Nom : Lynch. Un nom qui interpelle certains professionnels de santé, l’assimilant à un neurologue, qui n’est autre que le paternel de la jeune Jude. √ Prénom : Jude. Ce n’est pas un diminutif de Judith, d’ailleurs il est bien inutile de lui chercher un surnom, c’est bien assez court comme ça. Elle l’affectionne, peut-être parce qu’il surprend lorsqu'on l’associe à son joli minois féminin, doux et angélique. √ Âge : Vingt-huit ans, elle profite encore d’être dans la fleur de l’âge. √ date et lieu de naissance : Le 14 Août 1986, au cours d’une longue et chaude nuit d’été, elle a poussé son premier cri à 03h17, heure locale, dans la ville de Jackson, Tennessee. √ vos origines : Américaines ainsi que de lointaines origines françaises du côté maternel. √ Métier : Bien qu’elle ait réalisée des études de médecine, elle est à présent libraire et apprécie son travail. √ Orientation sexuelle : son attirance a toujours été tournée vers la gente masculine √ Statut matrimonial : Son cœur avait bel et bien été capturé par un homme, un militaire dont l’absence ne fait à présent qu’accroitre son détachement affectif progressif. √ côté financier : Enfant d’une famille aisée, elle refuse tout apport familiaux, vivant modestement de son salaire. Caractère : attachante, gentille, drôle, douce, réfléchie, pétillante, sensible, fragile, incertaine, insécure, créative, rancunière, maladroite, observatrice, tendre, naturelle, sensuelle, tactile, rêveuse.√ groupe : Coeur d'Artichaut.
the last songElle a cette peur viscérale d’être rabaissée, de ne pas être assez bien, elle, qui a toujours été la parfaite enfant, fille, amie, petite-amie. Elle pense d’ailleurs plus souvent aux autres et à leur bonheur qu’au sien.
√ Elle a souhaité quitter sa ville natale pour redémarrer de zéro, sortir de la vie qu’on lui avait déjà toute tracée. Elle tente de la vivre comme elle l’entend, de faire les choses parce qu’elle les désire, non parce qu’on lui dicte.
√ Elle a toujours été très proche de sa famille, notamment de sa petite sœur, de sept ans sa cadette. Elle les appelle d’ailleurs une fois par semaine pour prendre des nouvelles. Son père refuse toujours de lui adresser la parole, ne comprenant pas ses choix, elle qui était promise à un bel avenir.
√ Elle possède une mémoire eidétique, autrement dit photographique, qui lui permet de se souvenir de la plupart des choses qu’elle lit ou regarde. Cette petite particularité lui a été très utile pour les études.
√ Elle apprécie la solitude et elle passe des heures à bouquiner sur le toit de son immeuble. La lecture est d’ailleurs devenue un passe temps omniprésent, facilitée par son métier. Ses marques pages sont d’ailleurs très originaux, prenant des objets qu’elle a sous la main à ce moment là : petite cuillère, ticket de caisse, trombone, emballage vide de gâteaux…
√ Elle écrit, parfois les mots envahissent son esprit et elle ressent le besoin de les coucher sur un bout de papier.
√ Elle se mord la lèvre inférieure ou l'intérieur de la joue, parfois jusqu'au sang quand elle est gênée, stressée ou que quelque chose la contrarie.
√ Contrairement à beaucoup de monde, elle déteste le chocolat qu’il soit en boisson, en pâtisserie, en friandises, au lait, blanc, noir, noisettes ect… Il faut dire qu’elle est très compliquée en ce qui concerne la nourriture et n’aime pas grand-chose.
√ Elle ne déjeune jamais le matin, mais passe prendre un café sur le chemin du travail
√ Elle est adepte des situations cocasses et improbables.
√ Elle fronce les sourcils quand elle ne comprend pas quelque chose.
story of my life
« Mademoiselle Lynch, c’était un très bon discours. Félicitations. » Elle serra la main de cet homme, son adorable sourire suspendu sur ses lèvres. Les remerciements étaient de rigueur, elle les répéta inlassablement à qui voulait les entendre. Les mains se succédaient, tout comme les embrassades. Elle semblait toujours lumineuse, ses délicates ondulations dans ses cheveux allant et venant au gré de ses mouvements. Puis elle parvint à rejoindre sa famille parmi la cohue autour d’elle. Elle apprécia de pouvoir lire la fierté sur le visage de ses parents, elle s’évertuait continuellement à faire du mieux qu’elle pouvait pour qu’ils le soient. Son père lui passa une main dans les cheveux, elle lui sourit.
« Jude, félicitations pour l’obtention de ce diplôme. Dis-moi quels sont tes projets à présent ? » Elle entrouvrit les lèvres et ce pour une courte durée. Déjà son père la serrait contre lui et se chargeait de donner une réponse adaptée et parfaite.
« Jude a choisi de se diriger vers la médecine et a été accepté dans l’université de ses rêves. Nous sommes vraiment très fiers d’elle. » La demoiselle ne put qu’acquiescer, son bonheur sembla se refléter sur les traits de son visage, sans pour autant atteindre ses yeux. Sa conscience s’amusa un instant à relever les termes de son père. Railleuse, elle souligna que le choix n’était pas d’elle, mais de son père.
*Silence* lança Jude à son moi intérieur. «
L’enthousiasme et la passion dont fait preuve mon père pour parler de son métier et mes heures passées en tant que bénévole au sein de l’hôpital ont été de réelles motivations dans mon choix… je crois. » Une fois de plus, les paroles sortant de sa bouche ne ressemblaient en rien à ses pensées. Elle se devait d’agir ainsi, elle ne souhaitait décevoir personne.
*la parfaite fille hein ? * *Silence !* Encore un vain débat intérieur. Pourtant c’est ce qu’elle faisait, elle souhaitait toujours être la parfaite enfant. Elle était une fille attentionnée, qui n’avait jamais causé de problèmes à ses parents, à part quelques chutes malencontreuses dues à sa maladresse. Elle les aidait toujours dans les tâches de la vie quotidienne, s’efforçant à ne pas râler. Elle avait des notes excellentes, d’ailleurs elle était major de sa promo. Elle jouait du piano parce qu’elle savait que sa mère aimait ça. Elle était bénévole à l’hôpital parce que c’est ce que son père souhaitait. Elle aidait sa petite sœur à faire ses devoirs, et elles étaient très proches. Elle lui avait même apprit à faire ses lacets…
*La fille parfaite…* *Du mieux que je peux…*
Son crayon grattait le papier. Quelques mots y étaient lisibles, des rayures, des formes… Sa feuille se remplissait au fil des secondes. Plus rien n’avait d’importance, le monde semblait si lointain. Son esprit, ses pensées avaient pris le pas sur le reste. C’était une sensation toujours très particulière. Dans sa bulle, elle s’adonnait à sa passion, l’écriture, là où plus rien ne la guidait hormis ses songes. En pensées, elle était libre : de toute acte, de toute parole, de toute imagination. Un monde sans limite, bien lointain du sien. Il n’y avait plus de jeune femme parfaite et obéissante.
« Jude ? » Elle releva la tête, fronçant les sourcils. Sa voisine de table s’acharnait à lui donner des coups de coude dans l’espoir d’avoir un peu d’attention.
« Tu viens ? » La demoiselle remarqua enfin le brouhaha dans l’amphithéâtre. Une fois de plus, elle avait perdu la notion du temps et du cours. C’était de plus en plus fréquent. Elle trouvait ses cours intéressants mais ce n’était pas ce qu’elle voulait faire de sa vie. La médecine était un art et les passionnés y trouvaient leur compte. Elle ne vivait pas son rêve mais celui de son père. Faire ce que les autres attendaient d’elle… ça devenait lassant et pourtant…
« Tu avais l’air totalement ailleurs… ça va ? » Jude la gratifia d’un sourire avant de passer son bras sous le sien et de l’amener à l’extérieur.
]« Comme toujours. J’étudie ce soir. Tu passeras ? » Elles le faisaient souvent, se soutenant par la même occasion.
« Comme toujours. » 
Elle n’osait pas bouger, la tête posée sur son torse, écoutant le rythme calme et paisible de son cœur. Elle était heureuse. Il était son choix à elle, pas un imposé par quiconque. Et elle l’aimait. Elle sentit sa main effleurait délicatement son dos, lui provoquant des doux et agréables frissons. Dire que tout était parti d’un accident. La pensée de cet instant fit naître un sourire sur ses lèvres. Sa maladresse pouvait parfois lui apporter de bonnes choses. Interne en médecine, elle lui avait recousu le bras et l’abdomen. Du bout des doigts, elle effleura la cicatrice.
« Tu admires ton travail ? » Ses yeux rencontrèrent les siens tandis qu’elle relevait la tête. Il avait un regard à se damner et il était sien.
« Avoues que je sais bien marquer mon territoire. » Il rit, ses bras puissants venant plaquer ses mains contre le matelas. Ses lèvres rejoignirent les siennes dans un long baiser.
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Elle observait, en appui contre le bois froid et rude de sa porte. Il ne semblait pas percevoir sa présence, les vêtements rejoignant son sac à rythme soutenu.
« C’est un aurevoir. » Le temps n’était pas aux questions mais aux constatations.
*Comme si tu ne le savais pas* lui souffla sa conscience. Déjà les larmes menaçaient de passer la barrière de ses cils et se répandre sur ses joues de porcelaine. Elle se retint, la gorge nouée, le ventre serré. Elle ne pouvait se permettre de se montrer aussi faible. Pleurer était futile, inutile.
« Oh bébé. » En quelques pas, il la rejoint, glissant ses bras autour de sa taille. Il partait au combat, elle, plus que n’importe qui devait comprendre que son pays avait besoin de lui.
« Combien de temps ? » Le silence sembla s’étendre en durée.
« Je me suis réengagé pour deux ans. Je pars en mission pour les six prochains mois. » Six mois. Cent quatre vingt jours. Quatre mille trois cent vingt heures. Leur temps ensemble était toujours compté, trop bref, intense. Elle prit sur elle, ravala ses larmes, son envie de hurler et de le garder captif avec elle. Elle s’efforça de sourire, l’embrassa, encore et encore.
« Tu me reviens entier, okay ? » Il sourit, caressant sa joue.
« Okay. »Pourquoi suis-je si différente ? Je souhaiterai tellement éprouver la même passion que mon père pour la médecine et partager ça avec lui. J’aimerais apprécier le calme de la vie et me satisfaire d’une longue vie de routine. Mais j’en veux plus. J’ai essayé… de toutes mes forces. Mais j’en ai assez. Je veux vivre le frisson de l’inconnu, m’éloigner de cet avenir tout tracé. J'en ai assez de faire plaisir aux autres, de les aider, de toujours faire attention à ne pas les blesser, de faire ce que je n'ai pas envie. Je veux laisser ma passion s’exprimer clairement, sans restriction. Je veux écrire. Je veux voler de mes propres ailes, penser à moi. J’aime la littérature, c’est une piste. Mes affaires sont prêtes. Je pars. Mes parents vont m’en vouloir, les reproches ne cesseront pas rapidement, j’aimerais pourtant tellement qu’ils essayent de me comprendre. J’imagine déjà mon père, pensant que la folie a envie mon esprit. Je n’ai pas perdu la tête. Je commence juste à agir vraiment par moi-même. Mes huit années de médecine n’auront pas été inutiles, peut-être y reviendrai-je un jour, que sais-je ? Là et toute la beauté de ce nouveau concept …
« Alors ma chérie comment ça se passe ? » L’appel téléphonique semainier. Jude continuait à donner des nouvelles fréquentes à sa mère, qui lui adressait encore la parole et tentait de comprendre et soutenir sa fille.
« Bien. J’ai l’impression que les limites de la ville s’agrandissent un peu plus chaque jour c’est dingue ! » Ce n’était pas la seule sensation qu’elle éprouvait en ce moment. Elle ne l’avait jamais évoqué avec quiconque mais l’après-midi précédent, elle avait eu cette étrange, et redondante, impression d’être suivie lorsqu’elle avait bifurqué dans cette ruelle. Elle avait entendu des bruits de pas et quand elle s’était retournée, à plusieurs reprises, elle n’avait rien vu. Elle essayait toujours de trouver des raisons rationnelles, des ombres, le bruit du vent ou d’un animal, son imagination, sa fatigue… Elle ne voulait pas aborder ce sujet avec sa mère, elle se serait inquiétée et surtout Jude finirait par passer pour une folle. Elle était toujours sur ses gardes, hypervigilante, ayant du mal à trouver le sommeil…
« Tu es sûre que tout va bien ma chérie ? » Elle avait perdue le fil de la conversation et le silence avait duré en longueur, inquiétant sa mère.
« Oui maman, je suis juste un peu fatiguée, rien de grave. » Elle se mordit la lèvre inférieure, comme à chaque fois qu’elle était tracassée.
« Ton petit ami ne te manque pas trop ? Tu sais quand il rentre ? » Jude passa sa main dans ses cheveux châtains, les dégageant de son visage. Il lui avait manqué terriblement mais au fil des mois, ce manque devenait supportable et commençait à s’estomper doucement. Ca donnait matière à réfléchir à la jeune femme.
« Je n’ai pas de nouvelles depuis des semaines. Je lui ai dit que je ne m’inquiéterais pas, j’espère reçevoir une lettre bientôt. » Elle entendit sonner à la porte.
« Désolé ma chérie, on sonne. Je te rappelle plus tard d’accord ? » Elle raccrocha. Jude reposa son portable près d’elle et prit son livre à la main, un écrivain inconnu dont la plume était intéressante et le personnage principal… étrangement ressemblant à la jeune femme.
: emy
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Tu vas faire un heureux ! Bienvenue sur CCL et bon courage pour la suite de ta fichounette 
(imaginer un smiley qui chante 
)
(je ne pouvais que les citer avec mon prénom^^)
Le lien va être très intéressant à développer en RP, malsain à souhait, bien compliqué et tordu bref... j'ai adoré!
Je finis ma fiche rapidement et je suis tout aussi impatiente de pouvoir jouer ce lien si particulier 