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MARTELL family - "every family has a story"

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MessageSujet: MARTELL family - "every family has a story" MARTELL family - "every family has a story" EmptyMer 3 Juin - 12:16

every family has a story
Like branches on a tree, we all grow in different directions yet our hearts remain as one.
Les yeux grands ouverts, je fixais le plafond de la petite chambre dans laquelle je me trouvais, dans un lit dans lequel je pouvais à peine me tourner sans me retrouver au sol. Je n'avais pas réussi à fermer l'oeil de la nuit et je n'avais pas cherché à le faire non plus. Je faisais toujours ce même cauchemar lorsque mes paupières étaient closes, sans cesse j'entendais le bruit de cette balle sortant du canon de mon arme. Je pouvais presque sentir la détente sous mon doigt, la sueur dégouliner sur mon front, l'odeur nauséabonde des vêtements qui pourrissaient sur moi depuis cent trente-sept jours. La scène suivante était inimaginable et pourtant, moi, je l'avais bien en tête. Elle hantait mon esprit depuis, me sortait à chaque fois de mon sommeil. Mes nuits ne comptaient que trois heures, parfois moins, j'étais exténué, mais la peur me gagnait à l'idée même de me reposer, dans le cas où je ne saurais retenir le poids de la fatigue accumulée depuis presque un an, me replongeant ainsi dans ce même cauchemar. Alors je m'occupais, je passais de longues heures dans les bars, la nuit passait parfois plus vite en bonne compagnie ou alors je fixais le plafond...
Le visage d'un jeune garçon m'observant curieusement, les sourcils froncés, me sortit de mes pensés. Il m'invita à venir déjeuner, toujours avec cette même expression qui redessinait ses traits. J'avais débarqué au beau milieu de la nuit chez lui, le sortant de son lit, je me regarderais surement du même air. Quand il fut sorti de la chambre, je décidais de me relever, prenant mon temps sur le bord du lit, la tête enfouie dans mes mains. A la cuisine, une jeune femme sermonnait le plus grand de ses fils qui devait avoir entre quatorze et quinze ans, tout en me tendant un verre dans lequel elle venait de glisser une aspirine. C'était une vieille connaissance, du temps du lycée. Et oui, j'étais de retour à Memphis. Et non, je n'étais pas chez mon frère. Je l'avais appelé, il y a de cela six mois, pour le prévenir que je rentrais. Je lui avais aussi dit que cela me prendrait un peu de temps, que j'avais des choses à régler avant et rien que le voyage pour rejoindre le continent m'avait déjà pris deux mois. Mais arrivé ici depuis deux jours, je n'avais pas encore trouvé le courage d'aller sonner à sa porte. J'appréhendais et pourtant, je connaissais mon frère. Il s'était juste passé trop de choses entre la dernière fois et aujourd'hui. J'avalais le contenu de mon verre avant de prendre place à table avec la petite famille. Les deux enfants m'observaient et le plus petit me bombardait de question alors que sa mère tentait de le faire taire. "Est-ce que Jacob peut m'emmener?!" Répondit-il à sa mère lorsqu'elle lui demanda d'aller se préparer pour l'école. Il n'avait pas manqué de remarquer ma moto devant la maison, apparemment. J'haussais les épaules, un léger sourire adressé à la jeune femme pour lui faire comprendre que ça ne me dérangeait pas, avant que le plus grand me demande quand il pourrait la conduire, me faisant sourire davantage. "Quand t'auras des poils au menton!" Lui répondis-je amusé.
Lorsque tout le monde fut sorti de table, je me perdis une nouvelle fois dans mes pensés. Ces quatorze dernières années n'avaient jamais été à propos d'autre chose que l'armée. Il s'agissait de remplir une mission et puis une autre. La vie était simple, je n'avais pas de question à me poser sur ce que je devais faire, car je le savais, c'était évident à mes yeux. Mais aujourd'hui, tout ce que l'armée voulait c'était que je passe une grande partie de la vie qu'il me restait derrière les barreaux. Il n'y avait plus d'armée pour moi, c'était fini. Même si l'envie me prenait, je ne pourrais y retourner, j'étais un déserteur. Alors assis à cette table, avec une femme face à moi et deux garçons attendant vraisemblablement quelque chose de moi, je me posais pour la première fois en quatorze ans, une question existentielle... Qu'est-ce que j'allais faire maintenant?! Moi qui avait fui cette vie trop monotone pour moi quand j'avais vingt ans, est-ce qu'aujourd'hui je saurais l'accepter? J'avais la chance de pouvoir repartir de zéro, beaucoup auraient voulu la même, mais pour ma part, elle m'apparaissait comme un fardeau. Je n'avais aucune idée du chemin que je devais prendre à présent, de ce qui me rendait heureux. Je n'avais aucune notion de ce qu'était une vie "normal", posée, apparemment simple mais pour moi si compliquée...

J'avais passé le reste de la journée à chercher une réponse à ma question. Comprenant finalement qu'il fallait un point de départ à ma nouvelle vie. Quelque chose de solide, de positif, de bon pour moi. Quelque chose auquel me raccrocher. Alors à une heure peut-être un peu tardive, alors que la pluie tombait sur la ville de Memphis, je me décidais enfin à sonner chez mon frère. J'étais nerveux, cela faisait sept ans que je ne l'avais pas revu. Nous avions toujours trouvé un moyen de garder contact, en dehors des tristes évènements qui nous avaient coupé l'un de l'autre durant quelques mois, mais aujourd'hui, il s'agissait de lui faire face. La porte s'ouvrit doucement, laissant apparaître un visage qui m'était familier, mais pas celui de mon frère. Cette jolie rousse, je l'avais rencontré la veille, dans un bar. C'était ce genre de bonne compagnie qui faisait passer mes nuits plus vites et de façon bien plus agréable que lorsque je me trouvais endormi. Mais ce n'était qu'une aventure d'une nuit sur la banquette arrière, je ne pensais pas la revoir un jour. Je ne cherchais pas à ce que ça arrive du moins et pourtant, elle était là... Au départ surpris, je ne le montrais pas vraiment, lui adressant un sourire. "Salut." Si je ne cherchais pas à la revoir, c'était quand même une agréable surprise. Il fallait bien l'avouer, nous avions passé un très bon moment ensemble. Elle arrivait même à me faire oublier que sa présence chez mon frère était quelque peu étrange, l'espace d'un instant. Car il était totalement impossible qu'il s'agisse de ma nièce... Je l'aurais très certainement reconnu et nous n'aurions jamais fait ce que nous avons fait sur la banquette arrière de sa voiture...


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MessageSujet: Re: MARTELL family - "every family has a story" MARTELL family - "every family has a story" EmptyMer 3 Juin - 16:03

every family has a story
Love looks not with the eyes, but with the mind, And therefore is winged Cupid painted blind.
Cette nuit, je n'ai pas réussi à fermer l'oeil. Non pas parce que je culpabilise d'avoir trompé Tristan, après qu'il m'ait laissée de côté une fois de plus, mais parce que je n'ai cessé de me demander pourquoi j'ai jeté mon dévolu sur cet homme-là ; un type qui ne recherche pas du long terme. La preuve, je ne connais même pas son prénom et pourtant, on a fini sur la banquette arrière de ma voiture. Enfin, c'est sans importance, après tout ce n'est arrivé qu'une fois... Tristan n'en saura rien et je ne reverrai pas ce type.

A part ça, j'ai passé une journée des plus normales au magasin, il n'y avait pas grand monde et j'ai pu rentrer plus tôt. Je suis passée par chez le traiteur pour prendre un repas italien pour papa et moi avant de passer en coup de vent pour récupérer Dumbo et partir en promenade au parc. Puis le temps étant plutôt bon, j'ai passé une bonne heure dehors avant de rentrer en début de soirée. On a dîné et papa est monté à l'étage ce qui fait que je suis devant un film, Dumbo ayant la tête posée sur mes jambes, comme pour m'empêcher de partir. Enfin ce n'est pas exclu qu'il redescende, comme souvent pour notre rituel du soir : manger une glace devant la télé.

C'est au moment où le film devient intéressant que quelqu'un sonne à la porte et à ce que je sache, nous n'attendions pas de visite. Peut-être bien que c'est Tristan qui voulait me faire la surprise ? Je reste sceptique. Il n'avait pas de temps à me consacrer hier, je ne vois pas en quoi ça aurait changé aujourd'hui ? Je pousse Dumbo alors de mes jambes pour me lever avant d'indiquer à mon père, au pied de l'escalier, que je vais ouvrir histoire qu'il ne se dérange pas pour rien.

Je suis déjà en pyjama mais tant pis ! J'ouvre alors la porte et reconnais immédiatement mon amant d'une nuit. Décidement rien à voir avec Tristan, ce sont de parfaits opposés... Alors quoi ? Il a noté mon numéro d'immatriculation pour me retrouver ? Dans quoi est-ce que je me suis encore embarquée ? Au final, j'aurais peut-être préféré que ce soit mon petit ami qui s'incruste. Si lui m'adresse un sourire, je ne suis pas plus chaleureuse que ça et demande à voix basse en fronçant les sourcils :

« Qu'est-ce que tu fais ici ? C'était pas la peine de me rechercher, ça ne se reproduira pas. »

Je n'aurais pas pu être plus claire. De toute façon, ce n'était qu'une unique fois où j'avais juste besoin de pimenter un peu ma vie. Toujours la main sur la porte, je m'apprête à la refermer. S'il y a une chose que je ne souhaite pas, c'est que papa débarque et me demande de lui présenter mon ami. Puis être sincère avec mon père, lui dire ce qui s'est passé la nuit dernière... C'est hors de question. Sans compter que je sais qu'il apprécie beaucoup Tristan et que je n'ai pas envie qu'il se fasse du souci pour moi.
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MessageSujet: Re: MARTELL family - "every family has a story" MARTELL family - "every family has a story" EmptyMer 17 Juin - 14:34

Every family has a story
Il allait mourir, et c’était inévitable. Bien sûr, tout le monde mourrait un jour, aucun être ne serait épargné, personne n’était éternel, ni immortel. Il y avait différentes façon de mourir, et pour lui, mourir d’une leucémie paraissait moins difficile que de mourir d’un accident de voiture. Au moins, il avait le temps de se préparer, et faire ce qu’il fallait pour que sa famille, sa fille, soit tranquille, ne se préoccupe de rien lorsqu’il passerait l’arme à gauche. Il l’avait appris quelques semaines plus tôt, et n’avait pas voulu entendre combien de temps il lui restait à vivre. Les médecins avaient insisté pour qu’il suive le traitement adéquat, dans l’espoir qu’il guérisse, mais il avait tout simplement refusé. Il abandonnait, trop épuisé sans doute. Alors depuis, il préparait des lettres, à l’intention de chaque personne qui comptait pour lui. Sa fille, avant tout, puis son frère, évidemment, son fils, qu’il n’avait pas revu depuis bien trop longtemps malgré ses nombreuses tentatives, et enfin, son ex-femme. Elle avait beau ne plus faire partie de sa vie, il avait beau l’en avoir écartée, elle restait toujours importante pour elle. Au moment de mourir, c’était les seuls noms qu’il appelait. Il n’était pas à l’article de la mort, évidemment, la leucémie ayant été déclarée assez tôt, il avait vraisemblablement encore du temps, mais son esprit prévoyant, presque morbide, et son pessimisme mordant l’obligeaient à rester sur ses gardes. Il n’avait rien dit à sa fille, il n’avait rien dit à quiconque, d’ailleurs, pour ne pas les inquiéter, pour se débrouiller seul, comme à son habitude. Il détestait se montrer faible, ou parler de ses problèmes, alors il gardait tout pour lui, toujours.

Ce soir, après le dîner, il était monté dans son bureau, prétextant quelques copies à corriger alors qu’il dissimulait un vertige à sa fille, comme à chaque fois que ça n’allait pas. Son bureau, plus que sa chambre, était devenu son refuge. La nuit était tombée, il en profita alors pour se pencher sur son télescope et observer ce qu’il pouvait bien y voir. Ca l’apaisait, de voir les étoiles. Il aurait tout donné pour exploser l’univers, voir tout ça de plus près, mais la vie en avait décidé autrement et au final, peut-être que c’était mieux comme ça. Au moins il avait pu être là pour son frère lorsqu’il en avait eu besoin, il avait pu voir sa fille grandir, ainsi que son fils, mais s’il ne voulait à présent plus le voir. Et puis, ce métier de professeur lui convenait, il aimait enseigner à d’autres, comme lui autrefois, aussi passionnés. Plongé dans ses pensées, ce fut la sonnette de la porte d’entrée qui l’en extirpa. Il se demanda qui ça pouvait bien être, aussi tard le soir, n’attendant à priori personne. A vrai dire, si, il attendait quelqu’un, et depuis des mois aujourd’hui, qui pouvaient même se rallonger en années, puisqu’ils ne s’étaient pas vus depuis plus de sept ans. Son petit frère, c’était peut-être lui qui sonnait à la porte. Il avait peur de le voir transformé, trop changé par l’armée, presque défiguré tant ses traits pourraient être différents. Il n’avait jamais complètement accepté sa décision, trop folle, trop dangereuse à son goût. Il resta immobile un moment, à serrer les poings de peur de voir un inconnu face à lui. Wendy avait sûrement dû ouvrir la porte. Peut-être que ce n’était pas lui, au final, peut-être que c’était Tristan, son petit-ami, ou un autre élève de l’université, un peu fou, venu déranger son professeur chez lui tard le soir, ou encore une amie de Wendy venant lui proposer une sortie. Après quelques instants, il se décida enfin à sortir de son bureau pour descendre les marches, toujours habillé, contrairement à sa fille, déjà en pyjama.

Lorsqu’il vit son visage, un sourire l’illumina. C’était bien Jacob, debout face à lui. Il semblait changé, oui, mais il était bien là. Il réalisa alors qu’il était parti alors que Wendy n’était qu’une petite fille, qu’il ne l’avait jamais revue depuis. Elle ne devait pas le reconnaître. Tout sourire, il s’approcha et posa sa main sur l’épaule de sa fille, alors qu’elle était prête à fermer la porte. « Jay ! Wendy, tu te souviens de ton oncle ? » Trop préoccupé par le retour de son petit frère, il n’avait pas remarqué le regard que se lançaient Wendy et Jacob. Immédiatement, il s’approcha de son frère pour le prendre dans ses bras. « Tu es rentré !! Tu en as mis du temps ! Tu restes longtemps ? Tu as mangé ? Viens, rentre ! » Il avait un comportement toujours trop paternel avec lui, sans doute à cause de leurs parents, de leur manque d’affection. Alors qu’ils entraient, Wendy n’avait pas bougé. Roman se stoppa alors pour se tourner vers elle. « Ca va, ma chérie ? Ne t’en fais pas, je suis sûr que tu vas l’adorer ! C’était déjà le cas quand tu étais petite ! » Revoir son frère lui remontait le moral. Certes, ça ne changerait rien à son état, et ça compliquerait sans doute encore plus les choses que Jacob soit là, mais l’essentiel, c’était que son frère était rentré. Il avait sa famille au complet à présent. Du moins, pour celle qu’il pouvait avoir.
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