste cet endroit et ces principes à la con de faire travailler les serveuses presque à poil. Je suis sérieux du coup, je comprends pas pourquoi un calendrier ? Qui a eut cette idée ? C’est carrément nul. Tout le monde pourra la voir presque à poil … J’ai du mal à ne pas me faire d’image, à savoir combien de pervers allaient se toucher en regardant ce calendrier … Combien préfèrent Hazel. J’suis en train de me rendre malade. Arrêtes avec tes questions Lenox. Ça ne sert à rien. « Non ! T'es sérieuse ? Toi qui déteste travailler avec si peu de vêtement …. Tu feras partie du calendrier ? Bordel c’est quoi cette idée ? J’pas trop sûre si je me dis que c’est une idée géniale ou si c’est carrément nul. J’espère aussi que les profits seront versé à une bonne cause. » Je ne suis pas fâché seulement étonné. J’espère en même temps que ce calendrier est un truc pour ramasser des fonds parce que si non donner moi l’endroit ou ce magasine sera fait je les achèterai tous. Surprenant que j’ai songé à ça, mais ça vient de ma tête vous en faite pas. Je sens sa tête se poser contre mon épaule puis je souris. « Bon ! Tu veux faire quoi aujourd’hui ? » J’hausse les épaules puis je pousse un léger soupire. « J’en sais rien, t’as une idée en tête ? S’te plait j’veux pas faire les boutiques à moins que ce soit plus que nécessaire. » J’croisais presque les doigts, j’déteste ça arpenter le centre commercial. Surtout quand ce qui est magasiné ne me correspond pas et ne me convient pas.
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MessageSujet: Re: HAZELAX ∇ don't let me fall HAZELAX ∇ don't let me fall EmptyMer 6 Mai - 12:43

Don't let me fall
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Ma gêne s'est envolée. Oui, nous avons couché ensemble, oui nous avons peut-être fait une erreur – non pas que je considère ça comme une faute – mais ce n'est pas pour autant que nous ne sommes plus ces supers amis très proches. Nous ne nous considérons pas non plus comme un couple, loin de là. Aucun de nous ne veut ça. Certes j'éprouve des choses pour Max, mais Ash est bien trop présent, mon amour pour lui m'étouffe encore trop et je sais que Max ne veut pas se poser. Alors la tension entre nous s'envole tandis que je lui parle de mes occupations durant ces deux jours sans nouvelles. Il fallait juste que l'un de nous brise la glace et par chance c'est Max qui l'avait fait le premier. « Tu voulais m’faire manger un truc infecte ? Nah mais t’es pas bien ? Tu voulais que je sois comme un rat de labo quoi ?» Je lui tire la langue. Il sait très bien que je ne voulais pas lui faire manger des trucs immondes mais plutôt voir sa tête s'il avait mangé ça avec moi. Je l'imaginais parfaitement, son visage en train de se décomposer, sa bouche se torde de dégoût et il aurait tiré la langue avant de boire une grande gorgée d'eau – ou de toute autre boisson qui se serait trouvée sur la table – à même la bouteille avant de me dire que c'était complètement dégueulasse. Je lui racontais ensuite que j'avais mangé une pizza, mais elle avait été bien fade sans lui. « QUOI ? t’as osé de un bouffer une pizza sans moi … & ouais je me doute qui font chier. J’me demande s’ils feront la livraison un de ses jours, au pire j’irai me proposer à faire le livreur. »  j'éclatais alors de rire. Une image s'imposa à moi. Max, le sourire vendeur accroché aux lèvres, une casquette infâme vissée sur la tête et le tee-shirt tout aussi difforme, avec sa couleur dépassée par les millions de lavages qu'il aurait subit, l'auto collant s'en allant à moitié. Visiblement nous venions d'avoir la même image en tête car il s'écria soudainement : « T’imagines ma tête dans un uniforme orange  … Quoi qu’en même temps avec la gueule d’ange que j’ai, je pourrais faire un max de fric  … Puis attends j’ai pas oublié t’es en plus t’es aller dans un magasin de sport sans moi. PFFF ! N’importe quoi !  T’sais d’ailleurs que t’as qu’à me donner ta pointure et j’en commande des fournisseurs, ils seront livrés directement chez toi ces Nike  ! » J'éclate de rire. Une seconde image s'est imposée à mon cerveau et elle est hilarante. « Oh mon dieu nooon Max ! Je t'imagine parfaitement en mascotte pour pizzeria, habillé en énorme part de pizza géante, avec ton sourire aguicheur...» je ris tellement que j'ai les zigomatiques qui me brulent : « Et même en part géante de pizza tu serais capable de draguer encore. » Je me calme un peu et le pousse de l'épaule doucement. « Ah ouuuais, j'ai même pas pensé une seconde à ça. Tu pourras me prendre une paire ? Tu sais, les flex rose, noire et blanche que je t'avais montré l'autre jour ? Merci, tu me diras combien ça fait... » Je bois une gorgée de mon café, lui souris et le fixe. Il tente d'arrêter ses éclats de rire, mais j'ai envie qu'il continue. Ça me fait du bien. Son rire, sa joie, tout ça me fait du bien. Il boit à son tour une gorgée de café et j'en profite pour lui dire que je vais très certainement poser dans le calendrier Hooters. Il se redresse, hausse les sourcils, stoïque et soudain très sérieux. « Non ! T'es sérieuse ? Toi qui déteste travailler avec si peu de vêtement …. Tu feras partie du calendrier ? Bordel c’est quoi cette idée ? J’pas trop sûre si je me dis que c’est une idée géniale ou si c’est carrément nul. J’espère aussi que les profits seront versé à une bonne cause. » Je hausse les épaules et pose ma tête sur son épaule solide et dure. Il faut que je change de sujet, il est un peu trop à cran d'un coup. Je sais qu'il n'aime pas mon travail, je ne l'aime pas non plus vraiment mais c'était soit ça, soit bosser dans une boite de strip-tease – et je serais montée sur le podium au bout d'un moment. Alors à choisir ... Je lui demandais rapidement ce qu'il voulait faire cet après-midi.  « J’en sais rien, t’as une idée en tête ? S’te plait j’veux pas faire les boutiques à moins que ce soit plus que nécessaire. » je souris et me mords la lèvre. Je sais qu'il déteste faire les magasins. Je ne l'ai emmené avec moi qu'une fois, et j'ai cru qu'il allait se pendre avec le premier foulard croisé.  « Non non t'en fais pas Max, pas de shopping aujourd'hui. Je pensais que peut-être tu pourrais me coacher un peu. Je me ramollis, c'est pas bon pour les pourboires.» dis-je en me redressant et en m'étirant, les bras voulant toucher le plafond de mon petit appartement. J'accompagnais mes paroles d'un clin d’œil avant de me lever d'un coup pour me mettre face à lui, les mains sur les hanches.  « Puis tu m'as dit tout à l'heure qu'il fallait que je prennes un peu de poids alors autant prendre des muscles. Puis faut que je sois au top pour le calendrier...» dis-je en haussant rapidement les sourcils, un sourire sexy accroché sur les lèvres.  « Tu sais Max, c'est peut-être paradoxal mais autant mon job je l'aime pas trop, mais le fait d'attirer un peu le regard des hommes, ça me redonne confiance en moi et je me dis que je suis encore attirante. Depuis qu'il est parti, ma fausse couche, ma dépression, bref depuis tout ça, je me sens plus moi, plus Hazel. Alors ... » J'ai perdu mon sourire, et je baisse les yeux.  « Alors c'est sur, montrer mon corps à moitié dénudé dans un calendrier c'est pas ce qu'il y a de mieux mais ... J'vais être super bien payée !! Un mois de salaire en plus. Sans parler du fait que je pourrais être repérée par une agence de mannequinat ou truc comme ça ! » Je lui réponds toute excitée. Les agences de mannequinat regardent souvent dans les calendriers Hooters pour trouver leurs futures stars. Alors pourquoi pas moi ?!
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MessageSujet: Re: HAZELAX ∇ don't let me fall HAZELAX ∇ don't let me fall EmptyVen 8 Mai - 4:48


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« Oh mon dieu nooon Max ! Je t'imagine parfaitement en mascotte pour pizzeria, habillé en énorme part de pizza géante, avec ton sourire aguicheur...» Je mis à rire même si dans a tête ça sonnait comme : non, non, non et non.  J’avoue par contre que voir à tête dans un tel accoutrement ça doit valoir cher.  En même temps j’suis pas le genre à refuser les défis, je suis convaincu que cette satanée pizzeria ferait de l’argent. Même, déguisé en pointe de pizza j’ai une belle gueule. C’est le sourire qui change tout probablement. « Et même en part géante de pizza tu serais capable de draguer encore. » Je lève les yeux en l’air puis e met à rire de plus bel. C’est vrai que quand j’vois une jolie fesses rebondies dans des shorts moulants, je ne peux pas m’empêcher de un de regarder et de deux, de m’approcher de la jeune femme en question. C’est écrit dans le ciel que je ne peux pas fermer ma gueule !  « J’suis un dieu Haz’ même en pointe de pizza les filles seront après moi. J’reste le même et ce même si je suis déguisé en pizza débile. Ce qui compte c’est le gars en dessous du costume. » Je lui fis un clin d’œil pour rire. J’avais l’habitude de m’enfler la tête. Nah ! Cette habitude de merde n’est jamais partie ! Puis elle ne partira probablement jamais. Je suis comme je suis et apparemment on m’apprécie comme ça. Si je ne lâche pas une connerie ou deux j’crois que ce n’est pas normal.  « Ah ouuuais, j'ai même pas pensé une seconde à ça. Tu pourras me prendre une paire ? Tu sais, les flex rose, noire et blanche que je t'avais montré l'autre jour ? Merci, tu me diras combien ça fait... » J’hausse les épaules continue de la regarder. « Ouais, j’vais te charger le double du prix pour être aller chercher une pizza sans me le dire, retient ça ! »  Je souris, mais je le perdis rapidement lorsque Hazel m’annonça qu’elle voulait faire quelques photos dans le calendrier du bar. Sérieux ? Je me suis senti serrer les poings. Je sais qu’elle déteste ces tenues pis elle ira faire des photos ? J’y comprends rien ? Je tente donc d’oublier tout ça bien que je lui ai dis un peu ma façon de penser. Ce n’est pas le temps de faire éclater une chicane loin de là. Je prend donc une grande respiration pis desserre les poings.  « Non non t'en fais pas Max, pas de shopping aujourd'hui. Je pensais que peut-être tu pourrais me coacher un peu. Je me ramollis, c'est pas bon pour les pourboires.» J’arque un sourcil puis me crispe un peu. Pour les pourboires ou ces photos à la con ?  J’ai chaud dans le cou, ça monte à mes oreilles. Je me fais mener en bateau là ou elle est sérieuse ? Je me le demande j’y peux rien. « Puis tu m'as dit tout à l'heure qu'il fallait que je prennes un peu de poids alors autant prendre des muscles. Puis faut que je sois au top pour le calendrier...» Non mais c’était une blague bordel, j’voulais seulement détendre l’atmosphère. Quand est-ce qu’elle comprendra que tout ça n’était que des blagues. Je voulais avoir l’air de moi et non du gentil gars qui apporte des fleurs. J’suis pas du genre romantique, mais plutôt genre gros connard qui ne connait rien au douces petites attentions. Je suis le genre de gars que même si son amie se plains sur son poids je vais lui emporter des beignes, pour lui remonter le moral quand même parce que les sucreries ça fonctionne avec toutes les filles.  « Si c'est ce que tu veux faire du sport alors allons-y. » Je reste écrasé dans le sofa avec l'air peu convaincu puis je l'écoute parler. « Tu sais Max, c'est peut-être paradoxal mais autant mon job je l'aime pas trop, mais le fait d'attirer un peu le regard des hommes, ça me redonne confiance en moi et je me dis que je suis encore attirante. Depuis qu'il est parti, ma fausse couche, ma dépression, bref depuis tout ça, je me sens plus moi, plus Hazel. Alors ... ». Bordel ! Et puis moi je suis quoi ? Ah ouais ton copain qui passe son temps à déconner et qui baise tout le monde, mais mon opinion elle ne compte pas ? À moins que ce ne soit pas mon opinion qui compte. Mon regard sur Hazel, ne compte pas. J’ai compris.   « Alors c'est sur, montrer mon corps à moitié dénudé dans un calendrier c'est pas ce qu'il y a de mieux mais ... J'vais être super bien payée !! Un mois de salaire en plus. Sans parler du fait que je pourrais être repérée par une agence de mannequinat ou truc comme ça ! » Je comprends que tout ça c’est difficile pour elle, j’ai tout tenté pour elle. Je lui ai donné tout mon temps, ma bonne humeur,  mais est-ce que de porter de petites tenues dans un calendrier fera monter son estime ? J’suis pas certain, mais si c’est ce qu’elle veut, Lenox fermes ta gueule !  Je devrais le lui dire, mais si maintenant ce n’est plus de ce que j’ai à lui offrir qu’elle veut je n’y peux rien. Ce n’est pas de moi ni de mes conneries qu’elle a envie. C’est de voir les hommes en général acheter ce fichu calendrier parce qu’elle pose de dedans. C’est aussi de les voir la regarder comme une viande fraiche. Bordel, Hazel. Qu’est-ce que tu fous ? Je soupire puis croise mes bras sur ma poitrine. Je me sens impuissant et surtout sans mots. J’sais que ce n’est pas mon genre, mais je ne suis pas son père pour lui faire la morale. « Parce que maintenant tu veux poser pour une agence ? » C’est tout ce que j’Ai trouvé à dire. Je n’ai rien à dire, enfin si mais je crois que si je m’aventure sur ce sujet je vais me diriger dans une direction peu recommandé. Je vais surtout exploser de rage parce que l’idée de la voir dans ce calendrier me dégoute. Ce n’est pas Hazel qui me dégoute mais tout ces vieux pervers qui voudront acheter ce calendrier pour en faire je ne sais quoi et mater le cul des serveuses.
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