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you and i we were born to die ✻✻✻ Le sourire aux lèvres, Fitz sert deux verres de vin. Il avait piqué la bouteille la dernière fois qu’il était venu chez ses parents, il a intérêt d’être bon. Il en tend un à la demoiselle assise sur son canapé. Elle s’appelle Nova, il s’en souvient parce que ça lui fait penser aux yaourts que sa mère mange toujours. Prénom un peu étrange mais elle est vraiment canon donc ça compense. Robe courte et décolletée, elle était clairement sortie ce soir pour rentrer accompagnée. Malgré tout, Fitz a déjà prévu de ne pas la laisser dormir chez lui, il préfère ne pas prendre de risques. Et il n’y a rien qu’il déteste plus que de devoir prendre le petit déjeuner avec une conquête. Il était sorti avec un ami de l’université au départ mais ils s’étaient vite séparés lorsque Fitz avait commencé à draguer. Une première femme qui s’était déclarée en couple. Conneries, ça ne change rien d’être en couple, elle aurait pu venir chez lui quand même. Mais au final, il avait trouvé mieux avec la deuxième. Quelques verres payés, quelques mots échangés et il ne lui avait pas fallu longtemps pour accepter d’aller chez Fitz. Ça reste rare qu’il ramène ses conquêtes chez lui, il préfère aller chez elle ou autre part. Sans doute parce que c’est plus simple de partir après. Pas facile de fuir son propre appartement. Mais elle n’avait pas proposé son appartement alors Fitz avait dû se résoudre à la ramener chez elle. L’excuse du dernier verre fonctionne toujours, alors qu’ils savent tous les deux pourquoi elle est venue chez lui. Elle parle de trucs dont il se fiche pas mal, il écoute à moitié, boit quelques gorgées avant de poser sa main sur la cuisse de la blonde. Une chose en entrainant une autre, il ne faut pas longtemps pour que sa robe soit au sol et qu’il soit au-dessus d’elle sur le canapé. Un des verres se renverse sur le sol mais il s’en fiche pas mal. La femme de ménage s’en occupera. Le reste de leurs vêtements rejoignent rapidement sa robe et ils commencent à s’envoyer en l’air en plein milieu du salon. Nova est bruyante, très bruyante. Elle crie son prénom, hurle son plaisir. Elle en fait presque trop mais ça ne dérange pas Fitz, ça le motive peut-être même plus. Sauf qu’elle crie tellement fort qu’il n’entend pas la sonnette de la porte d’entrée. Il ne remarque pas non plus la porte qui s’ouvre.

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you and i we were born to die ✻✻✻ Une soirée parmi tant d'autre, encore une soirée où elle a abusé de l'alcool, elle a même prit un rail de coke dans les chiottes il y a une heure histoire de maintenir le cap, elle était tellement ivre qu'elle ne tenait plus sur ses jambes. Il lui fallait quelque chose de plus fort... Fitz, son visage s'illumine dans son esprit comme la solution idéale à son ennuie. Ce mec qui la drague depuis une bonne demi-heure est canon mais si il s'y prend aussi bien en cunnilingus qu'en drague, elle est mal barré, puis elle a pas envie de lui. Alors elle sort son téléphone et lui passe un coup de fil, ce crétin ne répond pas, elle prend un taxi et se dit qu'elle va essayer chez lui. C'est un peu confus chez elle en ce moment, enfin, ça fait un bout de temps qu'elle sait que la relation qu'elle entretient avec son ami n'est pas celle qu'elle voudrait, tout est devenu trop intense, trop flou et elle ne gère absolument plus rien. Elle compose le code de l'entrée qu'elle connait par coeur à force de venir ici et elle grimpe les escaliers. Elle sonne, personne ne répond alors que la porte est ouverte. Elle entre sans demander son reste et se rend rapidement compte de la connerie qu'elle venait de faire. Une vision d'horreur : Fitz, sur une pétasse beaucoup trop belle pour être sur son canapé qui jouis comme une lapine en rûte. Ok, elle est pas objective... Et dire qu'elle était presque inquiète de son sort, se demandant ce qu'il pouvait foutre pour ne pas répondre au téléphone depuis une bonne demi heure. Elle aurait du se douter qu'il serait avec une autre meuf, les signes s'était pourtant cumulés. Elle détourne le regard, alors que ces yeux s'emplissent de larmes, c'est trop douloureux de voir ça, parce que même si elle le savait, elle ne l'avait jamais surprit en pleine action et elle doit avouer qu'elle pensait que c'était pire d'imaginer. Faux, la réalité est bien plus cruelle. Elle ne sait même pas si il l'a vu, et dans le fond, elle espère sans doutes que non, parce qu'elle est plus fragile que jamais après avoir été témoin d'une telle scène, l'hystérie n'est pas loin, elle bouillonne de l'intérieur, prête à exploser. Elle a l'impression qu'on vient de lui arracher le cœur et ça lui plait pas du tout cette réaction, ça prouve bien qu'ils sont allés trop loin. Sans vraiment s'en rendre compte, elle claque la porte, si vivement qu'elle en fait trembler les murs de l'appartement.

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you and i we were born to die ✻✻✻ Il ne réfléchit même pas, il se contente de bouger en elle. Cette fille qu’il ne reverra jamais et qu’il aura oubliée dans quelques jours. Il n’y a pas grand intérêt à part le plaisir qu’il ressent en s’envoyant en l’air avec ces inconnues. Mais il serait bien incapable d’arrêter parce qu’il considère que ça fait partie de sa liberté. Et ça varie les plaisirs. Certaines se révèlent surprenantes et il adore ça. Celle de ce soir a beau être canon, elle n’a rien de spécial à part ça. Mais ça n’empêche pas Fitz de se concentrer sur ses cris et sur son corps. Tant concentré qu’il ne remarque pas qu’ils ne sont plus seuls dans la pièce. Elle continue de crier et ce n’est que quand il tourne la tête une seconde qu’il aperçoit une silhouette qu’il connait bien. Il n’a pas le temps de réagir que la porte de son appartement claque. Il s’arrête aussitôt de bouger et la blonde n’a pas l’air de comprendre ce qu’il se passe. Peu importe. Il ramasse son caleçon et l’enfile tout en avançant vers la porte. Il manque de tomber mais retrouve son équilibre au dernier moment. Même pas un regard vers la fille nue sur son canapé, il sort de l’appartement et court dans le couloir après Jessica. Il ne sait même pas pourquoi il fait ça, ça ne lui ressemble pas de laisser une fille en pleine action, encore moins pour en suivre une autre. « Jess ! » Qu’il crie dans le couloir lorsqu’il l’aperçoit. Elle ne l’attend pas, comme si elle voulait le fuir. Elle l’a déjà vue embrasser d’autres filles pourtant. Mais jamais en pleine action, encore heureux. Fitz préfère quand même le faire en privé. D’ailleurs, étrange qu’il ait oublié de fermer la porte de son appartement. Il n’a tout simplement pas fait attention. « Jessica ! » Elle ne s’arrête toujours pas et il commence à s’essouffler. En même temps, c’est pas dans ses habitudes de commencer une course poursuite juste après le sexe. Il ne la rattrape que devant l’ascenseur. Elle appuie sur le bouton nerveusement, comme si ça allait le faire venir plus vite. Il s’arrête devant elle et se penche pour reprendre son souffle. Qu’est-ce qui lui a pris de lui courir après ? « Je… Qu’est-ce que tu fais là ? » Question con. Mais il ne sait pas ce qu’elle a, ni pourquoi il est inquiet de sa réaction. C’est la première fois qu’il agit comme ça, que ça soit avec Jessica ou avec quelqu’un d’autre. Et le pire, c’est qu’il n’y a même pas réfléchi. Ça a tout simplement été instinctif de planter cette fille pour courir après Jessica.

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you and i we were born to die ✻✻✻ C'est pour ça qu'il faut toujours appeler avant de se pointer chez quelqu'un, surtout quand cette personne est son meilleur plan cul, son ami et accessoirement le mec dont elle est éprise même si elle se refuse à l'admettre. Elle regrette amèrement son geste, elle aurait pas pu rentrer gentiment chez elle. Elle fronce les sourcils et rejoint le couloir, il est immense ce couloir, elle ne l'avait jamais remarqué avant mais aujourd'hui, il lui semble interminable. Jess ! Elle fait comme si elle n'avait rien entendu et continue sa course effréné jusqu'à l'ascenseur. Elle marche, bien plus vite qu'à son habitude. Jessica ! Et là voilà devant l'ascenseur, elle s'attend d'ailleurs à être libéré, sauf que cette saloperie ne veut pas arriver. Elle a beau appuyé frénétiquement sur le bouton, rien à faire. Elle ne veut pas parler avec lui, pas maintenant, elle est au bord du gouffre, les larmes aux yeux et elle ressasse la scène qu'elle vient de voir dans son cerveau. Pas vraiment la situation idéale pour une discussion censé et intelligente. Elle ne le regarde pas, les yeux fixé devant elle. Je… Qu’est-ce que tu fais là ? Elle n'en sait rien elle même, sans doutes qu'elle avait juste envie de le voir. C'est quoi cette question débile en même temps ? Il vient quand même pas de quitte une partie de jambes en l'air pour simplement lui demander ce qu'elle fout là. Elle appuie une fois de plus sur le bouton de cet ascenseur qui semble vraiment ne pas vouloir venir, elle aurait mieux fait de prendre les escaliers tiens. Elle reprend son souffle et se tourne vers lui, le regard noir, pleine d'assurance et les bras croisés : fallait pas t'arrêter pour moi. Elle se sent mal, elle masque son angoisse et sa peine comme elle peut mais il faut se rendre à l'évidence, Fitz lit en elle comme dans un livre, quoi qu'il a toujours plutôt aveugle quand ça concernait ses émotions. Elle se sent humilié, son corps souffre et elle ne sait pas bien comment faire pour que ça passe. regarde, ta pétasse t'attends. fit elle en montrant la fille, les cheveux en pétard à la porte de son appartement, qui s'approche lentement d'eux. Faut dire qu'elle doit se sentir con elle aussi, ses talons à la main, elle regarde Fitz : Je pensais pas que t'avais une copine, je...je suis pas sa copine. Jessica la coupe net, avant qu'elle ne puisse finir sa phrase. On est rien l'un pour l'autre, t'as pas à t’inquiéter, il est tout à toi... lance t-elle sur un ton glacial. Je voudrais juste prendre ce putain d'ascenseur et rentrer chez moi ! ajoute t-elle nerveusement.

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you and i we were born to die ✻✻✻ Il ne se serait jamais attendu à ce que Jessica se pointe ce soir. Pourtant, ça arrive parfois qu’elle vienne chez lui à l’improviste ou qu’il fasse pareil chez elle. Ils ont eu de la chance de ne jamais tomber à un moment où l’autre avait quelqu’un chez lui. Enfin jusqu’à aujourd’hui. Elle était sûrement venue juste pour s’amuser, pour qu’ils finissent la soirée ensemble, critiquent les gens et s’envoient en l’air. Sauf que Fitz ne pouvait pas le savoir et que ne rien faire en espérant que Jessica passe, ce n’est même pas envisageable. Ça serait tout ce qu’il déteste. Il ne veut pas dépendre de quelqu’un. Il est indépendant, libre et il tient à le rester. Il finit par la rattraper devant l’ascenseur. Elle l’attend avec impatience mais il n’arrive pas. Pour une fois, Fitz est heureux que l’ascenseur mette longtemps à arriver. S’il avait été à son étage, il n’aurait sans doute pas pu rattraper Jessica. Mais à vrai dire, il ne sait même pas pourquoi il voulait la rattraper. Il n’a rien à expliquer. Il n’a pas de raison d’être désolé. Malgré tout, il n’imagine même pas la réaction qu’il aurait s’il tombait sur la même scène en entrant chez Jessica. Lui ne serait sans doute pas parti en courant, il aurait crié et viré le mec. Savoir qu’elle couche avec d’autres, ça lui suffit. Le voir, il ne pourrait sans doute pas le supporter. « Fallait pas t'arrêter pour moi. » Qu’elle dit en se retournant pour le regarder. On dirait qu’elle a pleuré, ça ne lui ressemble pas. Et lui, il ne sait pas quoi dire. En vérité, il voudrait qu’elle ne lui en veuille pas mais il ne voit pas comment ça serait possible. Il a du mal à interpréter son regard, son expression alors qu’il la connait si bien d’habitude. Il est toujours capable de deviner ce qu’elle pense parce qu’ils sont tellement semblables. Ils pensent souvent la même chose, sauf que là, il ne sait même plus ce que, lui, il pense. « Regarde, ta pétasse t'attends. » Il tourne la tête et découvre la blonde qui sort de son appartement, sa robe sur elle et ses chaussures à la main. Elle non plus ne doit pas comprendre ce qu’il se passe. Elle les rejoint devant l’ascenseur et la situation devient encore plus inconfortable. « Je pensais pas que t'avais une copine, je... » « Je suis pas sa copine. » Elle est froide, cassante. En effet, elle n’est pas sa copine, ce qui doit rendre la situation encore plus incompréhensible pour l’autre fille. « On est rien l'un pour l'autre, t'as pas à t’inquiéter, il est tout à toi... » Son ton est toujours aussi dur, elle est vraiment énervée. Et Fitz, il n’a aucune idée de ce qu’il doit faire. Il n’a jamais connu de situation un tant soit peu semblable et il n’a jamais vu Jessica dans un tel état. « Je voudrais juste prendre ce putain d'ascenseur et rentrer chez moi ! » Alors qu’elle dit ces derniers mots, les portes de l’ascenseur s’ouvrent enfin avec un signal sonore. Le silence règne entre les trois jeunes gens. Comme si aucun ne savait quoi faire, qui doit partir. Finalement, c’est Jessica qui avance dans l’ascenseur et qui se retourne pour les regarder, toujours aussi froide. Fitz la regarde, sans vraiment comprendre. Dans son regard, il lit de la colère mais il n’y a pas que ça. Il connait la colère de Jessica et elle ne consiste pas à fuir. Elle préfère l’affrontement, elle préfère crier pour dire ce qu’elle pense. Alors que les portes commencent à se refermer, Fitz avance d’un pas, sans réfléchir. L’ascenseur se referme sur eux, laissant Nova dehors. « Putain, c’était quoi ça Jessica ? » Il ne comprend pas son comportement, il ne la reconnait pas et ça le perturbe. Tellement qu’il ne prend plus la peine de réfléchir. Parce que s’il l’avait fait, il aurait réalisé qu’il était parti en laissant la porte de son appartement ouverte.

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you and i we were born to die ✻✻✻ La jeune femme s'enfonce dans l'humiliation un peu plus mais elle ne réagit pas comme elle le voudrait, simplement parce qu'elle se sent nulle à cet instant et ce n'est pas du tout dans ses habitudes, ceux qui la connaissent le savent. Le voir embrasser d'autres nanas, c'est dur, mais ça se gère par des cris, mais cette scène, c'est le declic pour Jess, ils peuvent pas continuer comme ça éternellement de toutes façons, quand ils ont commencés, ils savaient qu'un jour ou l'autre, ils devraient s'arrêter. Sauf que Jessica n'aurait jamais imaginé que la cause aurait été ses propres sentiments qui la trahissent. Elle a beau prôner haut et fort qu'elle n'est pas sa copine, elle agit pourtant comme tel, c'est plus fort qu'elle, ça la rend complètement dingue cette histoire. L'ascenseur arrive enfin alors qu'un froid glacial règne dans ce couloir. Elle grimpe à l'intérieur et se tourne vers les deux amants d'un soir. Elle avale difficilement sa salive alors que les portes se referment, appuyée contre la rembarre. Soulagée qu'il ne la suive pas, elle n'a pas envie d'expliquer son comportement à chaud, elle réagit sous le coup de ses sentiments à l'heure actuelle et d'habitude, le seul qui l'anime, c'est la colère. Elle se transforme en reine des glaces seulement lorsqu'elle est très en colère, et ce soir, elle n'est même pas sure que ce soir ça... Putain, c’était quoi ça Jessica ? Il est en caleçon devant elle alors que cette pauvre fille est devant les portes de l'ascenseur, la porte de son appartement grande ouverte... Le genre de situation qui arrive dans le quotidien de la plupart des gens. Elle voudrait d'ailleurs lui dire de s'habiller, qu'elle puisse penser clairement mais il a pas vraiment la possibilité de le faire à cet instant précis. je sais pas ce que tu lui trouve à ta blonde anorexique... fit elle, comme pour éviter sa question. Et sans doutes parce que la réponse est trop brutale. Elle agit comme ça parce qu'elle a mal, parce que le voir planter son dard dans une autre en pleine action lui a fait du mal, parce qu'elle se rend compte qu'elle est bien plus qu'accroc à son corps, elle est complètement éperdue de lui... Mais ça, pas question de lui avouer. Il pose un regard insistant sur elle. c'était rien putain, t'avais qu'a fermer ta porte, me regarde pas comme ça. Jessica a la décence de ne jamais amener ses amants chez elle, elle allait chez eux ou dans le coin d'une rue, les chiottes d'un bar faisaient parfois l'affaire.

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you and i we were born to die ✻✻✻ La situation est vraiment inhabituelle. Fitz en caleçon dans un couloir, Jessica et une fille avec qui il vient de coucher. Le genre de trucs digne d’être dans une comédie. Pas romantique parce qu’il s’agit de Fitz et Jessica. Et que la scène n’a rien de comique. Et Fitz est paumé comme il ne l’a jamais été. Lui qui évite toujours soigneusement de se prendre la tête, voilà qu’il se retrouve dans une situation trop compliquée. Peut-être qu’il aurait été plus simple de rester dans l’appartement, de faire comme s’il n’avait pas vu Jessica. Sauf que ce n’est pas ce que son instinct lui a dit de faire. Et qu’il ne voit pas comment il pourrait la laisser simplement partir après tout ça. « Je sais pas ce que tu lui trouve à ta blonde anorexique... » Comparée à Jessica, c’est vrai que la blonde n’a pas énormément de formes mais Fitz l’avait trouvée canon quand même. De toute façon, s’il devait comparer toutes les femmes avec Jessica, il ne rentrerait jamais accompagné. Parce qu’il sait pertinemment qu’aucune femme ne lui arrive à la cheville. Même s’il ne le lui dira jamais et qu’il ne refuse de l’admettre tout simplement. Parce qu’il tient trop à sa liberté pour donner autant d’importance à Jessica. Pourtant, il n’y peut rien, elle est la personne la plus importante dans sa vie. En dehors de lui-même bien sûr. Les portes se referment derrière eux, laissant la blonde seule dans le couloir. La situation a beau être inconfortable pour eux deux, elle doit être encore pire pour la blonde. Mais Fitz s’en fiche pas mal à cet instant. « C’était rien putain, t'avais qu'a fermer ta porte, me regarde pas comme ça. » Elle fait comme si ça ne l’avait pas énervée plus que d’habitude. Fitz a beau être con, il sait qu’elle ment, que ça lui a fait quelque chose même s’il ne sait pas quoi. « T’aurais pu frapper aussi, non ? » Sauf qu’il ne sait pas qu’elle l’a fait et qu’il n’a pas entendu. Il ne pouvait pas savoir qu’elle allait venir, c’était impossible de deviner ça. C’était sans doute une envie spontanée qui l’a amenée ici, elle n’avait rien prévu. C’est souvent comme ça entre eux. « Tu veux quoi Jessica ? » Qu’il dit, énervé, en levant les bras. Ça l’énerve de ne rien maitriser de la situation, de ne pas savoir pourquoi elle réagit comme ça et pire encore, de ne pas savoir ce qui lui arrive, à lui.

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you and i we were born to die ✻✻✻ Et la voilà seule dans cet ascenseur avec Fitz, en temps normal, ils se seraient déjà vautrés l'un sur l'autre, surtout qu'à le voir dans cette tenue, Jessica est émoustillé. Elle lui aurait roulé une grosse pelle pour oublier ce qu'elle venait de voir... Sauf que le jeu a prit une tournure trop importante, trop grave pour qu'elle réussisse à l'ignorer. Ce qui était au début amusant et distrayant est devenu addictif et malsain au fil des mois. Et ce changement, elle ne l'admet qu'aujourd'hui. L'ambiance est plus lourde, pesante même. C'est embarrassant d'avoir réagit de la sorte, elle fronce les sourcils. T’aurais pu frapper aussi, non ? Elle lève les yeux au ciel. je l'ai fait, j'ai même sonné figure toi mais il semblerait qu'un son encore plus strident couvrait le bruit de la sonnerie. Elle l'avait même appelé avant, comment elle avait pu penser qu'il lui était arrivé un truc, c'était évident qu'il était avec une fille, quand il n'est pas avec elle, il est avec une autre et cette idée lui fend le cœur en deux. Elle n'avait pas prévu de venir ici trente minutes plus tôt, elle avait passé une soirée pourrie et il était le seul avec qui elle voulait la terminer, mais ça non plus, il ne le lui dira pas. Il lève les bras au ciel, en colère à son tour. C'est la meilleure celle là, maintenant c'est lui qui s'énerve. Tu veux quoi Jessica ? Elle ferme les yeux un instant. rien. fait elle d'une voix trop douce pour être calme. Elle ouvre de nouveau les yeux et se tourne vers lui. Elle ajoute un sourire factice à cette façade qu'elle espère être infaillible mais ses yeux traduisent tellement d'émotions contradictoires qu'il n'est pas si simple de feindre. je veux rien du tout, d'ailleurs, je veux plus rien avoir à faire avec toi... Elle n'en pense pas un mot, elle ne sait même pas pourquoi ces mots sortent de sa bouche, sans doutes parce que son cerveau veut lui faire comprendre que cette relation n'a absolument rien de sain et qu'il faut y mettre un terme au plus vite avant de sombrer dans la folie furieuse. Elle se tourne, elle ne le regarde pas dans les yeux quand elle lui dit ça parce que c'est complètement faux. Elle finit même par se tourner vers la porte, concentrée sur les étages qui défilent trop lentement. Les portes de l’ascenseur s'ouvrent enfin sur le rez de chaussé et Jessica pousse un soupire de soulagement alors que Fitz n'a pas encore répliqué, sans doutes trop sonné par ses propos.

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you and i we were born to die ✻✻✻ « Je l'ai fait, j'ai même sonné figure toi mais il semblerait qu'un son encore plus strident couvrait le bruit de la sonnerie. » Le son en question, c’était sans doute les cris de la blonde. C’est vrai qu’elle était particulièrement bruyante, Fitz aurait pu deviner que Jessica avait frappé mais n’avait pas eu de réponse car il n’avait pas entendu. Il aurait pu éviter de poser la question du coup. Mais trop tard, il ne parvient pas à réfléchir ce soir. Pourtant, il n’a fumé que des cigarettes ce soir, rien de plus fort. Mais il est aussi paumé que s’il avait fumé plusieurs pétards. Il n’est pas habitué à cette Jessica, froide et distante. Quand elle est en colère, elle crie, elle insulte et parfois frappe aussi. Mais là, elle reste impassible, évitant même de le regarder. Et quand il lui demande ce qu’elle veut, sans savoir ce qu’elle pourrait répondre, Fitz est surpris de n’entendre qu’un seul mot. « Rien. » Jessica, elle ne veut jamais rien, elle a toujours quelque chose à dire, que ça soit une insulte ou juste une connerie. Peut-être que ce qui trouble tant Fitz, c’est l’inconnu. Ne pas savoir à quoi s’attendre parce que les choses ne se passent jamais ainsi entre eux. Elle le regarde enfin en face et Fitz a l’étrange impression d’avoir une inconnue face à lui. Et il déteste ça. « Je veux rien du tout, d'ailleurs, je veux plus rien avoir à faire avec toi... » C’est comme si elle venait de lui donner un coup de poing dans l’estomac. Fitz ne bouge pas, ne dit rien, choqué. Elle lui a déjà dit des trucs comme ça pendant certaines de leurs disputes. Du genre ‘J’veux plus jamais te voir’ mais il savait qu’elle ne le pensait pas. Là, il n’en est pas sûr. Parce qu’elle ne crie pas, elle est trop calme. Ça ne lui ressemble pas et Fitz ne sait pas comment interpréter son calme. Elle détourne le regard et lui, il est incapable de réagir. Ils restent ainsi, immobiles jusqu’à ce que l’ascenseur s’arrête au rez-de-chaussée. Il ne bouge que lorsqu’il entend Jessica avancer pour sortir de l’ascenseur. « Où tu vas ? » Il se tourne et lui attrape le bras. Et sans qu’il se contrôle vraiment, il la ramène vers elle et l’embrasse. Il veut se convaincre qu’il fait ça par passion mais dans son geste, on peut voir aisément tout son désespoir. Il ne veut même pas penser qu’il puisse la perdre, c’est juste inconcevable. Il ne veut pas comprendre qu’elle lui est indispensable alors il va tout faire pour l’empêcher de partir. Et la seule façon qu’il a trouvé, c’est ce baiser auquel il refuse de mettre fin.

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you and i we were born to die ✻✻✻ Elle aurait préféré ne rien avoir à faire ici et ce soir, elle aurait du rentrer chez elle. Ce serait pas autant le merdier dans son cerveau. Parce que là, elle comprend plus rien, elle est paumée, complètement. Elle sait plus trop ce qu'elle dit, elle sait juste qu'elle le fait dans son propre intérêt, elle ne peut plus continuer ce petit jeu avec Fitz, ça la détruit à petit feux. Et si ça l'amusait au départ, ce n'est vraiment plus le cas. Elle a l'impression que son corps tout entier est passé sous un tracteur. Puatin, c'est pourtant pas son genre la mièvrerie et les situations dans ce genre, digne d'une comédie merdique à l'eau de rose. Elle ne les regarde pas parce qu'elle les trouve cucul la praline. Elle sort de l'ascenseur alors que Fitz lui pose une ultime question : Où tu vas ? Rhétorique apparemment puisqu'elle n'a pas le temps de répondre qu'il lui attrape le bras et il l'attire à elle. Le souffle court, leurs lèvres se croisent, aimantés ensemble, comme si c'était la seule alternative possible. De toutes manières, elle savait très bien que Fitz allait jouer de cette tactique, il ne sait pas communiquer autrement qu'avec son corps. Pourtant, ce baiser semble différent, et même s'il est au départ extorqué, elle n'a plus aucune envie de le rompre. Elle complètement sous son emprise. Elle finit malgré tout par reprendre le contrôle de ses esprits et le repousse vivement. Elle plante son regard dans le sien, les secondes qui s’égrènent paraissent être une éternité, elle a une forte envie de l'embrasser à nouveau, puis ils remonteraient tous les deux à l'étage, dans l'appartement et finiraient la soirée ensemble, comme Jessica l'avait prévu au tout début. Elle n'est simplement pas capable d'assumer cette évolution dans son esprit, le fait qu'il soit capable de la mettre dans un tel état de nerfs... De mal être. Le problème avec Fitzgerald, c'est qu'il est à la fois la meilleure chose qui lui soit arrivé mais qu'il est aussi la pire.  Elle pousse un soupire. Ca la ronge de l'intérieur et lui il est là stoïque, ça semble même pas l'atteindre, en même temps, elle n'en demandait pas plus, elle savait très bien qu'il ne réagirait pas.Je crois qu'on devrait arrêter de se voir pendant un temps. C'est en train de me rendre barge... Je... Elle baisse la tête quelques secondes. De toutes façons, c'est pas comme si on avait vraiment commencé quelque chose hein ? Il le dit souvent lui même, ils n'étaient qu'un plan cul l'un pour l'autre.

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you and i we were born to die ✻✻✻ Accroché à ses lèvres, il la tient aussi fort que possible. La laisser partir, ça lui est tout simplement impossible. Il n’avait jamais autant réalisé son besoin d’elle que pendant ce baiser. Elle y répond et il la serre encore plus fort contre lui. Il ne comprend pas pourquoi il réagit ainsi, ça ne lui est jamais arrivé. Mais il ne comprend pas non plus le comportement de Jessica depuis qu’elle l’a surpris avec une autre. Ils ne sont pas en couple et elle a toujours su qu’il couchait avec d’autres. Mais il imagine que savoir et voir de ses propres yeux, ça fait une grande différence. Il a envie de l’embrasser encore et encore, de faire remonter l’ascenseur, de retourner dans son appartement et d’oublier toute cette histoire en s’envoyant en l’air avec elle. Ou bien le faire directement dans l’ascenseur. Il a besoin de la sentir contre lui, de sentir qu’elle lui appartient, qu’elle ne va nulle part. Mais il préfère interpréter ça comme un pur désir sexuel, comme d’habitude. Elle le repousse finalement et il soupire. Ils se regardent sans trop savoir ce qu’ils doivent faire maintenant. D’habitude, les seuls moments où ils se contentent de se regarder sans se parler finissent en partie de jambes en l’air mais là, c’est différent. Fitz, il déteste ça, que les choses soient différentes entre eux. Depuis plusieurs années, tout reste pareil, les choses gagnent juste en intensité. Même quand ils ont commencé à coucher ensemble, c’était un changement bienvenu puisqu’ils adoraient ça. « Je crois qu'on devrait arrêter de se voir pendant un temps. C'est en train de me rendre barge... Je... » Il ne sait pas ce que ça veut dire. Elle le rend fou aussi mais il adore ça. Il ne veut pas arrêter de la voir. Les quelques semaines où elle faisait la gueule lui ont suffi, largement même. Il a l’impression qu’ils viennent de se retrouver, pourquoi parler d’arrêter à nouveau ? Fitz la pensait autant accro que lui à leurs parties de jambes en l’air. Et puis ça veut dire quoi arrêter ? Ils ne peuvent plus être amis non plus ? « De toutes façons, c'est pas comme si on avait vraiment commencé quelque chose hein ? » Commencé quoi ? Fitz croit comprendre mais il refuse de se dire que c’est ça. Ils se sont toujours contenté de ce qu’ils avaient parce qu’aucun d’eux n’était prêt à renoncer à leur liberté. Ils ne se sont même jamais posé la question tellement c’était évident. « Comment ça ? Me dis pas que tu veux être en couple, Pierce ! » Il balance les mots fatidiques comme s’ils le dégoûtaient. C'est le cas. Pourtant, il lui suffirait de réfléchir pour réaliser que Jessica a agi comme si elle était sa petite amie ce soir. Et que la jalousie malsaine qui les anime n’est peut-être pas si malsaine. Mais il refuse de penser à ça. Il ne veut pas croire que Jessica puisse ne serait-ce qu’envisager qu’ils forment un couple. Ça ne lui ressemble pas. « T’as pas le droit de partir Jessica. » Qu’il dit en croisant les bras sur son torse. Il ne peut pas même imaginer à quoi ressemblerait sa vie sans elle. Tout simplement parce qu’il n’a jamais eu à le faire. Même les moments où ils ne se parlaient pas, il avait la certitude que ça reviendrait, comme toujours.

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you and i we were born to die ✻✻✻ Dans un ascenseur encore en marche, les voilà tout les deux bien emmerdés. Elle aurait sans doutes du faire fi de ses sentiments, se voiler la face comme elle l'avait fait jusqu'à aujourd'hui, partir la tête haute après l'avoir insulté pour mieux le retrouver ensuite, elle avait prononcé la phrase "je ne veux plus te voir" à tellement de reprises que c'était devenu un leitmotiv. Et pourtant, la voilà en train de tenter de mettre ses idées au clair, de communiquer dans ce semblant de couple qu'ils semblent former. Tu parles, ça sort comme du jus de boudin, elle sait même pas ce qu'elle veut exprimer, son corps ne pourrait assurément pas se passer de celui de son amant et pourtant, elle lui fait une sorte d'adieu déprimant et dramaturge, un truc théâtral dont elle n'a pas l'habitude. Comment ça ? Me dis pas que tu veux être en couple, Pierce ! Face à un type qui ne comprend apparemment rien de ses tourments. Elle n'a jamais parler de couple, elle ne sait même pas ce qu'elle attend de lui avec cette discussion, puisqu'elle même est complètement paumé. Ces mots lui écorchent la bouche et elle comprend alors qu'il ne sera jamais entièrement à elle, en même temps, elle n'est pas prête à renoncer à son style de vie pour lui non plus. J'ai une gueule à être en couple Riggs ? fit elle simplement, une mimique troublée sur le visage. Elle ne lui demanderait jamais de renoncer à sa liberté, déjà parce qu'elle connait très bien la réponse et parce qu'elle n'en serait sans doutes pas capable de son côté, alors exiger une telle chose de lui alors qu'elle même ne le ferait pas, c'est impossible n'est ce pas ? Ce serait pourtant l'idéal, qu'il soit rien qu'à elle et qu'elle puisse continuer sa vie de dépravée comme elle l'entend. Il ne comprend pas qu'elle a juste atteint un point de rupture, qu'elle a besoin de faire le vide dans son esprit, sans lui faire la gueule ou autre... Juste sans lui. T’as pas le droit de partir Jessica. Il croise ses bras sur sa poitrine et elle comprend alors qu'il vit le même combat intérieur qu'elle, il n'a aucune envie de la voir partir. C'est juste que lui, il arrive à composer avec ces crises de nerfs et ces disputes. Elle ne peut plus, elle retire ses billes, le jeu est terminé, game over. Elle se frotte le visage. Pas le droit ? j'aurais jamais du venir ce soir de toutes façons. Les psychotropes qu'elle a avalés n'aident en rien à son état, ses pupilles sont dilatés, elle est pas loin de la crise de panique. Elle se sent mal, terriblement mal et l'image de Fitz chevauchant cette blonde sexy lui revient en pleine gueule, comme une claque. Finis ta soirée, elle est sans doutes pas partie, tu trouveras bien un mensonge pour l'attirer à nouveau dans ton lit, t'es doué pour ça. ajoute t-elle, blasée. De toutes façons, cette soirée pourrait pas être plus minable. Elle a envie de hurler. De crier. C'est ce qu'elle fait de mieux mais la rage de sort pas, elle est simplement triste, anéantie.

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you and i we were born to die ✻✻✻ Fitz, il déteste ne plus avoir aucun contrôle sur la situation. Il aime quand les choses se passent comme prévues, quand il peut savoir ce qu’il va se passer, ça le rassure en quelques sortes. Autant il peut aimer les surprises dans certains cas mais celle-ci ne lui plait pas. Il ne reconnait pas Jessica ce soir et il déteste cette impression. Jessica, elle a toujours été la version féminine de Fitz, ils se ressemblent, se comprennent et savent toujours ce que veut l’autre. Là, Fitz n’a aucune idée de ce que veut Jessica. « J'ai une gueule à être en couple Riggs ? » En effet, il n’avait jamais pensé avant ce soir qu’elle pourrait vouloir être en couple. A sa connaissance, elle ne l’a jamais été et n’en a jamais parlé. Une de leurs nombreuses ressemblances, même si Fitz a été une seule et unique fois en couple. Mais de quoi parlait-elle en disait qu’ils n’avaient rien commencé alors ? Ça ne leur ait jamais arrivé de ne pas se comprendre ainsi. Ils se connaissent tellement bien que parfois, ils n’ont même pas besoin de mots pour expliquer ce qu’ils veulent. « Alors quoi ? C’est quoi ton problème ? » Pourquoi veut-elle qu’ils arrêtent de se voir ? Rien n’a changé entre eux, il a toujours couché avec d’autres femmes, elle a toujours couché avec d’autres mecs. « Pas le droit ? j'aurais jamais du venir ce soir de toutes façons. » C’est vrai, si elle n’était pas venue ce soir, ils n’en seraient pas là, dans cette situation que Fitz ne comprend pas. Alors bien sûr, il aurait préféré qu’elle ne vienne pas. Non pas pour qu’il puisse finir de s’envoyer en l’air avec cette blonde, il l’a presque déjà oubliée, mais pour éviter d’être là avec Jessica, dans cette dispute qui ne ressemble en rien à toutes celles qu’ils ont déjà eues. « Finis ta soirée, elle est sans doutes pas partie, tu trouveras bien un mensonge pour l'attirer à nouveau dans ton lit, t'es doué pour ça. » Il n’en a rien à faire de cette fille. D’ailleurs, il ne comprendrait pas qu’elle soit restée, ça serait bizarre qu’elle l’ait attendu alors qu’il est parti pour courir après une autre femme. Qu’elle ne soit pas sa copine n’y change rien, c’est tout de même elle qu’il a suivi. « Putain mais tu t’attendais à quoi Jessica ? A ce que j’attende sagement sans rien faire que tu veuilles te pointer chez moi à l’improviste ? » A vrai dire, au début de la soirée, l’idée d’aller retrouver Jessica lui avait effleuré l’esprit. Mais il ne voulait pas paraître trop accro et être le premier à montrer qu’il en avait envie. Question d’égo, question d’indépendance aussi. Cette indépendance dont il veut tellement se convaincre. « J’suis pas à ton service, je t’appartiens pas Jess ! » Ce refus catégorique de lui appartenir contraste toujours autant avec l’envie qu’il a qu’elle ne soit qu’à elle. Malheureusement, ça ne fonctionne pas comme ça et demander à Jessica de lui être fidèle alors que lui ne l’est pas, il n’est pas assez stupide pour le lui proposer. Par esprit de contradiction, elle coucherait sans doute avec encore plus d’hommes. Juste pour le faire chier. « Alors dis-moi, qu’est-ce que tu veux ? » Qu’il demande en détachant bien chaque mot et en se rapprochant d’elle. Lui, ce qu’il veut, c’est qu’elle reste. Mais il est bien incapable de le lui dire à voix haute.

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you and i we were born to die ✻✻✻ C'est vrai que si cette fille a un semblant de fierté, elle se sera barré, elle a peut être même rejoint le rez de chaussé plus vite qu'eux et elle est déjà dehors. Elle doit se dire qu'elle est tombée chez un taré. Faut dire que cette relation indéfinissable aux yeux de Jess est peu orthodoxe. Sans doutes pour ça qu'elle a finit par s'y perdre. Le pauvre Fitzgerald ne comprend pas les réactions de son amante, comment le pourrait il en même temps, elle même ne sait pas trop ce qui se passe dans son cerveau. Elle comprend pas ce flot d'émotion qui l'assaille et lui font perdre la boule. Elle sait juste qu'elle ne peut plus continuer comme ça, qu'elle doit mettre les choses au clair avec elle même... Alors quoi ? C’est quoi ton problème ?  mais j'en sais rien. lance t-elle, passablement énervée par cette conversation qui ne rime à rien. Elle peut pas vraiment lui en vouloir d'essayer de comprendre mais en même temps, y'a rien à expliquer, rien de clair dans sa tête en tout cas. Putain mais tu t’attendais à quoi Jessica ? A ce que j’attende sagement sans rien faire que tu veuilles te pointer chez moi à l’improviste ? Elle fronce les sourcils, il ne comprend vraiment rien ce soir. Elle pousse un soupire devant sa colère et son incompréhension. Qui t'as demandé ça Fitz ? C'est toi qu'est venu me rejoindre à l'ascenseur. Je t'ai rien demandé il me semble... fit elle, d'un ton plus haut. Elle n'a jamais rien exigé de lui, elle connait très bien la réponse et même quand elle demande rien, le résultat est le même, il la soupçonne de vouloir trop de lui. Il a sans doutes pas tort, plus de crises d'hystéries si jamais il ne voyait personne d'autres. J’suis pas à ton service, je t’appartiens pas Jess ! se sent il obligé de souligner. Il s'approche d'elle et articule chaque mot : Alors dis-moi, qu’est-ce que tu veux ? Elle passe une main dans ses cheveux et ne recule pas, s'il veut faire parti du flou artistique que représente ses pensées actuellement, très bien, elle va lui en donner un aperçu : Tu vois pas que c'est justement ça le problème. Ca... fit elle en les montrant du doigt respectivement.  Peut importe comment tu veux appeler ça, c'est pas sain, et ça l'est plus depuis un bout de temps maintenant... Je peux plus moi, le rôle du plan cul qui s'en prend plein la gueule à chaque fois qu'elle te voit avec une autre, ça va un moment. Puis c'est même pas moi en plus, cette putain de dépendance, je suis pas comme ça. Alors on pourrait se contenter d'être amis. Restons-en là. N'abîmons pas tout... Elle est défoncé et il est à moitié à poil devant elle, ça aide pas vraiment à tenir une conversation censé. Sans doutes pour ça qu'elle est pas très claire. La vérité c'est qu'elle est bien trop accroc à lui, et qu'elle se dit que c'est sans doutes mieux qu'elle mette un terme à toutes ses conneries avant de finir en dépression nerveuse. La vérité, c'est que ces sentiments pour lui sont plus prononcés qu'elle ne veut l'admettre et qu'aimer ce type c'est un aller simple pour le purgatoire. Sauf que même ses adieux sonnent faux.
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you and i we were born to die ✻✻✻Finalement, peut-être qu’elle n’en sait pas plus que lui, qu’elle est aussi perdue. C’est ce qu’elle laisse sous-entendre en tout cas. Ils ont toujours voulu la même chose pourtant, aucune attache, aucune restriction. Même jusque dans leur jalousie maladive, ils pensent pareil l’un pour l’autre. Incapables de comprendre que l’autre ne lui appartient pas. « Qui t'as demandé ça Fitz ? C'est toi qu'est venu me rejoindre à l'ascenseur. Je t'ai rien demandé il me semble... » Voilà qu’elle va lui reprocher de l’avoir suivi. Bien sûr, il aurait pu rester avec l’autre fille, ça lui aurait sans doute évité cette galère. Mais il a réagi sous le coup de l’instinct et il ne s’imagine pas avoir laissé partir Jessica. Alors les voilà, tous les deux dans le hall de son immeuble, lui à moitié à poil et elle visiblement pas très nette. Elle était de sortie ce soir, comme lui l’était au départ. « Tu vois pas que c'est justement ça le problème. Ca... » Elle les désigne tous les deux et Fitz la regarde, comprenant qu’il va avoir droit à une explication. Il n'aime pas en avoir besoin, il comprend toujours Jessica d’habitude. Mais il ne peut pas rester dans le doute, dans l’incertitude alors autant qu’elle soit claire. « Peut importe comment tu veux appeler ça, c'est pas sain, et ça l'est plus depuis un bout de temps maintenant... Je peux plus moi, le rôle du plan cul qui s'en prend plein la gueule à chaque fois qu'elle te voit avec une autre, ça va un moment. Puis c'est même pas moi en plus, cette putain de dépendance, je suis pas comme ça. Alors on pourrait se contenter d'être amis. Restons-en là. N'abîmons pas tout... » Elle sort tout ça d’un bloc, comme si elle tentait de s’en convaincre elle aussi. Fitz est encore plus perdu au final. Leur relation n’a jamais été saine mais il préférait penser que c’était ce qu’ils voulaient, que c’était tout ce qu’ils pouvaient avoir parce qu’eux-mêmes ne sont pas vraiment sains d’esprit. Si ce jeu s’est installé entre eux, c’est bien pour une raison. Ça s’était fait naturellement, sans qu’ils le réalisent et ils étaient rapidement devenus accros à cette relation qu’ils n’ont jamais cherché à définir. « Quoi ? T’es sérieuse là ? T’as pas le droit de me balancer ça quand tu baises avec des connards tout le temps ! » C’est sans doute ça le problème. Qu’aucun des deux ne puisse réellement se plaindre des aventures de l’autre puisqu’il fait pareil de son côté. Mais Fitz n’a jamais vu ça comme un réel problème puisqu’ils finissaient toujours par oublier leurs disputes et que ça menait toujours à des parties de jambes en l’air toujours plus passionnées. « Tu veux qu’on soit juste amis ? On n’en a jamais été capables, tu le sais très bien. » Il ne s’imagine même pas traîner avec elle sans qu’ils se touchent ou finissent par coucher ensemble. C’est devenu tellement normal entre eux que ça serait impossible qu’ils arrêtent. Elle pourrait essayer de s’en convaincre mais il finirait par la faire craquer. Ça serait même sans doute un nouveau défi pour lui. Il finit d’ailleurs par rompre l’espace qui restait entre eux pour poser ses mains sur sa taille. « Arrête tes conneries Jess, tu veux bien ? » Pas la meilleure façon de dire les choses mais il s’agit de Fitz. Exprimer ses sentiments, sa peur qu’elle parte, il en est bien incapable. Parce qu’il refuse toujours de voir cette peur qui l’envahit.

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you and i we were born to die ✻✻✻ Mentir, tromper, duper, c'est sans doutes les seules choses avec lesquelles ils savent se débrouiller, alors quand les émois de son cœur parlent, Fitz il comprend pas, il comprend rien, ou il veut simplement pas réaliser que c'est de la merde cette relation.  Quoi ? T’es sérieuse là ? T’as pas le droit de me balancer ça quand tu baises avec des connards tout le temps ! Elle pousse un soupire.  Putain mais tu vois rien ou tu veux pas le voir ? ça te fait chier que je me tapes d'autres mecs, je sais que tu le diras jamais parce que t'es trop fier, mais t'aimerais bien que je n'ai que toi... Et t'as raison, la réciproque est vrai, je voudrais t'avoir juste pour moi et continuer de sauter la terre entière. Alors quoi ? Hein ? On est coincés je crois bien ! fit elle, furieuse de la tournure que prend cette discussion. Tu veux qu’on soit juste amis ? On n’en a jamais été capables, tu le sais très bien.   C'est clair qu'il a raison, elle ne résisterait pas longtemps à ses avances et ils se retrouveraient à nouveau coincés dans le labyrinthe qui les enferme. Elle sait plus quoi penser, elle sait plus s'ils jouent ou c'est devenu trop réel. Elle commence à se dire que c'était sans doutes plus simple lorsqu'ils n'étaient que des amis. Parce qu'ils l'ont été à une époque, amis... Simplement ça, rien de plus. Enfin, si elle ne se voile pas la face, il est clair qu'il y a toujours eut plus. Il s'approche, pose une main sur sa hanche et déjà, à ce contact, son corps tout entier se tend. Il malmène sa raison par le biais de la luxure, c'est terrible quand même, d'être accroc à ce point à quelqu'un alors qu'elle s'était promis de ne jamais laisser personne prendre autant de place. Arrête tes conneries Jess, tu veux bien ? Elle comprend à cet instant qu'il est aussi éprouvé qu'elle, aussi accroc parce qu'il essaye de la retenir depuis le début, de la faire changer d'avis même si jusque là, ces tentatives ont été infructueuses. Elle se demande même si c'est pas de la peur dans son regard.  tu pourrais pas faire comme tout le monde et juste dire : "je veux pas que tu partes". Elle sourit, presque naturellement. C'est sans doutes mieux de le faire maintenant de toutes façons, dire au revoir à ses parties de jambes en l'air, avant que le tout ne devienne trop prenant, trop intense pour qu'elle réussisse à y mettre un terme. Parce que souffrir mais que ce soit supportable maintenant, c'est sans doutes mieux que de se tirer une balle dans quelques mois où quelques années, quand il n'y aura pas de possibilité de marche arrière. Alors elle se redresse et elle l'embrasse dans ce qu'elle a l'impression d'être un dernier baiser, n'ayant aucunement conscience qu'elle est bien incapable de mettre un point final à cette histoire. Elle rompt le baiser passionné qu'ils partagent et elle le regarde. bonne soirée Fitz. Oui oui, elle a bien l'intention de le planter là, en caleçon, après avoir stoppé une partie de jambe en l'air qu'il semblait apprécier.
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you and i we were born to die ✻✻✻ Il n’a aucune idée de la façon dont les choses vont se finir ce soir et ça le terrifie. En règle générale, il sait que, peu importe qu’ils se disputent, ils finiront dans le même lit. Encore plus s’ils se disputent en fait. Mais là, elle ne crie pas, elle se contente d’expliquer les choses calmement et ça n’est pas dans ses habitudes. « Putain mais tu vois rien ou tu veux pas le voir ? ça te fait chier que je me tapes d'autres mecs, je sais que tu le diras jamais parce que t'es trop fier, mais t'aimerais bien que je n'ai que toi... Et t'as raison, la réciproque est vrai, je voudrais t'avoir juste pour moi et continuer de sauter la terre entière. Alors quoi ? Hein ? On est coincés je crois bien ! » En quelques phrases, elle a résumé toute la situation. La solution, elle parait pourtant évidente mais elle est impossible pour eux. Même pas considérable. Il faudrait qu’ils arrêtent tous les deux de voir d’autres gens et ça n’est pas prêt d’arriver. Ils ne le suggèrent même pas à haute voix tellement ça serait ridicule. Et de toute façon, si l’un deux osait le proposer, l’autre lui rirait au nez. Ils sont tous les deux bien trop attachés à leur liberté pour pouvoir faire ça. Finalement, il se rapproche d’elle et pose ses mains sur sa taille. Il ne veut pas la voir partir, il veut qu’ils oublient toute cette histoire et continuent comme avant. Il pourrait sans doute se contenter d’être seulement son ami mais il sait qu’il n’en serait pas capable. Il a trop envie d’elle tout le temps pour ça, pour rester sage. La sagesse, il connait pas de toute façon. « Tu pourrais pas faire comme tout le monde et juste dire : "je veux pas que tu partes". » Non, ça ne serait pas lui de dire ça. Trop sincère, trop sérieux. Alors qu’en effet, la dernière chose qu’il veut, c’est qu’elle parte. Il a toujours été particulièrement sûr de leur relation, malgré les disputes, malgré les silences, il savait qu’ils se retrouveraient. Elle est la constante dont il a besoin de sa vie, même s’il ne le réalise toujours pas. Il hausse les épaules en l’attirant un peu plus contre lui. Ses mouvements parlent pour lui, il ne veut pas la laisser partir. Et alors, elle l’embrasse avec passion. Mais Fitz, il n’a pas l’impression que ce baiser soit comme ceux qu’ils échangent d’habitude. Ça ne l’empêche pas d’y répondre avec encore plus de passion alors que ses mains glissent sur la robe de Jessica. Baiser rompu trop rapidement. Ça ne lui ressemble pas ça non plus de lui résister. Fitz déteste ça également. « Bonne soirée Fitz. » Elle ne compte quand même pas partir maintenant ? Il est bien incapable de la laisser partir. Et à la place des mots, c’est son corps qui parle. Il a toujours su mieux se débrouiller avec le langage corporel. Alors il retient Jessica qui essayait de se défaire de son étreinte et l’embrasse à nouveau, ses mains encadrant son visage. C’est la seule façon qu’il connaisse pour la retenir. Il pourrait lui parler, la rassurer mais il sait pas faire. Et sans lui laisser le temps de réagir ou de le repousser, il la pousse contre la porte de l’ascenseur et appuie sur le bouton. Heureusement, il était resté au rez-de-chaussée et les portes s’ouvrent directement. Sans attendre, Fitz la pousse contre la paroi du fond, leurs lèvres toujours collées. Il ne veut pas penser, il veut juste l’embrasser et oublier toutes ces conneries qu’elle a dit.

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you and i we were born to die ✻✻✻ Elle a beau être défoncé jusqu'à la moelle, elle est plus lucide que jamais ce soir, c'est tragique d'ailleurs d'être lucide à ce point, elle allait beaucoup mieux quand elle se voilait la face. Ouais... Le soucis, c'est qu'une fois les yeux ouverts sur la vérité, c'est pas simple de les refermer. Elle veut s’éclipser, s'extirper de cette situation merdique et peut être que demain elle se souviendra de rien, avec ce qu'elle a ingurgité, ce serait pas franchement étonnant qu'un gros trou noir remplace ces souvenirs présents. Elle l'embrasse et lui souhaite une bonne soirée, prête à partir, à rejoindre son appartement, sauf qu'une force l'en empêche. L'attraction qu'elle vit au quotidien aux côtés de Fitz est trop intense pour qu'elle se refuse à lui... Il a donc pas comprit ce qu'elle voulait dire, que leurs "histoire" était voué à l'échec et que finalement, ils se faisaient plus de mal que de bien. Il l'embrasse avec toute la fougue dont il sait faire preuve et Jessica n'a d'autre choix que de répondre à ça. Elle est complètement sous son emprise et il le sait de toutes façons, lorsqu'ils sont seul, et qu'il taquine son corps, elle ne saurait pas lui dire non. Ils reculent alors jusqu'à l’ascenseur et lorsque la porte s'ouvre, il la bloque dans un coin de l'appareil, ces baisers toujours plus ardents. Elle ferme les yeux. La douche froide, elle revoit cette blonde sous lui, cette grimace sur le visage concentré de Fitz lorsqu'il prend son pieds. Elle le repousse alors violemment. je peux pas. Je... Elle a sans doutes l'air d'une barge à cet instant mais elle ne sait pas quoi dire de plus, c'est la première fois qu'elle le repousse, qu'elle lui dit non... Elle avale difficilement sa salive. on se voit samedi prochain, à l'anniversaire de Lola... fit elle avant de s'extirper de son emprise et de le laisser en plan, et quitter le bâtiment, une fois dehors, elle s'appuie contre un mur et reprend son souffle, elle est sure qu'il ne la suivra pas jusque là, vu sa tenue, visiblement paumé. Puis, elle passe une main dans ses cheveux, des larmes ont coulés sur son visage. La dernière fois que s'est arrivé, c'était à l'enterrement de sa mère... Elle se relève et reprend son chemin, sinon, elle risquerait de changer d'avis et de le rejoindre dans une danse endiablée.
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