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JESSICA PIERCE & FITZGERALD RIGGS

like two sides of the same coin ✻✻✻ Entre Jessica et Fitz, c’est toujours le choc entre leurs deux passions. Une explosion de sensations, de désir. Et sans doute que cette fois, c’est encore meilleur. Parce qu’ils ont fait monter la température avec leur petit jeu qui ressemblait à des préliminaires. Et aussi parce qu’ils veulent tous les deux oublier cette chose à laquelle ils ne veulent pas penser. Et ça fonctionne à merveille. A peine sont-ils lancés, leurs corps l’un contre l’autre, leurs bouches se quittant à peine, Fitz ne pense plus qu’à Jessica et à son désir pour elle. Et l’entendre gémir alors qu’il taquine son intimité avec sa langue, c’est encore meilleur. Il fait ça pendant quelques secondes, la tenter sans trop lui en donner. Il veut qu’elle ait encore plus envie de lui, si c’est possible. La brune passe sa main dans les cheveux de Fitz et fait en sorte qu’il se relève. Aussi impatiente que lui. Faut dire que leur petit jeu a assez duré. Et après plusieurs semaines sans se voir, ils ont du temps à rattraper. Quelle idée de se faire la gueule sans raison. Quelle idée de laisser leurs égos prendre le dessus sur leur envie de se voir. Mais ils ne changeront sans doute jamais. Ses mains posées sur le corps de Jessica, Fitz vient la posséder d’un coup de rein en la regardant dans les yeux. Les préliminaires, ça a jamais été leur truc. Ils ont leur propre façon de les faire. Il lâche un gémissement qui se joint à celui de Jessica. C’est toujours aussi bon. Fitz ne s’imagine pas se lasser un jour. Il aura toujours envie de Jess, aucun doute. Il laisse place à la passion, allant et venant en elle sans plus rien contrôler. Tantôt rapides, tantôt plus lents, la cadence n’a aucune importance. Dans le silence de la pièce, seuls les cris de Jessica et les gémissements de Fitz résonnent. Ses mains bougent dans son dos, sur ses fesses, il a ce besoin de la toucher, de la savoir encore plus proche. Comme s’ils pouvaient l’être encore plus. Il l’embrasse, parfois sur les lèvres, parfois dans le cou, jusqu’à ses seins par moments. Elle le rend fou. Il n’y a plus qu’elle dans son esprit, il ne voit plus que son corps, que le plaisir qu’il ressent à la toucher et à être en elle. Le monde n’existe plus autour d’eux, il n’y a plus aucun mariage, plus aucun parent, plus de Nathan, plus personne. Juste eux, leurs deux corps collés l’un  à l’autre. Il continue les coups de reins, sans interruption, son désir ne faisant qu’augmenter au fil du temps. Les cris de Jessica y sont sans doute pour quelque chose. Il adore savoir qu’il lui fait plaisir autant, voire peut-être même plus, qu’il y prend plaisir. Il gémit de plus en plus fort, perd encore plus le contrôle, jusqu’à atteindre le septième ciel. Alors il explose, criant son plaisir, sans doute que le nom de Jessica glisse entre ses lèvres sans qu’il ne puisse le retenir. Rapidement, elle le rejoint dans son orgasme et il vient gémir contre ses lèvres, l’embrassant avec toute la passion qu’on lui connait. Il la regarde jouir, ne parvenant malheureusement pas à garder les yeux ouverts longtemps sous la plaisir qui afflue dans tout son corps. Et lorsque le silence retombe, seules leurs deux respirations agitées se font entendre. Sans attendre de reprendre son souffle, Fitz soulève les jambes de Jessica pour la porter et la déposer sur le canapé. Au-dessus d’elle, il l’observe quelques secondes, les effets de l’orgasme encore visibles sur son visage. Puis il descend le long de son corps, glissant ses mains sur ses courbes généreuses. Il se mord la lèvre, la trouvant toujours autant désirable. Il la regarde dans les yeux, plein de désir avant d’embrasser son genou. Alors, il commence une ascension, embrassant, mordillant, léchant parfois sa peau, appréciant chaque réaction de son épiderme. Il remonte sur ses cuisses, s’approchant de son entrejambe sans réellement s’y rendre. Il prend son temps, savoure chaque mouvement, chaque soupir. Si Fitz peut se montrer très impatient, il sait aussi faire preuve de contrôle lorsqu’il souhaite faire plaisir. Parce que, même s’il adore se faire plaisir, il trouve encore plus gratifiant de voir le plaisir qu’il peut offrir à une femme, sans doute encore plus à Jessica. Alors il continue ainsi, sur son ventre, joue avec son nombril avant de remonter encore, jusqu’à sa poitrine sur laquelle il s’attarde. Leurs regards se croisent par moments, ce qui rend Fitz encore plus fou. Finalement, il quitte ses seins pour l’embrasser dans le creux de l’épaule puis dans le cou. Ses sourcils se froncent alors qu’il remarque une trace dans son cou. « Putain, t’as vraiment la peau qui marque pour toujours avoir une trace de l’autre fois. » Il lui semblait que le suçon qu’il lui avait laissé la dernière fois était de l’autre côté de son cou mais il se trompe sûrement. Et il préfère penser qu’il a confondu plutôt que penser que quelqu’un d’autre ait pu lui faire une autre trace. Il continue de l’embrasser dans le cou alors que sa main caresse sa poitrine. Il veut la rendre folle, autant qu’elle le rend fou.

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like two sides of the same coin ✻✻✻ Il continue ses vas et viens sans lâcher son corps, ses mains rudes l'enserre avec force, elle est comme paralysée sous ses mains expertes, profitant allègrement du plaisir qu'il provoque en elle, gémissant de plus en plus fort jusqu'à atteindre l'orgasme, quelques secondes après lui. Le plus souvent, ils sont synchronisés, et si ce n'est pas le cas, ce n'est pas très grave, puisqu'ils sont capables de se procurer du plaisir après, jamais un des deux est en reste. Ils ne peuvent pas se contrôler en même temps quand ils sont l'un à côté de l'autre. Elle n'aurait jamais pu lui servir le coup de l'allumeuse qui se barre avant la fin, comme elle l'avait fait avec Wes, elle est trop accroc à sa peau pour risquer qu'il ne revienne pas vers elle. Elle le regarde jouir, il est beau, il a ce petit rictus sur le front, il murmure ce qui semble être le prénom de l'héritière. Sentant que ça vient pour elle aussi, elle s'agrippe à lui plus fortement, enfonçant ses ongles un peu plus dans son dos, es yeux fermés après un hurlement de jouissance exquis. Elle se sent portée jusqu'au canapé, surprise, elle plante son regard dans le sien, emprunte d'une étrange tendresse. Parce qu'elle est comme toutes les femmes dans le fond Jess, à quelques détails près, elle aime se faire bichonner et la façon qu'à Fitzgerald de le faire lui plait beaucoup. Putain, t’as vraiment la peau qui marque pour toujours avoir une trace de l’autre fois. Un sourire mesquin sur les lèvres, elle se demande s'il croit vraiment en ces propos où s'il essaie simplement de s'en convaincre, il est clair que ce suçon ne date pas de plusieurs semaines, il est récent. Trop pour être de sa bouche, et elle loupe là encore une occasion de la fermer : oh, t'es mignon, tu crois que t'es le seul à avoir le droit de marquer ma peau ? Elle regrette presque instantanément d'avoir dit ça, mais c'est une constante chez elle, à force de prétendre être ce qu'elle n'était pas au départ, elle a finit par le devenir. Elle veut le voir flipper de la perdre, lui prouver qu'il tient à elle, c'est con mais c'est la plus belle récompense pour elle, pas ces parties de jambes en l'air. Alors oui, parfois elle cherche la merde volontairement... Elle est cruel, rien que dans sa façon de dire les choses, elle est hautaine et superficielle, reprenant doucement son rôle de pétasse en titre et oubliant par ce biais l'amante dévouée et soumise qu'elle a été jusque là. Après tout, il ne se gêne pas pour exhiber ses morues en soirée quand elle est là, il se permet même de se barrer avec une autre devant elle alors qu'ils avaient prévus de passer la soirée ensemble, l'enculé, c'était pour ça qu'elle lui faisait le gueule, c'est vrai. Elle sait très bien d'où ces stigmates viennent, son petit entretien avec Wes, ludique et excitant, elle avait passé un excellent moment, il entre avec aisance dans son top dix, le numéro un étant Fitz, mais elle n'est pas vraiment sur d'être objective sur ce coup là, ces sentiments obscurcissent son jugement.
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like two sides of the same coin ✻✻✻ Il pourrait faire ça toute la nuit, sans doute ce qu’il va faire d’ailleurs. Il ne se lasse jamais de l’embrasser, de la toucher et de s’envoyer en l’air avec elle. Plus aucune chance qu’ils rejoignent les autres à une soirée, ils ont déjà oublié de toute façon. Ils ont tout oublié depuis qu’ils ont commencé à s’embrasser. Fitz ne pense plus qu’au corps de Jessica et à sa peau lisse qui frissonne à chaque contact. C’est ainsi qu’il remarque une trace encore visible dans son cou. Peut-être qu’il n’aurait pas dû le faire remarquer sans être sûr qu’il s’agissait de celle qu’il lui avait laissé quelques jours avant qu’elle décide de lui faire la gueule. Mais en ce moment, il ne pense pas aux autres hommes qui peuvent avoir l’occasion de la toucher eux aussi. Non, il est le seul et à ce moment précis, c’est lui qui lui fait plaisir. « Oh, t'es mignon, tu crois que t'es le seul à avoir le droit de marquer ma peau ? » Il la déteste là, maintenant. Et il déteste ce mec qui lui a fait cette marque. Jessica, elle lui appartient. Déjà qu’il doit la partager parce qu’il est incapable de l’empêcher d’aller voir d’autres hommes, parce qu’il faudrait que, lui, arrête de voir d’autres femmes pour ça et il ne peut pas faire ça. Mais il refuse que quelqu’un d’autre laisse des traces sur son corps. Ça rend tout ça bien trop réel. Il peut toujours se persuader qu’elle ne fait rien de trop grave tant qu’il n’a pas de preuves mais là, la preuve est imprimée sur son cou. « Va te faire foutre Jess. » Qu’il dit en se redressant pour s’assoir sur le bord du canapé. Encore une fois, l’ambiance est retombée et il n’a pas envie de continuer de lui faire plaisir après qu’elle ait dit ça. Elle l’a dit pour l’énerver, sans aucun doute et ça a fonctionné parce qu’il sait qu’elle dit vrai. Ce n’est pas la trace qu’il lui avait laissée, elle a disparu depuis le temps. Et pendant qu’elle lui faisait la gueule, bien sûr qu’elle ne s’est pas privée pour aller voir d’autres personnes. Faut dire que lui non plus. « T’as qu’à aller voir ce pauvre mec si t’es pas satisfaite. » Fitz qui fait la gueule, il est mauvais. Jessica l’a déjà vu comme ça plusieurs fois parce qu’elle est la plus apte à l’énerver et surtout, elle adore le faire. Il attrape le joint éteint qui était resté sur la table et le rallume à l’aide du briquet. Le tout en évitant au maximum de regarder le corps nu et ô combien attrayant de Jessica. Il fait la gueule, pas question qu’elle le déconcentre. Il a son égo et qu’elle parle d’autres hommes alors qu’ils étaient nus tous les deux, bien sûr qu’il n’a pas apprécié. Elle le savait et elle l’a fait quand même. Rien d’étonnant, sans doute qu’il l’aurait fait aussi s’il en avait eu l’occasion. Parce qu’ils sont comme ça, incapables de se retenir quand ils voient une opportunité de faire chier l’autre.

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like two sides of the same coin ✻✻✻ Quelle conne quand elle s'y met, c'est vrai, le jeune homme s'avère prendre soin d'elle, il s'en occupe de la meilleure façon qui soit, il est à elle à cet instant et elle choisit ce moment non opportun pour lui parler des autres mecs qu'elle se tape. Pourtant, vu sa réaction, elle ne regrette pas, elle aime le voir se mettre dans tout ses états, sa jalousie, sa possessivité, elle est malsaine et pourtant, c'est ce qui les rapproche le plus tout les deux. Va te faire foutre Jess. Il se lève et se pose sur le rebord du canapé, sous le regard intense de Jessica, contente de son coup, la saloperie. Quoi, il aurait le droit de se taper la terre entière mais quand c'est elle qui le ferait, elle a droit à un scandale. Et puis, elle veut tout ça, elle veut une histoire passionnée, elle veut le pire et le meilleur en même temps. Elle veut un homme qui la rende complètement barge et qui lui fasse du mal, c'est quand même terrible de se dire ça mais plus il l'a fait souffrir, plus elle l'aime et réciproquement... T’as qu’à aller voir ce pauvre mec si t’es pas satisfaite. Elle ne peut masquer une mine réjouit devant la colère de son amant. Elle se lève à son tour alors qu'il récupère le joint à son emplacement initiale. t'es jaloux ? la question est presque rhétorique parce que c'est l'évidence même, il est même plus que ça, il est possessif le jeune homme. Et elle qui en rajoute une couche pour l’énerver d'autant plus. Elle s'approche alors de lui et s'installe juste en face de lui, accroupie. et qui a dit que j'étais pas satisfaite... ? Elle essaye de capter son regard mais il prend soin de l'éviter allègrement. Tant pis pour lui, si il fait la gueule, histoire de le pousser un peu plus loin dans ses retranchements. Elle aime le pousser à bout, dépassant les limites un peu plus à chaque fois, le soucis, c'est qu'un jour, ils se feront tellement de mal qu'ils ne s'en remettront pas. Comme avec cette histoire débile de mariage même si elle n'a absolument aucune envie d'en reparler. Si tu fais la gueule... lâche t-elle avant de retrouver sa petite culotte sur le sol et de l'enfiler juste devant lui, son cul presque collé à son visage. Il ne pourra pas tenir longtemps, c'est pour ça qu'elle le fait chier, la colère est un facteur de leurs désirs mutuel. Elle ne compte plus le nombre de fois où ils ont fait l'amour après une grosse engueulade, qu'est ce que c'est bon...
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like two sides of the same coin ✻✻✻ A croire qu’elle veut le rendre fou. Tantôt de passion, tantôt de jalousie. Elle n’hésite vraiment devant rien. Il était en train de lui faire plaisir, il a fallu qu’elle vienne le rendre jaloux à ce moment-là. Et le pire, c’est qu’elle est fière d’elle, ce qui énerve encore plus Fitz. C’est elle qui a gagné cette manche et elle jubile. Fitz rallume le joint, énervé. Enervé de ce qu’elle a dit, énervé que ça l’affecte autant. Mais après tout, comment ne pas être vexé quand la femme avec qui vous êtes en train de coucher vous parle soudainement de ses aventures avec d’autres hommes. Sans doute qu’il serait capable de faire la même chose si la situation était inversée mais ce n’est pas la question pour le moment. Il n’arrive pas à s’enlever cette image de la tête, celle de Jessica avec un autre homme, en train de lui marquer le coup. Comment est-ce qu’elle a pu le laisser faire ? Elle finit par se lever également, réalisant sans doute que Fitz ne va pas revenir comme ça. Il pourrait très bien faire la gueule toute la nuit, ça serait son genre. « T'es jaloux ? » Il soupire, tire à nouveau sur le joint sans la regarder. Elle ne mérite pas qu’il la matte encore comme tout à l’heure. Elle offre son corps à n’importe qui et après, elle espère que ça ne change rien. « Non, je m’en fous. » Conneries et ils le savent tous les deux. Faut dire qu’ils sont pas vraiment doués pour cacher leur jalousie. Ils n’ont jamais cherché à le faire, préférant s’engueuler librement plutôt que garder les choses pour eux. « Et qui a dit que j'étais pas satisfaite... ? » En effet, il n’a jamais douté qu’elle soit satisfaite avec lui, il a dit ça sous le coup de la colère. Il sait très bien qu’elle ne simule pas avec lui, elle est bien trop franche pour ça. Et elle ne reviendrait pas vers lui si ça ne lui plaisait pas. Accroupie devant lui, elle essaye de capter son regard mais il préfère regarder la pièce derrière elle. Pourtant, il la voit dans son champ de vision et, comme toujours, il la trouve incroyablement canon. « Si tu fais la gueule... » Elle ramasse sa culotte pour l’enfiler, juste devant lui. Et il n’a pas d’autre choix que de regarder, toujours aussi furieux contre elle. Pourtant, il sait très bien qu’il ne pourra pas faire la gueule longtemps. S’ignorer quand ils ne se voient pas, c’est facile. Quand ils sont dans la même pièce et qu’elle est nue devant lui, c’est tout de suite plus compliqué. Alors qu’elle remonte son sous-vêtement sur ses fesses, il saisit sa main d’un geste. « Tu fais chier Jessica. » Aussi simple que ça. Les mots doux, c’est pas leur genre. Ils préfèrent les insultes. Surtout que c’est vrai, elle est chiante et c’est un con. Et malgré tout, ils arrivent à se supporter. Sans doute pour ça en fait, parce qu’ils sont si semblables. Il l’attire contre lui, son visage au niveau du bassin de la jeune femme. Elle va finir par le rendre fou, littéralement. Mais il s’en fout, il adore ça. « Tu es… » Il embrasse son bas ventre avant de glisser ses mains sous sa culotte pour la faire retomber au sol. Hors de question qu’elle se rhabille tant qu’il est encore là. Même s’il fait la gueule. « A… » Ses doigts glissent sur son corps à nouveau nu. Comment pourrait-il lui résister quand elle a autant d’atouts dans sa manche ? C’est presque de la triche. « Moi. » Qu’il finit en la regardant dans les yeux, avec un mélange de colère et de désir dans le regard. Elle est à lui, seulement à lui et il voudrait que le monde entier le sache, pour que personne ne pose plus jamais la main sur elle. Personne à part lui.

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like two sides of the same coin ✻✻✻ La période la plus longue où elle lui avait fait la gueule avait duré un mois, quatre jours et dix neuf heures... Beaucoup trop long sans cet abruti, elle avait sonné chez lui au beau milieu de la nuit et n'avait pas dit un mot, elle s'était contenter de se jeter à son cou, elle est esclave de ses propres sentiments, elle voudrait se convaincre qu'elle les domine mais ils sont trop puissants pour qu'elle en fasse quoi que ce soit. Non, je m’en fous.  Il est mignon quand il boude, sa ride du lion se froisse et ses yeux noircit lui donne un air d'animal blessé sur le bord de la route, vous savez de ceux qu'il vaut mieux achever que laisser en vie.  Tu mens très mal ! Et puis, fallait bien que je m'occupe, tu m'avais lâcher pour partir avec ta pouffiasse, j'espère qu'elle valait autant le coup que mon plan cul. fit elle un air de défi sur le visage, en laissant ses doigts se balader sur son propre corps, effleurant sa poitrine. Puis voyant que son intérêt se perd dans le vide de la pièce, elle pousse un soupire et récupère sa culotte pour l'enfiler de nouveau. Suite à cette action, le jeune héritier lui prend la main et l'affuble d'un traditionnel : Tu fais chier Jessica. Elle a gagné cette partie, elle avait perdu la dernière en même temps. C'est comme ça entre eux, il agit comme un enculé et elle est une véritable chieuse, une salope parfois, comme ce soir alors qu'elle va très loin dans ce qui n'est censé être que de la taquinerie. Tu es... sa culotte retombe au sol, il s'avoue vaincu, incapable de lui faire la gueule plus de quelques secondes. Il taquine son épiderme avec le même flegme que précédemment. à moi... il termine ses mots en la regardant dans les yeux avec une telle intensité qu'elle en est troublée. Jessica n'appartient à personne, elle est trop libre pour être enchainé sous prétexte qu'elle a des sentiments pour lui, c'est la raison pour laquelle ils se sont jamais mit en couple ces deux là, ils sont pareils, ils ne veulent pas que l'autre voit d'autres personnes mais ils sont bien incapables de fidélité. Un paradoxe qui finira par les détruire. ce soir oui. fit elle dans un sourire un peu factice. Prétendre, ce n'est pas son genre, et elle se donne à fond à chacune de ses relations sexuelles même si avec Fitz, c'est naturel, elle a pas besoin de réfléchir. C'est chiant quand même, c'est tellement troublant, c'est toujours bizarre, vraiment, Fitzgerald ne lui dira sans doutes jamais ce qu'il ressent, s'il ressent bien quelque chose pour elle parce qu'elle est loin d'en être sure. Et ça ne changera jamais... Sauf qu'un jour ou l'autre, l'un des deux voudra autre chose non ? Ou ce sera comme ça jusqu'à la fin de leurs jours, ils s'insulteront et se "tromperont" lorsqu'ils auront soixante ans.
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like two sides of the same coin ✻✻✻ Il est incapable de continuer de lui faire la gueule alors qu’elle expose son corps nu devant lui, c’est tout simplement impossible. Il s’en veut d’être aussi faible face à elle, parce qu’avec ce qu’elle vient de dire, elle aurait mérité qu’il fasse la gueule plus longtemps. Mais elle est pareille, incapable de lui résister, peu importe la raison pour laquelle elle faisait la gueule au départ. Elle lui explique d’ailleurs sans vraiment le faire la raison pour laquelle elle ne lui avait pas donné de nouvelles depuis plusieurs semaines. En effet, pas impossible qu’il soit parti avec une autre femme alors qu’ils étaient ensemble à une soirée. Peut-être même qu’il l’avait fait dans le but de la faire chier. Il ne se souvient plus de qui il s’agissait, ni des raisons pour laquelle il avait fait ça. Il n’était sûrement plus très net à la fin de la soirée. Finalement, alors qu’elle remet sa culotte, il l’interrompt et il cède. Il a bien trop envie d’elle pour se priver bêtement. Il aurait pu continuer à faire la gueule, sans doute que Jessica aurait fini par craquer avant lui et il aurait gagné cette manche. Mais il n’a pas la patience et il veut juste lui prouver qu’elle lui appartient. A lui et pas à un autre. Et à peine pose-t-il ses mains et son regard sur elle qu’il la sent réagir. Son corps veut appartenir à Fitz, ça se voit. Et lui, ça le fait sourire comme un con. « Ce soir oui. » Elle trouve encore le moyen de le faire chier, elle n’est vraiment pas possible. Fitz, il la veut pour lui tout seul, même s’il serait bien incapable de faire le nécessaire pour que ça arrive. Ce que ça implique, c’est ce qui lui a toujours fait peur. L’engagement, il l’a toujours fui avec la plus grande attention. Il entraine Jessica pour qu’elle tombe au-dessus de lui, ses jambes de part et d’autres de celles de Fitz. Et ses lèvres viennent se presser contre les siennes, avec passion. C’est presque un besoin qu’il a. Il a besoin d’elle, même s’il ne l’avouera jamais. Ses mains se promènent allégrement sur son corps nu, profitant de chaque courbe, de chaque frisson qu’il lui procure. Finalement, il descend son visage dans le cou de la jeune femme, dégage ses cheveux d’une main et la regarde avec une lueur de défi dans le regard. Alors, il pose ses lèvres dans son cou, à l’endroit où il a vu la trace laissée par un autre. Il presse ses lèvres contre sa peau sensible, suce et mordille longuement, jusqu’à laisser une trace bien visible. Une fois son œuvre terminée, il observe le nouveau suçon qu’il vient de lui offrir, fier. « T’as dit que j’avais le droit. » Pas comme s’il avait réellement besoin de son autorisation. Elle est à lui, il a le droit de faire ce qu’il veut. Les autres hommes, ils ne devraient même pas avoir le droit de la toucher. « Et puis le mien est beaucoup mieux. » Il passe deux doigts sur la trace encore sensible et sourit. Il ne lui laisse pas le temps de se plaindre qu’il la renverse pour la coucher sur le canapé. Un baiser passionné, il soulève sa cuisse pour venir en elle d’un mouvement brusque. Elle lui appartient et il compte bien le lui prouver, de la manière la plus passionnée possible.

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like two sides of the same coin ✻✻✻ Ils se pourrissent la vie, ils se font du mal, parce que la niaiserie des mains qui se tiennent, les baisers volés après un rendez vous galants et les mots doux, c'est pas leurs truc. Non, leurs trucs c'est de s'arracher le coeur à pleine main et de l'écraser avant de la foutre à la poubelle, et du côté de Jessica, il est clair qu'elle en a un, et il bat à la chamade lorsque le jeune homme l'amène à lui pour l'embrasser. Aimer, c'est renoncer à la liberté, c'est aliénant, c'est pour ça qu'ils ne veulent pas s'y résoudre. Ses lèvres se posent sur son cou et un peu naive sur ce coup là, elle ne s'attendait pas à ce qu'il marque sa peau. Elle lâche un petit crie de douleur alors qu'il s'acharne à l'endroit où Wes avait posé ses lèvres.   T’as dit que j’avais le droit.   Elle ne peut empêcher un rire devant son sourire satisfait. Il est fier de lui ce petit con, elle aura du mal à cacher cette marque, pourquoi tous les mecs se sentent ils obligés de marqué leurs territoires, c'est vrai, il manquerait plus qu'il se mette à pisser sur son canapé et ce serait parfait. Ceci dit, il est le seul de ses amants à avoir foulé le sol de son appartement, c'est une règle d'or chez elle, elle ne les laisse jamais entrer dans son intimité. A part lui.  Et puis le mien est beaucoup mieux. Tout ce qu'il fait est beaucoup mieux que les autres mais il n'est aucunement question de le lui avouer. Il serait beaucoup trop content et un sourire réjouit orne déjà son beau visage. Elle va mettre dix minutes à se préparer en plus pour masquer cette marque sauf qu'il ne lui laisse pas le temps de râler qu'ils se vautrent tous les deux, s'embrassant langoureusement, appréciant chaque seconde de ces baisers passionnés. Il soulève sa cuisse et entre en elle, elle lâche un soupire et ses muscles se tendent de nouveau. Ses yeux verts se plantent dans les iris de son partenaire de jeu, les seuls qui la font véritablement vibrer, parce qu'avec un autre, c'est ceux là qu'elle voit. Sa main dans les cheveux de son amant, elle les tire vers elle pour l'embrasser à nouveau, s'il est si doué, c'est sans doutes parce qu'il est expérimenté, et puis, leurs corps sont comme fait l'un pour l'autre. Ses vas et viens se font de plus en plus rapide, son intimité toujours très sensible, elle lève son autre jeune pour le laisser entrer en elle plus profondément. Elle se souvient très bien de la première fois où ils ont couchés ensemble, jamais personne ne l'avait baisé comme lui, elle s'était même demandé comment ils avaient fait pour passer à côté avant. En même temps, il était en couple avec une nana du groupe, pas vraiment une amie de Jessica ceci dit, elle la trouve chiante et arrogante, encore plus depuis qu'elle développe des sentiments pour son ex.
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like two sides of the same coin ✻✻✻ Coucher avec elle, c’est la meilleure façon qu’il connaisse pour la posséder. Parce qu’elle est à lui pendant ces moments-là, son corps réagit à ses mouvements et elle gémit lorsqu’ils ne font qu’un. Elle lui appartient parce qu’il n’y a plus qu’eux. Sans doute que la réciproque est exacte mais il n’a jamais pensé comme ça. Fitz, il ne veut dépendre de personne, il tient trop à sa liberté pour ça. Alors après avoir marqué sa peau à nouveau, pour laisser une trace de passage, il vient la posséder. Leurs regards s’accrochent quelques secondes alors qu’il commence à aller et venir en elle. Elle est belle, avec le plaisir qui se lit facilement sur son visage. Et ça lui donne encore plus envie d’elle. Il a toujours l’impression qu’il ne pourrait pas la désirer plus mais son désir pour elle le surprend à chaque fois, toujours plus fort. Elle ramène Fitz vers elle et ils s’embrassent à nouveau, toujours avec la même passion. Ses coups de reins se font plus rapides, elle soulève même son autre jambe pour lui laisser plus de marge de manœuvre. Et il en profite, augmentant encore l’intensité de ses mouvements pour ressentir plus de plaisir, pour lui en offrir plus. Entre eux, ça a toujours été ainsi. Depuis le début et ça le sera sûrement encore longtemps. Ils jouent et se laissent guider par leurs instincts. Et ils se font de plus en plus de mal, ils sont de plus en plus malsains mais de l’autre côté, ils se font de plus en plus plaisir. Sans doute que leur jeu pervers et malsain, ils en ont besoin pour ressentir toujours plus de choses. Si pour la plupart des gens, c’est l’amour qui les fait tenir, les petites attentions et les câlins, eux ils ont besoin des engueulades, de se pousser à bout l’un l’autre. Et à chaque fois, le sexe est excellent, indescriptible. Leur corps se connaissent et savent comment offrir du plaisir à l’autre. Aucun tabou ou complexe entre eux, ils font simplement ce qu’ils ont envie. Même dans leurs ébats, ils sont libres. Pour ça que leur relation leur convient si bien à tous les deux. Parce que les seules attaches qu’ils pourraient accepter, ça serait dans un cadre sexuel. Ils n’ont aucune limite et malgré ça, ils parviennent toujours à les repousser encore plus loin. Fitz sent pourtant sa limite arriver alors il décide de donner encore plus. Ses mouvements se font encore plus rapides et profonds et ses gémissements de plus en plus forts, entre les baisers qu’il offre à Jessica. Il a déjà oublié ce qu’elle a dit tout à l’heure, qu’il faisait la gueule il n’y a pas cinq minutes. Il se noie en elle et il adore ça. Il adore cette sensation de plénitude et à la fois d’oubli, de liberté. C’est le mélange de tout qui fait qu’il ne cesse de revenir vers Jessica et qu’il serait bien incapable de se passer d’elle. Il la sent tremblante sous lui et il donne un dernier coup de rein qui leur fait atteindre l’orgasme ensemble cette fois. Et c’est toujours aussi grisant comme sensation. Ils crient, s’embrassent et se laissent aller au plaisir qui les envahit. Ils échangent un dernier baiser avant que Fitz se retire pour se coucher à côté d’elle sur le canapé. L’héritier ferme les yeux et essaye de reprendre son souffle, le corps encore ravagé par la force de son orgasme. Jessica, c’est sans aucun doute celle avec qui il prend le plus son pied et de loin. Parce qu’elle sait lui faire plaisir et parce que la passion ne s’arrête jamais.

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like two sides of the same coin ✻✻✻ Pour qu'un baiser soit réussi, il est nécessaire que les deux côtés soient en alchimie complète et entre ces deux là, un truc en plus, qui ne s'applique qu'à ce pseudo couple qu'ils forment. Elle connait les effets ravageurs de cette histoire, elle est tout à fait consciente qu'elle se brûle les ailes, qu'elle finira par se détruire à force de trop jouer, d'aller toujours un peu plus loin dans la torture. Le soucis, c'est que ces derniers temps, Jessica à l'impression que quelque chose à changé en elle, parce qu'en plus de ce désir, un sentiment de peur la dévore, la peur de le perdre, la peur du manque, de se retrouver sans oxygène et ça ne présage rien de bon. Avec lui, c'est l'ivresse permanente, elle est grisé par chacun de ses gestes et elle se rend compte qu'elle serait bien incapable de s'en passer et ce constat alarmant la ramène à une vérité trop lourde à assumer : elle l'aime, plus que tout au monde. Sauf qu'elle préfère se convaincre du contraire, parce que c'est plus simple de se dire que ce n'est qu'un jeu, rien de plus. Il est en elle pour la seconde fois de la soirée, elle pourrait faire ça toute la nuit, elle pourrait faire ça toute sa vie. La vérité c'est qu'elle n'a besoin de personne d'autre que lui mais qu'elle continue de coucher avec d'autres types pour se convaincre qu'une pseudo liberté fait partie de son quotidien mais elle est clairement enchainé au désir qu'il provoque chez elle, à ce sentiment qui lui renverse l'estomac. Jessica, tout le monde la croit forte et solide, la tête sur les épaules... Tu parles, c'est des conneries, elle es paumé, elle ne sait même pas qui elle est, alors déterminer ce qu'elle veut, c'est mal barré. Un dernier coup de rein et les voilà qui atteignent l'orgasme, ensemble, parce l'important, c'est ça, qu'ils soient ensemble, envers et contre tout. Elle n'arriverait pas à se passer de ce corps brûlant de désir pour elle, elle est trop accroc à son épiderme et à l'effet que son corps a sous ses assauts. Un frôlement d'épaule et elle est en émoi. Il s'installe sur le côté et elle fixe le plafond, reprenant un souffle à moitié éteint. t'as de la chance d'être doué à ça pour contrebalancer toutes les conneries qui sortent de ta bouche tu sais... fit elle à voix basse, en guise de compliment. Elle l'a sous la peau, comme tatoué, il est ancré en elle et ses gestes, sa voix rauque et sa belle gueule l'ont contaminé à jamais, un poison qu'elle est ravie de reprendre à chaque fois.
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like two sides of the same coin ✻✻✻ Il ne saurait pas se rendre compte à quel point il a besoin d’elle dans sa vie. Déjà assumer qu’elle lui manque quand ils ne se voient pendant longtemps, ce n’est pas facile pour lui alors réaliser qu’elle lui est sans doute indispensable, il n’en arrivera sûrement jamais à ça. Fitz, il est tout pourri à l’intérieur, il sait pas utiliser son cœur comme il le devrait. Bizarre que son frère soit si différent alors qu’il a été élevé par les mêmes parents. Enfin pour rien au monde, Fitz n’échangerait de vie. Une passion destructrice et libre avec Jessica ou un mariage qui ne semble même pas sincère comme celui qu’a son frère, le choix est vite fait. Il ne saurait pas se passer de Jessica de toute façon. S’il le pouvait, il l’aurait laissée faire la gueule et ne se serait pas pointé chez elle sans être invité. Et il n’aurait pas cédé tout à l’heure alors qu’elle l’avait vexé. Mais il met ça sur le compte du désir trop grand qu’il a pour elle. Elle le rend faible, elle le rend fou. Elle a un effet monstre sur lui, un effet qu’il ne saurait pas contrôler, même s’il essayait. De toute façon, il n’a aucune raison de résister, ils souhaitent la même chose. Couché à côté d’elle sur le canapé, il reprend son souffle. Pas facile vu la passion de leurs ébats. C’est toujours comme ça entre eux. Pas de douceur, pas ou peu de préliminaires, juste une passion dévorante qui rend leurs corps fous. « T'as de la chance d'être doué à ça pour contrebalancer toutes les conneries qui sortent de ta bouche tu sais... » Il sourit et rouvre les yeux, amusé. Ça résume bien leur relation, ils font et disent des conneries, pour faire chier l’autre mais au final, ils se retrouvent toujours dans le sexe, parce qu’ils sont doués tous les deux. Ils ont de l’entrainement depuis le temps qu’ils couchent ensemble. Même s’ils n’en ont jamais eu vraiment besoin. « Merci, je sais. T’es pas mal non plus. » Il parle à la fois d’être doué et de dire des conneries. Il est fier des deux de toute façon. Et il lui retourne son semblant de compliment. Fitz, c’est rare qu’il complimente vraiment les gens. Jessica fait tout de même exception à la règle, même s’il utilise des façons détournées pour le faire. C’est toujours mieux que rien. Jessica, elle est beaucoup plus que douée pourtant mais faudrait pas faire exploser son égo donc il évite de le lui dire. Il se tourne vers elle et, dans un geste presque tendre, il touche la trace qu’il a laissée dans son cou. Elle mettra du temps à s’en débarrasser, il en est fier. Tout comme il est fier de toutes les conneries qu’il peut dire ou faire. « J’ai faim, t’as quoi à manger ? » Ou comment casser l’ambiance en deux secondes. Ça devenait trop calme pour lui, c’est sa façon d’éviter les moments comme ça.

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like two sides of the same coin ✻✻✻ Des amis finalement, elle en a moins que de maisons secondaires, parce qu'en dehors de Nathan, Fitz et Violet, elle ne fait confiance à personne, oui, elle utilise Jordan et elle accepte la présence de Joey dans leur petit groupe, mais ça s'arrête là, elle ne les aime pas. Et aucune de ses relations n'est vraiment saine. Et puis ces parties de jambes en l'air, c'est aussi pour oublier l'ennuie et la solitude qui la mine. Merci, je sais. T’es pas mal non plus. Pas mal c'est tout ? Mais quel con quand même, il pourrait pas, juste une fois de temps en temps, lui faire quelques compliments, même détournés. toi tu sais parler aux femmes. fit elle, sarcastique, un sourire sur les lèvres. Avec lui de toutes façons, elle n'est pas épargné des euphories grotesques que provoquent ses baisers, par contre, elle n'est pas obligé de l'écouter, d'aller au restaurant ou de passer dix ans à essayer de savoir s'il lui plait, non, ça va directement au but : baiser, s'engueuler et se réconcilier, un cercle vicieux qui lui plait trop pour être rompu. Il touche la marque qu'il a laissé dans son cou, il faut d'ailleurs qu'elle aille voir ce que ça donne dans le miroir, en espérant qu'il l'a pas trop défiguré. J’ai faim, t’as quoi à manger ? Elle hausse les épaules, elle ne peut pas lui répondre, elle ouvre presque pas son frigo, à vrai dire, il sert plus de cave que de garde manger étant donné qu'elle commande quasiment tout ce qui passe dans son estomac. Elle doit faire les courses une fois par mois et la plupart du temps, les aliments périssent avant qu'elle les engloutissent, surtout que c'est pas ce qu'on appellerait une grosse mangeuse. C'est le pétard, ça donne les croc. j'en sais rien, t'as qu'à aller voir. lâche t-elle nonchalamment avant de se lever. Il ne supporte pas le silence, ça n'a jamais été le cas, Jessica, ça ne l'importune plus, à vrai dire, elle a prit l'habitude, elle a beaucoup vécu seule et y trouve parfois du réconfort. probablement pas grand chose ceci dit, on peut commander un truc si tu veux, qu'est ce qui te ferait envie ? Après tout, il est encore relativement tôt, la plupart des trucs à emporter doivent être ouvert. ou on sort chercher un truc ou rejoindre les autres à la soirée, y'aura des trucs à bouffer ? Même si elle ne l'avouera jamais, elle rêve qu'il lui dise qu'il préfère passer la soirée en tête à tête avec elle, mais il ne le fera pas, c'est clair et net.
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like two sides of the same coin ✻✻✻ Dire à Jessica qu’elle était pas mal, c’est le plus proche d’un compliment qu’il sache faire. Alors qu’il pourrait lui dire bien plus en le pensant. Mais ça n’a jamais été dans ses habitudes de faire des compliments sincères et développés. « Toi tu sais parler aux femmes. » Qu’elle dit, pleine d’ironie. Pas nouveau qu’il n’est pas doué pour les compliments. Pourtant, il semble qu’il n’ait pas besoin de ça parce que ça a toujours bien marché pour lui. Tout comme ça marche toujours avec Jessica sans qu’il ait besoin de la noyer sous les compliments. Ça ne lui ressemblerait pas de faire des tas de compliments de toute façon. Un de temps en temps, c’est déjà trop. Finalement, il se plaint qu’il a faim. Parce que c’est vrai et parce qu’il n’aime pas ce silence installé entre eux. S’il n’aime pas parler plus que ça, il n’aime pas non plus ne pas parler du tout. Parce que ça laisse trop de place pour les non-dits et les regards trop intenses. De toute façon, fumer un joint, ça lui donne toujours faim. « J'en sais rien, t'as qu'à aller voir. » Aussi désinvolte que lui, comme toujours. Elle est aussi douée que lui pour faire à manger ou s’occuper de son frigo. Il a toujours été habitué à ce que des gouvernantes fassent à manger pour la famille puis il est passé de la domestique aux services de livraison à domicile ou restaurant selon les envies. Il ne sait presque rien faire, à part quelques trucs basiques et même ça, il a la flemme en général. La brune se lève devant lui et il s’appuie sur ses coudes pour la regarder. Elle a vraiment tout ce qu’il faut, là où il faut. Il ne changerait rien chez elle, même s’il le pouvait. Même la rendre moins chiante, il ne le ferait pas parce qu’il s’ennuierait sans ça. « Probablement pas grand chose ceci dit, on peut commander un truc si tu veux, qu'est ce qui te ferait envie ? Ou on sort chercher un truc ou rejoindre les autres à la soirée, y'aura des trucs à bouffer ? » Même pour ça, ils ont le même avis. Plus simple de commander ou de sortir plutôt que de préparer quelque chose eux-mêmes. Surtout que le frigo de Jess est toujours aussi vide que le sien donc il y a peu de chances qu’ils puissent faire quelque chose de bon. Il s’assied sur le canapé et se penche pour attraper son caleçon. Non pas qu’il soit pudique, encore moins devant Jessica, mais c’est simplement plus confortable. Et puis ça se retire vite si jamais. « Pas envie de sortir, la flemme de m’habiller. » Et il veut aussi rester seul avec elle, mais il préfère trouver une autre excuse. Surtout qu’il n’a aucune envie de lui laisser l’occasion de draguer d’autres hommes devant lui s’ils sortent. Que ça soit Nathan ou un inconnu. Leurs amis sont sûrement en train de faire la fête et ont oublié qu’ils devaient les rejoindre au départ. « Tu veux commander quoi ? Pizza ou chinois ? » Il lui laisse le choix, par flemme d’en faire un sans doute, même s’il n’est pas compliqué. L’héritier attrape la bouteille de vin et les deux verres désormais vides pour les remplir à nouveau. Après toute cette passion, ils ont bien besoin d’un remontant pour reprendre des forces et recommencer, encore et encore. Parce qu’ils pourraient sûrement faire ça toute la nuit. Ils ont des semaines d’absence à rattraper après tout. « J’propose qu’on boive à notre santé, parce qu’on est parfaits. » Qu’il dit en lui tendant un verre. Ni vu ni connu, il la complimente, même s’il se complimente lui aussi. Mais c’est vrai après tout, ils sont tous les deux géniaux et ça mérite bien un toast, même juste entre eux.

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like two sides of the same coin ✻✻✻ Quand elle le voit, elle a ses putains de papillons dans le ventre, elle a les jambes frêles et son coeur bat plus vite, et même si jamais elle ne l'avouera, elle le sait, elle et elle est tout à fait consciente que ce n'est pas le cas avec tout ses plans culs, ça signifie beaucoup plus. Et même si une partie d'elle adorerait ne pas avoir à subir ces sentiments, l'autre est bien contente. C'est pas si con dans le fond. Pas envie de sortir, la flemme de m’habiller.   Il y a quelques années, ils auraient donnés n'importe quoi pour sortir d'une baraque et aller se foutre la tête à l'envers à n'importe quelle soirée, tant qu'il y a de la drogue et de l'alcool. Aujourd'hui, ils se suffisait à eux même, ils n'ont plus besoin des autres, ils sont devenus obsolètes dans ce petit monde qu'ils se sont créer. Et même Nathan n'y avait plus sa place. Elle lui raconterait sans doutes demain, en lui épargnant les détails sexuels de sa vie débridée. Il se foutrait encore de sa gueule pour être aussi faible et toujours succomber dans les bras de leurs potes commun, qui agit comme un véritable enculé avec elle. Tu veux commander quoi ? Pizza ou chinois ?   elle récupère son téléphone.chinois, mais pas celui en bas de la rue, j'ai gerber toute la nuit la dernière fois. répond t-elle simplement, comme si c'était naturel entre eux. Pour défendre ce pauvre chinois, c'était probablement pas la bouffe qui l'avait fait gerbé la dernière fois, elle était tellement défoncé que c'était plutôt du à ça. J’propose qu’on boive à notre santé, parce qu’on est parfaits. Mon dieu quel égocentrisme. Elle adore quand il est comme ça, il la fait même rire avec ces bêtises alors qu'elle trinque avec lui et s'enfile une belle gorgée de ce délicieux vin. à nos inoubliables parties de jambes en l'air. parce qu'il semblerait que ce soit la seule chose pour laquelle ils soient vraiment doué tout les deux, le seul talent qu'on peut leur donner. En dehors de ça, ils ne savent pas vraiment communiquer, ils sont malpolies, inopportuns, mesquins, manipulateurs... Les qualités ne se cumulent pas vraiment. Putain, heureusement qu'ils sont nés avec une cuillère en or dans le bouche, parce qu'à part pour devenir pute, ça fait pas génial sur un CV. et cette soirée qui ne fait que commencer... ajoute t-elle dans un sourire narquois, en posant un regard sur sa bite dénuée d’érection, heureusement pour lui ceci dit, ça doit être douloureux sinon... Olala, elle se demande comment elle a tenue pendant ces trois semaines sans lui, mais finalement, elle y est arrivé, enfin, elle était qu'attente, elle l'a attendue, espérant qu'elle ne serait pas obligée de céder la première et de se pointer chez lui mais il l'avait fait avant elle.
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like two sides of the same coin ✻✻✻ Ça n’a jamais été le genre de Fitz de refuser de sortir pour une soirée arrosée. Mais maintenant qu’ils sont sur leur lancée avec Jessica, il n’a aucune envie d’arrêter pour quitter son appartement. Ils ont tout ce qui leur faut ici, des joints et de l’alcool. Et surtout, le principal, leurs deux corps nus. Sortir maintenant, ça serait stupide. La soirée ne fait que commencer et ils le savent tous les deux. Même s’ils se sont déjà envoyés en l’air deux fois ce soir, ça ne risque pas de s’arrêter là. Autant profiter jusqu’au bout, on ne sait jamais quand la brune va refaire la gueule. Même s’il ne compte pas la laisser faire si elle recommence. Ces quelques semaines étaient bien suffisantes. Il ne veut pas se retrouver privé d’elle encore une fois. « Chinois, mais pas celui en bas de la rue, j'ai gerber toute la nuit la dernière fois. » Ils décident donc de commander à manger, parce qu’ils sont tous les deux aussi peu doués pour la cuisine et que ça leur ferait perdre du temps de toute façon. « Pas de problème, j’ai pas envie de t’entendre vomir toute la nuit. » Aller jusqu’à lui tenir les cheveux, très peu pour lui. Ça lui est déjà arrivé une ou deux fois et il n’y a pas pire tue l’amour. Enfin mieux vaut qu’elle évite de vomir tout court parce que c’est tout sauf sexy. Il leur sert deux verres de vin et porte un toast à eux-mêmes, sans aucune vergogne. Après tout, il a bien le droit de leur lancer des fleurs à tous les deux. « A nos inoubliables parties de jambes en l'air. » Il veut bien trinquer aussi à ça. Parce que ça vaut le coup d’être fêté. Ils sont tellement doués tous les deux ensemble. Très peu modestes mais très doués. Pourquoi être modestes quand ils ne font qu’énoncer la vérité ? Fitz est fier d’entendre Jessica confirmer qu’elle est incapable d’oublier leurs ébats sexuels. A se demander comment elle a supporté son absence ces dernières semaines. Sans doute comme lui, avec d’autres partenaires. Ils sont tous les deux aussi cons, incapables de réaliser qu’ils pourraient être assez l’un pour l’autre. Mais l’admettre, ça serait une preuve de faiblesse. Et aussi une perte de liberté, ce qui est la dernière chose que souhaite Fitz. Et il sait bien que Jessica pense la même chose. Ils sont tous les deux amoureux de leur liberté. « Et cette soirée qui ne fait que commencer... » Ils sont d’accord sur ce point. Ils vont rendre cette soirée inoubliable rien qu’à eux deux. Pas compliqué. En réalité, cette nuit va sûrement se mélanger à toutes les autres qu’ils ont passées ensemble. Surtout quand ils sont bien défoncés. Fitz serait bien incapable de détailler chaque soirée où ils se sont envoyés en l’air, elles sont bien trop nombreuses. Il pose son verre pour attraper son pantalon et en sortir son téléphone. Quelques mouvements et l’appel vers son livreur de chinois préféré est déclenché. Bien sûr qu’il a enregistré les numéros dans son téléphone. Il sait qu’il y a cinquante pour cent de chances qu’il les appelle lorsqu’il a faim alors pourquoi perdre du temps à devoir chercher le numéro ? Il commande ce qu’il prend toujours, soit un assortiment d’un peu tout ce qu’il préfère. Il y a aura sûrement trop à manger mais tant pis, il a trop faim pour se contrôler pour le moment. Alors que la personne lui dit que ça prendre au moins vingt minutes, il remarque le regard de Jessica sur son entrejambe. Il sourit alors qu’il regarde son corps à son tour. Il donne l’adresse de la brune sans la quitter du regard avant de raccrocher et de poser son téléphone sur la table. « Et voilà, tu veux faire quoi en attendant ? » Il a déjà sa petite idée sur la question mais il a envie de laisser Jessica faire le premier pas cette fois. La voir demander pour le sexe, c’est toujours excellent pour l’égo de Fitz. Et quand son égo est content, il n’en est que plus passionné.

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like two sides of the same coin ✻✻✻ Il fait preuve d'un égocentrisme rarissime, d'ailleurs le seul qui doit être pire que Fitz, c'est Nathan, vous le verriez dans sa danse des pectoraux, c'est à mourir de rire. Fitzgerald se prend sans doutes moins au sérieux, quoi que... Et puis, elle se retrouverait probablement dans le top trois d'ailleurs. Quand elle s'y met, elle est terriblement imbue de sa personne, une façade qui la sauve dans pas mal de situations, faut l'avouer. Et voilà, tu veux faire quoi en attendant ? Ce qu'il peut être séduisant quand il la fixe de cette façon. Ce qu'elle veut faire hein ? Elle a bien une idée derrière la tête, d'ailleurs, elle se doute que le beau bouclé serait d'accord avec elle sur ce point là. un scrabble... fit elle, le sourire au coin des lèvres. Elle n'a jamais joué à ce jeu, pas même avec sa grand mère et ce n'est pas prêt de changer. Elle se lève, pour une raison qui lui échappe totalement, elle est incapable de lui résister, leurs deux corps sont irrémédiablement attirés l'un par l'autre. Elle l’observe de haut en bas, ses yeux se focalisent sur l'objet de ses désirs. Il est de nouveau prêt, il ne lui aura pas fallu beaucoup de temps pour récupérer. Quand elle le dévisage de nouveau, ses lèvres se sont légèrement ouvertes. Les pupilles dilatés, elle lui prend la main et l'entraine dans ce couloir sans fin jusqu'à la chambre, se retenant de l'embrasser à mi-chemin. Elle le pousse sur le lit et pose un doigt sur ses lèvres charnues pour lui faire signe de se taire. Il la déshabille de son regard alors qu'elle grimpe sur lui avec la lenteur d'une tortue. La chaleur grimpe entre les jambes de la jeune femme, ses yeux voraces plantés dans ceux de son amant. Elle se mordille la lèvre et s'insinue juste au dessus de lui, laissant son membre durcit entrer en elle. Une main sur son torse, elle entame quelques va et viens assez lents, cette position est l'une de ses préférées. Ses mains saisissent les hanches de la jeune femme alors qu'elle accélère, fermant les yeux, la tête renversée en arrière. Leurs deux souffles résonnent dans la pièce silencieuse alors qu'un gémissement lui échappe. Elle ouvre de nouveau les yeux, son regard lubrique posé sur elle la projette dans une autre dimension.
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like two sides of the same coin ✻✻✻ Une fois la nourriture commandée, il la regarde à nouveau avec désir. Ils ont un peu de temps devant eux et ils savent toujours l’utiliser à bon escient. « Un scrabble... » Qu’elle répond en souriant quand il lui demande ce qu’elle veut faire. Pas difficile de savoir qu’elle plaisante. Elle ne doit même pas avoir de scrabble chez elle. Et ce n’est pas un jeu facile à rendre sexy, à moins de n’écrire que des mots cochons. « Je connais mieux comme jeu. » Mais il n’a pas plus envie de jouer, ça lui a suffi tout à l’heure. Elle se lève et le regarde, de haut en bas puis de bas en haut. Il sourit, conscient que ce qu’elle voit lui plait. La vue qu’elle lui offre est aussi très plaisante. Nue, elle est encore plus parfaite. Et Fitz, il pourrait passer son temps à regarder son corps, s’il n’avait pas autant envie de le toucher également. Quand elle prend sa main, il lit un tout autre appétit dans son regard. Il la suit dans le couloir, sans se priver de regarder ses fesses alors qu’elle marche devant lui. Ils arrivent rapidement dans sa chambre où elle le pousse pour qu’il tombe sur le lit. Elle lui fait signe de se taire et il s’appuie sur ses coudes pour la regarder avec désir. Son regard s’attarde sur sa poitrine alors qu’elle s’avance vers lui et grimpe au-dessus de lui lentement. L’érection du jeune homme est à nouveau à son maximum. Elle le rend tellement fou, tout son corps réagit à elle. Alors qu’ils se regardent avec envie, elle descend doucement pour joindre leurs deux corps. Il lâche un long gémissement tout le temps de sa descente vers le plaisir. C’est tellement bon, il ne connait rien de meilleur. Fitz, il a toujours adoré le sexe, dès la première fois. Il se laisse tomber contre le matelas alors qu’elle commence à bouger au-dessus de lui. Fitz a beau avoir plutôt l’habitude d’être celui qui dirige, il se plait aussi dans cette position. Les mouvements lents et profonds de Jessica font arriver tout un tas de sensations dans son corps. Et le spectacle qu’elle lui offre, ses seins se balançant au rythme de ses allers et venues, son corps vibrant et ses soupirs. Ça ne pourrait pas être meilleur. Il pose ses mains sur ses hanches pour accompagner ses mouvements qui se font plus rapides. Leurs regards se croisent par moments, quand celui de Fitz ne s’égare pas sur les courbes de Jessica, et on y lit tout leur désir. Fitz se mord la lèvre pour tenir plus longtemps, pour prendre encore plus de plaisir. Ses doigts jouent avec sa peau, l’aident à se relever encore plus pour mieux s’enfoncer après. Il ne cesse de gémir et la brune fait la même chose. Ils ne contrôlent plus rien. Ils ne contrôlent jamais rien une fois qu’ils ont craqué. Tout ce qu’ils peuvent choisir, c’est comment ils vont perdre le contrôle. « Putain... » Son souffle se fait de plus en court et il se sent proche du point de non-retour. Il résiste mais plus les mouvements de Jessica se font rapides et puissants, plus il sent qu’il ne va pas tarder à craquer.

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like two sides of the same coin ✻✻✻ Le sexe, la seule façon qu'ils ont trouvés pour se prouver qu'ils tiennent à l'autre. Parce que dans ses moments, ils s'appartiennent, il se laissent aller et dévoilent leurs personnalités plus que jamais. Sans doutes que c'est aussi le seul échappatoire de cette vie pathétique et minable qu'ils osent mener de front. Faut se l'avouer, ils sont le stéréotype parfait du gosse de riche : arrogant, con, égocentrique, une carte de crédit à la place du cerveau, croyant dur comme fer qu'ils ont le monde à leurs pieds. Pauvre fou, leurs vies, ils ont tellement peur de la vivre qu'ils se cachent derrière ce qu'ils appellent la liberté alors qu'ils sont enchainés. Putain... Elle ralentie la cadence, histoire de profiter plus longtemps de cette étreinte dont elle a la maitrise, c'est pour ça qu'elle aime cette position, l'une des rares où c'est elle qui prend les rennes, elle choisit d'offrir ou non un orgasme à son amant, même si entre eux, c'est clairement inévitable. Elle l'observe, prêt à succomber sous ses assauts, il est divin, vraiment sublime. Elle le sent entrer plus profondément en elle, grisée par ces étreintes, elle sait qu'avec lui, trois fois ne seraient pas suffisantes, elle ne pourra jamais se passer de ses mains expertes, de son sourire de gros con et de son arrogance même si elle finit par en crever, même s'il gagne la partie le plus souvent. Alors elle reprend un peu plus vite, sa main caressant un torse dénudé avec véhémence. Ils mettent même pas de préservatif ces deux abrutis, et pourtant, ils ont pas l'intention de concevoir qui que ce soit, c'est juste que le morceau de plastique est un obstacle à ce plaisir mutuel, ce serait pas pareil, c'est clair. Et puis, elle prend la pilule, sur la petite boite, ils disent que c'est fiable à 99,9%, ce serait un vrai manque de pot qu'ils se retrouvent à être ce 0,1% quand même. Ils ne tardent pas à rejoindre le nirvana, ensemble une fois de plus, ils sont jamais très loin l'un de l'autre. Ses muscles se tendent et elle lui jette un dernier coup d'oeil avant de s'allonger sur le côté, près de lui, comme si elle était en manque de son corps alors qu'ils viennent de consommer leurs troisièmes fois, rien que ce soir. Pas de répit, la sonnerie retenti, c'était moins une... Elle récupère le draps du lit et fonce vers la porte d'entrée avant d'ouvrir la porte au livreur, elle réceptionne les plats commandés plus tôt. une seconde. lance t-elle en maintenant tant bien que mal le drap sur l'avant de son corps, cachant sa poitrine mais l'arrière à l'air lorsqu'elle se penche pour récupérer les billet qu'elle avait fourré quelques heures plus tôt dans son soutif. L'homme en question n'en perd pas une miette et lui adresse un large sourire lorsqu'elle revient pour lui tendre le billet.
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like two sides of the same coin ✻✻✻ Ils continuent de se regarder tout en bougeant pendant quelques minutes de plus. Se retiennent tous les deux autant que possible jusqu’à exploser presque simultanément. Et qu’ils se regardent dans les yeux pendant ce temps, ça rend l’orgasme moment encore plus intense. Finalement, Fitz laisse retomber sa tête contre le matelas et regarde le plafond. Il est toujours aussi grisé par ces moments de plaisir partagés avec Jessica, peu importe qu’ils l’aient déjà fait des centaines de fois. Il ne pourrait sans doute pas s’en passer, même s’il le voulait. Mais de toute façon, il ne compte pas s’arrêter de sitôt. Et il ne se rend pas compte qu’il est accro à elle comme il est accro à sa drogue. Parce que ça lui plait et qu’il n’a aucune raison de s’arrêter. Elle se laisse retomber sur le lit à côté de lui et il la regarde en souriant. Satisfait mais déjà désireux à nouveau. Ils n’ont rien le temps de faire d’autre que la sonnette retentit dans l’appartement. Il n’a pas vu le temps passer, rien d’étonnant vu ce qu’ils faisaient. Elle se lève, enroulée dans le drap laissant ses fesses à l’air libre, et sort de la chambre. Fitz soupire et attend quelques secondes avant de se lever. La faim est revenue maintenant qu’ils ont fini de s’envoyer en l’air. Il attrape une serviette au cas où le livreur serait encore là quand il arrivera. Pas l’idéal de mettre une serviette autour de sa taille quand on ne sort pas de la douche, pas très agréable pour la peau non plus mais c’est tout ce qu’il a trouvé. Et ça lui donne des idées pour la suite. Lorsqu’il arrive dans le salon, son regard se pose sur les fesses de Jessica, penchée pour récupérer un truc. Jolie vue. Il apprécie avant de remarquer qu’il n’est pas le seul à regarder. Le livreur ne se prive pas non plus. Sauf que lui, il n’a pas le droit. Jessica se redresse et va vers la porte. Fitz est tellement furieux qu’il ne contrôle plus rien. Il les rejoint d’un pas rapide et, sans prévenir ou pouvoir se contrôler, il donne un coup en plein visage du livreur. « Connard ! » Celui-ci tombe sur le sol, les billets que vient de lui donner Jessica volent autour de lui. Sans attendre, Fitz claque la porte avant de secouer sa main. L’adrénaline qui lui a fait faire ça laisse place à la douleur. C’est con, ça devrait pas faire si mal de frapper quelqu’un. Le but, c’est de faire mal à l’autre, pas à soi-même. « Putain, ça fait mal ! » Il a vraiment frappé fort, il ne s’en est même pas rendu compte. Il voudrait bien voir la tête de l’autre mais ça serait sûrement une mauvaise idée. Et il n’est pas assez doué en combat pour commencer une vraie bagarre. « Arrête de montrer ton cul à tout Memphis, tu veux bien ? » Qu’il crie, énervé. Il sait même pas si elle en faisait exprès, il s’en fout.

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like two sides of the same coin ✻✻✻ Elle se penche pour récupérer les billets sur le sol, elle trouve un billet de cinquante et le prend en se relevant. Elle a pas volontairement montré son cul à ce type même si elle s'en fout pas mal qu'il se soit rincé l'oeil. Et le pire, c'est qu'elle l'a pas fait pour faire chier Fitz, la vérité c'est qu'elle le pensait encore dans la chambre, elle a juste agit comme elle le fait toujours : dégourdie et nonchalante. Connard ! Ca ne plait pas à son partenaire qu'elle ne voit même pas débarqué pour asséner un coup brutal à ce pauvre livreur qui doit regretter d'avoir accepté cette course. Les plats dans une main, elle regarde l'homme tomber au sol sous le poing de l'héritier et la porte se refermer aussi vite. Au moins, il pourra garder la monnaie... Putain, ça fait mal ! Un peu choquée par la scène qui vient de se dérouler sous ses yeux à une vitesse folle, sans qu'elle n'ait le temps d'ouvrir la bouche, elle ne pense même pas à ouvrir la porte pour voir comment va ce pauvre type et elle se tourne vers le blond.   Arrête de montrer ton cul à tout Memphis, tu veux bien ? crie t-il, plus fort qu'à son habitude. Deux comportements qu'elle n'a pas l'habitude de voir chez lui et qui la perturbe. Déjà, il ne se bagarre pas, non, il fait des sous entendus, il séduit la jeune femme devant les yeux de son adversaire et au pire il menace mais c'est pas vraiment un bagarreur Fitz. Et puis, il ne crie pas, même en colère, il lui fait la gueule mais il garde toujours un calme souverain, assez déconcertant le plus souvent d'ailleurs. C'est elle l'hystérique normalement dans l'histoire. Sauf que là, ces propos sont vexant, vrais, mais vexant, surtout venant de lui parce qu'il a plus d'impact sur elle qu'elle ne le voudrait et aussi parce que pour une fois qu'elle ne fait rien pour l'emmerder, il réagit. va te faire foutre Riggs ! t'avais qu'a bouger ton cul pour aller les récupérer ses putains de plats si t'es pas content ! Et je ne montre pas mon cul à tout le monde ok ? elle ne l’appelle par son nom que lorsqu'elle lui en veut. puis, je peux savoir pourquoi tu hurles comme ça ? Elle laisse tomber le drap, il n'a plus vraiment d'utilité de toutes façons. Elle rejoint ensuite sa cuisine et prend un bloc de glace avant de l'entourer d'un essuie main en tissu. Elle s'approche alors de lui pour aller le mettre sur sa main.
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like two sides of the same coin ✻✻✻ Il ne sait pas ce qu’il lui a pris. Il est tout sauf bagarreur d’habitude. La preuve, il ne se souvient même pas de la dernière fois qu’il a frappé quelqu’un. Surtout que ce livreur n’a rien fait que Fitz n’aurait pas fait dans sa situation. Un aussi beau cul devant le regard, normal de regarder. Sauf que Fitz, il refuse que quelqu’un d’autre puisse regarder Jessica. Ça ne lui ressemble pas d’être ainsi, de frapper ou même de crier. Surtout qu’il aurait eu plus de raisons de s’énerver tout à l’heure quand elle a parlé de son suçon. Mais sans doute que c’est l’accumulation qui l’a fait craquer. Et il ne regrette même pas, bien que sa main le fasse souffrir. Il y a des traces de sang et il ne sait pas si c’est le sien ou celui du livreur. Il n’a même pas regardé les dégâts qu’il avait faits avant de claquer la porte. Tant pis pour ce mec, ça lui apprendra à regarder et convoiter ce qui n’est pas à lui. « Va te faire foutre Riggs ! T'avais qu'a bouger ton cul pour aller les récupérer ses putains de plats si t'es pas content ! Et je ne montre pas mon cul à tout le monde ok ? » Elle s’énerve à son tour alors qu’elle n’a aucune raison. C’est elle qui a montré son cul à ce livreur non ? En tout cas, elle n’a rien fait pour le cacher. Et puis se pointer avec seulement un drap pour ouvrir la porte au livreur, faut vouloir flirter quand même. « J’y serais allé si t’avais pas été si pressée d’aller chauffer ce pauvre con ! » Peut-être qu’il se fait des idées, qu’elle n’en a pas fait exprès, il n’en sait rien. Tout ce qu’il sait, c’est que le livreur a vu son cul et que ça l’énerve. « Puis, je peux savoir pourquoi tu hurles comme ça ? » Elle laisse tomber le drap avant de se diriger vers la cuisine. C’est déloyal d’utiliser ses atouts comme ça. Il lui en veut encore mais malgré tout, il ne peut pas s’empêcher de regarder son corps nu. « J’ai pas le droit de gueuler maintenant ? » Conneries, Fitz a tous les droits et même quand il ne les a pas, il les prend. Il croise ses bras sur son torse mais dégage vite sa main droite parce que la position empire la douleur. Elle revient avec un chiffon rempli de glace qu’elle pose sur sa main. Ça commence par brûler mais il sait que c’est la meilleure solution pour faire passer la douleur. « Tu sais, si tu voulais jouer au docteur, suffisait de demander. » Qu’il dit avec un sourire taquin. Il passe de la colère au charme, sans aucune transition. La vue du corps nu de Jessica sans doute. Et peut-être aussi qu’il déteste montrer ce qu’il ressent. La colère, il ne la laisse pas souvent s’exprimer, préférant faire la gueule silencieusement.

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like two sides of the same coin ✻✻✻ Jessica elle abandonne, elle ne comprendra jamais rien à cet homme, pas aux hommes en général parce qu'elle sait la plupart du temps comment les combler ou les surprendre, elle est assez manipulatrice pour s'adapter à chaque homme, mais lui... C'est un véritable mystère, même pour elle.  J’y serais allé si t’avais pas été si pressée d’aller chauffer ce pauvre con ! Elle le regarde de ses grand yeux, il a quand même pas oser dire un truc pareil ? Il a pas l'air de se rendre compte que c'est hyper vexant pour elle, elle n'avait absolument pas chercher à draguer ce mec, elle s'en fout carrément du livreur de chinois. Dans d'autres circonstances, peut être, mais pas ce soir, ça ne lui avait même pas effleuré l'esprit. Faut vraiment arrêter la fumette et les alcools forts, Fitz. Tu deviens vraiment parano. Quand tu dis des conneries pareilles, j'ai envie de... De l'égorger, de lui cracher à la gueule, elle pousse un soupire alors qu'il reprend : J’ai pas le droit de gueuler maintenant ? Elle fronce les sourcils, il est déjà plus calme, ce n'était donc qu'une crise de folie passagère. Elle file en cuisine bricoler ce qui lui servira à ne pas se retrouver avec un bleu et un oeuf immense sur la main... S'il s'est pas pété un truc le con, parce qu'il y est pas allé de main morte. Elle s'approche de lui et le pose sur sa main avant de répondre, le plus calmement du monde cette fois : non, ça t'arrive jamais, c'est tout... elle hausse les épaules et regarde un peu l'étendu des dégâts. t'as pas fait les choses à moitié quand même... Il grimace sous la douleur, il va probablement lui falloir nettoyer la plaie. Il est grave quand même, elle ne l'avait encore jamais vu frapper un type qui la draguait, et encore, celui là n'a fait que se rincer l'oeil, il a déjà vu bien pire que ça, il l'a déjà vu collé sa langue au fond de la gorge de certains types et il a pas bougé d'un poil. Tu sais, si tu voulais jouer au docteur, suffisait de demander. Elle lève les yeux au ciel, lunatique bonjour. Elle ignore totalement ses propos, faut dire que sa réaction l'a un peu assommé, elle est sonnée et cherche à comprendre mais sans doutes qu'elle n'aura pas d'explications. Parce qu'il ne parle pas vraiment de lui Fitzgerald. qu'est ce qui t'as prit ? j'ai pas envie de t'emmener aux urgences. fit elle doucement, comme à elle même, sans vraiment attendre de réponse. Il aurait suffit de si peu pour déclencher une colère inattendue, surprenante et sans doutes exagérée.
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like two sides of the same coin ✻✻✻ Finalement, sa colère retombe aussi vite qu’elle était montée. En même temps, c’est pas son genre de s’énerver comme ça, ça ne va pas durer en plus. Il ne sait pas pourquoi il a explosé ainsi, juste pour ça. Mais il ne regrette pas de l’avoir fait, pas une seule seconde. Tant qu’à faire, il aurait pu frapper un mec qui aurait vraiment fait quelque chose de mal, que Jessica aurait embrassé ou pire. Mais c’était lui qui était là, c’est sur lui que c’est tombé. « Non, ça t'arrive jamais, c'est tout... » Qu’elle dit en s’occupant de sa main. Elle s’est calmée elle aussi. Elle a raison, il ne s’énerve jamais, n’hausse le ton que rarement et frappe encore moins souvent les gens. Sa jalousie excessive fait ressortir des trucs encore pires en lui. Surtout qu’il considère qu’en s’énervant sans raison, elle a gagné. Gagné on ne sait quoi mais dans leur jeu malsain, c’est elle qui gagne un point supplémentaire. Ou lui qui en perd un, ça dépend du point de vue. « T'as pas fait les choses à moitié quand même... » C’est sûr que quand il s’y met, il se donne à fond. Le livreur n’a pas eu de chance pour le coup. Parce que vu comme la main de Fitz le fait souffrir, le visage de l’autre ne doit pas aller bien non plus. « C’est tout moi ça. » Qu’il dit en souriant. Il n’a pas besoin de donner d’explication supplémentaire. Surtout qu’il a déjà dit pourquoi il avait fait ça en engueulant Jessica et son cul à l’air. Elle sait qu’elle est la cause de cet accès de folie du jeune héritier. Et il ne comprend pas pourquoi elle ne jubile pas. Peut-être parce qu’il reste con, toujours. Finalement, il change de sujet. Il n’a pas envie de revenir sur ce moment de colère. Parce que Fitz ne montre pas ce qu’il ressent, ou il évite autant que possible. Il préfère ignorer le problème plutôt qu’en parler, il préfère hausser les épaules plutôt que gueuler. Il ne croit pas s’être déjà énervé comme ça devant Jessica. Les seules fois, ça devait être quand sa mère lui tapait particulièrement sur les nerfs. Et même là, c’était rare. « Qu'est ce qui t'as prit ? J'ai pas envie de t'emmener aux urgences. » Mais la brune ramène le sujet sur le tapis, sans doute curieuse de savoir ce qui a causé ce comportement inhabituel de Fitz. Elle devrait le savoir, elle sait à quel point il est possessif à son égard. Pas étonnant que ça finisse par mal tourner. « Tu fais une très bonne infirmière, pas besoin d’urgences. » Il continue de jouer au con, ignorant sa vraie question. Elle continue de presser la glace contre sa main, visiblement un peu inquiète. Ce n’est qu’une blessure superficielle, il aura peut-être une marque pendant quelques jours mais rien de plus. Il la fait relever le menton vers lui et la regarde. « On mange ou on attend que ça refroidisse ? » Autant que le passage du livreur ne soit pas totalement inutile, après tout.

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like two sides of the same coin ✻✻✻ Il n'aura jamais fait preuve d'autant d'aplomb pour l'éloigner d'un homme, homme qu'elle ne convoite d'ailleurs même pas. Enfin, ce n'est sans doutes qu'un incident isolé, le pétard et le fait d'avoir faim lui a sans doutes grillé le cerveau. Elle ne jubile pas parce que c'est pas dans ses habitudes. Enfin, il n'a pas l'air décidé à communiquer là dessus de toutes façons, alors autant laisser tomber l'idée. Et pour information, elle ne sait pas qu'il est aussi possessif, elle sait bien sur qu'il est un peu jaloux, que ça l'emmerde quand elle fricote avec d'autres mecs et elle en joue, mais elle n'avait jamais vraiment pensé que c'était à ce point et ça vrai dire, c'est ce qu'elle attend depuis au moins un mois, un geste qui lui prouve qu'il tient vraiment à elle et elle s'en remet pas vraiment. Tu fais une très bonne infirmière, pas besoin d’urgences. Elle est concentrer sur le peu de soin qu'elle peut lui prodiguer, faut être con quand même pour se jeter sur un mec qui a rien demandé de cette façon... Con ou amoureux. Le soucis, c'est que dans l'esprit de Jessica, la version la plus probante c'est la première. Inquiète de sa santé, elle se demande s'il a pas un truc pété. Elle n'imagine même pas la tête du livreur, elle espère ne pas être emmerdée plus tard avec une plainte, parce que c'est son nom à elle sur le bon de commande. Il aurait surement déjà sonné à nouveau s'il voulait régler quelque chose. Il lui relève la tête dans un sourire dont il a le secret, un de ceux qui veut dire : tu ne me connaitras jamais parfaitement, arrête d'essayer. Et là, c'est un paradoxe qui opère dans l'esprit de la jolie brune, complètement charmé mais dans une colère noire, elle aimerait pouvoir lire en lui comme dans un livre mais serait elle aussi accroc si elle le pouvait. On mange ou on attend que ça refroidisse ? C'est peut être même déjà froid, elle laisse le bloc de glace sur la main handicapé du beau blond et elle file récupérer les plats là où elle les a laisser, près de l'entrée. Et je te préviens. Il est hors de question que je te donnes à manger, t'avais qu'à faire plus attention. lance t-elle, à nouveau le sourire aux lèvres en déballant la commande sur la table du salon. Elle l'imagine déjà tenter de manier les baguettes de sa mauvaise main. Ils n'ont été que deux presque toute la soirée mais quel bordel ils auront foutues dans cet appartement. C'est sa voisine du dessus qui va être une fois de plus ravie. Elle qui lui avait envoyé un jolie mot une fois, la traitant de nymphomane et la sermonnant sur le bruit à des heures interdites. Elle sort les baguettes de leurs emballages et commence à picorer, c'est vrai qu'elle avait faim quand même. Juste pour rectifier, je ne le draguais pas et en plus de ça, il t'arrivait pas à la cheville. Elle ne sait pas vraiment si elle se rassure elle même ou si c'est pour le rassurer lui qu'elle dit ça, remettant le sujet sur le tapis avant de changer de nouveau, parce que le débat est clos : T'as vu la nouvelle meilleure amie de Joey, elle a une bouche de poisson non ? Une meuf, aussi timbrée qu'elle et qu'elle balade partout, parce que critiquer les autres, même leurs amis, ils ne l'ont pas encore fait ce soir.
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like two sides of the same coin ✻✻✻ Fitz n’a qu’une envie : oublier cet incident.  Il a beau ne pas regretter, il n’est pas fier pour autant. Surtout parce qu’il n’a pas l’habitude de laisser ses émotions prendre le contrôle. A part pendant le sexe mais ça ne compte pas parce que la seule émotion à laquelle il laisse place, c’est la passion. Et il n’y aucune honte à être passionné, au contraire, ça rend les choses meilleures. Il change donc rapidement de sujet, évoquant d’abord des taquineries puis parlant de manger. C’est vrai, il en aurait presque oublié que le livreur était là pour autre chose que mater le cul de Jessica. « Et je te préviens. Il est hors de question que je te donnes à manger, t'avais qu'à faire plus attention. » Dommage, ça pourrait être sexy selon comment elle le fait. Il maintient la glace sur sa main et la suit vers le canapé, où ils s’installent tous les deux. Il a du mal à réaliser qu’il n’y a pas si longtemps, leurs amis étaient aussi dans ce salon et que Jessica lui faisait encore la gueule. Tout va toujours très vite entre eux et ils n’ont pas besoin d’explications. Ça serait une perte de temps. De sa main intacte, il attrape une boîte et l’ouvre assez difficilement. Jessica lui donne des baguettes et il soupire. Ça risque d’être compliqué. Pourtant d’habitude, il est doué avec les baguettes, il a pris l’habitude de manger chinois. Mais d’une main, et en plus sa main gauche, ça va être beaucoup plus difficile. Il attrape un morceau de viande après plusieurs essais et miraculeusement, parvient à le faire atterrir dans sa bouche. « Juste pour rectifier, je ne le draguais pas et en plus de ça, il t'arrivait pas à la cheville. » Il la regarde en mâchant. Il ne sait pas trop pourquoi elle dit ça mais peut-être que ça le rassure un peu. Pas étonnant qu’il n’arrive pas à la cheville de Fitz, personne n’y arrive. « M’en fous, il avait qu’à pas te mater. » Dis comme ça, on dirait presque qu’il défendait son honneur. Il n’a même pas pensé à ça, ce con. « T'as vu la nouvelle meilleure amie de Joey, elle a une bouche de poisson non ? » Il rit avant d’attraper encore un peu de nourriture. Cette fois, raté, elle atterrit sur lui. Heureusement qu’il a gardé la serviette sinon ç’aurait pu être douloureux. Finalement, il hausse les épaules et récupère la nourriture avec ses doigts. Il va continuer comme ça, ça sera plus simple. « C’est celle qui était avec elle au nouvel an ? Elle a un cul super plat, c’est pas croyable. » Critiquer, ils sont doués pour ça. Que ça soit leurs amis ou les inconnus, ils n’ont aucun scrupule. Ils ne sont sûrement pas les seuls à le faire de toute façon. « Elles avaient l’air super proches. Enfin si Joey veut tourner lesbienne, autant qu’elle le fasse avec une meuf canon. » Et qu’elles se filment pendant l’action et donnent la vidéo à Fitz. Bon d’accord, aucune chance que ça arrive. Surtout que Joey et Fitz ont beau toujours faire partie du même groupe d’amis, ils ne sont pas proches du tout. Il continue de manger tout en critiquant, il avait vraiment faim. Le sexe plus le joint, ça creuse l’appétit. « C’est trop bon. Dommage, le proprio va sûrement nous mettre sur liste noire après ce soir. » Il peut déjà en rire, il n’est jamais trop tôt pour Fitz. Et puis il est sûr qu’ils en parleront bientôt en plaisantant de toute cette histoire.

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