AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
FORUM FERMÉ
NOUVEAU PROJET
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

Partagez

Your face & your eyes, that i'm craving to ask. (ft.Jayden)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

Your face & your eyes, that i'm craving to ask. (ft.Jayden) Empty
MessageSujet: Your face & your eyes, that i'm craving to ask. (ft.Jayden) Your face & your eyes, that i'm craving to ask. (ft.Jayden) EmptyJeu 11 Juin - 23:43

Magda & Jayden
Je me demande ce que c'est, c'est nouveau ou est-ce un sentiment qui m'habitait auparavant ?


" Aidez moi... s'il vous plaît". C'était une parole douce, presque suppliante qui parvint aux oreilles de Magdalyne. Il était là, recroquevillé, tenant ses mains sur sa poitrine. Il voulait dans le même temps, cacher sa blessure qui l'incommodait et dans un autre temps, la montrer à la jeune femme pour laisser exploser sa douleur. Elle y était sensible, elle qui détestait regarder des êtres dans le besoin, qui souffraient. Elle avait certes dédiée sa vie aux animaux, son dévouement à ces petites créatures mais elle n'en oubliait pas moins l'alerte que pouvait lui prodiguer les humains. Elle était là, essayant en vain de toucher sa plaie. Il lui avait supplié de l'aider mais voilà qu'il se faisait fuyant, indécis, tourmenté. Elle ignorait ce qui l'avait amené là, elle se doutait que quelque chose de grave était arrivé mais elle voulait absolument l'aider. Son tempérament de "grande sauveuse de l'humanité" revint en puissance, alors qu'elle parcourait des yeux le sang qui coulait de son abdomen. Il fallait agir vite.D'un coup vif mais maintenu, elle retira la main de l'homme, encore abasourdi. Il ne réagit pas, incrédule à ce qui allait lui arriver maintenant. Elle lui fit signe de rester tranquille et le traîna par le col de sa veste jusqu'à l'intérieur. Il n'émit aucun signe de résistance, il ne pouvait pas renoncer à cette aide, lui qui l'avait formulé à mi mot mais qui était bien content de l'avoir réellement. Pour la suite en tout cas, elle voulait le garder le plus longtemps possible sous sa surveillance. Sa blessure était grave et il nécessitait des soins qu'elle même ignorait et dont ses produits n'auraient peut être aucun effet. Elle parvint à l'installer sur un petit pled, en posant sa tête contre le pied d'un fauteuil de la salle d'attente. Il avait l'air sérieux, renfermé. Il ne disait mot à présent, laissant Magdalyne à ouvrir sa boîte à pharmacie (ou plutôt son placard) avec grand fracas.

A l'intérieur à vrai dire, il n'y avait rien de très réjouissant mais cela allait être suffisant pour la plaie du jeune homme, du moins dans un premier traitement. Elle s'attacha les cheveux et enleva sa chemise, en dessous de sa blouse. Elle forma un garrot, suffisamment étanche pour panser la plaie. Elle le pressa contre la blessure et ordonna d'un signe de tête à l'homme de tenir ce garrot tandis qu'elle s'activait une nouvelle fois devant son placard. Elle prit alors de la bétadine rouge, des compresses. Elle allait ensuite mettre un pansement mais pour cela, il était nécessaire de l'observer pour déterminer quand l'appliquer. Si c'était trop tôt, la plaie continuerait de s'infecter; si c'était trop tard, elle s'infecterait par d'autres biais. Elle rassembla les compresses pour en faire un ensemble homogène et suffisamment résistant pour le poser après le garrot. Mais pour le moment, elle était assise, face à lui. Le garrot toujours maintenu sur la blessure, elle le regardait... Maintenant qu'elle était face à lui, elle perçut tout ce qu'elle n'avait pas observé jusqu'à lors. Il était beau, extrêmement déboussolé et sa mâchoire se serrait, signe qu'il souffrait affreusement. Elle le quitta un instant pour prendre des calmants. Elle lui tendit en lui disant, d'une voix douce : " Quand j'aurais terminé, tu prendras ça, pour apaiser ta douleur...". Elle le contemplait presque, encore elle même surprise de la soirée qu'elle passait.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

Your face & your eyes, that i'm craving to ask. (ft.Jayden) Empty
MessageSujet: Re: Your face & your eyes, that i'm craving to ask. (ft.Jayden) Your face & your eyes, that i'm craving to ask. (ft.Jayden) EmptyVen 12 Juin - 21:18

magdalyne & jayden
If love is shelter, I'm going to walk in the rain.

Je la suivis maladroitement et tituba lorsqu’elle s’arrêta pour m’installer un endroit où j'allais pouvoir me coucher. Je la regardais faire sans rien dire et obéit en m'installant comme elle me demanda de le faire. En déposant mon dos contre la couchette, je lâchai un petit grognement de douleur et me redressai aussitôt le plus vite possible. Je secouai la tête en signe que je n’avais pas la moindre intention de me recoucher. Il était sans doute préférable que je reste assis ou debout étant donné que la balle m’avait visiblement traversée de part en part. Le point positif pour moi (et pour elle) était sans doute qu’elle n’aurait pas à m’enlever la balle. Le point négatif était toutefois probablement que je saignais encore plus. Je la regardais, les mains légèrement tremblotantes, en train de fouiller dans la pharmacie. Elle était jolie, je devais avouer que je l'avais remarqué. Elle s’attacha les cheveux et enleva sa chemise. Je ne la quittai pas des yeux, détaillant tous ses mouvements, et reposai les yeux sur l’étiquette où son nom était inscrit. Magdalyne. Son prénom, il me disait étrangement quelque chose même s'il s'agissait visiblement d'un nom peu commun. Elle s'approcha et s'assied en face de moi, entreprenant ensuite de serrer le vêtement qu'elle avait enlevé sous sa blouse contre mes blessures. Je m’efforçais de ne rien laisser paraître, mais c'était plus facile à dire qu'à faire. Chaque fois qu'elle changeait la pression qu'elle appliquait sur mes plais, je retenais un gémissement ou une grimace de douleur. Je ne savais pas vraiment ce qu'elle faisait, alors je me contentai de l'aider à tenir telle ou telle compresse lorsqu'elle me le demandait. Lorsqu'elle me lâcha enfin, je desserrai la mâchoire et poussai un long soupire. Elle avait eu le temps de désinfecter mes blessures et de poser les compresses de façon à empêcher trop de sang de s'écouler, mais je n'étais pas encore sorti d'affaire. Je saignais toujours, mais quand même moins. Je lui jetai un coup d’œil et compris qu'elle savait que ce qu'elle venait de faire ne suffirait pas à arrêter l’hémorragie, qu'elle allait devoir m'aider à recoudre les plais. La balle n'ayant rien touché de mortellement grave, j'étais quasiment certain qu'après ça, si je ne me retrouvais pas avec une infection quelconque, ça allait aller. Elle s'éloigna un instant et réapparu avec une boîte de cachets. Des calmants. Je n'étais pas du tout contre l'idée, et j'haussai les sourcils lorsqu'elle m'averti que je pourrais les prendre une fois qu'elle aurait terminé. J'hochai la tête sans insister davantage. «D'accord.» Je me demandai s'il s'agissait de médicaments pour les chiens, mais me dit ensuite que ça ne pouvait pas être pire qu'une balle dans le ventre. «Merci.» rajoutai-je dans un murmurre. Je remarquai alors qu'elle me regardait, inquiète et interrogée sans doute, alors je lui souris, me voulant rassurant. Je ne savais pas vraiment quoi lui dire, alors je détournai les yeux et détaillai un peu la pièce. En la voyant bouger du coin de l'oeil, je soupirai et replongeai mon regard dans le sien. J'étais ridicule de tenter de l'ignorer dans une situation pareille. «Je vais avoir besoin que tu gardes le silence sur ce qui s’est passé ici, tu sais…» J’haussai légèrement les épaules. «J’ai vraiment besoin de te faire confiance, Magdalyne.» Sans trop savoir pourquoi, je lui faisais déjà assez confiance. Je crois qu'elle n'avait pas l'intention d'appeler la police ou de raconter à qui que ce soit d'autre ce qui lui était arrivé, ce soir-là. Son silence, toutefois, me pesait, et je réalisai qu'elle avait peut-être un peu peur de moi, ou plutôt de ce que j'avais pu faire pour me retrouver dans cet état. «J’suis pas quelqu’un de dangereux.» tentai-je de la rassurer sans être certain de savoir si je pensais réellement ce que je disais.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

Your face & your eyes, that i'm craving to ask. (ft.Jayden) Empty
MessageSujet: Re: Your face & your eyes, that i'm craving to ask. (ft.Jayden) Your face & your eyes, that i'm craving to ask. (ft.Jayden) EmptyDim 14 Juin - 0:17

Magda & Jayden
Je me demande ce que c'est, c'est nouveau ou est-ce un sentiment qui m'habitait auparavant ?


Rien n'était aussi excitant et terrifiant à la fois d'avoir un inconnu blessé par balle dans la salle d'attente de son cabinet. Magdalyne en était consciente, un air impassible l'habitant bien que ses gestes corporels traduisaient exactement l'inverse. La frénésie avec laquelle elle s'activait à chercher des produits, ou plutôt des solutions traduisaient son manque de discernement et son absence de réactivité. Elle voulait avoir ce sang froid, le même qu'elle avait lorsque les animaux étaient au bloc. Elle avait cette adrénaline, celle de la table d'opération avec cette infime sensation que tout pouvait basculer, à n'importe quel moment. Elle n'appréciait aucune erreur technique, encore trop habituée aux calculs statistiques et aux trajectoires qu'elle avait étudié pendant ces sept années infernales d'université, à memphis. Elle avait appris de la théorie mais le schéma de ce soir nécessitait beaucoup plus de pratique que ce qu'elle aurait espéré tout au long de sa vie. Il était là, assis, la tête plaquée contre le fauteuil. Son regard traduisait toute son anxiété et la perte de ses repères. Elle n'arrivait cependant pas à lire en lui comme un livre ouvert tant il gigotait, tordu de douleur. Elle avait pensé aux calmants pour le soulager mais aussi pour se ressaisir elle même. Rien n'était plus frustrant de voir quelqu'un souffrir sans parvenir à l'aider correctement. Elle lui demanda à maintes reprises d'appliquer la compresse sur la plaie. Avec sa main droite, elle prit plusieurs compresses pour imprégner la bétadine rouge, signe de désinfectant. Elle savait qu'il allait avoir mal. Une douleur aiguë vint le tirer de son isolement. Il grinçait des dents, tandis que la bétadine longeait tout son corps. Elle parcourait l'ensemble de la plaie, provoquant une désinfection totale et limitant les risques d'infection. Il était nécessaire de la réaliser vite et la plus complète possible pour gagner du temps pour recoudre la plaie. C'était quelque chose dont Magdalyne avait l'habitude, mais bien plus sur des animaux que sur des êtres humains.Elle disposait fort heureusement du matériel mais elle ignorait par où commencer concrétement. Capter l'attention de ce jeune inconnu n'était pas une chose aisée. Il avait l'air ailleurs, abasourdi par ce qui lui était arrivé. Beaucoup d'interrogations se bousculaient dans la tête de la jeune femme, notamment celle sur la raison de cette balle, logée dans son corps. Etait -il un vulgaire voyou ou bien s'était il retrouvé au mauvais endroit, au mauvais moment ? Des questions et des suppositions qui n'avaient pas lieu d'être à présent, tant la situation ne laissait aucun répit à Magdalyne pour disserter sur son patient. Plus elle le regardait, plus il lui paraissait familier, presque connu. Une partie de son cerveau cherchait à toute allure un souvenir, une preuve que sa mémoire attendait pour certifier qu'il était connu., peut être même apprécié. Elle le trouvait beau, même si il était froid, distant, hargneux. Magdalyne n'aimait pas ce genre d'hommes à l'habitude mais elle sentait inconsciemment qu'il était différent, pour un tas de raisons. Outre son visage, ses bras l'appelaient comme pour constituer ce portrait qu'elle avait sur le bout des lèvres. Provenait il de son enfance ? Se reprenant soudainement, elle se rendit compte qu'elle s'était encore laissée tenter par la curiosité, vilaine conseillère. Elle devait se concentrer sur la manière de recoudre ses plaies et surtout, le rendre davantage docile. En lui donnant les calmants, elle reçut un regard direct avec un large murmure. Il la remerciait, signe qu'il n'était pas si méchant qu'il laissait transparaître. Après tout ils étaient là, tous les deux. Lui était en sang, elle avait les pansements et autres matériels pour le soigner mais au final; ils étaient aussi apeurés l'un que l'autre. Ils ne savaient pas comment ils allaient s'en sortir, Magdalyne prenant très au sérieux son nouveau patient qui présentait des marques de douleur encore présentes près de l'impact. Comme bonne nouvelle, celui ci n'avait atteint aucun nerf fondamental du système humain ni même un organe moteur. Il avait eu beaucoup de chance au niveau physique, beaucoup moins en ce qui concerne le mental. Il était épuisé, perdu. Il y avait donc cette contradiction entre l'empathie qu'il dégageait et l'impact non loin de son abdomen qui le rendait nettement moins séduisant et... humain. Recevoir une balle était rarement un gage de remerciement ou de gentillesse. Il devait être sacrément dans les ennuis ou bien avoir déçu des personnes hauts placées. Rien qu'en prêtant son regard au sien, elle découvrait l'immense désarroi dans lequel il se trouvait, cette impression que tout avait viré au cauchemar. Elle même altruiste et empathique, elle ne pouvait que cultiver de l'accompagnement, de l'aide pour cet homme. Sa conscience lui prodiguait de se méfier, de se protéger lorsque lui même reprit la parole. Il lui demanda d'être discrète, de ne pas divulguer cette soirée et encore moins son état de santé. En accompagnant sa requête du prénom de la jeune femme, Magdalyne comprit qu'il était sérieux. Il voulait compter sur elle comme sur un médecin. Le secret professionnel en quelque sorte. Elle avait toujours un peu peur mais elle hocha d'un signe de la tête. Comprenant certainement qu'il lui fallait plus que cela, le jeune homme la rassura sur ses intentions et sur sa personne. Ce n'était pas un serial killer et il n'allait pas la mettre en danger. Touchée par ses intentions et surtout par l'effort qu'il opérait en lui parlant , elle décida de prendre cette porte d'entrée comme une ouverture durable. Elle poursuivit, tout en rassemblant le matériel pour recoudre la plaie. «J'avoue que je suis plus rassurée maintenant... Ne t'inquiète pas. Je ne veux pas te créer davantage de problèmes...». Elle se permit de se rapprocher de lui, plongeant son regard dans le sien. Il était tellement déroutant et intriguant! Elle ne pouvait le laisser dans le silence. « Tu t'appelles comment ? ». Soudain, elle se rendit compte qu'elle allait trop vite à lui demander son nom, elle balbutia. « Enfin désolé hein, tu as le droit de ne pas me le dire... Je me disais juste que, comme ça je pourrai mettre un nom sur mon premier patient non animal...». Elle sourit nerveusement, se mordant la lèvre inférieure. Alors qu'il continuait de garder la compresse sur la plaie, elle lui dit doucement. «On va bientôt enlever la compresse pour que je te recouse tout ça. Tu auras quelques points de suture... mais ne t'inquiète pas, je t'enlèverai cela dans plusieurs jours. Ton accident paraîtra inaperçu! ». Elle essayait de détendre l'atmosphère, juste pour lui amener un peu de chaleur. A la fois cette chaleur était pour elle afin de la persuader qu'elle arriverait à réaliser cette chirurgie sans complications mais aussi pour lui; dans le but de lui confirmer qu'il était en sécurité.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

Your face & your eyes, that i'm craving to ask. (ft.Jayden) Empty
MessageSujet: Re: Your face & your eyes, that i'm craving to ask. (ft.Jayden) Your face & your eyes, that i'm craving to ask. (ft.Jayden) EmptyDim 14 Juin - 5:03

magdalyne & jayden
If love is shelter, I'm going to walk in the rain.

Lorsque je lui demandai de ne pas parler de ce qui s’était passé, elle hocha la tête, mais je remarquai sans difficulté son air toujours un peu inquiet. C’était parfaitement normal étant donné la situation, mais je n’avais pas envie qu’elle ait peur de moi. Je n’avais aucune intention de lui faire du mal, absolument aucune. Elle n’avait pas à s’en faire pour elle. Je lui assurai verbalement que je n’étais pas dangereux, et elle parut quelque peu soulagée. Elle continua à rassembler ce dont elle avait besoin pour me recoudre, et poursuivie la conversation en m’avouant qu’elle était effectivement plus tranquille. Tant mieux. Elle rajouta que je n’avais pas à m’inquiéter non plus, qu’elle n’avait pas l’intention de me créer davantage de problèmes, et j’hochai la tête. «J’apprécie, vraiment.» Elle se rapprocha de moi sans me quitter des yeux, et je soutins son regard en la laissant faire. Cette femme était toute une femme, vraiment courageuse et particulièrement en contrôle malgré la situation dans laquelle je l’avais mise. Je souris, amusé, lorsqu’elle parla à nouveau. Maintenant que la conversation était engagée, elle ne pouvait plus garder le silence. «Tu t'appelles comment?» Je réalisai alors d’abord que je l’avais précédemment tutoyé, et qu’elle faisait maintenant de même. D’accord, ça m’allait. Une seconde après, je compris qu’elle venait de me demander comment je m’appelais. J’entrouvris la bouche et hésitai une seconde. «Euhm...» Elle se reprit rapidement, mais doucement. Je me mordis la joue et détournai les yeux en appuyant une plus grande pression sur la compresse que je tenais contre ma blessure. «Enfin désolé hein, tu as le droit de ne pas me le dire...» Je ne pus retenir un sourire et relevai la tête dans sa direction. «Je me disais juste que, comme ça je pourrai mettre un nom sur mon premier patient non animal...» Elle souriait aussi, mais plus nerveusement, comme si elle avait fait quelque chose de mal. Elle se mordit la lèvre, et je serai la mâchoire en réalisant que j’avais trouvé ça plutôt sexy. Pas le moment de penser à ce genre de chose. Je fis non de la tête d’un air désolé. «Je n’ai jamais été là, Mag.» Je guettai sa réaction, mais elle s’empressa de changer de sujet et j’espérai ne pas l’avoir déçue. Elle m’expliqua qu’il allait être temps d’enlever les compresses et de recoudre. Je soupirai intérieurement en sachant toutefois qu’au moins, le désinfectant était passé, et c’était sans doute pire que la partie où elle devait me recoudre. J’avais déjà dû recoudre une blessure, pas une aussi grave, mais ça allait aller. Non seulement elle avait l’air d’être prête à s’en occuper entièrement (j’avais de toute façon vraiment besoin d’elle pour mon dos) mais elle avait en plus l’air de savoir ce qu’elle s’apprêtait à faire. J’osais croire que j’étais encore assez sur l’adrénaline pour que ça ne soit pas si terrible. Elle rajouta que je n’avais pas à m’inquiéter pour les points de soutire, qu’elle me les enlèverait dans quelques jours, et je fronçai les sourcils une demi-seconde avant de les hausser légèrement. Elle était douce et patiente, chaleureuse même, et ça me faisait tout étrange. Ça me faisait bizarre parce que je ne pouvais m’empêcher de me sentir en confiance, alors que j’étais plutôt du genre à faire difficilement confiance aux gens. Je n’osais pas lui avouer que je ne pensais pas qu’elle pourrait m’enlever mes points de sutures. Je n’avais alors pas l’intention de la revoir. C’était trop dangereux de me faire prendre, et elle pourrait être arrêtée pour m’avoir aidée même si elle n’avait aucune idée de qui j’étais ou de ce qui m’était arrivé. Je m’éclairci la gorge et me redressai pour ensuite me rapprocher du bord du siège et lui faciliter l’accès à mon dos. C’était étrange de ne pas vouloir décevoir une inconnue. Je ne voulais pas décevoir Magdalyne. «Plus vite on commencera, plus vite ce sera terminé.» me contentai-je de lui dire en enlevant la compresse que je retenais depuis un moment avec une grimace de douleur. «Quand même, essaie de faire ça vite fait bien fait, tu veux?» rajoutai-je sur un ton plus léger afin de détendre l’atmosphère et peut-être même lui soutirer un de ses jolis sourires. Je lui jetai un petit coup d’œil pour en guetter l’apparition et fermai les yeux lorsqu’elle fut prête à commencer. Au deuxième coup d’aiguille, j’échappai un juron en soupirant, la respiration bruyante.  J’hochai la tête. «T’arrêtes pas, ça va.» Si elle s’arrêtait, je n’aurai pas envie de la laisser recommencer, alors je préférais qu’elle termine ce qu’elle avait à faire d’un seul coup, pour cette blessure du moins.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

Your face & your eyes, that i'm craving to ask. (ft.Jayden) Empty
MessageSujet: Re: Your face & your eyes, that i'm craving to ask. (ft.Jayden) Your face & your eyes, that i'm craving to ask. (ft.Jayden) EmptyDim 14 Juin - 22:47

magdalyne & jayden
If love is shelter, I'm going to walk in the rain.


Quand elle lui répondit qu'il n'y avait aucun mal à garder le secret, Magdalyne signifiait de ce fait qu'ils étaient en terrain conquis. Ils n'allaient pas se retrouver en ennemis, chacun l'un contre l'autre. Le conflit n'était pas le bienvenue, sachant qu'ils ne pourraient se combattre à mains nues. C'était aussi un accord psychique, contrôlant les nerfs, le sang froid. Elle était toujours inquiète mais elle respirait profondément pour se rassurer. Il était là, ne comprenant aucun signe de rejet ni d'anxiété. Il était un homme normal, dans une situation anormale. Il n'avait pas compris ce qui lui arrivait mais les nombreux gémissements le faisaient regretter de paraître si fort, si infaillible. Sa douleur faisait ressortir son côté réel. Pour Magdalyne, rien ne semblait véritable tant il était mystérieux. Il n'allait pas réellement se confier à elle, en même temps comment le pourrait il. Ils ne se connaissaient pas, il était encore sûrement interrogatif de son avenir, de comment il allait s'en sortir. Il était seul dans sa tourmente. Avec tout son matériel, Magdalyne allait s'en sortir. Bien qu'elle avait cru qu'elle ne s'en sortirait pas si facilement, elle se souvint qu'elle avait bien travaillé ses cours de médecine et qu'il était certain maintenant qu'elle n'avait pas le choix. Elle devait le faire, sans oublier qu'il était humain, qu'il ne pourrait pas s'en sortir une deuxième fois si elle ratait.«J’apprécie, vraiment.» Elle savait qu'il était toutefois encore trop tôt pour se rapprocher de lui, être si près et se demander ce qu'il penserait d'elle. Elle ne le brusquait pas mais elle s'accrochait à la proximité qu'elle avait avec lui en si peu de temps. Cela s'expliquait sûrement par la sensation de déjà vu et tout e la tranquillité qu'il lui procurait, sans raison apparente. C'était clairement inexplicable, justement parce qu'il n'était jamais venu , elle n'avait pas pu se souvenir de lui si elle l'avait croisé dans les rues de Memphis. Et pourtant, des souvenirs lui revenaient sans qu'elle puisse assimiler le visage de l'homme à des images précises.C'était aussi intriguant que déroutant. Il n'était pas inconnu, il ne le pouvait pas.«Je n’ai jamais été là, Mag.» Il n'était jamais venu, cela était donc vrai. Maintenant qu'elle allait recoudre, elle le sentait plus à l'aise. Il lui confiait son dos, elle était maintenant en mesure de répondre favorablement à ces soins.Le fait qu'il fronçait les sourcils était peut être naturel, comme il ne devait pas avoir l'habitude d'avoir des points de suture tous les jours. Elle souhaitait se conduire le mieux possible avec lui, lui qui était tant mystérieux mais attentif. Il avait une attention infaillible ce qui surprenait Magdalyne qui s'était préparé au refus des soins, à l'indignation et l'incompréhension de l'homme. Elle le tutoyait, sans savoir vraiment comment le nommer.Un temps de silence s'installa, comme si le jeune homme réfléchissait. Il se redressa pour lui laisser davantage de place «Plus vite on commencera, plus vite ce sera terminé.». Il gémissait toujours, avec les compresses.«Quand même, essaie de faire ça vite fait bien fait, tu veux?» . Même si il lui avait dit cela sur un ton léger et pas nécessairement grave, il allait se retrouver à gémir et sursauter à coups d'aiguille. Il commença à gigoter légèrement, en hochant la tête.. «T’arrêtes pas, ça va.» Il la forçait à continuer, peut être car il ne supporterait pas quelque chose de beaucoup plus long.
Elle décida de lui dire, d'une voix forte : « Tu es tellement patient... je ne veux pas te faire mal.» . Elle allait recommencer et elle voulait y faire au plus vite. Elle se devait de réitérer sa précision. «Tu devras revenir, tu n'auras pas le choix. Je ne peux pas te laisser dans cet état. ». Elle ne voulait pas le brusquer mais donner du sens aux soins qu'elle lui prodiguait.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Your face & your eyes, that i'm craving to ask. (ft.Jayden) Empty
MessageSujet: Re: Your face & your eyes, that i'm craving to ask. (ft.Jayden) Your face & your eyes, that i'm craving to ask. (ft.Jayden) Empty

Revenir en haut Aller en bas

Your face & your eyes, that i'm craving to ask. (ft.Jayden)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» my side of the story (jayden)
» (Ruben) The face of nightmares.
» Never trust a hug it's just a way to hide you face
» fallait pas tant donner, moi je sais pas jouer ▬ jayden
» ft.dave.h - keep your eyes peeled

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
COLD CASE LOVE ♥ :: 05 + POWER IT UP :: les rps-