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she never really loved me (sindy)

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Simon Hawkins
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MessageSujet: she never really loved me (sindy) she never really loved me (sindy) EmptyMer 19 Aoû - 23:35

she never really loved me
Le véritable amour n'a pas de fin heureuse parce que le véritable amour ne se termine pas.
Simon avait commit beaucoup d'erreurs dans son existences, certaines dont il ne tirait aucune gloire. Ceci dit, il n'est pas une mauvaise personne pour autant. C'est juste un gamin qui a été obligé de grandir trop vite, dans un monde hostile et brutal. Il n'était pas voulu et ses parents ont fait en sorte de lui faire comprendre dès son plus jeune âge, il était une simple charge, un poids de plus sur le couple disgracieux que formait ses parents. Personne ne l'a véritablement aimé, c'est aujourd'hui le constat accablant qu'il fait. Ou alors, est ce seulement un sentiment ? Chaque personne qu'il s'est autorisé à aimer, il l'a perdu. Avec le temps, il avait apprit à ne plus donner sa confiance et son amour aussi facilement. Le bonheur est tellement fragile. Il est quinze heure tapante à sa montre quand il enfile le tablier obligatoire durant son service au café. Un job sous payé et qui n'a rien de très glorieux mais qui l'aide à finir les fins de mois. Très honnêtement, sans diplôme en poche et avec peu d'expérience sur son CV, il ne peut pas s'attendre à devenir président de toutes façons. Alors il cumule les petits jobs en attendant qui sait, de se trouver une vrai passion. « T'as trois minutes de retard Simon. » « Oh ça va, un crétin s'est jeté sous les roues du bus dans lequel j'étais. » Une atrocité de plus où les journalistes inventeront une histoire, ils s'en donneront à cœur joie. Il imagine déjà la une complètement factice des journaux à sensations de demain matin: en mal d'amour, un homme se donne la mort. Ce que ferait pas ces charognards pour une histoire à se mettre sous la dent. « Tu bosses avec la nouvelle aujourd'hui. » « Elle est mignonne ? » « T'es pas croyable, ça te suffit pas de te taper la moitié des clientes ? Et puis, les relations entre employés sont interdites, tu le sais non ? » « oh je plaisante, détend toi Mr Parfait et elle s’appelle comment ? » lâche t-il, nonchalant. « Andy je crois. » Les battements de son cœur s’accélèrent, ce prénom rappelle des souvenirs trop douloureux. Les cicatrices ne sont pas panser, elles ne le seront jamais. Il ne pourra pas guérir de cet amour incompris, passionnel et inconstant. Elle est partie avec une part de lui ce jour là qu'il n'a jamais retrouvé. Il ne répond rien et termine de s'habiller. Ce ne peut pas être elle, après tout, elle n'est pas la seule Andy aux Etats Unis mais un pressentiment le presse à rejoindre la grande salle pour s'en assurer. Elle est là, derrière le bar, à préparer une boisson chaude pour un client du bar. Non. Non. Non. C'est impossible. Elle ne peut pas être là, dans cette ville. Il doit être en train de rêver. Un pincement furtif sur son avant bras le ramène à cette réalité troublante. Il est amoureux d'elle, il l'a toujours été. C'est fille est arrivé dans sa vie au moment où il avait le plus besoin de se rattacher à quelqu'un. L'aider elle avec ces démons l'avait sauvé lui. Merde. Qu'est ce qu'elle fout ici ? Il pourrait toujours prétendre ne pas la connaitre. Comme si elle n'avait jamais compté. Après tout, elle ne l'avait pas épargnée en se barrant du genre au lendemain sans rien laissé à son égard. Elle ne m'avait même pas laissé l'occasion de lui demander de ne pas partir. Elle n'avait laissé aucune chance à ce "eux", peut importe ce qu'ils étaient l'un pour l'autre. Dire qu'il lui en veut est un euphémisme. La meilleure arme qu'il a en main, l'indifférence. Sans un mot, sans un sourire, il avale difficilement sa salive alors qu'elle remarque enfin sa présence. Son univers entier vole en éclats alors qu'elle pose ce regard mélancolique qu'il lui connait si bien.
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Andy Olsson
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MessageSujet: Re: she never really loved me (sindy) she never really loved me (sindy) EmptyMer 19 Aoû - 23:53

there's is a hole in my heart
Le véritable amour n'a pas de fin heureuse parce que le véritable amour ne se termine pas.
Une semaine. Elle ne sait pas. Cette impression que le temps file, qu’elle ne contrôle rien depuis un an. Les sons qui se percutent. Les sons qui ne sont pas précis, que des échos, que des mots déformés et elle n’accepte pas, elle ne veut pas entendre, elle ne veut pas afficher son handicap au reste du monde. Les autres qu’elle comprend. Les mots qu’elle arrache des lèvres avec trop de facilité maintenant et les siens qui ont du mal à s’extirper des siennes. Elle parle moins. Elle entend moins. Pas comme elle le devrait. Ca l’empêcher de jouer correctement. Plus la même habileté, plus l’oreille absolue et rien qu’elle accepte pour s’aider. Les conneries.

Un café. Un endroit qu’elle a fini par obtenir. La ville qu’elle ne connait pas. Le berceau du blues et ça lui crève le cœur. La musique qui créer un manque au fond des tripes. Le groupe perdu. Le passé qu’elle ne retrouve pas et les vides qui s’accumulent au fond du cœur.
Sa première journée. L’uniforme qu’elle enfile. Les mots qu’elle prononce par nécessité. Elle passe dans la norme. Elle sait parler, de façon moins fluide que les autres, mais elle a la même voix. Un simple rythme plus lent. La volonté qui n’est plus. Elle n’entend pas bien. Elle n’entend pas comme avant.
Derrière le comptoir, elle peint des sourires faux sur ses lèvres. Elle se fond dans la masse. Elle prononce le nécessaire. Bonjour. Oui. Merci. Pas des phrases complètes, que des mots qu’elle lance, que du semblant qu’elle appose sur son visage. Quelqu’un pour lui donner un coup de main, montrer la façon de faire, les cafés, les commandes et un autre qui devra venir l’aider pour le reste de la soirée. Elle ne peut pas être seule. Elle préférait. Elle supporte mal la compagnie. Elle supporte mal les autres.

Le cœur qui se serre. Le corps qui change quand elle lève le regard. Cette impression de se faire fixer. Elle sent les autres maintenant. L’aura. Les sensations. Ça ne s’explique pas. Elle entend moins, elle entend à moitié, mais ses autres sens prennent le dessus. Les vibrations. Les palpitations. Les ressentis. Ça ne s’explique pas. Ça vibre. Ça lui fait mal au creux de la poitrine et une vague d’amertume lui roule contre la langue lorsqu’elle pose le regard sur lui. Lui qu’elle n’aurait pas dû aimer. Lui qu’elle a abandonné. Elle ne savait pas quoi faire Andy. Elle savait que de retrouver son lit pendant la nuit n’avait rien de saint, mais il savait calmer les maux pas se présence. Un qu’elle ne doit pas aimer. Pas de lien de sang, mais la famille tatouée au creux de ventre.
Trop de regret qu’elle ne contrôle pas. Trop de regrets qu’elle ne sait pas contrôler. L’envie de lui expliquer, mais la honte. La honte de n’être qu’un fantôme, que l’ombre du passé. Rien du tout. Elle n’est plus rien. Rien de bien.
Il ne s’approche pas. Qu’un regard qui lui glace le dos. Que ses mains figées et l’autre personne qui parle, le client qui attend, qui soupire, qui fait entendre son insatisfaction. Elle n’entend pas. Les yeux qui ne se détournent pas de Simon. Les yeux qui fixent et le vide à la caboche, rien qu’elle entend, que les sons imprécis, que les murmures et les autres qu’elle doit faire répéter.
Le client qui lève le ton. Trop fort. Comme un coup au crâne. C’est instable. Elle ne s’attendait pas à ça. La tasse qui lui échapper des mains, qui s’éclate contre le sol et le café qui se répand. « Pardon, pardon.» Les mots imprécis. Les mots qui filent entre les lèvres roses. Il a changé. Plus le gamin. Un homme. Un peu plus. Pas comme avant. Elle a changé, c’est une ombre, c’est un vide oppressant.
Le client insatisfait. Le cœur qui s’emporte. La folie qui ronge le crâne. Les souvenirs. Le manque de lui qu’elle n’a jamais pu combler, l’amour qu’elle ne sait pas donner. Trop de souffrance, trop de cicatrices.
Il faut qu’elle lui parle. Elle ne sait pas. Elle ne sait pas comment réagir et ils attendent les clients. Le collègue qui s’emporte, qui lui somme de ramasser et lui qui continue de servir les autres. Elle. Nerveuse. Les sons instables et sa connerie qu’elle répare.
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Simon Hawkins
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MessageSujet: Re: she never really loved me (sindy) she never really loved me (sindy) EmptyJeu 20 Aoû - 11:25

she never really loved me
Le véritable amour n'a pas de fin heureuse parce que le véritable amour ne se termine pas.
Son regard se fixe. Il est à quelques mètres d'elle. Ses yeux cristallins sont surlignés khôl, le teint presque crayeux. Elle est belle. Elle dégage quelque chose, une forme de vide intérieur que masquaient mal ses tentatives désespérées pour plaire, être aimée tout simplement. Elle fait plus femme, logique, la dernière fois que ces yeux se sont posés sur elle, elle avait seulement seize ans. Ses cheveux sont plus court et sa beauté lui couple le souffle. Immobile et maladroit. Il reste là, hypnotisé par celle qui avait autrefois causé sa déraison. La seule capable de le faire passer du rire aux larmes. La seule qui a le moindre pouvoir sur lui, ses envies, ses désirs. Elle lève le regard vers lui, doucereuse. Il n'a pas envie de faire un pas vers elle. Elle l'a blessé et il ne peut s'empêcher de croire que si elle avait voulu de lui dans sa vie, elle ne serait pas partie, elle savait où le trouver. Il avait du mal à reprendre pieds depuis qu'elle était sorti de sa vie. Il ne se doute pas encore de l'impact qu'aura le retour d'Andy dans son existence précaire. Le monstre qui évolue en lui brûle ses entrailles par cette nécessité de la voir, cette angoisse de la voir partir à nouveau et cette curiosité malsaine qui s'éveille quand il pense à ceux qu'elle a aimé, ceux dont il ne pourrait pas faire parti. Plus jeune, il avait rêvé que la situation puisse être différente:  il est plus aisé de se bercer d’illusions que de briser ses rêves. Il la voit en difficulté, un client qui hausse le ton et l'engueule, sans parler de cet autre serveur, sur le point de partir qui en rajoute une couche. Pauvre con. Son corps se met en mouvement seul et il arrive derrière le bar.  « C'est bon, t'as fini non ? Je vais prendre le relai. » lâche t-il, froidement à l'attention de celui qui traitait Andy comme de la merde. Il n'en a pas le droit, encore aujourd'hui, son instinct protecteur prend le dessus. Un jour, il essayera sérieusement. De mettre une distance entre lui et cette femme qui occupait une place si importante dans sa vie. Un jour, il en aura le courage mais ce moment fatidique n’était pas encore venu, il a encore trop besoin d'elle. Simon cache son trouble, s'efforçant d'apparaitre le plus naturel possible. « C'est la maison qui paye. » Autrement dit, le montant de la boisson commandé par ce client mécontent sera déduite du salaire de l'employé. Elle est à ses pieds, réparant sa bêtise à l'aide de ses mains frêles et tremblantes. Il sert le prochain client, avec le temps, il était devenu doué dans ce métier, il avait acquit les bon gestes, la rapidité, les plusieurs machines n'avaient aucun secret pour lui. Il l'entend marmonner quelques mots et baisse la tête pour la voir en mauvaise position, les doigts ensanglantés. Il exige que le client attende quelques minutes à table, il lui apporterait sa boisson dans les plus bref délais. Il se baisse pour s'installer à son niveau, leurs visages se frôlent. Il vogue sur son visage, redécouvre ses traits, grave ses traits, son nez, ses joues rosies, ses lèvres closent. Il lui retire la balayette des mains, frôlant jusqu'à ses paumes et il l'invite à se relever pour rejoindre le lavabo le plus proche dans un geste imprécis.  Sa mémoire avait conservé chaque geste tendre, chaque parole rassurante. Elle était son ancre, celle qui lui permettait d’avancer, bien que d’une démarche fort hésitante. Il ne dira rien, pas question qu'elle est conscience de cette dépendance. Il avait trop peur qu'elle le quitte à nouveau. « Reste là. » lance t-il, autoritaire avant de rejoindre l'arrière boutique pour y trouver la trousse de secours et revenir avec le boitier rouge. Il en sort un bout de coton et du désinfectant pour nettoyer la plaie, visiblement moins profonde que ce à quoi il s'attendait.
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Andy Olsson
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MessageSujet: Re: she never really loved me (sindy) she never really loved me (sindy) EmptyJeu 20 Aoû - 21:47

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Le véritable amour n'a pas de fin heureuse parce que le véritable amour ne se termine pas.
Les mains qui tremblent un peu trop. Les émotions qui passent et se percutent au fond de son crâne. Le passé qui revient. La fuite qu’elle a prise. Le simple message qu’elle a laissé. Elle ne sait pas que les parents ont décidé de ne pas le donner, parce qu’ils ne voyaient pas d’un bon œil la relation qu’ils pouvaient avoir. À leurs yeux, ça n’avait rien de saint. Pas dans les normes. Ils étaient de la même famille, mais pas du même sang. C’était plus fort qu’elle. Ce besoin de se rapprocher. Ce besoin de venir le voir. Le seul à savoir l’entièreté de sa vie, mais maintenant elle cache des secrets, des peines qu’elle n’arrive pas à panser. Quelques moments pour la calmer, sans plus.

La tasse s’écrase sur le sol. Elle se sent comme une imbécile, incompétente. Elle ne sait pas comment se sentir. Les sons qu’elle entend à moitié, les insultes qu’elle n’entend pas, les soupirs qu’elle ne comprend pas. Trop de sons. Elle a besoin des lèvres des autres pour savoir répondre, pour savoir mener la conversation et un nouveau travail implique toujours un nouveau vocabulaire et ça prend un moment d’adaptation.
« C'est bon, t'as fini non ? Je vais prendre le relai. » Penchée. Elle n’entend que les échos de la voix, que les mots peu précis pour qu’elle puisse comprendre correctement. Elle tente de ramasser la connerie qu’elle vient de faire et la peau qui se brise, le sang qui file contre la main tremblante. « C'est la maison qui paye. »
Il se penche. Elle sursaute, parce qu’elle ne l’a pas entendu s’approcher. Elle sent son cœur qui manque un battement. Elle sent son cœur qui arrête de battre au fond de la poitrine et son regard croise le sien. Andy, elle n’a jamais aimé un autre, elle n’a jamais aimé vraiment. Elle ne sait pas comment aimer. Que les hommes qu’elle a fini par accepter dans son lit avec le temps. Lui qui a sur la rassurer. Lui qui a su calmer la peine du passé et elle qui file, elle qui s’éclipse. Ils sont trop près. Elle ne sait pas comment réagir. Simon, c’est le seul à la déstabiliser de la sorte, le seul à faire battre son cœur de la sorte.
Les mains qui se frôlent et son souffle qui peine à rester stable. Elle se laisser faire. Elle se laisse conduire comme une enfant, comme la gamine qu’elle a toujours été entre ses mains. La brisé. La fragile. Elle l’est encore. Un peu plus.

Andy s’arrête devant le lavabo et laisse son regard glisser sur les lèvres de Simon lorsqu’il lui adresse la parole. Elle n’a pas le choix. Elle a besoin de ce support pour comprendre correctement, pour saisir la subtilité des mots. Elle entend, pas comme avant. Elle a besoin de silence pour comprendre complètement la moindre parcelle de mot. « Reste là. » Il s’en va. Elle a envie de s’enfuir encore. Ça lui semblerait plus simple que de confronter le regard froid qu’il lui porte. Elle se doute qu’il lui en veut. Elle se doute que rien ne sera comme avant. Elle n’est plus comme avant.
La main qu’elle laisse tendue dans le vide et un soupir qui passe les lèvres. Elle n’a pas la moindre idée de comment gérer la situation. C’est en train de la rendre folle. Elle ne pensait pas le croiser. Elle n’a jamais retrouvé le courage de revenir vers lui. Elle lui disait dans la lettre. Qu’elle l’aimait. Qu’elle pensait que ce n’était pas bien. Qu’elle n’avait pas le courage, qu’elle avait peur parce qu’elle ne sait pas aimer. Elle n’a pas la moindre idée qu’il n’a pas pu la lire.
Il revient. Son cœur arrête de battre. Elle pose le regard sur le sol. Elle a du mal à soutenir le regard. Elle a du mal à se retrouver devant lui. « Je suis désolé.» Les mots plus lents, les mots qui roulent sur la langue. Elle ne sait pas quoi dire. Elle ne sait pas quoi faire. Le regard vide qui se lève vers lui, elle le regarde. « Tu devrais t’occuper des clients.» Les mots qu’elle prononce avec moins de fluidité que par le passé, mais la parole qu’elle n’a pas perdue. Elle sait faire semblant.

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Simon Hawkins
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MessageSujet: Re: she never really loved me (sindy) she never really loved me (sindy) EmptyJeu 20 Aoû - 22:27

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Le véritable amour n'a pas de fin heureuse parce que le véritable amour ne se termine pas.
Il réussit à paraitre calme mais à quel prix si ce n'est celui de se détruire à petit feu. Parce qu'il serait bien capable de la repousser simplement pour une histoire d'égo et d’orgueil. Elle l'avait trop blessé, elle l'avait enfoncé dans un tunnel de solitude, achevant par la même occasion de taire cette confiance qu'il pouvait encore avoir pour le genre humain. Après elle, il n'a laissé personne entrer dans son cœur, parce qu'il ne le voulait pas. Il l'avait d'abord aimé de cet amour pur et innocent qu'on logiquement les enfants pour leurs parents, puis avec le temps, c'était devenue plus fort, plus intense. Il n'avait rien contrôlé, il s'était laissé aller aux affres de son âme. C'était malsain, terriblement malsain. « Je suis désolé.» De quoi au juste ? D'avoir renversé cette tasse ? De son abandon ? D'avoir causé un ouragan en lui et d'avoir tout dévasté sur son passage ? Il n'est plus le gamin qu'il était, il est plus fort, moins perméable aux émotions qui l'anime mais à ces côté, il redevient plus fragile que jamais. Il ne rien. Pas le moment idéal pour faire une scène. Pas le lieu non plus. Il est trop chamboulé pour avoir cette discussion avec elle. « Tu devrais t’occuper des clients.» Son regard se fait plus insistant et il remarque que ces traits ont changés, plus durs, plus méfiants. Elle est aussi belle qu'au premier jour mais il a cette impression qu'elle n'est plus la même et cela le chiffonne. Il n'avait cru jamais la revoir. « Ils vont attendre. » répond t-il, toujours aussi froid qu'un iceberg. Cette carapace s'était renforcée au fil des années. Pas question qu'elle y coupe, pas après ce qu'elle lui a fait. Il s'arme du coton et vient nettoyé la plaie à vif. Lui, c'est son cœur qui saigne de la revoir. Toutes ses années, son seul souvenir venait le hanter mais finalement, il savait qu'elle était vivante quelque part et c'était suffisant. « Tu t'es pas loupé. » Il a changé physiquement aussi. Bien loin de l'adolescent chétif et imberbe qu'elle avait connu. Il avait tatoué sa peau, laissé poussé ses cheveux, sa barbe et ses muscles avaient prit plus d'ampleur. Il récupère un pansement dans la trousse à pharmacie et l'enroule autour de l'index d'Andy. Pendant tout ce temps, il évite de la regarder dans les yeux trop longtemps, par peur de se perdre dans ce regard mélancolique qui le rend fou. Il vient ramasser ensuite les derniers débris de céramique qui jonchent le sol et les enfourne dans la poubelle. Il s'affaire ensuite à préparer les boissons commandés quelques minutes plus tôt et les dépose sur un plateau. « Tu veux bien apporter ça à la table du fond et t'occuper de l'encaissement ? » une question pour le moins rhétorique. Il est de dos, elle ne répond pas. Lui ne comprend pas pourquoi, perplexe, il se tourne vers elle, les sourcils froncés. « Andy ? Tu veux bien apporter ça à la table du fond et t'occuper de l'encaissement ? » répète il, face à elle cette fois, captant son regard. La nostalgie le frappe en plein cœur, cette sournoise adversaire cherchait à l’emporter et bientôt, il devrait rendre les armes et s'avouer perdant. Il n'aura pas la force de se battre contre elle éternellement, il sait qu'il s'avouera vaincu trop vite. Elle s'impose comme unique amour. Il vient lui donner le plateau pour mettre quelque chose entre eux, une distance.
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Andy Olsson
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MessageSujet: Re: she never really loved me (sindy) she never really loved me (sindy) EmptyVen 21 Aoû - 16:56

there's is a hole in my heart
Le véritable amour n'a pas de fin heureuse parce que le véritable amour ne se termine pas.
Ça se mélange au fond du cœur. L’envie de le prendre dans ses bras. L’envie de fondre en larme. Elle ne sait plus Andy. Elle n’est plus la même. Plus la gamine d’avant et lui non plus. Les traits changés, le froid au fond du regard, la distance au creux de la voix. Elle ne sait pas comment faire. « Ils vont attendre. » Le regard qu’elle baisse. La proximité trouble ses sens. Ça vacille. Ça vrille. Le cœur qui se serre au fond de sa poitrine et les sentiments qui se mélangent.
La sensation de ses doigts contre sa peau. Foutue sensation qu’elle n’a jamais oubliée. Les contacts qu’elle demandait pas le passé, les contacts qu’elle venait chercher alors qu’elle savait que les parents ne voyaient pas leur relation du bon œil. Ils ne sont pas liés par le sang. Seulement par cette famille adoptive qui a imposé des limites dans leur relation, dans leur élan. « Tu t'es pas loupé. » Le regard sur ses lèvres. Les mots qu’elle attrape et le regard qu’elle repose à la main, aux mouvements de Simon. Le contact qui fait vibrer la moindre parcelle de son épiderme. Personne pour la faire réagir de la sorte. Personne qu’elle a su aimer. Que des relations. Que des aventures. Le vide de lui au creux du ventre. Les regrets.

Andy. Elle n’a pas la moindre idée de comment réagir. Il n’est plus l’enfant. Elle ne sait pas ce qu’il a pu ressentir. Elle a peur. Peur de savoir. Peur du froid au fond de la voix, peur qu’il ne puisse jamais lui pardonner. Elle ne sait pas Andy. Elle ne sait pas ce qu’elle doit faire.
Il se détache d’elle. Les boissons qu’il prépare et Andy, elle ne sait pas quoi faire. Elle ne sait pas comment se sentir. Elle n’est pas à l’aise.
Il parle. Elle n’entend pas. Les mots qui filent dans le vide. Les mots qui se percutent et le silence. Elle ne dit rien. Elle n’entend pas. Elle n’a pas les lèvres en support.
Il s’approche. Elle sursaute. Elle est nerveuse. Elle a encore plus de mal à se concentrer que normalement. « Tu veux bien apporter ça à la table du fond et t'occuper de l'encaissement ? » Le regard qui baisse aux lèvres. Lèvres qu’elle n’a jamais pu goûter, l’envie qu’elle a ressentie pendait des années. Jamais rien pour qu’elle passe la limite. Que son lit qu’elle retrouvait les soirs de crise, que son corps dont elle avait besoin pour se blottir. Elle l’aimait Andy. Un amour qu’elle ne comprend pas. Parce qu’elle ne comprend pas l’amour, elle n’a jamais été aimée, sa vie trop changeante et les traumatismes qui rongent les tripes. « J’y vais

Elle se détache de lui. Le cœur qui s’emballe au fond de la poitrine. Elle attrape les commandes et se dirige à la table du fond. L’esprit ailleurs. Elle a du mal à se concentrer.
Un sourire qu’elle pose sur son visage. Un sourire qu’elle met sur ses traits et les clients qui passent en premier. Elle ne se sent pas bien Andy. Elle a envie de pleurer, de se jeter dans ses bras. Le froid dans sa voix lui fait mal, mais elle ne sait pas quoi faire, elle n’a pas la moindre idée de ce qu’elle doit faire. Elle n’est plus la même Andy. Elle est brisée. La musique a sauvé sa vie, mais elle ne peut plus en jouer. Personne pour calmer les maux.
Elle revient, l’argent qu’elle met dans la caisse et les mains qu’elle calme. Simon. Ce vide. Elle ne pensait pas le recroiser. Elle n’a jamais eu le courage de le faire. Trop de peur. L’amour. Ça lui fait peur. Elle ne sait pas comment aimer. Elle ne pense pas pouvoir être aimée. Elle s’approche un peu Andy. « Simon.» Le souffle court. Le souffle qui s’emporte. Les doigts qui filent au poignet pour qu’il s’arrête, pour qu’il pose son regard sur elle. « Je suis désolé d’être parti. J’ai pas su faire mieux que de te laisser une lettre et foutre le camp.» Les mots trop lents. Les mots qu’elle choisit, mais aussi le fait qu’elle ne parle plus souvent, elle s’isole, elle ne parle pas comme les autres.
Les doigts contre la peau. Lui qui a changé. Lui qui l’attire toujours autant. Encore plus. C’est indéniable. Elle pensait que ça aurait été moins vif, moins prenant.

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Simon Hawkins
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MessageSujet: Re: she never really loved me (sindy) she never really loved me (sindy) EmptyVen 21 Aoû - 17:22

she never really loved me
Le véritable amour n'a pas de fin heureuse parce que le véritable amour ne se termine pas.
Ca existe pas, un amour parfait, y croire, c'est duper ses sens. Il l'avait bien comprit au fil des années Simon. Autour de lui, tous s'étaient barrés les uns après les autres. Tout ceux qu'il avait aimé avaient fait le choix de le quitter. Il avait finit par se dire que c'était futile et douloureux de s'adonner à ouvrir son cœur. Il avait choisi de le fermer à double tour et ne plus l'ouvrir. Sauf qu'elle est là, en face de lui et les plaies béantes qu'il pensait avoir refermés sont toujours là, à vif. « J'y vais. » Il la regarde s'éloigner, sa chevelure ondule au gré de ses pas, un regard envieux se pose sur sa silhouette de rêve. Elle n'a rien à envier à personne Andy, elle a pourtant toujours manqué d'assurance, se croyant moins bien que les autres filles. Aux yeux de Simon, elle est tout simplement parfaite. Il est aussi dépendant d'elle que de la nicotine et il fume un à deux paquets par jour, c'est vous dire. Le cancer du poumon le guette, ou peut être que celui de la gorge l'emportera avant. Il s'en fou un peu. La vie, il n'y tient pas plus que ça de toutes façons. Il a frôlé la mort souvent et jamais avec craintes. C'est pas la sienne qui l'effraie, c'est celle des autres, c'est celle d'Andy. Occupé à passer un coup d'éponge sur le sol pour masquer le sang qui a coulé, il ne l'entend pas revenir vers lui. « Simon. » Cette voix, électrique et magnétisante, il passerait des heures entières à l'écouter. Il se souvenait, du jour ou le verdict avait été fatal. Elle est partie. Les mots de celle qui aurait aimé qu'on l’appelle mère résonnent encore dans un hémisphère de son cerveau. La souffrance avait été insoutenable, pire que le départ de sa mère, bien plus grave que la mort de son paternel et tous ceux qui avant ça, l'avait laissé dans un coin. Il avait bien essayé de l'oublier mais c'était mission impossible. Il se tourne vers elle, les bras croisés contre la poitrine. « Je suis désolé d’être parti. J’ai pas su faire mieux que de te laisser une lettre et foutre le camp. » Ces explications, il n'en veut pas. Pas maintenant. Pas comme ça. C'est trop facile. Elle n'a jamais cherché à le recontacter, savoir ce qu'il devenait, s'il allait bien. Elle peut pas se faire embaucher au même endroit que lui et chambouler sa vie à nouveau. C'est cruel. Ces mots, d'apparence simple lui retourne le cerveau. Brillant de colère. Il la fixe, intrigué par ses mots. Un rire jaune s'échappe des lèvres du jeune homme aux cheveu couleur châtain. « Une lettre ? Tu m'as jamais rien écrit, t'as juste foutu le camp... » Il ne comprend pas que c'est en réalité son ancienne famille qui lui a joué un mauvais tour. La colère l'aveugle. Il pense à un mensonge. « T'inquiète pas va. Ca m'a fait chier au début mais j'ai bien comprit le message ! » Qu'il était insignifiant, qu'il n'avait jamais rien représenté pour elle. Sinon, elle aurait attendu, elle aurait laissé quelque chose, lui promettant qu'ils se retrouveraient. Une adresse. Un mot. N'importe quoi. Rien. Il n'avait rien au d'autre que de la peur. Il s'était lié à elle pour s'évader, il cherchait de l'amour et n'avait finalement trouvé que de la peur. Il n'en voulait plus de cette peur, de cette putain de boule au ventre. Qu'elle aille au diable avec ces excuses, elles arrivent neuf ans trop tard. « T'es pas obligée de faire comme si tu t’intéressais à moi. Je t'ai oublié il y a longtemps de ça. » on se rapproche du cercle polaire. Sa voix est sèche, il détourne le regard car elle a toujours su y lire comme dans un livre ouvert et ces yeux trahiraient sa véritable pensée. Il ne peut pas, il ne peut plus la laisser entrer dans sa vie. Elle l'a détruit. Brisé. Anéanti. Renoncer à son orgueil et lui ouvrir les bras, c'est un aller simple pour le purgatoire.
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Andy Olsson
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MessageSujet: Re: she never really loved me (sindy) she never really loved me (sindy) EmptyVen 21 Aoû - 19:00

there's is a hole in my heart
Le véritable amour n'a pas de fin heureuse parce que le véritable amour ne se termine pas.
Elle veut lui dire, mais elle ne sait pas comment faire. Elle n’aurait pas pu dire à haute voix les mots qu’elle avait posés sur papier. Andy. Elle avait avoué qu’elle l’aimait. Qu’elle savait que ce n’était pas une bonne idée. Qu’elle ne savait pas aimer. Elle ne sait pas Andy, elle n’a jamais été aimée. Pas de parent. Pas de famille. Les aveux qu’elle avait posés sur papier et la lettre qu’il n’a jamais pu lire. La rancœur qu’elle voit au fond de son regard et elle, elle qui crève au simple contact des doigts contre son avant-bras. « Une lettre ? Tu m'as jamais rien écrit, t'as juste foutu le camp... » Le cœur qui se serre au fond de la poitrine et le bras qu’elle ne lâche pas. Ce n’est surement pas le bon moment. Le bon endroit. Qu’importe. Andy, elle ne contrôle rien quand il s’agit de Simon. Parce qu’elle aime. Parce que son cœur déficient s’emporte, il bat. Elle a cette foutue impression qu’il va imploser au fond de sa poitrine. Andy, elle est seulement bonne pour blesser les autres. C’est ce qu’elle sait faire. « Je..» Elle ne comprend pas. Le regard qu’elle cherche. Les lèvres qu’elle observent pour comprendre le moindre mot. « T'inquiète pas va. Ça m'a fait chier au début mais j'ai bien compris le message ! » Le cœur qui se serre un peu plus. Ça la rend folle Andy. Elle ne sait pas comment faire. « Tu n’as pas lu?» Elle ne sait pas quoi répondre. Elle ne sait pas. Elle ne comprend pas. Elle ne se doute pas que son ancienne famille a décidé de ne pas donner le papier, le message. « T'es pas obligée de faire comme si tu t’intéressais à moi. Je t'ai oublié il y a longtemps de ça. » Le regard qu’il évite. Andy. Elle n’est pas douée pour les excuses. Elle n’est pas douée pour aimer, pour s’offrir, pour ça. Pour eux. « Je fais pas comme SI. Je fais pas semblant Simon.» La voix qui lève d’un cran. Ça la rend nerveuse. Elle ne sait plus doser sa voix comme avant, elle ne contrôle rien comme avant. C’est le foutu chaos. Le souffle qui s’emporte. Le souffle qui vacille. « Je t’ai laissé une lettre Simon. J’ai tout dis dedans. Je l’avais donné à Sophia.» Elle parle de la mère. Elle ne l’a jamais appelé maman. Elle n’a jamais appelé personne maman. Le bras qu’elle finit par relâcher. Le cœur qui s’emporte trop. C’est en train de la rendre folle. Le passé qui refait surface, les souffrances, le manque, le vide de lui qu’elle a ressenti pendant dix ans. Ça lui fait mal d’entendre les mots. Les mots qui blessent. Les mots qui percutent le cœur.

Elle se détache Andy. Elle ne sait pas comment gérer la situation. Elle n’arrive pas à faire semblant. Elle a simplement envie de foutre le camp, de partir de ce café, mais elle a peur. Elle a peur de ne jamais le revoir. C’est son seul point de contact avec lui. Elle est perdue Andy. Elle n’a pas la moindre idée de ce qu’elle doit faire. Son regard croise celui d’un client. Il semble vouloir quelque chose. Elle ne peut pas rester là, près de Simon. Elle ne peut pas penser correctement.
Elle s’approche. Prends la commande. Il veut autre chose. Elle n’a pas la moindre idée de comment faire la majeure partie des boissons. Elle a déjà travaillé dans un café, dans un bar, mais que quelques semaines. Andy, elle ne s’est pas posée depuis un an. Elle revient vers Simon. Elle ne sait pas du tout comment gérer la situation. C’est en train de le rendre folle. « Tu peux m’aider Simon. Il veut un café spécialisé.» Elle soupire. « Je crois que ce sera plus simple si je donne ma démission.» Elle ne sait pas ce qui est le mieux. Elle n’a pas envie d’avoir mal. Elle n’a pas envie de lui faire du mal. Elle n’a plus rien pour l’animer Andy. Plus de musique. Plus rien pour s’attacher.
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Simon Hawkins
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MessageSujet: Re: she never really loved me (sindy) she never really loved me (sindy) EmptySam 22 Aoû - 22:31

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Le véritable amour n'a pas de fin heureuse parce que le véritable amour ne se termine pas.
La colère le submerge, il en veut à Andy, il lui en veut depuis dix ans. Il aurait aimé lui dire tant de choses mais rien ne sort véritable. Toute cette rancœur accumulée au fil des années l'a rendu un peu plus froid. Il n'a jamais été un symbole de chaleur et de bonheur, admettons, mais à ses côtés, il avait cette lueur bienheureuse dans le regard. Il l'a perdu et ne l'a jamais retrouvé. Le plus dur dans l'amour, c'est de le perdre, perdre cette sensation de plénitude. Trop fragile. Certains restent, d'autres partent. Rien n'est immuable et ça, il en a conscience.  « Tu n’as pas lu? »  s'acharne t-elle. Elle ment, Simon en a l'intime conviction. Il est anéanti par ce qu'elle a fait de lui. Il garde enfouie en lui cette idée sordide que tout ce qu'ils ont vécu n'était que du vent, qu'elle ne l'avait en réalité jamais aimé. Il est froid, acerbe, presque abjecte dans ses propos. Cette envie de la blesser au creux de son être, parce qu'elle ne s'était pas gênée de son côté, pour lui arracher l'organe vital et le piétiner. «  Je fais pas comme SI. Je fais pas semblant Simon. » Le ton monte. C'est pas ce que le jeune homme avait imaginé pour ses retrouvailles. Il a finit par ne même plus y croire. Par se faire à l'idée qu'elle n'était plus qu'une ombre dans son existence, sournoise et trompeuse. «  Je t’ai laissé une lettre Simon. J’ai tout dis dedans. Je l’avais donné à Sophia. » Le temps s'arrête. Ne pas se détacher de ses yeux lui demande un suprême effort. Ses pupilles veulent loucher du côté de sa bouche, ses mains menacent de flancher en reniant cette relation si compliquée. Se contrôler, toujours, tout le temps. Il y était habituée, de toute façon. C'était comme ça depuis toujours entre eux. « Tu... » Et les mots qui restent coincés, un client qui les interrompt pour passer commande. Il réalise que la plus fourbe de l'histoire est Sophia. Il passe une main sur sa barbe. La garce, pense t-il à l'égard de celle qui voulait remplacer sa mère. De quel droit avait elle omit cette information. Ce n'était pas un oubli, c'était volontaire, il se souvient très bien avoir quémander quelque chose de la part d'Andy, n'importe quoi. Elle avait juré que la demi-soeur était partit sans rien laissé derrière elle. Avec les années, Simon s'était enlisé dans l'idée qu'elle n'en avait rien à faire de lui. Que ce n'était qu'une mascarade. Elle s'éloigne une nouvelle fois, contre son gré cette fois. La curiosité le pousse au vif, qu'avait t-elle écrit dans cette lettre ? Était ce des adieux, une adresse ? «  Tu peux m’aider Simon. Il veut un café spécialisé. Je crois que ce sera plus simple si je donne ma démission. » Il approche d'Andy. Elle l'oblige à plier sous le poids de ce qu'il ressent. C'est trop fort. Un véritable ouragan. Son bras vient longer le flanc d'Andy, bien incapable de rester éloigné d'elle trop longtemps. Il ne veut pas qu'elle démissionne, il ne veut pas qu'elle parte, il vient juste de la retrouver. Il n'est pas non plus capable de pardonner, encore moins d'oublier.  « Tu appuies ici... » fit il en prenant son doigt à l'aide de sa main. Chaque contact la laisse sans voix. Cette fille a un don pour le rendre fou sans essayer. Personne ne lui fait un tel effet, c'est incroyable.  « et là ensuite. » S'il lui montre, c'est aussi une façon de lui prouver qu'il ne veut pas qu'elle démissionne. Elle ne peut pas revenir dans sa vie pour repartir aussi vite qu'elle était arrivé, comme une flèche. C'est cruel. Son parfum fruité vient irisé ses sens. Il a besoin d'elle comme d'oxygène. Le client s'éclipse avec sa boisson et un silence chargé d’électricité s'installe. Dommage que ce soit plus que sa sœur à ses yeux, cela aurait évité bien des douleurs. La tête baissé, le regard sur ses chaussures, il murmure: « elle m'a dit que tu n'avais rien laissé. J'ai cru que... » Il relève les yeux vers elle, c'est douloureux d'en parler, ça le peine de la revoir. Cet étau qui enserre son cœur, l’étouffant un peu plus, chaque seconde qui passe. « laisse tomber. » Il ferme la discussion, trop atteint, trop blessé. Il a peur, de la laisser entrer, il ne le fait plus, il se l'est promit et Andy ne fera pas exception. Il voudrait pourtant lui demander pourquoi elle n'a pas cherché à le revoir, pourquoi elle n'a pas appelé, juste une fois. « Tu devrais rester, le salaire est pourri, le patron con comme ces pieds mais les pourboires et les clients sympathiques. » Il roule des yeux et ajoute: « Si tu t'inquiète pour moi, faut pas. Je saurais rester professionnel. » Si c'est ça l'amour, cette douleur lancinante, il n'en veut pas. Il n'en veut plus. Ça fait trop mal. Il ne survivrait pas à un énième abandon alors, la meilleure solution, c'est encore de ne pas la laisser revenir, n'est ce pas ?
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Andy Olsson
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MessageSujet: Re: she never really loved me (sindy) she never really loved me (sindy) EmptyLun 24 Aoû - 3:53

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Le véritable amour n'a pas de fin heureuse parce que le véritable amour ne se termine pas.
Cette envie de fuir et de rester. Ça se percute au crâne. Elle n’a pas la moindre idée de comment se sentir, de comment se comporter. Les angoisses qui se font sentir et les envies de partir. C’est plus simple lorsqu’il n’est pas dans son champ de vision. Lorsqu’il n’est pas là. Dix ans. Dis foutues années, mais la douleur est encore vive, le vide impossible à combler et elle doute que ce soit mieux maintenant. Elle doute d’être bénéfique pour lui.
Elle ne comprend pas. Elle ne comprend pas pourquoi il n’a pas eu la lettre. Ça serait surement pire maintenant. Elle ne sait pas. Elle n’a pas la moindre idée. Elle disait qu’elle l’aimait. Qu’elle ne savait pas quoi faire Andy. Que des conneries. Elle et les sentiments qu’elle ne sait pas ressentir correctement. Elle et les aveux qu’elle ne saurait plus dire maintenant. Les mots qui coincent dans la gorge. « Tu... » Elle a envie de se jeter sur lui, de le prend dans ses bras, mais elle a trop de réserve. Ce n’est plus comme avant. Pas maintenant. Pas leur relation. Elle n’est plus l’enfant, mais elle sent son cœur qui se serre au fond de la poitrine, elle sent le foutu vide depuis des années.

Elle se détache. Elle s’occupe de client. C’est plus facile que d’avoir l’esprit occuper à errer près de lui. Que tenter de recoller les morceaux perdus/brisés. Il s’approche. Il s’approche et elle sent son corps entier se tendre, elle sent la moindre parcelle de ses muscles se crisper lorsqu’elle respire. Aucun autre pour faire battre que son cœur. Que les aventures pour oublier. Que les années à refouler. « et là ensuite. » Le corps en entier qui se tend sous le contact de la main, de la chaleur dont elle ne se souvenait qu’à moitié. Les sensations qui finissent par se perdre, les souvenirs qu’elle oublie en partie, mais la souffrance du vide qu’elle n’a jamais réellement oublié. Elle pensait. Elle ne savait pas réellement. Le seul à faire battre son cœur, le seul qu’elle a envie de fuir.
Le client s’éclipse, elle se retrouve seule avec lui une fois de plus. La proximité déroutante. Lui qui a changé. Lui qui l’attire toujours autant, encore plus. Elle ne le connait plus vraiment. Il a dû changer pendant dix ans. Elle lui fait face, mais elle a du mal à supporter le regard, elle a du mal à se confronter aux souvenirs. La barrière qui n’existe pas vraiment entre eux. Cette famille qui n’est plus vraiment la famille. Pas de contact avec eux. Que lui pour la rattacher au passé. « elle m'a dit que tu n'avais rien laissé. J'ai cru que... » Les lèvres qu’elle observe un moment. Les mots qu’elle manque quand elle n’a pas le support, quand elle ne voit pas le visage alors elle se retourne, elle tente de lui faire face. Les clients qu’elle ne voit pas toujours, les sursauts qui la prennent de temps en temps. La mâchoire qui se serre. Le souffle qui se coupe un peu. Surement la colère. Elle ne sait pas. « Tu sais qu’ils n’ont jamais réellement vu notre relation d’un bon œil. Enfin. Si elle a lu ma lettre, je comprends qu’elle n’a pas voulu te la donner.» Les mots qui filent et le cœur qui se serre. Elle parle trop. Elle n’aurait pas dû. Pas ça. Pas les aveux. Que des non-dits entre eux. Que lui pour la prendre dans ses bras lors de crises. Lui qu’elle demandait et la mère qui jalousait la confiance. Que les bras, mais rien d’autre. Jamais de contacts indécents. Que les envies refoulées. « laisse tomber. » Le cœur qui se serre un peu. Elle n’insiste pas. Elle ne sait pas. Elle ne sait pas si ça vaut la peine.

Elle ne sait pas. Elle ne sait pas ce qu’elle doit faire. Elle ne sait pas comment faire pour se faire pardonner, elle ne sait pas si elle veut se faire pardonner. C’est le chaos. Que la vie vide. Que la musique en manque. Que lui en trou béant au fond de la poitrine. « Tu devrais rester, le salaire est pourri, le patron con comme ces pieds mais les pourboires et les clients sympathiques. Si tu t'inquiètes pour moi, faut pas. Je saurais rester professionnel. » Elle avale difficilement. Elle n’a pas envie de parler de son état. Elle n’a pas envie d’avouer. Elle évite depuis un an. Elle file. Personne ne sait. Pratiquement personne. Des rôles qu’elle joue trop souvent. Les mots qu’elle devine sur les lèvres. L’envie de rester, mais l’envie de s’enfuir. Elle ne peut pas partir une fois de plus. Elle n’a plus la force de le faire. Elle n’a plus la force de faire quoi que ce soit.
Un autre client qui arrive. Elle ne le voit pas. Elle ne l’entend. Le regard sur Simon. Les sons qui ne viennent pas aussi facilement. Il s’impatiente et c’est lorsqu’il s’approche pour lui mettre la main sur l’épaule qu’elle sursaute. Elle manque de concentration. Ça la distrait. Elle se retourne et reçoit les mots de mécontentement au visage. Si elle ne démissionne pas, elle risque de se faire renvoyer à force d’accumuler les conneries. « Oui pardon. C’est mon premier jour et il y a beaucoup de choses à apprendre.» Ce n’est pas ça. Qu’une excuse. Une connerie.
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Simon Hawkins
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MessageSujet: Re: she never really loved me (sindy) she never really loved me (sindy) EmptyLun 24 Aoû - 18:26

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Le véritable amour n'a pas de fin heureuse parce que le véritable amour ne se termine pas.
Il avait construit sa vie autour d'Andy, persuadé qu'elle était une constante. Ensemble, ils vivaient dans une bulle, cachés du monde brutal qui les entouraient. Ensemble, ils s’échappaient d'une réalité mesquine qui n'avait pas été douce avec eux. Le bout du tunnel, la fin d'une existence effrayante et tourmenté. Depuis son départ, il était au fond du trou. Il mentait, il cachait, masquait ses inquiétudes et sa peine derrière une carapace carabinée mais dans le fond, c'est toujours le gamin qui se recroquevillait dans un coin de sa chambre et qu'elle venait consoler quand il cauchemardait. Celui qu'elle avait l'habitude de rejoindre la nuit, juste pour un peu de réconfort. L''amour qu'il lui portait -qu'il lui porte toujours même s'il ne l'admettra pas- était comme de l'oxygène. La seule chose qui donnait à la vie un peu d'éclat et d'intensité. Il avait tenté de se reconstruire sans elle, sauf que la vie était devenue un terrain glissant et instable. Il s'était trop attaché à elle et il ne commettrait pas la même erreur une seconde fois. Il se battait bien assez fort pour sauver les apparences. « Tu sais qu’ils n’ont jamais réellement vu notre relation d’un bon œil. Enfin. Si elle a lu ma lettre, je comprends qu’elle n’a pas voulu te la donner. » Son coeur s'emballe et l'angoisse monte d'un cran. Il se demande comment il est possible qu'un si petit bout de femme est un impact aussi puissant sur lui. C'était ça. Sophia avait volontairement caché la lettre. La sournoise mère de famille avait toujours perçu la proximité des deux adolescent comme quelque chose de négatif. Il masque son trouble parce sa liberté réside dans l'incapacité d'Andy à découvrir ce qu'il pense vraiment. Avoir cette discussion avec elle est périlleux, plus encore que de grimper l’Himalaya. L'impatience du client qui touche l'épaule d'Andy l'exaspère, s'il n'écoutait pas sa conscience, il lui aurait déjà mit un poing dans la gueule. Il tient à son job. Il a trop galéré pour en arriver à faire un truc qui lui plait. « Oui pardon. C’est mon premier jour et il y a beaucoup de choses à apprendre. » s'excuse t-elle devant ce minable. Simon serre le poing. Le client est roi n'est ce pas ? La suite de la journée de travail se déroule avec quelques accroc, rien de bien méchant mais le premier jour de la magnifique blonde n'est pas sans difficultés. Le service se termine et les deux anciens amis quittent leurs postes pour rejoindre le vestiaire. Il avait fuit la réalité pendant des années, préférant se voiler d'illusions plutôt que d'accepter la souffrance engendré par le vide qu'elle avait instauré en l'abandonnant. Il ne veut pas admettre qu'il est dépendant et que la revoir chamboule sa vie. Un tremblement de terre qu'elle cause chez lui. L'électricité ambiante est palpable. C'est dans un effort surhumain qu'il lance, se tournant vers elle: « Tu t'es bien débrouillé. Le premier jour, j'ai renversé trois tasses et j'ai réussi à casser la machine à expresso. » Il retire son tablier et le fourre dans le casier qui porte son nom. Il est vide, là où la plupart des professionnels possède des gadgets, des photos de leurs enfants et de leurs femmes accrochés, le sien est désespérément vide. Le seul souvenir auquel il s'accroche, c'est une vieille photo de la blonde, bien planquée dans son portefeuille. Il ne voulait surtout pas éveillé les questions. Seul avec elle dans un endroit aussi restreint, il a trop peur pour demander, pour oser poser la question qui lui brûle les lèvres depuis près d'une heure: pourquoi t'es partie ? Non, il est nul, il ne trouve rien d'autre à dire que: « Salut. » Il ferme son casier, s'enfermant dans le cercle vicieux des non dits avant de rejoindre l'extérieur et de s'allumer une clope en attendant le bus qui le mènerait jusqu'à chez lui, juste devant l'entrée du café.
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Andy Olsson
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MessageSujet: Re: she never really loved me (sindy) she never really loved me (sindy) EmptyMer 26 Aoû - 1:58

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Le véritable amour n'a pas de fin heureuse parce que le véritable amour ne se termine pas.
Le temps qui passe. Trop vite. Trop lentement. Elle tente de se concentrer, de ne pas faire une connerie. Cette envie de lui parler. De lui avouer. Le visage qui a changé, les traits qui ne sont plus les mêmes. L’homme encore plus attirant. Plus l’adolescent. L’amour qu’elle n’a jamais réellement oublié, que refoulé pour ne plus souffrir, tenter de se convaincre que c’est plus simple de la sorte.
Elle tente de faire de son mieux pour cacher le fait qu’elle n’entend qu’à moitié. Les mots qu’elle ne sait pas. Les mots qu’elle devine, qu’elle lit sur les lèvres. L’aide qu’elle vient chercher auprès de lui, son cœur qui se serre à chaque fois qu’elle s’approche, qu’elle respire l’odeur imprimée au fond de son crâne.
Le temps qui file et le dernier client qui passe la porte. « Tu t'es bien débrouillé. Le premier jour, j'ai renversé trois tasses et j'ai réussi à casser la machine à expresso. » Le regard qu’elle laisse glisser dans le sien, la veste qu’elle attrape pour poser contre les épaules, le cuir foncé qui protège du froid. Un merci timide qu’elle lance. Le mal qui prend au cœur chaque fois qu’elle se trouve face à lui, chaque fois qu’elle pose le regard au fond du sien. La colère qu’elle devine et la peine qui resserre l’étau autour de sa gorge. Elle respire à moitié. Elle ne sait pas vivre correctement. Elle ne sait pas penser correctement depuis toujours. Depuis enfant. « Salut. » Le cœur qui se serre un peu plus. Sourire en guise d’au revoir. Elle le laisse partir.
Elle ne sait pas. Elle ne veut pas. Elle a peur de ne pas le revoir. Elle a peur qu’il s’enfuit. Un moment. Un moment de flottement. Un moment d’attente. Andy. Les idées se percutent dans le crâne, les envies se mélangent. Elle ne peut pas le laisser partir. Elle ne peut pas le laisser partir comme ça.

Les pas qu’elle imprime dans le sol. Les pas rapides et elle se dirige vers la sortie. Le soulagement lorsqu’elle voit la silhouette, lorsqu’elle retrouve Simon. Cette peur qu’il disparaisse. Cette peur. Trop de peur. Trop de souffrance. Le seul à savoir. Le seul à connaître sa vie. Les regards qui se croisent et la tension qui revient, la tension qui percute de plein fouet. Elle sait qu’il n’arrive pas à pardonner. Elle ne sait pas ce qu’elle aurait fait si elle avait été abandonnée par lui. Les questions qu’elle n’ose pas se poser. Les océans bleus qu’elle repose sur lui. Le regard qu’elle ne supporte pas. Le silence. Le silence qu’elle ne sait pas combler. Le silence qu’elle entend trop souvent. La vie qui n’est plus comment avant. Fade. Rien pour la tenir encore en vie, rien pour l’animer.
Un battement de cœur. Elle approche. Un battement de cœur. Elle ne demande pas. Elle ose. Les bras qui passent autour de lui et le corps qu’elle retrouve. Le corps cherché pendant les nuits agitées. Elle le serre. Elle le serre au creux de ses bras fragiles. Elle sent le corps se tendre, elle sent la réticence. Peu importe. Elle le serre. Les yeux qui se ferment. Le corps qui n’est plus le même. Le sien qui se dessine sous les muscles et les courbes pour rendre sa silhouette plus féminine. « Je suis désolé Simon.» La voix qui se serre au fond de la gorge, les mots qui peine à sortir. L’entrave. Les regrets. « Je ne savais pas quoi faire. Je..» Je. Je quoi. Je t’aime? Elle ne peut pas. Les mots qu’elle ne connait pas. Les mots qu’elle ne sait pas dire.
L’odeur qui se percute au fond du crâne, l’odeur qu’elle respire à plein poumon et elle se recule. Elle se recule parce qu’elle sent la réticence au contact. Elle sent que plus rien ne sera comme avant et parce qu’elle veut le voir, parce qu’elle a besoin de le voir pour comprendre.
La vie qui fou le camp. Le cœur qui se serre. Les phalanges qui se perdent dans les cheveux blonds. Incapable de mettre des mots sur les sentiments. Incapable d’avouer. Impossible. Elle ne sait pas comment faire. « C’est de ma faute..» Les dents qui s’acharnent sur la lèvre du bas. Elle ne sait pas quoi dire. Gamine perdue. Gamine perdue depuis des années. Pas de repaire. Que le chaos. « Je savais pas comment gérer la situation Simon. C’était.. Je.. Nous..» Les mots qu’elle a du mal à prononcer. Eux. Eux. Trop de choses. Trop de non-dits.
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Simon Hawkins
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MessageSujet: Re: she never really loved me (sindy) she never really loved me (sindy) EmptyMer 26 Aoû - 10:31

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 Quand il la regarde, il a mal au bide. Il ne veut pas recommencer les même erreurs, il ne peut pas se replonger dans une histoire avec elle et tout ce qu'elle implique: dépendance, peur au ventre qu'elle parte à nouveau... Il préfère esquiver, biaiser, laisser croire qu'il va bien, qu'il a pardonner, pire, qu'il a oublié mais finalement c'est faux. Il n'a jamais pu la sortir de sa tête et prétendre le contraire ne fera que le plonger dans les abimes de sa tristesse. Il se demande s'il arrivera à feindre quand ils travailleront ensemble pour les jours futurs. Il pourrait aller voir le patron et lui suggérer que ces moments arrivent le moins souvent, que leurs plannings se dissocient. Il avise le cadran, le bus ne sera là que dans dix minutes. La cigarette rejoint ses lèvres et frémit sous la surprise quand un corps vient s’immiscer près de lui. Ses yeux se ferment tandis qu'il profite de ce moment. Il se sent divaguer. « Je suis désolé Simon. » fit une voix dans son dos. La réticence se fait sentir du côté du serveur. Il aimerait pourtant la serrer fort, jusqu'à ce qu'elle craque, jusqu'à ce qu'ils ne fassent plus qu'un. La dernière fois qu'ils s'étaient retrouvés dans cette situation, il avait dix sept ans, cet âge décourageant où il croyait encore que tout est possible. Tant de probabilités et tant d'illusions. Il avait déjà prit des coups dans la gueule mais le départ d'Andy avait été celui de trop, celui qui l'avait enfermé dans son incapacité à aimer. « Je ne savais pas quoi faire. Je.. » Il s'enivre de son odeur douce et fruité. Ses iris viennent regarder le ciel. Il en a rêvé de ce moment, pourtant, il ne se sent pas soulagé, au contraire, son estomac se retourne, ses jambes sont prêtes à céder sous le poids de ces non dits. « C'est de ma faute. » Elle n'est pas claire. Elle embrouille son esprit. « Mais de quoi ? » Tout ? Ils avaient pas réussi à faire mieux que les autres. Ils avaient même fait pire. Ils avaient pas su s'aimer correctement. Aujourd'hui, il pensait ne plus rien avoir à perdre, c'était sans compter le retour de la blonde dans sa vie. « Je savais pas comment gérer la situation Simon. C’était.. Je.. Nous.. » En rogne, il se tourne vers elle. Puis, ne pouvant plus rien retenir, il s'emporte, entre l'indignation et la fureur, il plante son regard dans le sien. Embué de larmes. « Je.. nous... » reprit il d'une voix niaiseuse. « Tu quoi hein ? T'es désolé, tu l'as déjà dit ça ! Le reste je m'en fou. Tes arrangements avec ta conscience, ta pitié... Garde tout ça pour un autre. J'en veux plus ! » ment il, odieux. Les mots sont acides, la situation tendue. Témérité mal placé ? Orgueil déplacé ? Des tares qui font de lui un être souvent détestable mais elle l'aimait quand même. A l'époque en tout cas. Il ne s'enfermerait pas dans le rôle du crétin amoureux, pas question. Il avait trop donné de ce côté là et les remerciements avaient été vains. A cet instant, il se montre assez intelligent pour la laisser partir avant qu'elle ne s'insinue à nouveau en lui comme un putain de poison. Il préfère largement s’accommoder de sa petite vie merdique plutôt que de la laisser le briser une nouvelle fois. Il en crèverait. Il n'a plus assez d’énergie pour laisser l'amour rejoindre son existence. Jamais il n'avait été si froid avant. Pas avec elle. Il veut se convaincre qu'il n'a pas besoin d'elle. Sans elle, il avait survécu toutes ses années. C'est dans ce mot que se lit toute la différence, survie, il est depuis son départ en sursit, il ne vit plus, simplement parce que la seule personne qu'il a vraiment aimé a préféré s'exiler. Il la rejette parce qu'il a trop peur. Elle avait quitté un gamin blessé pour le laisser devenir un fantôme. Il s'était forgé une carapace de fer toutes ses années. « T’espérais quoi en te pointant comme une fleur ? Si t'étais pas tombé par hasard sur moi ? T'aurais essayé de prendre des nouvelles. » Il pousse un soupire. « Non, forcément. Tu l'aurais déjà fait sinon. » Il l'aimait trop. Trop bien, trop mal, trop n'importe comment peut-être, mais trop.
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Andy Olsson
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MessageSujet: Re: she never really loved me (sindy) she never really loved me (sindy) EmptyVen 28 Aoû - 0:12

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Le véritable amour n'a pas de fin heureuse parce que le véritable amour ne se termine pas.
Andy. Elle ne sait pas comment réagir. Le chaos. La folie. Elle ne sait plus. Le revoir lui crève le cœur, le manque qu’elle ressent depuis des années se fait plus prenant. Le vide qu’elle ressent alors qu’il est là. L’odeur qu’elle respire. Le corps qu’elle retrouve. Le manque qui se percute dans la moindre parcelle de son crâne. Il ne peut pas l’accepter. Elle se doute. Elle ne sait pas se faire pardonner. C’est trop tard.
Elle recule. Un pas en arrière. Les lèvres qu’elle a besoin de voir pour comprendre. Foutue faiblesse. Foutu handicap qu’elle méprise. « Mais de quoi ? » La rage dans la voix qu’elle n’entend pas. Pas comme avant. Elle devine les traits, elle sait les émotions en se fiant aux expressions qui se gravent sur les visages. Le cœur qui se serre. Elle ne sait pas répondre, elle ne sait pas ce qu’elle a envie de dire. « Ca Simon. D’être partie.» Andy, elle ne sait plus comment le dire, elle ne sait pas le verbaliser, elle ne sait pas dire les mots qu’elle a su poser sur papier. « Je.. nous.. Tu quoi hein ? T'es désolé, tu l'as déjà dit ça ! Le reste je m'en fou. Tes arrangements avec ta conscience, ta pitié... Garde tout ça pour un autre. J'en veux plus ! » Elle n’a pas besoin d’entendre pour déterminer le son de sa voix, pour se rendre compte que la rage s’y trouve. Elle s’en doute. Dix ans. Dix foutues années sans donner de nouvelle. Que le vide. Que les sentiments qu’elle n’a jamais su assumer. Le silence qui accrocher à la gorge, les mots qui ne veulent plus sortir.
Le cœur qui se serre. Andy. Elle n’est que l’ombre du passé, que le chaos des souffrances qu’elle a pu vivre. Que Simon pour la maintenir en vie, que Simon pour lui faire du bien. Elle a fini par partir. Elle a fini par se laisser bouffer par la peur. Le seul à savoir, la moindre parcelle du passé, la moindre parcelle de souffrance.

Une statue. Les pieds dans le sol. Les pieds qu’elle n’arrive pas à bouger. Elle n’a pas envie que ça se termine, mais elle à cette impression que si elle le laisse partir, ils ne pourront plus jamais parler, plus jamais se voir comment avant. C’est surement impossible. Elle ne sait pas ce qu’elle veut. Les sentiments. Les faiblesses. La peur qui la ronge. « T’espérais quoi en te pointant comme une fleur ? Si t'étais pas tombé par hasard sur moi ? T'aurais essayé de prendre des nouvelles. Non, forcément. Tu l'aurais déjà fait sinon. » La cœur qui s’arrête. Les mots qu’elle attrape sur les lèvres. La réponse qu’elle ne sait pas donner. Pas d’excuse. Rien pour excuser le comportement. Que la peur. Enfant malaimée. Enfant délaissée depuis toujours. Il sait les souffrances, il sait qu’elle ne sait pas aimer, qu’elle ne sait pas s’ouvrir complètement.
Le regard se tourne. L’autobus qu’elle voit arriver. Elle se doute qu’il doit prendre cette dernière. Elle se doute qu’il crève de partir. Elle ne trouve pas le courage de le laisser partir, elle ne trouve pas le courage d’avouer. Elle vacille. Elle ne sait pas. C’est en train de la rendre folle. Les doigts qui accrochent la main. Les doigts qui s’enroulent autour du poignet alors que l’autobus approche. Le cœur qui se serre. Les mots qui restent pris au fond de la gorge. « Reste avec moi. Vient chez moi Simon.» Dans son appartement miteux. Elle n’a pas pris le temps de penser. Les mots qu’elle lance. Les mots qu’elle déglutit. Les mots qu’elle laisse filer sans prendre le temps de les retenir. Elle n’a pas la moindre idée de ce qu’il va faire. Trop tard.
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Simon Hawkins
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MessageSujet: Re: she never really loved me (sindy) she never really loved me (sindy) EmptyVen 28 Aoû - 15:59

she never really loved me
Le véritable amour n'a pas de fin heureuse parce que le véritable amour ne se termine pas.
Il a envie de hurler, de taper dans un truc mais il ne montre rien. Elle ne peut pas savoir. Elle ne doit pas comprendre qu'elle peut en un claquement de doigt faire ce qu'elle veut de lui. Il tient à elle, trop pour que ça soit sain. En retour, il attendait la même chose, un geste de sa part, un mot, n'importe quoi. Rien. Elle n'avait rien fait et l'amour qu'il lui porte peut le ruiner. Il l'a déjà bien abimé. Il se fait violence pour la repousser. Sans elle, il est vide, incomplet. Elle a toujours été sa partie manquante, la seule et unique personne capable de lui offrir le bonheur. La vérité, c'est qu'elle est ce qui lui est arrivé de mieux dans la vie mais qu'elle est par la même occasion, le pire. Sa clope finit sur le bitume et il l'écrase en se tournant vers le bus qui arrive. L'atroce réalité s'impose à lui: il ne peut pas vivre sans elle, il a essayé toutes ses années mais il n'a fait que survivre parmi une foule de personnes qui n'ont jamais comprit ce qu'il était. Qui ne savait pas. Andy elle sait. Andy elle connait chaque parcelle de lui et elle l'a aimé malgré ça. Parce qu'elle l'a aimé non ? Le doute subsiste. Il sait plus, il est paumé, perdu parmi trop de questions. Le bordel ambiant dans son crâne. Il a mal à la tête. La belle blonde prend sa main dans la sienne avec la lenteur d'une caresse. Il déglutit. « Reste avec moi. Vient chez moi Simon. » Ces putains de mots qui l'atteigne en plein coeur. Son corps entier souffre. Toutes ses années d'absences, il avait pensé à elle chaque jour, chaque minute, elle n'était jamais sortie de son esprit. Absurde constante. Il pensait pas la revoir, pas comme ça en tout cas. Il avait juste fait semblant, arborant une bonne humeur qu'il était loin de ressentir. Elle a brisé son pauvre coeur déjà bien amoché. Elle l'a arraché et piétiné. « Tu m'as brisé. » fit il du bout des lèvres, presque dans un murmure qu'elle n'a sans doutes pas entendu. Il sait pas qu'elle lit sur les lèvres. Il sait pas qu'elle n'a plus l’ouïe. Il ne sait plus grand chose à cet instant. Il fait un signe au chauffeur pour lui signaler qu'il ne prendra pas ce bus. Le prochain peut être ? « Tu étais la personne la plus importante de mon existence. Pourquoi bordel ? » sous entendu, pourquoi tu t'es barré. Il n'est pourtant pas du genre à faire une scène dans la rue. Se donner en spectacle, c'est pas son truc, il supporte pas avoir les regards tournés vers lui. Pauvre fou. « J'ai cru que tu avais besoin de moi, comme j'avais besoin de toi... » Il s'ouvre, sans doutes parce que malgré cet orgueil déplacé, il a plus besoin d'elle qu'il ne veut l'admettre. Qu'il deviendrait fou s'il n'avait pas de réponses à ces sempiternelles questions. Il pensait qu'elle l'aimait. Il ne parlait pas nécessairement d'un amour comme on en voit dans les films, un peu niais, à se tenir la main. Pour eux, c'était autre chose, c'était plus fort, plus intense. Un sentiment qu'on ne peut qualifier par des mots. Un truc fort ancré dans l'enfance, un sentiment que seuls eux deux peuvent comprendre puisqu'ils sont les uniques acteurs. Il pensait naïvement qu'ils ne formaient qu'un, dans cette petit bulle. La bulle a éclaté et leurs relations par la même occasion. Il ne lui fait plus confiance, plus de la même façon. Ce n'est plus inconditionnel. Il fait un pas vers elle, la peur au ventre. Parce que c'est ce qu'elle lui inspire malheureusement à cet instant, de la peur. Là où autrefois elle ne lui inspirait que de l'amour, que de la bonté et du bonheur. Il avait presque envie de l'embrasser mais dans son esprit, l'interdit subsiste.
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Andy Olsson
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MessageSujet: Re: she never really loved me (sindy) she never really loved me (sindy) EmptyDim 30 Aoû - 4:56

there's is a hole in my heart
Le véritable amour n'a pas de fin heureuse parce que le véritable amour ne se termine pas.
Elle ne sait pas comment réagir. Les doigts qui filent entre les siens, la main qui se glisse contre la sienne pour s’opposer au départ. Elle ne peut pas. Elle ne sait pas. Andy, elle n’est qu’une coquille trop pleine de sentiment, le corps sur le point d’imploser. Le retour à Memphis qu’elle regrette. Dix ans de silence. Dix ans de séparations. Les autres qu’elle a aimés à sa façon. La façon qu’elle ne connait pas, parce qu’elle ne sait pas aimer. Bonne qu’à briser les autres, qu’à semer les peines sans le vouloir.
Les doigts qu’elle serre. Cette envie de le retenir, de hurler les mots, mais elle ne sait plus, elle ne sait plus doser correctement. Elle ne sait plus vivre correctement. Elle n’a jamais su. « Tu m'as brisé. » Le cœur qui se serre. Les larmes qui menacent de monter aux yeux, mais les faiblesses qu’elle ne veut pas montrer. Dévastée. Andy, elle aimerait revenir en arrière, mais c’est trop tard. Pas de signe. Pas rien pour laisser entendre qu’elle pensait à lui. C’était le cas. L’alcool pour noyer la peine, les hommes pour remplacer, mais les figures fades, les figures qui ne lui ressemblaient pas. « Tu étais la personne la plus importante de mon existence. Pourquoi bordel ? » Le vent qui souffle. Le regard qu’elle n’arrive pas à détacher, le ton de la voix qu’elle n’entend pas, mais la peine qu’elle sait lire sur les traits. Le cœur qui saigne. Les trous impossibles à refermer. Le cœur qui se serre aux mots qui filent, le moindre mot qu’il laisse entendre. « J'ai cru que tu avais besoin de moi, comme j'avais besoin de toi... » Les larmes qui noient le regard. Elle ne contrôle plus rien. Elle ne veut pas qu’il pense ça. Elle ne sait pas les mots pour répondre, les mots pour soulager. Cette impression que rien ne fera.

La main qui file au visage pour essuyer les larmes. Pas d’excuse. Rien. Que le silence depuis dix ans, que le passé qui revient. Un coup. La souffrance qui s’impose.
La voix qui s’emporte à son tour. Elle ne sait plus doser Andy. Elle ne sait plus quand le ton de la voix se fait trop fort, elle ne sait plus lorsqu’il se fait trop faible. Pas dans l’émotion. Elle analyse moins bien, elle est plus maladroite, moins habile. Les bras qui se lèvent un peu, haussement d’épaules et la nervosité qui trahis dans les gestes. « Je sais pas Simon. Parce que tu es mon frère. Parce que tu étais mon frère là-bas, dans cette famille. Parce que c’était pas saint. Parce que je voyais le regard de Sophia et d’Oliver à chaque fois que je m’approchais de toi. Parce que je ne sais pas aimer. Parce que j’ai rien à offrir Simon. Je suis cassée, je sais pas aimer. J’ai jamais rien connu d’autre que la souffrance, j’avais peur de te faire du mal. Tu vois. Y’a que ça que je sais faire Simon. Regarde-nous.» Les mots qui filent sans qu’elle n’arrive à les retenir, les mots qui s’échappent et les émotions qu’elle ne contrôle pas. Les mots qui font mal. Les mots qui blessent. Le cœur qui ne cesse de battre au fond de la poitrine. Elle n’a pas de bonne explication. Elle n’a pas d’excuse valable. « Arrête.» Les larmes qu’elle tente de retenir, la paume qu’elle passe au visage pour essuyer les traces salines sur la peau. « Tu sais bien que t’es le seul avec qui je me sentais entière. Enfin. Tu ne me crois surement plus maintenant. J’ai eu peur Simon. Je sais pas quoi te dire de plus. J’en sais rien.» La voix qui baisse d’un ton. Elle tourne le dos. Quelques pas qu’elle fait. Les paumes qu’elle pose contre le visage. Cette envie de crier. Cette envie de briser. Plus de supporte visuel, plus rien pour entendre ce qu’il dit. Elle ne supporte plus rien. Plus maintenant.
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Simon Hawkins
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MessageSujet: Re: she never really loved me (sindy) she never really loved me (sindy) EmptyDim 30 Aoû - 17:24

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Le véritable amour n'a pas de fin heureuse parce que le véritable amour ne se termine pas.
Ce pardon, il n'arrive pas à lui offrir, c'est trop facile. Après dix ans de silence, dix ans de souffrance à errer dans une existence qu'il ne comprend plus très bien depuis qu'elle n'en fait plus partie, sans but. La souffrance fait parti de son quotidien depuis toujours, il l'envenime, il noircit sa vie parce que sans elle, il n'a pas envie de goûter au bonheur. Sans elle, il ne peut plus. Comment était il censé allé de l'avant alors que les deux seules femmes à qui il a accordé sa confiance se sont barrés du jour au lendemain. Il la regarde, son visage se décompose, les larmes coulent, laissant quelques traces d'un mascara sombre. Il aimerait la prendre dans ses bras et la rassurer mais il n'y arrive pas. Lui ne pleure pas. Il ne pleure jamais. Même quand il était minot, jamais il n'a versé une larme. Trop fier pour laisser ses émotions prendre le dessus de cette façon. Son cœur, c'est comme une piscine vide, on pourrait y mettre des tonnes d'eau, mais y'a rien. « Je sais pas Simon. Parce que tu es mon frère. Parce que tu étais mon frère là-bas, dans cette famille. Parce que c’était pas saint. Parce que je voyais le regard de Sophia et d’Oliver à chaque fois que je m’approchais de toi. Parce que je ne sais pas aimer. Parce que j’ai rien à offrir Simon. Je suis cassée, je sais pas aimer. J’ai jamais rien connu d’autre que la souffrance, j’avais peur de te faire du mal. Tu vois. Y’a que ça que je sais faire Simon. Regarde-nous. » Les explications qu'il a exigé, celles qui font plus mal qu'autre chose. Putain, il rêverait d'être ce personnage de jeu vidéo qui peut remonter le temps avec du sable. Il reviendrait onze ans en arrière et il ne s'emporterait pas, il n'irait pas en prison pour mineur. Ils seraient encore ensemble non ? C'est cette journée, c'est ce sale connard qui les a séparés. « Arrête. Tu sais bien que t’es le seul avec qui je me sentais entière. Enfin. Tu ne me crois surement plus maintenant. J’ai eu peur Simon. Je sais pas quoi te dire de plus. J’en sais rien. » Il la regarde s'éloigner d'un pas décidé. Sa soeur. Son interdite. La seule qu'il a véritablement jamais aimé. Qu'il aime toujours. Elle a toujours été plus qu'une soeur. Il s'était contenu toutes ses années pour ne rien avouer. Il avait tout garder pour lui. Sinon, il serait passé pour un con. « ANDY ! » Son estomac se noue. Il ne peut pas la laisser partir sur cette mauvaise note. Bordel ambiant. Foutus sentiments. Elle ne se retourne pas. C'est sans doutes mieux comme ça. Il l'a vit disparaitre au coin de la rue et son cœur se cassa la gueule dans ses chaussures. Il court après. Il cherche sa silhouette dans la foule mais elle n'est plus là. Comme un fantôme, elle s'est évaporé dans les airs aussi vite qu'elle était arrivée. Son coeur rate un battement. Il se rassure en sachant que cette fois, il la reverra. Ils travaillent ensemble non ? A moins qu'elle ne choisisse de repartir plutôt que de se battre. Une fois de plus. Il s'en mord les doigts, il n'a pas bougé un orteil merde, il aurait du lui courir après et la serrer contre lui... Il n'a su que répondre par la peur, lui offrir ce que lui redoutait. Quel gros con. Le truc, c'est qu'ils sont tous les deux brisés, paumés et en manque d'amour. Ils s'étaient bien trouvés à l'époque mais aujourd'hui, n'auraient il pas plutôt tendance à se tirer vers le fond.
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