Nom : Wildman. √ Prénom : Trent. √ Âge : Trente-trois. √ date et lieu de naissance : Bronx. New York. 10 janvier. √ vos origines : Américaine. √ Métier : Mécanicien. √ Orientation sexuelle : Hétéro. √ Statut matrimonial : Fiancé. Enfin, ex-fiancé mal affirmé. √ côté financier : Ne roule pas sur l'or. Caractère : drôle ; intense ; contrôlant ; jaloux ; possessif ; tendre par moment ; tactile ; charmant ; froid ; cynique ; attachant ; secret ; brisé. √ groupe : Coeur de pierre.
the last songIl ne parle jamais de son passé, même à Cat, il n'a raconté que de vagues bribes de souvenirs, pas sur qu'il soit capable de faire confiance à quelqu'un.
√ Il a eu une enfance et une adolescence difficile qu'il n'assume pas et de laquelle il n'est pas guéri.
√ Il a essayé de changer. Il a vraiment essayé. Mais la famille de Cat a raison, ça doit être dans les gènes, le mal doit le ronger de l'intérieur.
√ Il rêve d'une petite vie modèle, simple.
√ Il est habile de ses doigts, il a toujours eu le tic de vouloir réparer tout ce qui est cassé partout où il passe.
√ Le train de ses rêves a déraillé... depuis, c'est lui qui déraille. Il reprend de mauvaises habitudes et boit trop.
√ Il habite toujours dans leur maison... au milieu des souvenirs de leur histoire et de son malheur.
√ Il fait de la boxe, pour décharger la colère de ses poings.
√ Comment on fait pour aimer ? Aimer vraiment ? Aimer malgré les différences de point de vue ? Aimer sans détruire ?
√ Il l'a frappé. Plus d'une fois. Jusqu'au coup de trop...
story of my lifeDe petits ronds se forment dans la casserole. L'eau commence juste à bouillir. Et là, dans le fond, on aperçoit un homme qui se noie. Doucement, quelques bulles remontent à la surface. Dernières secondes avant la fin... Ses poumons se vident d'air pour se remplir de liquide. Le cerveau est déjà imbibé. Les images se bousculent. Il voit double. Triple peut être. Tout se mélange. Il boit encore la tasse. L'homme disparaît derrière une cascade de pâtes. Elle aime ça les pâtes... C'est basique, mais parfois c'est ce qu'on préfère... Quand tout est simple. Il en a fait trop. Tout le paquet. Il attrape la bouteille et remplit à nouveau son verre en titubant. Pas la force d'aller jusqu'au canapé. Pathétique. Il se laisse glisser jusqu'au sol. Juste le bruit de l'eau qui bout. Il serre les poings. Trop fort. Elle ne rentrera pas. Elle ne rentrera plus. Son corps entier se crispe alors que l'angoisse lui retourne le ventre.
Ca fait des mois déjà que la maison est vide. Depuis ce jour que lui n'a pas oublié. Les images hantent sa conscience jusqu'à le faire vomir. Même assommé par plusieurs bouteilles, elles reviennent encore et encore. Le dernier regard empli de peur et d'impuissance qu'elle avait posé sur lui... Le sang sur son visage, les hématomes sur son corps. Les coups. Il se souvient de cette tension terrible qui l'habitait alors, cette force immense qui aurait pu lui permettre de tuer un boeuf avec ses poings et ce manque total de contrôle sur ses gestes. Oui, il revoyait la scène comme s'il en était le témoin extérieur, comme si ce n'était pas lui qui avait frappé la femme qu'il aime, de toute ses forces et de toute sa colère. Ca fout les jetons, franchement, toute cette violence. Il avait été totalement incapable de s'arrêter. Et puis après... Son corps, si fragile, inerte, inanimé... là sur ce même carrelage glacial. Son corps meurtri... Il l'avait cru morte. Tout s'était bousculé dans son esprit, pourtant vide. C'était fini. Juste fini. Mourir avec elle. En finir, vraiment. Est-ce qu'il en avait été presque soulagé un moment ? Peut être. Puis, il l'avait pris dans ses bras, caressé son visage meurtri. Trop tôt pour faire des plans. Pleurer. Réaliser... Réaliser qu'il y avait encore de la vie en elle...
Après... Trop d'images, trop de fouillis. L'ambulance qu'il avait appelé. L'hôpital. La séparation. La police. Les interrogatoires. Sa famille à elle. Les insultes. Un monstre. Il était un monstre. Il voulait la voir. Il voulait rester avec elle. Ne pas la quitter un instant. On l'avait jeté dehors. Il était resté devant l'hôpital, le jour, la nuit, le froid, la pluie. Il faut partir. Foutez le camp d'ici. Dans cette famille, ils l'avaient jamais aimé. Ils l'avaient jamais accepté. Depuis le premier jour. Comme s'ils avaient toujours su. Une mauvaise graine, ça fait pas de bons fruits, pas vrai ? Elle... Elle était pas comme ça. Elle lui avait donné sa chance. Il avait tout gâché. Comme toujours... Depuis sa naissance, tout est raté. Il avait essayé pourtant... Vraiment essayé... de changer le fil du destin. D'arrêter d'être un bon à rien. De devenir quelqu'un de bien. Surtout ne jamais ressembler à son connard de père. Si tu me frappes pas, c'est que tu m'aimes pas. Non, avoir eu une enfance malheureuse, c'est pas une excuse, loin de là, mais ça aide pas non plus.
Mais merde pourquoi elle avait pas lâché son bar, hein ? Elle était mieux avec sa soeur ? Sa famille toujours ! Il avait tellement rêvé leur vie. Une vie parfaite. La belle maison. Le mariage idyllique. Le petit déjeuner le matin, romantique. Le boulot, la journée et puis des soirées à s'aimer. Des enfants qui rient, qui jouent dans le jardin. Des fleurs qui poussent. Le chien à aller promener. Les repas ensemble... Les promenades le week end... Même des vacances ! Il voulait tout ça. L'eau déborde de la casserole... Elle ne rentrait pas le soir... Elle servait des verres toute la nuit à des types qui profitaient de son joli sourire et qui voulait tirer leur coup, avec sa soeur qui lui disait du mal de lui. Ca le rendait fou. Elle était belle... tellement belle... et son sourire... Quand est-ce qu'il l'avait vu sourire pour la dernière fois ? C'est pas comme ça qu'il voyait leur vie. Pourquoi elle ne l'avait pas écouté ? Ils seraient heureux... Ils s'aimaient. Ils s'aimaient, pas vrai ? Vivre sans elle ? Impossible. La bouteille est vide. Pourvu qu'il en reste... C'était un accident. Il l'aime, il n'a pas voulu ça. C'était plus fort que lui. Il a repris la boxe. Pour taper sur un sac et pas sur sa fiancée. Un vieux conseil de ses jeunes années dans le Bronx... quand déjà la violence venait un peu trop facilement le titiller. Assez pour lui donner envie de changer. Apparemment, c'était loupé. C'était pas un accident... Il s'en veut tellement. Comment se faire pardonner un truc pareil ?
Changer oui, mais avec elle. Il l'avait attendu. Un mois. Un mois de coma. Un mois à se demander si elle allait se réveiller un jour. A imaginer dans quel état elle serait. A imaginer le pire. Malgré tout ça, il avait toujours réussi à croire qu'elle reviendrait. L'espoir lui faisait tenir le coup entre deux bouteilles. Il priait presque... même s'il ne croyait pas en grand chose. Pourtant... Elle s'était réveillée. Ne pas pouvoir aller la voir était une torture, il a cru devenir fou plus d'une fois. Au boulot, c'était compliqué. Il accumulait les conneries. Le masque était tombé. Les rumeurs se répandent vite.. Mais, c'était de ne pas savoir qui était le plus insupportable. Quand elle s'est réveillée, il a presque retrouvé le sourire... Il s'est mis à raconter les progrès qu'elle faisait tous les jours, sans rien en savoir. Le soir, il essayait de la joindre à l'hôpital, il a appelé, beaucoup trop... Sans succès. Et puis un jour... Un jour... Un jour, il a entendu la clé dans la porte de la serrure. Un bruit assez puissant pour le sortir de sa torpeur, dans la pénombre de la maison. Leur maison. La flamme avait fait rejaillir l'espoir de toutes ces journées à l'attendre. Tous les miracles semblaient possible. Il y avait cru. Jusqu'à ce que la porte se referme derrière elle. Il n'a pas pu la retenir. Juste quelques affaires. Elle est partie. Pathétique.
Putain, qu'est-ce que tu fous, déconne pas ! Il n'écoute pas son collègue. Il fait rugir le moteur de la moto du client et rapidement explose le compteur de vitesse, démarrant en trombe. Les paysages défilent sans qu'il n'y prête attention. Le temps s'arrête. Même la douleur s'apaise. C'est bon la vitesse... Il suffirait de peu de choses. Vraiment peu de choses pour que tout s'arrête. Mais son visage... Il ne peut pas oublier son visage... Il doit la revoir... Il a roulé longtemps. Une ville inconnue. Un bar, il boit, il parle d'elle. De leur couple heureux... Mais son regard est vide. Sa voix se brise. Elle est partie... Il n'a pas le droit de lui en vouloir, on le lui a assez rappelé, pourtant, il ne peut se résoudre à enterrer leur histoire... Juste y croire encore... Et vivre.
all the single ladyton pseudo : Ombeline.
√ âge : 23 ans.
√ pays : France.
√ fréquence de connexion : Plusieurs fois par semaine.
√ comment t'es arrivé ici? : A force de lorgner sur le scénario.
√ un commentaire? : :apopo: .