Nom : PIERCE. √ Prénom : LAWRENCE. √ Âge : VINGT-HUIT ANS. √ date et lieu de naissance : 10 janvier 1986 à Memphis √ vos origines : AMÉRICAINES. √ Métier : PSYCHOLOGUE. √ Orientation sexuelle : HÉTÉROSEXUELLE. √ Statut matrimonial : CÉLIBATAIRE. √ côté financier : AISÉ. Caractère : PROTECTEUR - MENTEUR - MALADE - TROUBLÉ - CHARMANT. √ groupe : haut les cœurs.
the last songil a découvert pour son cancer à ses dix-sept ans
√ il a affronté cette maladie jusqu'à ses vingt-quatre ans, l'âge de sa rémission
√ à ses vingt-six ans, les médecins lui ont découvert une nouvelle masse cancéreuse et ont immédiatement effectué des traitements de chimio
√ pendant un an, il a vécu normalement et il vient d'apprendre qu'il ne lui reste que six mois à vivre
√ il est psychologue et a un bureau privé
√ lui et son jeune frère liam ne se sont jamais bien entendus
√ il est amoureux de l'ancienne copine de son frère
√ il a toujours été surdoué et un élève modèle à l'école
√ depuis l'annonce de son décès imminent, il entend ses masses cancéreuses lui parler
√ il a décidé de ne rien avouer à ses proches à propos de cette nouvelle
story of my life« J'ai bien peur que les nouvelles soient mauvaises, monsieur Pierce. » « Qu'entendez-vous par mauvaises, docteur ? Mes petites transpirations et fatigues seraient plus que du stress ? Ce ne sont pas que mes clients qui en vivent, après tout ! » Tais-toi, pauvre idiot. Tu le sais. Tu le sens jusqu'aux bouts de tes orteils. C'est revenu.
« Votre dernière chimio n'a pas eu l'effet espéré pour éliminer la petite masse cancéreuse que nous avons trouvé. » « Si elle continue de se faire petite, je l'accepte dans mon corps ! » Veux-tu bien arrêter de faire le clown ? Cela fait des semaines que tu ne dors plus à cause de tes douleurs.
« Justement ... » Ton corps. Il te montre ta radiographie. La petite masse cancéreuse a invité tous ces potes à faire une méga fête dans ton toi. Partout. Des tâches. On dirait qu'elles vont te faire exploser. Tu ne ris plus, pas vrai ? Tu sens un dégluti longer ta gorge, mais tu es trop faible pour l'expulser.
« ... Votre verdict ? » « Vous avez tout au plus six mois à vivre. » Ou plutôt à survivre. Tu ne dis rien. Tes yeux ne peuvent se décoller de la photo. Tes yeux ... Probablement la seule partie de ton corps qui n'est pas peinturé de ces masses cancéreuses. Tu jurerais les entendre parler.
C'est comment nous retrouver, mon vieux ? Tu croyais pouvoir t'en échapper ? Mais p*tain, vous pouvez vous la fermer ! Tu poses tes coudes sur tes genoux afin de masser tes tempes.
« Avez-vous besoin d'aide ? Voulez-vous que j'appelle un proche ? » « Pas question ! » Tu lui craches ces paroles au visage, agressivement. Non, pas question. Ton idée est faite, ils n'ont pas besoin de le savoir. Ils l'apprendront dans six mois.
« Laissez-moi vous parler de vos options ... Premièrement,... » Il remue ses lèvres, mais tu ne l'entends plus. Sans un mot, tu te lèves et te diriges vers la sortie. A-t-elle une lumière au bout, elle aussi ?
En rentrant chez toi, tu passes devant un miroir.
Allez, regarde la tête qu'on te fait. Pas mal, non ? Tu les écoutes. Pourquoi ? Tu ne sais pas. Tes yeux regardent ta réflexion. Tu parais faible. Tes traits, autrement plus masculins et tracés, sont rendus faibles. Ton menton est mince et tes cernes trahissent ta santé. Ta barbe, que tu n'as pas rasé depuis quelques jours, met en valeur le creux dans tes joues. À croire que tu dois arrêter de jouer au psychologue et en consulter un.
Non. Pas besoin. Tu n'es pas malade. Tu vas bien.
Arrête de te mentir, mon vieux. Tu vas mourir. On va mourir ensemble. « TAISEZ-VOUS ! » Tu balances le miroir au sol. Sept ans de malheur, disent-ils. Rien à foutre, il te reste que six mois à vivre.
Tu repenses à tes dix-sept ans. Le fameux moment où tout a chamboulé. Le verdict était tombé, c'était trop tard pour le rattraper. Leucémie, disait-on. Tes parents pleuraient, ton frère s'en foutait et toi, tu regardais. Leucémie était un mot tellement vague pour toi que tu ne t'en faisais même pas. Cependant, les traitements sont apparus. T'as passé des semaines à l'hôpital, à ne pas dormir et hurler pendant ton sommeil. T'étais tellement faible que t'en perdais tes cheveux. Tommy t'énervait bien, d'ailleurs. Il t'appelait Caillou. Mais bon, c'était pas surprenant de sa part : il t'avait jamais aimé. Tes parents t'avaient toujours préféré et depuis l'annonce de ton cancer, toute leur attention était portée sur toi. Tommy lui, tout le monde s'en fichait. Tu le voyais dans ses yeux qu'il te détestait, mais tu ne comprenais pas pourquoi. Pourquoi il ne te prenait pas en pitié, lui aussi ?
C'est peut-être parce qu'il s'accordait toute sa pitié en dépit de celle qu'il ne recevait pas. T'étais la star du moment, tu nous dois ça ! « Je vous dois rien ! » Malgré tout, tu l'aimais ton Tommy. Tu le prenais en pitié. C'était triste à voir que personne s'occupait de lui malgré les signes qu'il envoyait. Vol de dépanneur, plaintes, bagarres. Tes parents s'en fichaient. Un jour, alors que t'étais en piteux état dans ton lit d'hôpital, Tommy est venu te voir.
« J'espère que ta leucémie va t'emmener loin de moi. » Et toi, simplement de répliquer.
« Que le Diable brûle en enfer. » Par ces deux dialogues, vous aviez fini votre histoire. Les points étaient placés, impossible à remplacer : vous vous détestiez.
Un jour, Tommy quitta le pays. Il s'enrôla.
Que le Diable brûle en enfer, tu te rappelles ? Tu l'avais souhaité. C'était peut-être pour le meilleur, après tout. Il pourrait canaliser sa haine sur quelque chose que toi et ta maladie. Pendant un an, tu n'as pas eu de nouvelles. Tu y as presque passé, un jour. Tes tumeurs te torturaient et tu ne voyais plus rien. Tu croyais que c'était la fin. Tes parents ont écrit à ton frère pour l'avertir. Il ne s'est même pas pointé. Tu ne sais même pas s'il a ouvert la lettre. C'est à ce moment qu'à tes yeux, il était mort.
À tes vingt-quatre ans, on t'annonça que ton état était stable. Tout semblait parfait. Ces masses étaient parties.
Tu l'as vraiment cru ? Nous revoilà, pourtant. Tes parents étaient soulagés. Tu repris donc une vie normale. Étant de nature surdoué, tu n'as eu aucun problème à réintégrer l'école. D'ailleurs, tu étais voué à un grand avenir. Un avenir dont tu ne verras pas la fin grâce à nous. Tes professeurs te voyaient médecin. Ils n'avaient pas tort. Cependant, plutôt que médecin, tu es devenu psychologue. Tu as compris, pendant ton séjour à l'hôpital, que les douleurs mentales sont parfois pires que les douleurs physiques.
Tu le vis même en ce moment, crétin ! Tu as donc fini tes études vers tes vingt-quatre ans, après avoir sauté quelques classes tellement ton niveau dépassait les autres. Tu as donc lancé ton propre petit cabinet et grâce au bouche-à-oreille et l'argent de tes parents, tu as vécu aisément.
Cependant, à tes vingt-sept ans, tu t'es senti mal. Ton estomac te brûlait, ce n'était pas une douleur habituelle. Tu t'es donc ramassé aux urgences et c'est là que tu as appris pour cette nouvelle masse. Tu as averti tes parents, qui eux ont averti ton frère. Tommy. Cela devait faire des années que vous ne vous étiez pas vu. Il n'allait pas venir, c'était évident. Rapidement, tu t'es retrouvé dans un lit d'hôpital à subir des traitements. Ils étaient moins agressifs que ceux que tu as connu et pour tout dire, tu te sentais bien. Tu croyais que tu en avais fini pour de bon lorsque le médecin annonça la fin de tes traitements. Tu es retourné chez toi reprendre ton train quotidien pendant un an. Puis tout a de nouveau chamboulé à tes vingt-huit ans. C'est comme ça que tu t'es ramassé dans le bureau du médecin, ce matin-là.
Nous étions de retour.all the single ladyton pseudo : valou
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√ âge : l'important c'est que j'ai toutes mes dents
enfin, toutes mes dents - 4 bientôt. (a)
√ pays : québec power.
√ fréquence de connexion : 4/7.
√ comment t'es arrivé ici? : ma soeur, qui joue mon frère sur le forum. trompez-vous pas mes loulous han
√ un commentaire? : je sens que je vais me plaire ici (a)