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quand le mal vous envoûte. (maynard)

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Anonymous
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MessageSujet: quand le mal vous envoûte. (maynard) quand le mal vous envoûte. (maynard) EmptySam 27 Déc - 15:04


 
Quand le mal vous envoûte.
 
maynard && sierra.

 
les coups de poignard qui la lacèrent, l'éviscèrent, font s'échapper l'air de ses poumons trop secs, trop atrophiés, par la douleur, par l'oisiveté abandonnée. elle erre, encore et encore, dans les magasins trop grands, sans savoir réellement pourquoi elle s'y rend. ses pas l'y ont menée, l'y ont laissé.
sa lèvre inférieure est malmenée par des dents blanches acérées alors qu'elle évolue dans les allées offertes et parsemées d'objets. maynard. c'est le seul nom qui passe en boucle dans sa tête, seul son, barbare. elle aimerait abattre ses poings sur l'un des murs d'albâtre qui s'affiche de toutes parts, mais se retient pour faire bonne figure. un instant, elle ferme les yeux, et revoit avec netteté la soirée qu'ils ont passé. l'alcool ingurgité, et les mains qui peu à peu se sont baladées.
pas avec les clients, elle s'était un jour promis. mais elle n'avait pu que céder à l'envie... avec lui. et elle s'en mordait les doigts aujourd'hui.
pourquoi t'as cédé, idiote ?! se fustige-t-elle mentalement, alors qu'elle erre sans réel but dans les allées pleines d'ornements. elle se souvient de leurs lèvres jointes, de ce corps qu'elle a étreint. de cette flamme qui, au réveil, s'est éteinte.
il s'était levé, avait repoussé les draps où fondait encore le corps ensommeillé de la belle brune, endormie dans les bras de morphée. et il l'avait secouée, légèrement d'abord, puis plus fortement, pour lui sommer de s'en aller.
- il est tard. je dois aller travailler, et tu dois sans doute avoir d'autres clients...
avait-il murmuré, ne revenant jamais plus la vouvoyer. elle n'avait pas espéré trouver en lui le prince charmant tant convoité, mais s'était quand même laissée aller à un peu de tendresse... qu'il avait envoyé valser.
elle avait retrouvé sa laisse d'esclave, de femme de ménage, de femme sans âge, de personne asexuée qui n'est là que pour accomplir ses basses occupations, ses seules fonctions.
alors elle s'était promis de ne plus jamais recommencer... et surtout de ne plus jamais le croiser ni même lui parler. il ne méritait pas qu'elle perde son temps avec lui... même si chaque soir, en allant s'écrouler sous les draps, elle se souvenait avec nostalgie de ses doigts qui l'effleuraient et l'aimaient le temps d'une soirée.

elle se concentre à nouveau sur les étagères, pour mieux oublier la déception d'avoir été traitée de la sorte, et sans considération. elle est blessée dans son orgueil, blessée dans sa fierté de s'être ainsi faite abusée, et que sa confiance ait été trahie et brisée. elle le déteste même pour ça, aimerait presque ne jamais l'avoir connu... et ne pense qu'à l'instant où elle pourra à nouveau être nue, avec lui, et perdre le mince contrôle qu'elle exerce encore sur son pauvre corps meurtri et anéanti.
mais soudain, elle l'aperçoit au détour d'une allée. elle se fige, perd le flot de ses pensées. ses prunelles vont des allers et retours entre son visage, ses lèvres, son nez aquilin et ses cheveux en bataille. son sang boue dans ses veines, et elle oscille entre deux eaux : se faire la malle ou l'affronter, et lui dire ses quatre vérités.
finalement, c'est la deuxième solution qui s'impose à elle.

- monsieur thornfield, siffle-t-elle, entre ses mâchoires serrées. quel... plaisir que de te revoir.

elle s'approche, meurtrière.

- j'espère que tu ne vis pas dans une porcherie, et que tu as trouvé une solution à ma disparition.

elle croise les bras sur sa poitrine, l’œil torve. elle aimerait le tordre, le blesser, le châtier pour la peine qu'elle ressent aux tréfonds de son myocarde d'être aussi près de lui et d'avoir été ainsi délaissée. oubliée.
encore.

 
crackle bones
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