| | | Save me, I think I'm loosing my mind. (Alec) |  |
|  | | Sujet: Save me, I think I'm loosing my mind. (Alec) Lun 15 Déc - 17:14 | |
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Alec Larsen
Your words in my head, knives in my heart.
You build me up and then I fall apart Nom : Larsen. √ Prénom : Alec. √ Âge : 30 ans. √ date et lieu de naissance : 16 septembre 1984 aux Etats Unis. √ vos origines : Américaines. √ Métier : Soldat dans l'armée américaine. √ Orientation sexuelle : Hétérosexuelle. √ Statut matrimonial : En couple, du moins, l'espère-t-il. √ côté financier : Plutôt bon, Alec dépense relativement peu d'argent à cause de son travail donc il a de très bonnes économies de côté, à part pour la pension de son fils évidemment. Caractère : Loyal, droit, hanté, protecteur, impulsif, peu démonstratif, imprévisible, ambitieux, fraternel, renfermé.. √ groupe : Cœur de pierre. the last songAlec a grandi dans une famille aimante. Il n’eut pas une enfance difficile, contrairement à certains. Entouré de ses deux frères, il n’a jamais manqué de rien. Ses parents les berçaient d’un doux amour, chacun à leur manière. Sa mère est la femme la douce dans l’univers. Elle a toujours été là dans les pires moments, comme dans les plus beaux. Alec ne saurait comment penser à sa famille sans avoir une pensée particulière pour sa génitrice. Après n’est-ce pas elle qui lui a donné la vie non ? Son père, quant à lui, était beaucoup plus réservé. Il ne montre pas facilement ses sentiments malgré qu’il aime plus que tout au monde sa femme et ses enfants. Aussi, il a des valeurs très fortes qu’il a inculqué à sa progéniture comme la droiture, l’honnêteté, et Alec les a toujours suivis avec assiduité. Peut être qu’Alec tient son caractère en partie de lui ? Sans aucun doute. D’ailleurs, c’est de lui qu’est née l’envie de s’engager dans l’armée. Alec a baigné dans le milieu militaire depuis sa tendre enfance, et a toujours été au courant des dangers que courrait chaque jour son père. A vrai dire, il retrouve la même expression de sa mère dans les yeux de Tressa, lorsqu’il part. Tristesse. Anxiété. Inquiétude. √ La relation qu’il entretient avec ses deux frères a toujours été une chose à laquelle il tient énormément. Depuis petit, son aîné de deux ans, Cole, l’a toujours protégé, tandis que c’est avec le dernier, plus petit que lui d’un an, Wyatt, qu’il faisait les quatre cents coups. Rares étaient les disputes qui éclataient entre eux. Même encore maintenant, malgré le travail quelque peu envahissant d’Alec, ils gardent tous un très bon contact et essayent de se voir dès que leur emploi du temps respectif le leur permet. Aussi, ses deux frères ne partagent pas du tout sa même vision au sujet du métier de leur père. D’ailleurs, ils ne comprirent pas au début pourquoi le blond avait choisi la carrière militaire. Pour eux, c’était beaucoup trop de problèmes pour rien. Ils avaient sans doute trop souffert de l’absence de leur père ou encore de l’inquiétude trop souvent fixée sur le visage de leur mère malgré le fait qu’elle essayait de le cacher pour eux. Peut-être. Dans tous les cas, cela ne les a pas du tout éloignés comme dit précédemment. Ils acceptent, après tout, ils avaient bien vu l’intérêt que portait leur frère à ça. Et ils savaient que leur cadet pouvait être aussi têtu qu’une mule. Voir pire. √ Le jeune homme est extrêmement attaché à son métier. Ce dernier a été durement mûri dans sa tête, il n’a pas pris cela à la légère. Certains pensaient que c’était tout simplement un coup de tête d’un fils de bonne famille, comme pour se rebeller ou autres. Mais quand on connait bien Alec, on devine très bien que le blond voulait suivre les traces de son père, en traçant son propre sillon à lui. Certes, il y a énormément d’inconvénients à ce genre de travail, il n’en est que trop conscient, mais pour lui, le jeu en vaut largement la chandelle. Il a été élevé dans certaines valeurs et exercer pour lui ce métier n’est qu’une continuité. Certes, il n’a pas le loisir de rester avec la femme qu’il aime, ayant même fait exploser sa dernière relation avant Treassa, et cela les détruit peu à peu tous les deux. Il ne le sait que trop bien. Mais il tient à son métier. C’est un fait. Il est pris entre deux eaux totalement. Pourtant, ses nuits ne sont pas disons des plus tranquilles certaines fois. Les souvenirs des combats sont beaucoup trop vifs dans son esprit, les blessures n'arrivent pas à se cicatriser. Il lui arrive parfois de revivre en plein jour une scène comme si un bruit, ou une parole l'avait ramené en arrière, lors de son service. √ Contrairement aux dires et à son physique qui ferait pâlir plus d’une femme, Alec n’a connu réellement que deux grands amours dans sa vie. Effectivement, la première fois que son cœur s’est rempli d’un amour inconditionnel pour une femme, il n’était qu’au lycée. Cette dernière était assise à ses côtés et semblait absorbée par ses notes. Pourtant lui, cela avait été plutôt l’inverse. Ses yeux ne pouvaient se détacher d’elle. Oh, nous pouvions évidemment totalement penser au parfait cliché des films de lycéens où l’amour naît au premier regard. Pourtant, c’était totalement vrai. Pour Alec du moins. Effectivement, la jeune femme semblait totalement désintéressée et il fallut de la persévérance et de la motivation pour enfin montrer l’homme qu’il était. La lycéenne pensait avoir affaire à un coureur de jupons qui pensait que son corps était à prendre, et pas son cœur. Elle faisait erreur. Jamais elle ne regretta s’être laissée faire. Pour Alec, cette histoire à la fin quelque peu amère reste quand même les plus belles années de sa vie. Il s’était vu construire un avenir avec cette jeune femme tel le lycéen rêveur qu’il avait été. Pourtant, l’onirisme reste bien souvent qu’un rêve et le blond s’en rendit bien vite compte. Effectivement, les disputes commençaient à s’accumuler dans le couple pour des broutilles mais surtout pour une seule et même chose, son métier. La jeune femme se plaignait souvent de ne jamais le voir, de ne jamais pouvoir passer un réel moment avec son petit ami. C’était un fait avéré. Pourtant, Alec ne semblait pas avoir la même vision qu’elle. Après tout, selon lui, elle savait à quoi s’en tenir n’est-ce pas ? Il lui avait tout dit à propos de sa future carrière, des éventuels problèmes qu’il pourrait subvenir, et elle avait semblé s’y résoudre. Enfin c’était ce qu’il croyait du moins. Néanmoins, ce ne fut pas réellement ça la véritable bombe qui fit exploser littéralement les derniers bouts de leur amour qui avait été autrefois si idyllique et vivant. Elle était enceinte. Ce n’est pas ça qui les a probablement éloigné à tout jamais, mais disons que cela a été les conséquences. Effectivement, Alec n’a jamais eu un très bon rapport avec la paternité, et la mère de son enfant le lui rappelait souvent. Aussi, avec ses longs services à l’armée, rien n’avait facilité. La relation du blond et de la jeune femme éclata alors, s’éteignant à jamais. Le rêve d’Alec de voir la jeune femme devenir sa femme était bien loin. √ Le jeune militaire n’a que très rarement vu son fils. Les permissions n’étant pas des plus fréquentes et les services à l’armée assez longs, il n’avait pas réellement l’occasion de l’avoir vu grandir. De toute façon, beaucoup disent, surtout son ex-petite amie, avec qui il a gardé de rapports très moyens, qu’il n’est même pas capable de s’occuper d’un enfant de cinq ans. Ils n’ont peut-être pas tort. Alec ne le sait que trop bien. D’ailleurs, il pense que peut être la pension qu’il verse à ce dit fils tous les mois sert à compenser son absence auprès de ce dernier, ou encore à disons « alléger » sa conscience. Aussi, à l'avenir, il n’a pas réellement envie d’avoir un autre enfant. Répéter la même erreur serait insoutenable pour lui. √ Pourtant, malgré le dernier échec cuisant de sa relation, qui l’aurait peut-être fait renoncer à l’amour définitivement, il rencontra la jeune Treassa. C’était il y a trois ans presque. Alec s’en souvient comme si c’était hier. Pendant cette période de l’année prévue pour les festivités, le blond était de permission. Il avait prévu de passer Noël, seul comme toujours à présent. Il l’avait l’habitude. Cela faisait deux ans qu’il était séparé de la mère de son enfant, à cette époque-là. Cette dernière avait décidé de passer les fêtes chez ses parents, lui laissant tout le loisir de disposer de son temps libre comme il l’entendait. Et il la rencontra. Une chose entraînant une autre, de fil en aiguille pourrait-on dire même. Ils s’étaient tous les deux tombés dans les bras. Depuis la jeune femme vivait au rythme des permissions du jeune homme. Ce dernier s’en voulait de lui faire vivre une telle vie. Après tout, qu’avait-elle fait pour mériter ça ? Aussi, chaque séparation est pour une déchirure et il sent petit à petit un gouffre s’immisçait en eux. Il aimerait tellement le réduire. Mais cela voudrait aussi poser sur la table des questions à lesquelles Alec n’avait pas réellement envie de répondre. Après tout, avec le peu de temps qu’il reste avec elle, qui sont d’après lui des réels moments de bonheur intense, à cause de ses longs services à l’armée, leur histoire n’est qu’à leur début, alors pourquoi se précipiter selon lui ? Pourtant, il sait au fond de lui que peut être mettre tout à plat, les mettre sur le fait pourrait peut-être arranger les choses. Peut-être. Ils sont en train de se détruire mutuellement, pourtant, ils ont tellement besoin de l’autre, c’est presque ancré dans leur peau. all the single ladyton pseudo : Di. √ âge : 17 ans. √ pays : France. √ fréquence de connexion : 7/7jours. √ comment t'es arrivé ici? : Publicité sur un groupe de Facebook. √ un commentaire? : Je ne sais définitivement pas mettre ma photo de profil  . |
| | | | | | Sujet: Re: Save me, I think I'm loosing my mind. (Alec) Lun 15 Déc - 17:17 | |
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story of my life
South Haven, à environ vingt kilomètres de Memphis, vingt cinq novembre deux mille treize : Un simple coup. Un simple coup qui demandait pourtant tellement d’effort. Son regard azur était fixe sur le bois verni de la porte de l’appartement. Son esprit était déjà parti, pourtant il ne le devrait pas. Il le savait. Mais c’était plus fort que lui. Chaque fois qu’il venait ici, c’était la même comédie et certaines fois, il regrettait. Après tout, tout le monde autour de lui lui avait si souvent répété qu’il ne savait pas s’y prendre, qu’il ne savait pas s’occuper de lui, qu’il ne savait pas être un père. Alec n’avait jamais été doué avec ces choses-là, et il le serait probablement jamais. Donner une pension alimentaire ne suffisait pas à un enfant âgé de quatre ans, il avait besoin de plus. Pourtant, Alec se contentait de donner une pension tous les mois à son ex-compagne pour leur fils et cela s’arrêtait là si l’on omettait les quelques visites. La paternité était une chose totalement inconnue pour le blond et une chose totalement chaotique. Il fallait dire que son métier ne l’aidait pas : Les services duraient plus de trois mois généralement, voir son fils grandir était donc presque une impossibilité pour lui. Il s’en sentait coupable. Certes. Mais penser qu’une simple pension pouvait arranger les choses, ou du moins, alléger sa conscience. Il pouvait toujours y croire, mais ce n’était pas le cas. Et ça, il ne le savait pas. Un enfant n’avait que faire de billets déposés sur un compte, tout ce qu’il voulait lui c’était de l’attention d’un père, de la bienveillance et surtout de l’amour paternel. Sans figure masculine, comment pourrait-il évoluer sinon ? Mais ça, cette question-là, Alec ne se l’était jamais réellement posé. De toute façon les relations avec sa mère ne facilitaient pas les choses. Cette dernière gardait un goût amer de leur rupture. Pas qu’elle l’aimait encore, non. Alec en était certain. Mais d’un côté, elle lui faisait payer le peu d’intérêt qu’il portait à leur fils, qui lui avait besoin de son père. Ce n’est que quand la porte s’ouvrit en grand que le blond sortit précipitamment de ses pensées. Il se retrouva nez-à-nez avec la femme qui fut autrefois l’objet de toutes ses pensées. Cette dernière semblait surprise de le voir. N’avait-il pas prévenu ? Si. Mais peut-être pensait-elle qu’il ne serait pas venu à cause d’un imprévu ou autres, comme il le faisait certaines fois. Néanmoins, elle parut se reprendre très vite et s’écarta pour lui laisser le passage de l’appartement. « Il est dans la salle à manger. » l’informa-t-elle sans un mot de plus ni de moins, et sans un bonjour. Alec y était habitué. La jeune femme avait le bon pour pouvoir aller droit au but et ne pas s’embêter avec les politesses. D’ailleurs, le blond ne s’en plaignait pas certaines fois. A quoi bon faire semblant après tout ? Il entra alors dans l’appartement et dès qu’il eut fini de faire quelques pas dans le vestibule, son sac de sport toujours en bandoulière sur l’épaule, une fusée blonde pas plus haute que trois pommes s’arrêta à l’embrasure de la porte, sans doute intrigué par le presque inconnu qui venait de franchir le seuil. Maintenant qu’il venait tout juste d’avoir quatre ans, le fils d’Alec le reconnaissait sans peine, mais il est vrai que les périodes où il n’était encore qu’un tout petit, à chaque visite, le blond devait sortir le même discours qui lui expliquait tout, sous le regard insistant et presque accusateur de la jeune mère de l’enfant. Le gamin de quatre ans pointa alors son petit doigt vers ce qui était le sac d’Alec et dit de sa petite voix enfantine. « C’est pour moi ? » Sa candeur et son innocence aurait fait fondre n’importe quel humain, même Alec qui avait soit disant un cœur de pierre. Ce dernier s’accroupit et avec un léger sourire, il lui tendit ce qui était une peluche, une des nombreuses choses qui devaient sans aucun doute combler son absence. « Il est tout à toi. » L’enfant, muni d’un grand étirement des lèvres, s’en empara avec tout d’abord empressement puis avec modération quand il vit le regard de sa mère. Cette dernière désapprouvait totalement le comportement de son ex-compagnon. Mais elle avait beau dire ou faire ce dernier n’en fait qu’à sa tête. Encore et encore. Elle s’adressa alors à la reproduction miniature d’Alec avec un sourire attendri, celui même que la jeune femme réservée exclusivement au blond. Il ne pouvait s’empêcher de noter ça. Cela changeait des visages inexpressifs de ces dernières années. Elle passa doucement sa main dans les cheveux de son fils. « Va jouer dans le salon, mon cœur. J’ai juste à parler à ton papa avant d’accord ? » Le garçon de quatre ans, ne se fit pas prier et s’éclipsa de suite, sans doute pour aller jouer avec sa peluche devant la télévision. « Cela va durer encore combien de temps ? » Alec se retourna alors vers l’intéressée. « De quoi tu parles ? » La jeune femme soupira doucement tout en remettant en place une des chaussures tombée du meuble prévue à cet effet. « Ne fais pas celui qui ne comprend pas, Alec. Tu sais très bien de quoi je parle. Tu crois réellement que c’est bon pour lui ? » Encore et toujours ces mêmes remarques. Alec en avait presque marre et la seule issue qu’il trouvait était la fuite, comme à son habitude. Mais il avait l’impression que cette fois-ci, la brune ne le laisserait pas s’échapper si facilement. « Je ne peux pas faire autrement. Tu le sais très bien toi-même. » Elle serra les dents. Faisait-il allusion aux nombreuses disputes qu’ils avaient eues d’antan à propos des peu de permissions d’Alec ? Sans aucun doute. « Il a besoin d’un père. Il n’a pas besoin de tous.. » Elle prit une des babioles qu’avait une fois de plus rapporté le blond il y a quelques temps. « De tous ces trucs. Si je suis sûre que tu peux plus que tu le dis. C’est ton fils bon sang, pas une attraction que tu peux voir quand cela t’enchante. Tu sais ce que je lui fais quand il me demande quand est-ce que tu pourras venir le voir ? Je lui mens, Alec. Je mens à mon propre fils. Il n’a que quatre ans, mais crois-moi, il comprend beaucoup plus de choses qu’on pourrait croire. Alors arrête de jouer au con. Et va lui dire la vérité une fois pour toute. Vas-y, je suis sûre qu’il te la posera cette question que tu évites si soigneusement de répondre à chaque fois que tu viens. Mais vas-y, je t’en prie. J’en ai marre des mensonges et des promesses tenues en l’air. Va lui dire que tu n’as jamais voulu de lui et qu’il n’est qu’un fardeau pour toi. Qu’il n’est qu’une pension chaque mois ! » Le visage d’Alec s’était totalement fermé au fur et à mesure des dires de la jeune femme. Elle tapait où cela faisait mal. Pourtant, elle avait tenu cette colère depuis si longtemps qu’il fallait bien que cela sorte un jour. Il était temps. « Je dois y aller. » C’était la seule chose qu’il avait su répondre. Pourtant, Alec savait bien qu’il aurait aimé que cela se passe autrement. Mais il n’y arrivait pas. C’était comme ça. Il avait beau faire des efforts, les choses ne changeaient pas. Il commença à se diriger vers la porte. « Tu fuies encore et toujours. Je devrais être habituée pourtant. Mais tu vois, ce gamin dans le salon : Tu lui devras des explications un jour. Et crois-moi ce jour-là, tu ne pourras pas te défiler. » Il était dans les escaliers qui menait au rez de chaussée qui se trouvait trois étages en dessous. Il n’eut que le temps d’entendre la dernière phrase avant que la brune en colère claque la porte de son appartement. Le cœur du jeune homme se serra. Encore un échec. Encore un. Il ne voulait plus penser à rien. A plus rien. Il voulait vider son esprit et seul le retour vers celle qu’il aimait mettait quelques peu du baume à son cœur en miettes. Quelques peu.
Quelques part entre Memphis et l’Afghanistan, quinze décembre deux mille quatorze : Ses yeux quittèrent le hublot et se reposèrent sur le magazine qu’il tenait entre les mains. La fatigue et la lassitude se lisaient aisément sur son visage. L’avion n’était pas réellement un des meilleurs endroits pour dormir ne serait-ce que quelques heures. Effectivement, lors de ce vol de nuit, Alec avait réussi à être assez longtemps éveillé pour s’endormir dans un sommeil sans rêve. Pourtant, un steward qui, il fallait bien l’avouer, était un des hommes les plus maladroits au monde, fit tomber son plateau sur le sol de l’avion. Le bruit fut tellement surprenant et inattendu que le trentenaire faillit faire un bond de dix mètres. A cause de cela, monsieur sommeil ne voulut plus réapparaitre pour prendre dans ses bras le blond à son grand regret. Il était épuisé. Epuisé de tout ça. Elle lui manquait tellement ces longs mois, plus de six mois, sans elle avait paru une éternité. N’avoir pas pu avoir un contact, voir un sourire, encore entendre sa voix, avait éveillé en lui une sorte de manque permanent. Ce sont souvent les petites attentions de l’être aimé qui nous manquent le plus. C’était totalement vrai. Pourtant, chaque seconde, il s’en voulait un peu plus de lui faire subir tout ça. Après tout, elle se mettait presque en pause pour lui, comme il le pensait si souvent. En y pensant bien, ils n’étaient qu’à leur début de relation. Entre ses services, ils ne s’étaient pas vu si longtemps que ça après tout. Pourtant, il avait la désagréable impression que plus le temps avançait, plus ils se détruisaient eux même. L’empêcher de vivre tel qu’il le faisait le faisait littéralement culpabiliser, même s’il ne l’avait jamais évoqué que cela soit en paroles ou en pensée. Ils se sont promis la fidélité, ce qu’Alec a toujours respecté, mais ne se sont-ils pas promis plutôt d’un commun d’accord la destruction ? Ils étaient entre deux eaux mouvantes. Quand il était avec elle, c’était un pur bonheur, des moments de joie à l’état brut, mais quand venait la séparation, la déchirure se faisait plus vive et plus profonde à chaque départ, et le manque qui survenait devenait de plus en plus insurmontable. Pourtant, ils n’avaient jamais réellement mis de mots sur leur relation. Après tout, peut-être que les mots n’étaient pas utiles dans ce genre de cas ? Ils savaient tous les deux. C’était le principal. Tout simplement. Alec soupira doucement. Lire n’était réellement pas le meilleur moyen pour tenter d’échapper à ses pensées. Mais dans un avion, les activités étaient restreintes : Regarder des films n’était pas ce qui l’enchantait le plus à cet instant précis, et il ne voyait pas ce qu’il aurait pu faire avec un papier et un crayon comme il voyait certains le faire à ses côtés. Non, il pouvait simplement poser sa tête sur l’appui de son siège et attendre. Attendre enfin que ce vol puisse arriver à destination. A vrai dire, il ne savait pas s’il devait se réjouir ou s’enfoncer un peu plus dans la morosité. Serait-elle là à son retour ? L’attendrait-elle comme elle le faisait souvent ? Chaque arrivée à l’aéroport le tétanisait quelques peu. La peur lui tenaillait souvent le ventre. Après tout, elle aurait très bien pu tout laisser tomber non ? Alec lui faisait mener une vie qui était souvent en standby, du moins dans sa vie amoureuse. Voulait-elle plus ? Sans doute. Mais à vrai dire, ils n’avaient jamais réellement parlé de tout ça ensemble. Enfin du moins, Alec n’avait jamais eu le courage d’en parler. Sa dernière relation s’était très mal terminée quand ce genre de sujet avait été abordé et il ne tenait pas à ce que cela se reproduise. Après tout, le blond ne voulait pas perdre Treassa. C’était un fait avéré. Alors, il ferait tout pour ne pas évoquer ce qui pourrait les éloigner encore plus que son métier ne le faisait déjà. Oui certaines fois, il aurait préféré faire un autre métier pour que cela soit plus facile. Mais très vite il se reprenait. Pour faire plus facile quand on peut faire difficile ? La vie n’était que complications et obstacles, alors quoi qu’il aurait fait, il n’aurait pas plus récolté que ce qu’il avait déjà à présent. C’était un fait avéré pour lui. « Monsieur ? L’avion vient d’atterrir, vous pouvez rejoindre passagers hors de l’avion. N’oubliez pas vos bagages de cabine. » La voix vint de suite réveiller le jeune militaire de ses songes. L’hôtesse de l’air, qui semblait tout juste sortir de son école, lui avait parlé d’une voix douce comme si elle avait cru qu’il dormait. Mais non. Il n’avait été que trop absorbé par ses pensées. Encore une fois. Il n’avait même pas vu toute l’agitation autour de lui quand les passagers ont su qu’ils pouvaient partir de l’appareil. Il était réellement ailleurs ces temps-ci. Il adressa alors simplement un signe de tête à la jeune femme devant lui avant de se lever et de récupérer ses biens, c’est-à-dire, une sorte de sac de sport. Plus le temps avançait et plus il redoutait la sortie de cet avion. Ce dernier représentait la transition entre un monde d’horreur qu’il ne connaissait que trop bien, la guerre, et un monde qui semblait si idyllique que cela finissait toujours par lui brisait le cœur ou encore si incertain, après tout, Treassa avait très bien pu décider de ne plus venir. A jamais. Il se dirigea alors presque d’un pas trainant hors de l’engin tandis que les stewarts et hôtesses de l’air tentaient de tout ranger. Récupérer sa valise fut un jeu d’enfant. Après tout, être resté si longtemps dans l’avion sans s’en rendre compte avait quelques avantages, effectivement, peu de monde attendait devant les tapis roulants qui amenaient les bagages. Il reconnut très vite la sienne, elle était simple et portait une étiquette reconnaissable entre toutes. Ce geste pourtant si anodin traduisait beaucoup pour lui. C’était réellement un acte qui lui annonçait enfin la fin des combats et le retour à la vie civile loin de ce service particulièrement éprouvant qu’était celui qu’il venait d’effectuer en Afghanistan. Trainant derrière lui sa valise et ayant sur l’épaule son sac, il passa très vite les contrôles. Il avait horreur de ça. Les agents de sécurités l’observaient et dès qu’il découvrait d’où il revenait, un regard compatissant, souvent mêlé à de la pitié, se posait sur lui. Il détestait ça. Il ne voulait pas de leur pitié ou autres. Il aimait son métier, même s’il était dur, éprouvant et très dangereux. Il ne le faisait pas pour qu’on le couvre d’éloges car il défendait leur pays, il n’avait que faire qu’on le plaigne. Il n’en avait strictement rien à faire. Il faisait un métier qui l’avait toujours passionné et son envie d’être militaire ne s’est jamais réellement éteinte en lui. C’était presque génétique chez lui. Après tout, son propre père n’avait pas à son tour servi dans l’armée ? Alec sentit le moment de vérité approcher à grand pas. Plus il marchait, plus il sentait son cœur se serrait. Il ne lui restait plus que cette grande ligne de couloirs à franchir et il saurait. Il saurait si Traessa sera encore là pour lui. Pour eux. Il saurait alors qu’elle ne l’avait pas abandonné, qu’elle était toujours là même si peu à peu, ils s’autodétruisaient. Par simple reflexe, il remit en dessous de son tee shirt sa plaque militaire qu’il se devait de porter à chaque service, au cas où. Les secondes s’amenuisaient, la distance se réduisait. Il sentait ses propres tripes se contractaient comme s’il avait la jeune femme dans la peau. Son affection pour elle grandissait de jour en jour, peut-être même plus quand il ne se trouvait pas à ses côtés, le manque s’accroissant par conséquent. Il émergea alors du long corridor. Ca y est, son cœur explosa.
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| | | | Embry Sheeranfondateur + love the way you lie ≡ messages : 4823
≡ arrivée : 02/12/2014
≡ célébrité : michiel huisman.
| | Sujet: Re: Save me, I think I'm loosing my mind. (Alec) Lun 15 Déc - 17:25 | |
| C'est dans la case de bas complètement. Sinon Bienvenue sur CCL  |
| | | | | | Sujet: Re: Save me, I think I'm loosing my mind. (Alec) Lun 15 Déc - 17:28 | |
| Pour la photo de profil ? (enfin je pense que tu parles de ça). Et sinon mercii  . |
| | | | | | Sujet: Re: Save me, I think I'm loosing my mind. (Alec) Lun 15 Déc - 17:31 | |
| Bienvenue parmi nous  Oui pour l'avatar, tu vas dans "profil", "avatar" et tu mets le lien de l'image dans "lier l'avatar à partir d'un autre site"  : |
| | | | | | Sujet: Re: Save me, I think I'm loosing my mind. (Alec) Lun 15 Déc - 17:35 | |
| Merci beaucoup  A vrai dire, je sais comment faire, mais cela me fait une image assez... Bizarre en fait. Pas du tout cadrée, enfin je vais tenter de me débrouiller héhé. |
| | | | | | Sujet: Re: Save me, I think I'm loosing my mind. (Alec) Lun 15 Déc - 17:38 | |
| Bienvenue parmi nous !  |
| | | | | | Sujet: Re: Save me, I think I'm loosing my mind. (Alec) Lun 15 Déc - 17:39 | |
| Merci |
| | | | | | Sujet: Re: Save me, I think I'm loosing my mind. (Alec) Lun 15 Déc - 18:13 | |
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| | | | | | Sujet: Re: Save me, I think I'm loosing my mind. (Alec) Lun 15 Déc - 18:21 | |
| OH merci de cet accueil plus que .. Chaleureux Je dois te dire que ton scénario est... à tomber par terre, je rêvais depuis longtemps d’interpréter un personnage comme ça et avoir l'occasion, c'est juste... Génial  Oh pour ton hystérie, je crois que je m'y habituerais très vite, après tout, certaines fois, je suis bien pire :apopo: (Oulà c'est toi qui va partir en t'enfuyant maintenant  ) Néanmoins, je dois bien avouer que personnellement, Chris ne me fait pas réellement.. Bavé, même si certes, c'est un bel homme sans aucun doute là dessus mais comme tu y tenais tadaaaaaaaaaam  |
| | | | Chloe Sheeranadmin + Offer me that deathless death ≡ messages : 2178
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| | Sujet: Re: Save me, I think I'm loosing my mind. (Alec) Lun 15 Déc - 18:25 | |
| bienvenue mister  |
| | | | | | Sujet: Re: Save me, I think I'm loosing my mind. (Alec) Lun 15 Déc - 18:29 | |
| Merci la miss |
| | | | | | Sujet: Re: Save me, I think I'm loosing my mind. (Alec) Lun 15 Déc - 20:35 | |
| Mais qu'il est beau. Bienvenue parmi nous. |
| | | | | | Sujet: Re: Save me, I think I'm loosing my mind. (Alec) Lun 15 Déc - 20:37 | |
| Chris, dans toute sa splendeur  Et merciii |
| | | | | | Sujet: Re: Save me, I think I'm loosing my mind. (Alec) Lun 15 Déc - 21:25 | |
| le très, très, très, très, très... beau chris bienvenue sur ccl alec |
| | | | | | Sujet: Re: Save me, I think I'm loosing my mind. (Alec) Lun 15 Déc - 21:30 | |
| Merci beaucoup Avery |
| | | | | | Sujet: Re: Save me, I think I'm loosing my mind. (Alec) Lun 15 Déc - 21:37 | |
| Huum Chris ** Pub Facebook que tu viens? alors c'est moi qui est réussi à t'attirer peut être bien   Bienvenue sur le forum |
| | | | | | Sujet: Re: Save me, I think I'm loosing my mind. (Alec) Lun 15 Déc - 21:44 | |
| Et bien peut-être, je ne sais pas  Et merci |
| | | | | | Sujet: Re: Save me, I think I'm loosing my mind. (Alec) Mar 16 Déc - 1:18 | |
| Excellent choix de scénario, puis que dire de Hemsworth  je fais du ulrich moi Bienvenue sur le forum, j'ai super hâte de voir comment vous allez claquer en RP tous les deux et de voir évoluer le lien qui les unit. Bon courage pour la rédaction et au plaisir de te lire |
| | | | | | Sujet: Re: Save me, I think I'm loosing my mind. (Alec) Mer 17 Déc - 1:09 | |
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| | | | Embry Sheeranfondateur + love the way you lie ≡ messages : 4823
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| | Sujet: Re: Save me, I think I'm loosing my mind. (Alec) Mer 17 Déc - 1:11 | |
| bravo tu es validé j'avais déjà lu à l'avance, pas besoin de poster, je suppose que tu as fini. have fun avec la petite Pour débuter ta vie dans le forum, il ne faut pas oublier de remplir correctement ton profil. C'est très important de venir recenser ton avatar pour ne pas qu'une autre personne tente avec la même tête que toi. Pense à venir demander un logement si tu ne veux pas dormir dans la rue. Il faut en profiter pour jeter un coup d'oeil au reste des demandes. Tu peux passer par le speed dating si tu souhaite que le pnj te trouve une idée de rp avec un des membres. Maintenant que tu as fait toutes ces étapes ennuyeuses, nous t'invitons à te créer ta fiche de lien et à la compléter le plus vite possible. Il y a une fiche de lien à votre disposition, pour suivre les couleurs du forum et pour vos fiche tentez de ne pas déformer le forum avec vos fiche, c'est un maximum de 430px. Juste un petit rappel pour les posts rp, si vous mettez des cadre et tout, veuillez à ce que cela ne dépasse pas 430px en largeur, pour ne pas déformer le forum. merci. Une fiche a été construit pour vous ici : fiche pour les posts rp . Et surtout. Have fun. |
| | | | | | Sujet: Re: Save me, I think I'm loosing my mind. (Alec) Mer 17 Déc - 15:01 | |
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| | | | | | Sujet: Re: Save me, I think I'm loosing my mind. (Alec) | |
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| | | | | | Save me, I think I'm loosing my mind. (Alec) | |
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je peux dire que j'ai passé ma soirée hier sur tumblr à baver sur 
merci de tenter mon scénario - et pitié ne t'enfuis pas devant mon hystérie, je ne sais pas ce qu'il me prend 
si tu as besoin d'aide/des questions, je suis là 
*sort*
je t'ai tout dit par mp 