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what would you do ? {andrew/silley}

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MessageSujet: what would you do ? {andrew/silley} what would you do ? {andrew/silley}  EmptySam 13 Déc - 19:01

CREDIT : GIFHUNTS/TUMBLR

you can start over, you can run free
You can find other fish in the sea
You can pretend it's meant to be
But you can't stay away from me
I can still hear you making that sound
Taking me down, rolling on the ground
You can pretend that it was me, but no. ☆ maroon 5.

≈ ≈ ≈
Autant dire que ces dernières années n'avaient pas été simples, entre la fin de mes études, mon nouveau métier qui me prenait tout mon temps, ma famille qui se mêlait toujours de ma vie et la disparition d'Andy, je n'avais franchement pas eu beaucoup de calme et surtout de détente, ou même de temps pour prendre vraiment soin de moi. Je me surmenais, je le savais, je n'avais pas un train de vie sain, mais je m'en fichais, il n'y avait que moi que cela ne dérangeait pas. Mes parents eux ne cessaient de me répéter de ralentir, de prendre quelques congés, ceux que je repoussais depuis cinq ans. Puis il y avait eu Milan qui, comme à son habitude se faisait un plaisir de se mêler de mes affaires, mais je savais qu'au fond il faisait ça pour mon bien, parce qu'il voulait que je me confie, mais je n'avais rien à dire sur ça, je m'étais faite avoir à mon propre jeu et désormais, je n'avais plus eu qu'à choisir entre perdre Andy ou changer, mais pouvais-je réellement changer ? J'avais aussi eu droit au "je te l'avais bien dit" d'Olivia, elle était tellement persuadée qu'il finirait par me laisser en plan et le pire était que cela se révéla vrai. Les premiers temps, j'avais fait comme si de rien était puis cela avait été la descente aux enfers, je m'étais définitivement fermée, effaçant toute trace de son existence dans ma vie, interdisant à qui que ce soit de me parler de lui à nouveau. C'était mon seul moyen de survivre sans lui, faire comme s'il n'avait jamais été là, faire comme si tout ça n'était qu'un cauchemar qu'on balaye au réveil. Durant cinq ans, en courant, en vivant à cent à l'heure pour oublier, des milliers de questions avaient tournoyé dans ma tête, comme si des tas de personnes s'y étaient introduites et qu'elles me posaient les questions en même temps, et lorsque je regardais les photos de nous deux, tout s'arrêtait, je ne ressentais rien, seulement de la solitude et beaucoup de colère, j'avais envie d'hurler. Pendant cinq ans, j'avais également repoussé des tas de check-up bénins, je me fichais même de ma santé, au fond, j'avais envie de me laisser sombrer. Mais Sarah ne me laissait plus le choix, le fait qu'elle ait arrêté de fumer n'y était pas pour rien, elle mourait d'envie que je ne fasse la même chose, et surtout, que je ne passe des examens, pour voir les dégâts. Je m'étais décidée ce jour-là, parce que je n'en pouvais plus de ses appels, ses messages tous les jours me demandant si j'étais allée à l'hôpital, mais aussi, pour elle, je n'avais pas le droit de me laisser sombrer. Je me dirigeais, calmement, dans l'enceinte de l'hôpital, nullement stressée, je m'en fichais, c'est tout ce que cela me faisait. J'appelai l’ascenseur, et y entrai, sans faire attention à quoi que ce soit, je consultais mon téléphone, pour le travail, encore. Quelques secondes après être entrée, je sentis une présence, j'entendis un souffle retenu, saccadé, alors lorsque je me retournai, mon monde s'arrêta de tourner. Je ne pouvais plus respirer, j'avais l'impression de rêver, d'être poignardée, de tomber, tout à la fois. Andy. Andy était là, à mon côté, je me tournai directement, prise de vertige. "Andy." murmurai-je une première fois, totalement perdue. Je le dis plus fort en me tournant, lui faisant un bref sourire, de façon neutre, comme si ça m'était égal qu'il soit ici. Puis je recommençai une autre fois, mais cette fois-ci, j'avais envie de sourire, de lui sauter dans les bras, de lui dire que j'étais contente de le voir. J'étais restée pétrifiée lorsque je l'avais vu, il m'avait tant manquée. Une chose était certaine, il était beau, beau comme un dieu. Et je manquais clairement d'oxygène.
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MessageSujet: Re: what would you do ? {andrew/silley} what would you do ? {andrew/silley}  EmptyDim 14 Déc - 2:20

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≈ ≈ ≈
Habillé d'une blouse, il entre dans l’ascenseur. Il a pourtant l'habitude de prendre les escaliers qu'il trouve plus confortables. Il n'y a jamais personne et il peut de ce fait se rendre à sa destination plus facilement. Allez savoir pourquoi ce jour là, il a décidé de monter dans ce stupide engin. Le destin qui se joue de lui peut être. Le dossier qu'il consulte alors que l'appareil s'arrête à un étage qui n'est pas le sien concerne une femme d'une trentaine d'année qui a tenté de se suicider. Elle en est à sa quatrième tentative, à chacune d'entre elle, il a été là à son arrivée aux urgences et il tente désespérément de trouver une solution. Seulement, il sait qu'il est démuni face à ce genre de cas, puisque la seule personne qui peut changer les choses, c'est elle. Il a été au fond du gouffre, il a touché le fond du fond à une époque, et même s'il a penser mettre fin à ses jours. Il n'a jamais poser d'acte là dessus, parce que la vie est trop précieuse pour la gâcher à cause d'un chagrin d'amour. Aussi douloureux soit il. Après cette terrible rupture, il s'est mit à fond dans ses études de médecine et là où il n'était que novice, il s'est vite découvert une passion. Il était bon, très bon même à ce qu'il faisait. Il a une très bonne mémoire, lorsqu'il lit quelque chose, il le retient très facilement. Aujourd'hui, son internat se déroule très bien, il hésite encore dans le choix de la destination finale : chirurgie, urgence, pédiatrie... Toutes les disciplines ont leurs pour et leurs contre et à la fin de l'année, il devra se spécialiser quelque part.

Il lève la tête et la voit, comme un fantôme, son visage pâlit. Pendant un instant, il se demande même s'il n'est pas en train de rêver ou d'halluciner. Il n'a pas beaucoup dormi ces derniers jours, il se peut que la fatigue lui tape sur le crâne. Andy. Les hallucinations ne parlent pas si l'on en croit les bouquins. Ce qui signifie qu'elle est bien là, face à lui. Il en a le souffle coupé. Ils avaient tellement prit soin de s'éviter ces deux là qu'ils en étaient venus à toujours passer un coup de fil à Milan avant de passer pour être sur de ne pas se croiser. Elle lui sourit comme s'ils se sont quittés la veille, avec une hypocrisie qui dépasse l'entendement. Il est légèrement dérouté par les événements, il ne s'attendait vraiment pas à ce que sa journée prenne cette tournure. Il la toise du regard. Elle n'a pas changé d'un poil, toujours aussi sublime, ces courbes sensuelles et généreuses le narguent. Des images lui reviennent instantanément en mémoire, comme la fois où ils s'étaient retrouvés dans cette cabine d'essayage. Elle est juste en face de lui, proche, trop pour qu'il puisse rester cohérent. Il ne sait pas quoi dire, il se sent bête et pourtant une part de lui espérait ce moment depuis des lustres. La revoir, la toucher, la prendre dans ses bras et lui mordiller l'oreille. Il lui adresse à son tour un sourire un coin, un de ceux dont il a le secret. Salut Sil' Il aurait pu ajouter qu'elle est radieuse mais il ne lui ferait pas ce plaisir. Elle veut jouer à ça, à ceux qui se sont quittés la veille et entre qui il ne s'est jamais rien passé, très bien. Il était si ravi de reprendre le jeu où il s'était arrêté qu'elle impose les règles qu'elle veut. Des secousses se font sentir, il se tient à la barre juste derrière lui alors que le corps entier de celle qu'il désire vient se coller contre le sien. Il souffle un bon coup et tente de masquer une érection mais elle le connait mieux que personne et a surement déjà senti son membre contre elle. Ouais, elle lui fait toujours autant d'effet, même après quatre ans alors qu'il est sur le point de se marier. La lumière s'éteint et un cadran rouge indiquant urgences s'allume. Ca va ? fit il, la voix un peu tremblante. L'émotion de la voir est forte et il a du mal à se contenir, c'est vrai. Elle a toujours eut cet effet sur lui, il cause, il devient maladroit...
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MessageSujet: Re: what would you do ? {andrew/silley} what would you do ? {andrew/silley}  EmptyLun 22 Déc - 19:13

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Cinq ans auparavant, j'avais laissé Andy avec des rêves de médecine, des études, mais naïvement, je m'étais imaginée que je n'aurais jamais à le croiser ici, un hôpital était bien trop grand pour que deux personnes telles que nous ne se rencontrent, m'étais-je dit. Aussi étrange cela pouvait paraître, je me demandais comment tout se passait pour lu, chose que je m'étais soigneusement appliquée à ne pas me demander pendant toutes ces années. Milan, dans les premiers temps, avait tenté de glisser quelques indices çà et là, mais il avait vite compris que ces informations avaient un effet désastreux sur moi, cela ne me réjouissait pas, cela ne me rendait pas triste. J'étais énervée, je lui en voulais, d'avoir brisé tellement, d'avoir été si exigeant envers moi. Plus encore, je m'en voulais de m'être emportée dans cette histoire et de ne pas l'avoir retenu, j'avais gâché notre amitié en nous laissant trop de libertés et en les encourageant. Mais aujourd'hui, après des années sans nouvelles, il était à nouveau devant moi, à mon côté, j'étais désespérément perdue. Je le fus d'autant plus lorsqu'il utilisa le surnom qu'il m'avait toujours donnée. Je souris en coin puis tournai la tête d'un signe désapprobateur à mon propre geste, je n'avais pas le droit de faire comme si de rien était, comme s'il n'avait pas disparu tout ce temps. Je laissais le silence s'installer, me préparant à sortir de l'ascenseur, même s'il ne s'agissait pas de l'étage auquel je devais me trouver. Je prendrai les escaliers, comme j'aurais dû le faire depuis le tout début pour échapper à cette situation plus qu'étrange et gênante.  Mais le sort en décida autrement. Alors que je m'étais approchée de la porte, des secousses se firent sentir et l'ascenseur se stoppa net, me propulsant en arrière, contre Andrew. Son corps contre le mien, je n'avais plu senti cela depuis plus de cinq ans, et mon épiderme semblait toujours autant réagir, même à travers mes vêtements. Je ne pouvais ignorer que c'était son cas également, et même si je fus flattée, je lui en voulais. Les lumières s'éteignirent, tandis que le cadran d'urgence se déclencha, faisant retentir une sonnerie stridente. Je me rappelais vaguement qu'il me tenait contre lui et qu'il venait de parler. "ça va, lâches moi maintenant." J'avais été plus sèche que je ne l'aurais voulu, mais après tout, nous n'étions plus amants. Et nous n'étions plus amis. Je me décollais défintivemenrt de lui, m'approchant du téléphone d'alerte, j'appuyai sur le bouton rouge indiqué, constatant que le temps d'attente serait des plus longs, je soupirais, m'adossant à la paroi. "Putain d'ascenseur." lachaî-je, frappant le bouton sur lequel je venais d'appuyer de mon poing, et grimaçant. Je relevai la tête, Andrew ne m'avait pas lâchée des yeux, j'avais envie de me défouler à nouveau, en lui mettant mon poing dans la figure. Je me contenais, comme je le pouvais, le dévisageant, avec hargne. Nous étions coincés ici tous les deux, qu'avais-je fait pour mériter cela ? "J'aurais définitivement dû prendre les escaliers." remarquai-je à voix haute, bien que la réflexion m'était entièrement destinée. Il ne détournait toujours pas le regard, et cela commençait à m'agacer sévèrement, il me connaissait, il savait comment me faire sortir de mes gonds. "Tu vas me fixer comme ça encore longtemps Ashcroft ? Si tu crois que ça me fait rire, d'être coincée ici, avec toi." J'avais prononcé les deux derniers mots presque avec dégoût, de cette insupportable façon qui m'était propre, et qui avait tendance à le faire sourire, avant. Mais nous n'étions plus les mêmes, et nous n'avions plus rien pour nous réjouir. Et je n'avais pas envie de lui parler. Il me fusillait du regard, j'en craignais presque la riposte, j'avais toujours éveillé en lui ses mauvais côtés.
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MessageSujet: Re: what would you do ? {andrew/silley} what would you do ? {andrew/silley}  EmptyDim 28 Déc - 15:59

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≈ ≈ ≈
Il a encore du mal à y croire. Chaque moment de ses cinq dernière années, il a pensé à elle. Il se mentirait à lui même s'il avouait ne plus l'aimer. La vérité c'est qu'elle a été et sera celle qu'il regrettera toute sa vie. Il est amoureux de sa fiancé. Sincèrement. Pas de la même façon, pas avec la même passion, sa relation est bien plus calme, moins enivrante mais plus simple et moins douloureuse. Il sait qu'il peut être heureux avec Juliette, elle l'a sorti d'une misère amoureuse dans laquelle il s'était vautré toutes ses années. Elle a su lui apporter la lumière, le laisser rêver au bonheur à nouveau. Il avait finit par pensé que ce n'était pas fait pour lui. Et il doit avouer que même dans les engueulades les plus sombres, avec Sil', il se sentait à sa place. La quitter fut la décision la plus difficile au monde, d'ailleurs, ce n'était pas son intention première. Il voulait juste la faire réagir, faire briller une lueur dans ses yeux, qu'elle lui crie qu'elle l'aime et qu'elle ne peut se passer de lui. Parce que le plus difficile n'avait pas été d'obtenir ce qu'il voulait, il n'avait pas su le garder. Rien. Elle n'avait rien fait, elle l'avait simplement laissé partir comme si toutes les années qu'ils avaient passé ensemble étaient révolues. Il ne baisse pas les yeux, il les garde rivés sur elle. Sans pouvoir l'expliquer, il est heureux de la voir, un sentiment qui le ramène quelques années avant. Parce qu'elle lui avait offert quelque chose de plus que les autres : le manque. Chaque heure qui passait, elle lui manquait et même si la voir lui fout une bonne claque dans la gueule, il ne peut empêcher un sourire sur ses lèvres. C'est dingue vous allez penser mais plus cette femme le faisait souffrir, plus il était éperdue d'elle. ça va, lâches moi maintenant. Ses mains se retirent vivement, comme si son corps était composé de flammes et qu'elle était en train de se brûler. Il la laisse s'éloigner et ne dit rien, trop de proximité ne le met pas si à l'aise de toutes façons. Ça éveille chez lui beaucoup trop de choses. Elle appuie sur le bouton d'urgence, décidé à quitter et endroit au plus vite et il retrouve la fougue et la vivacité qui a fait chavirer son coeur. Putain d'ascenseur. Ses sourcils se froncent. J'aurais définitivement dû prendre les escaliers. Il s'appuie contre la paroi de l'ascenseur et la regarde s’énerver toute seule, un sourire narquois au coin des lèvres.

Je te déteste, il a envie de lui crier qu'il la hait, elle lui en a fait baver. Elle n'en est peut être même pas consciente mais la vie sans elle n'est pas la même. En la "quittant", il avait comprit que l'estime qu'il avait de lui même était étroitement lié à une seule personne : Silley. Il est presque obligé de la haïr, elle l'a abandonné d'une certaine façon, elle ne s'est pas battue pour ce qu'ils avaient, elle n'a même pas essayé, elle s'est contenté de le laisser partir. Elle l'a repoussé comme elle le fait avec la plupart des gens. Il avait pendant longtemps pensé être différent. Il l'avait cru lorsqu'elle lui promettait qu'il était bien plus qu'un plan cul, qu'un ami, sans vraiment pouvoir définir cette relation. Si c'était le cas, elle aurait essayé de le retenir. Si une partie infime d'elle l'avait aimé comme lui, elle n'aura pas pu, elle se serait battu pour sauver ce qu'ils avaient, au lieu de ça, elle l'a regardé partir prétendant ne pas avoir besoin de lui. Tu vas me fixer comme ça encore longtemps Ashcroft ? Si tu crois que ça me fait rire, d'être coincée ici, avec toi. La lourdeur qu'elle pose sur ses derniers mots est palpable. Elle veut l'atteindre, le briser mais il est au dessus de ça, et même si ça marche, il veut lui prouver le contraire, lui montrer qu'il s'en sort particulièrement bien sans elle, qu'il n'a pas besoin d'elle. Parce que sans elle, il tombe en ruines mais qu'il est trop fier pour l'admettre. C'est terrible quand même, d'aimer quelqu'un à ce point mais de savoir que c'est une mauvaise chose, que ça finira par le détruire, foncer dans un mur, accélérer avec le sourire. Parce que même si elle l'a déçu un jour, il l'aime toute entière, ces défauts et ces qualités, ces bons et ses mauvais côtés. Parce que même s'il ne l'admettra jamais, Juliette ne lui arrive pas à la cheville. Parce que tu crois que je suis content de me retrouver avec toi. crâche t-il aussi froidement que son opposante. Il secoue la tête et ajoute : J'ai autre chose à foutre que d'être coincé dans un ascendeur avec... (silence) Toi... Tu crois quoi ? Que te revoir me rend jouasse ? Tu t'enfonces le doigt dans l'oeil si tu crois que tu es indispensable. On s'habitue à l'absence, toujours, j'ai déjà pensé le contraire, mais c'est faux, le temps prend le dessus, le temps efface tout, absolument tout. Elle n'a rien dit. Elle n'a rien demandé, il ne sait même pas pourquoi il lui dit ça, c'est presque hors contexte mais ça demande à sortir depuis tellement d'années... Et puis, elle a toujours eut le don de sortir ce qu'il y a de plus vil en lui, comme si elle était l'incarnation du diable.
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MessageSujet: Re: what would you do ? {andrew/silley} what would you do ? {andrew/silley}  EmptySam 3 Jan - 12:24

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Andy avait toujours été mon point faible, la partie de moi que je ne pouvais abandonner, la personne à qui je ne pouvais faire de mal sans m'en faire aussi. Je me souviens encore de nos disputes où, bien que j'étais certaine d'avoir raison, je me fustigeais durant des heures, mécontente de m'être disputée avec lui et de l'avoir blessé. Cela avait toujours été comme ça, il était toujours passé avant tout le monde, et puis nous avions mis en péril notre complicité, jouant avec et jouant avec le feu, pour finir par nous brûler. J'avais paniqué, prenant conscience des sentiments plus qu'évidents qu'il avait pour moi et de ceux qu'il éveillait en moi et qui me terrifiaient. Et pour la première fois depuis notre rencontre, je lui avais fait du mal de mon plein gré, pour l'éloigner, le repousser. Parce que j'avais bien trop peur d'être plus vulnérable, trop faible. Tout ce temps où je m'étais appliquée à lui faire une confiance aveugle, où je m'étais ouverte petit à petit à lui, j'avais tout fichu en l'air en à peine quelques heures. Perdant l'une des personnes les plus importantes à mes yeux. Et puis j'avais rejeté la faute sur lui, prétextant pour ma propre défense qu'il n'avait pas à me demander plus, que j'avais toujours été claire sur la nature de la relation que nous entretenions et surtout, qu'il ne m'avait pas comprise. Mais Dieu que je me trompais. Il avait tout compris, et je l'avais rejeté pour ça. Et aujourd'hui encore, même après cinq ans, il me montrait encore qu'il me connaissait par cœur, adossé à la paroi de l'ascenseur, un sourire narquois aux lèvres, me laissant m'énerver toute seule, parce qu'il savait que c'était ce qu'il fallait faire. J'avais sérieusement envie de l'étriper, lui faire passer l'envie de sourire, je détestais cette sensation, celle qu'il était toujours la personne qui me connaissait le mieux, même après tout cela. Et je le détestais d'autant plus pour ça, j'aurais préféré qu'il m'oublie, complètement. Et pourtant, c'est ce qu'il tentait de me faire croire, me crachant sa haine au visage, me renvoyant la joute verbale que je venais de lui lancer, parce que c'était aussi ça, nous deux. "Ah ouais ? C'est marrant mais il m'a semblée le contraire tout à l'heure.." lançai-je, un sourcil arqué, munie de mon imparable expression de défi. Je faisais bien évidemment allusion au début d'érection que j'avais pu sentir durant notre contact inattendu, son corps s'était trahi de lui-même. "Tu n'es qu'un putain d'hyprocrite, personne ne t'a forcé à partir, tu t'es enfui comme un lâche, parce que tu étais incapable de me comprendre." J'étais essoufflée, et tellement en colère, tout ce que j'avais tenté d'enfouir et d'enfermer ces dernières années était bel et bien en train de sortir, enfin. "Tout ce que je n'ai pas oublié de toi c'est que tu n'es qu'un menteur, et un lâche." Cracher mon venin était ma meilleure façon de me protéger de l'effet dévastateur qu'avait cette rencontre. Parce que rien ne serait plus pareil désormais, même si nous nous crachions toutes les insanités que nous avions pensé pendant cinq ans, nous libérant de tout ce poids, nous allions nous déchirer l'un l'autre, au point de non retour. "Et pour info, tu n'as jamais été indispensable non plus, la preuve, je me porte plutôt bien sans toi." Mensonge, putain de mensonge, mais je n'avais plus rien, parce qu'Andy faisait tomber mes défenses, et que me sentir mise à nue m'avait toujours effrayée et déçue de moi-même. Je le détestais d'avoir cet effet sur moi, mais je n'avais pas de contrôle dessus, et c'était ce qui me mettait si en colère.
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MessageSujet: Re: what would you do ? {andrew/silley} what would you do ? {andrew/silley}  EmptyMar 6 Jan - 21:23

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L'esprit encore embué par ces retrouvailles plus inattendues. Il ne sait pas trop quoi en faire, d'un côté, il est content de la revoir parce que cette garce lui a manqué pendant toutes ses années. Dans le fond, il l'a cherché parmi la foule tout ce temps. Avec cette envie terrible de s'en prendre plein la gueule, de sentir son cœur battre plus fort que jamais avant, d'avoir cette sensation bizarre de vivre seulement quand elle est dans son sillage. Parce que Silley, elle est le pire qu'il lui soit arrivé mais elle reste le meilleur, le plus beau et la période la plus intense et la plus douce de son existence. Juliet possède toutes les qualités requises que l'on peut exiger d'une petite amie, elle est proche de la perfection mais dans le fond, elle n'est jamais arrivé à la cheville de son ancienne amie. Probablement parce qu'il n'a jamais officiellement tourné la page. Parce qu'ils n'ont pas signé de fin à proprement parlé, cette histoire a laissé un goût d'inachevé. Il vide son sac, il dit des choses qu'il ne pense pas, c'est juste pour l'atteindre, pour la voir souffrir et se prouver à lui même que dans le fond, elle tenait un peu à lui. Que leurs histoire n'était pas que du vent.Ah ouais ? C'est marrant mais il m'a semblée le contraire tout à l'heure. Il rit, simplement parce qu'il ne compte pas la laisser s'en sortir avec une réplique aussi moisie. Avec le nombre de mec que tu t'es tapé, je pensais que tu étais capable de faire la différence entre la pure attraction sexuelle et plaisir de te voir. Il la fixe dans les yeux et ajoute : Ce n'est pas parce que je ne peux pas contrôler mes érections quand t'es dans les parages que tu dois t'imaginer des choses. T'es bonne c'est tout. La répartie risque de faire, il touche là à son statut de femme, elle ne va pas apprécier, elle aurait raison, il est cruel et vindicatif sur ce coup là. Il ment en plus, elle ne fait pas qu'éveiller du désir en lui et c'est bien ça le problème, tout serait plus simple si c'était le cas.

La vérité, c'est qu'il a besoin d'elle, il est fatigué, cassé par les années à se mentir à lui même et tenter de se convaincre qu'il ne l'aimait plus. Il n'arrive plus à respirer quand elle n'est pas là et dans le fond, il n'a été qu'a moitié vivant pendant toutes ses années. C'est terrible de se dire qu'une seule personne a tant de pouvoir sur votre destin mais c'est ainsi, il lui appartient, ça a toujours été le cas et il serait prêt à tout lâcher si aujourd'hui elle lui disait : je t'aime, reviens. Juste quelques mots, c'est tout ce qu'il a toujours espéré de sa part.  Tu n'es qu'un putain d'hyprocrite, personne ne t'a forcé à partir, tu t'es enfui comme un lâche, parce que tu étais incapable de me comprendre. Il est prêt à répliquer, parce que ces mots, mêmes s'ils sont brutal, il sont enfouies depuis trop longtemps. Et puis, elle a toujours eut cette capacité pour le rendre plus vil, plus mesquin. Tout ce que je n'ai pas oublié de toi c'est que tu n'es qu'un menteur, et un lâche. Ses sourcils se froncent  Il serre le poing de colère et rétorque vivement : Moi hypocrite ? J'ai bien compris que t'étais incapable de t'investir alors que t'en crevais d'envie. J'ai aussi bien compris que je t'emmerdais avec mes crises de jalousies. Il secoue la tête, bouge les bras, nerveux de nature, il a besoin de sortir la tension qui l'anime d'une façon où d'une autre et il vaut mieux ça que des coups dirigés vers elle n'est ce pas ? La vérité Sil', c'est que t'avais trop peur de ce qui se passerait si tu me laissais entrer. Alors oui, je me suis barré parce que j'en avais marre de ce mensonge, de cette foutue relation de merde qu'on avait. Je voulais plus et tu le savais, ne fait pas l'ignorante. Il aurait du dire ça plus tôt, il aurait du le faire à l'époque, se lâcher et lui livrer tous ces tourments mais il avait tout garder pour lui, alors, ça avait eut le temps de bien macérer dans son esprit en cinq ans. Et pour info, tu n'as jamais été indispensable non plus, la preuve, je me porte plutôt bien sans toi. Il secoue la tête et répond, comme à lui même, plus calmement même s'il est loin d'être serein : Tu n'as jamais besoin de personne de toutes façons. Il lui en veut de toujours être aussi froide, sa reine des glaces, elle est terrible quand elle s'y met. Elle ne lâchera rien, elle ne lui avouera jamais qu'elle l'a aimé autrement que comme un ami, juste un peu plus. Il en a pourtant tant besoin, de son amour, qu'elle l'inonde, qu'elle le couvre de chaleur et de bonheur.
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MessageSujet: Re: what would you do ? {andrew/silley} what would you do ? {andrew/silley}  EmptyMer 14 Jan - 22:10

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J'avais beau agir de façon détachée et cracher mon venin sur Andrew, je ne pouvais nier que le revoir me chamboulait totalement, j'avais l'impression de prendre plusieurs gifles à la fois, de violentes images me revenaient à l'esprit, j'étais frappée de plein fouet par tout le bonheur que je ressentais lorsqu'il était présent dans ma vie. Je revoyais nos scènes de disputes, me rappelant alors qu'à l'époque, tout cela n'était vraiment que futile, nous étions alors deux gosses complètement incapables de comprendre l'étendu de nos sentiments respectifs. Et puis je n'avais pas pu lui résister, comprenant alors qu'il était sûrement bien plus qu'un ami à mes yeux, cet ami que j'avais rencontré alors que je ne portais encore que des couches culottes, cet ami qui m'avait vue dans tous mes états, cet ami qui était sûrement le seul à m'avoir jamais acceptée comme j'étais sans poser de question, sans compter Skye. Il était, lui aussi, une partie de moi, jusqu'à ce tout s'envenime, jusqu'à ce que je ne finisse par comprendre ce que cela voulait dire et dans quoi j'étais en train de me lancer aveuglément. Et il me connaissait comme sa poche, il avait sûrement prédit longtemps à l'avance que j'essaierais de le rejeter, sans imaginer que cela fonctionnerait sans doute. Et encore une fois, il anticipait mes réponses, me répondant exactement ce qui allait me faire sortir de mes gonds, me forcer à parler, à vider mon sac, à tout avouer. "Bonne hein, tu n'es vraiment qu'un chien en rûte, tu me dégoûtes." Voilà que je me vexais alors qu'à l'époque, j'aurais sûrement préféré entendre ce genre de chose plutôt que de recevoir l'ultimatum qu'il m'avait lancé en pleine figure. Enfin non, je ne l'aurais sûrement pas accepté non plus. Mais le fait était que recevoir ce genre de réflexion de la part d'Andrew, Andy, me blessait plus qu'il ne le fallait. Et quelque chose me disait que nous étions l'un comme l'autre en train de faire sortir le pire en nous, de nous déchirer ou plutôt, de nous retrouver à notre façon. "Ouais tu m'emmerdais, tu n'avais aucun droit, mais arrête de parler pour moi et de dire ce que je voulais ou non, tu n'en sais rien." Bien sûr qu'il le savait, il lisait en moi comme dans un livre ouvert, mais je refusais de l'admettre, et encore moins à voix haute. Inconsciemment, le voir s'agiter comme ça dans tous les sens m'avait faite reculer, et je m'étais immobilisée, le fixant, me demandant quand est-ce qu'il allait enfin me faire face. "Je ne voulais pas plus, voilà pourquoi je t'ai fait partir, parce que ouais, t'as beau dire que tu t'es cassé tout seul comme un grand, il a fallu que JE te donne le feu vert, que je te tienne la main jusqu'à la porte ! Et puis merde, arrête de parler pour moi, je te l'interdis !" Je criais à présent, au bord de la crise de nerfs, de la crise de larmes, cet affrontement m'épuisait, faisait baisser toutes les armes et toutes les carapaces que j'avais pris soin de dresser autour de moi. Puis il commença à moins s'agiter, et me lança en plein visage la vérité, je me coupais du monde parce que je refusais d'avoir besoin de qui que ce soit, d'être dépendante. "Vaut mieux être seule que mal accompagnée." Je le fusillais du regard, jusqu'à ce que le sien se plonge dans le mien, je baissai instantanément les yeux, murmurant comme pour moi-même, "tu étais d'accord Andy, c'est toi qui nous as emportés là-dedans et c'est toi qui est parti parce que tu n'acceptais plus ce que tu avais commencé.. pourquoi tu as fait ça, pourquoi tu cherchais à me changer.." J'étais plus calme, j'étais secouée à dire vrai. Andy, je venais de l'appeler Andy pour la seconde fois, mais cette fois ci était bien différente de la première, elle avait des tons d'autrefois, un goût amer de regrets.
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MessageSujet: Re: what would you do ? {andrew/silley} what would you do ? {andrew/silley}  EmptyVen 16 Jan - 11:36

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≈ ≈ ≈
Ca va faire cinq ans qu'il est comme un chien attendant qu'elle lui lance le bâton. Cinq ans qu'il attend de la recroiser, de la revoir parce qu'il sait pertinemment que sans elle, il n'est qu'à moitié vivant. Incroyable de laisser autant de pouvoir à une seule femme. Il a bien essayé de se convaincre du contraire, de se dire qu'il allait bien sans elle. D'ailleurs il feint à la perfection, avec ces amis, sa petite amie même s'ils ne sont pas dupent. Bonne hein, tu n'es vraiment qu'un chien en rûte, tu me dégoûtes. Il la touche, il l'atteint et il sait que la partie est à moitié gagné, parce que dans le fond, si elle était aussi indifférente qu'elle veut le dire, elle serait resté de marbre, elle aurait attendu patiemment, sans dire un mot, elle n'aurait pas réagit à ses remarques acerbes. Alors quoi ? C'est pourtant toi qui m'a apprit que le cul n'était que du cul, rien de plus... Il la cherche, magnanime, il lui sourit malgré tout, parce que sa réaction prouve qu'il a marqué des points. Il utilise ce qu'elle prétend être contre elle, pour la blesser oui, parce que si elle souffre de ses propos, ça veut dire qu'elle tient encore un peu à lui. Ouais tu m'emmerdais, tu n'avais aucun droit, mais arrête de parler pour moi et de dire ce que je voulais ou non, tu n'en sais rien. Si, il le sait, ça a toujours été le plus tragique dans cette histoire, il la connaissait trop bien pour savoir qu'elle crevait d'envie d'être avec lui. Il savait aussi qu'il ne la comprendrait sans doutes jamais véritablement, qu'il n'arriverait jamais à bout de ses remparts. Il ne supportait plus l'échec. Continuer de tenter, d'avancer et perdre à chaque fois face à elle. Je ne voulais pas plus, voilà pourquoi je t'ai fait partir, parce que ouais, t'as beau dire que tu t'es cassé tout seul comme un grand, il a fallu que JE te donne le feu vert, que je te tienne la main jusqu'à la porte ! Et puis merde, arrête de parler pour moi, je te l'interdis ! Quelle magnifique garce, même maintenant, elle a cet impact fabuleux sur lui. Il n'arrive pas à contrôler ses émotions. Il en connait pourtant les dangers. Parce qu'on oublie si on peu, on ne décide pas d'oublier, non... Plus on veut oublier, plus on se souvient et plus on se souvient, plus on désespère. Vaut mieux être seule que mal accompagnée. Il rit, c'est plus nerveux qu'autre chose, parce que dans le fond, la situation n'a rien de risible, elle est dramatique. Il lui répond alors plus calmement, vivre seule, vivre heureuse, c'est sa philosophie dans le fond, mais l'est elle réellement ? Il en doute. Deux êtres si parfaits l'un pour l'autre qui se battent pour n'être que des inconnus, pour réussir à ne plus s'aimer, c'est terrifiant.


Leurs relation est souillée, elle n'est plus que débris. Et recoller les morceaux est quasiment devenu obsolète. tu étais d'accord Andy, c'est toi qui nous as emportés là-dedans et c'est toi qui est parti parce que tu n'acceptais plus ce que tu avais commencé.. pourquoi tu as fait ça, pourquoi tu cherchais à me changer... fit elle en baissant les yeux. Elle n'est même pas capable de l'affronter en lui disait ça. Les premiers mots emplies de vérité qui sortent de sa bouche. Il avait couru après elle pendant tellement d'année, il avait voulu ça, c'est dans le fond lui qui avait changer la nature de leurs relations, elle avait raison. Leurs amitié n'était qu'une façon détourné de se rapprocher d'elle parce qu'elle lui a plus à l'instant même où son regard s'est posé sur elle, avant même qu'il ne le sache lui même. Il voulait que leurs relation soit grande, furieuse, compliqué. Cette passion enivrante qui le faisait vibrer de toutes part. Elle lui manque, elle lui manquait déjà lorsqu'elle était là. Appuyé contre le mur, il lui relève le visage en positionnant sa main sur son menton. Parce que je t'aimais Sil'. lâche t-il froidement. Cette phrase est emprunte de regrets. Tragique et inhumains. Il n'avait jamais pu lui dire avant, parce qu'il avait trop peur qu'elle lui rit au nez ou qu'elle lui réponde un truc du genre : je t'aime aussi, on est meilleurs potes non ? Ca l'aurait probablement achevé. Parce qu'il n'a jamais vraiment sur ce qu'elle ressentait elle et que c'est terrible d'être aimé quand on n'aime pas en retour. Il n'avait pas voulu prendre ce risque, il avait préféré se vautrer dans une existence qui ne lui convenait plus, se disant qu'en la berçant d'amour et de mots doux, elle finirait par le voir elle aussi. Qu'ils était fait l'un pour l'autre. Horrible, il est horrible, il est fiancé, il va se marier et à cet instant, il ne pense absolument pas à Juliette, elle n'existe plus. Silley et lui sont les deux seuls acteurs d'un théâtre qu'ils ont crée, un endroit magique et terrifiant. Il pousse un soupire, presque soulager d'avoir retiré ce poids de sa poitrine, ces yeux toujours ancrés dans les siens, il meurt d'envie de gouter à ses lèvres une dernière fois. Parce que finalement, il est peut être là le soucis, ils n'ont pas prit le temps de se dire adieu, d'achever cette histoire. Mais comment tu pourrais comprendre ça, c'est vrai, ça ne fait pas parti de ton vocabulaire... Aimer. Il détourne le regard et se recule pour s'appuyer contre la paroi de l'ascenseur, les bras croisés.
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MessageSujet: Re: what would you do ? {andrew/silley} what would you do ? {andrew/silley}  EmptyLun 19 Jan - 23:32

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Toute cette situation était ridicule, parce qu'Andrew et moi n'arriverions jamais à nous accorder sur rien, et encore moins lorsque le sujet était notre relation, aussi indéfinissable était-elle. Depuis toujours nous jouions au chat et à la souris, mais le chat avait fini par chasser la souris, définitivement. Ou bien la souris avait perdu l'intérêt du chat. Tout cela dépendait de la vision que nous avions de notre relation, de qui menait la danse, et clairement, après toutes ces années sans lui, de souffrance, je devais l'admettre, ce n'était définitivement pas moi. J'avais tout gagné - à comprendre dans le sens tout perdu - avec mon attitude. Et encore aujourd'hui, ma fierté prenait le pas sur mes sentiments plus qu'évidents pour lui, parce qu'il affichait ce sourire arrogant et fier de lui, parce qu'il osait me tenir tête, parce qu'il allait très bien sans moi. Et que moi, je ne faisais que semblant d'être toujours cette fille détachée de tout, alors que je rêvais de le supplier de revenir. Ce que je ne ferais jamais. Mais sa répartie était bonne, il avait appris de la meilleure après tout, et il savait se défendre, mettre des barrières, comme j'avais toujours fait avec lui, avec tout le monde. Je n'avais que ma famille, et encore, je les tenais à une distance réglementaire également, j'étais peut-être même plus insupportable et exigeante avec eux qu'avec qui que ce soit d'autre. Mais j'étais comme ça, et bon nombre de personnes avaient essayé de me changer, Andrew compris. "C'est bien, t'as appris à mentir aussi, mais ça, ça ne vient pas de moi." Parce qu'il savait mieux que moi que le cul n'était pas que le cul à ses yeux, tout comme il ne l'était pas aux miens avec lui non plus, pas toujours. Et tandis que je baissais les armes, lui s'approchait dangereusement de moi, calmement, tendant la main vers mon visage, pour me faire le regarder en face. Comme si j'étais forcée à voir la vérité en face, à prendre en pleine figure ce qui allait suivre. J'avais l'impression de tomber, que mes jambes allaient me lâcher, que j'allais craquer, le gifler, lui cracher au visage, me jeter sur lui, l'embrasser, lui dire que je l'aimais aussi, tout ça à la fois. Tout s'embrouillait, je ne savais plus où j'étais, ni où j'en étais. Tout ça était trop, tout ça me faisait prendre conscience combien j'avais été seule sans lui, combien il m'avait manquée. Et je me sentais si faible, si pathétique. "T'as pas le droit de me lâcher ça au visage comme ça.." murmurai-je tandis que je le vis s'approcher de plus en plus, m'attendant à la suite, même si je ne savais pas comment réagir. Mais après m'avoir observée pendant quelques secondes, il se ravisa et se recula brusquement contre la paroi qui me faisait face. Amère déception. Ou plutôt, punition. Les larmes aux yeux je détournai le regard, serrant la mâchoire, je ne savais pas quoi dire d'autre, je n'avais pas le droit de dire quoi que ce soit d'autre. Parce que s'il ne me l'avait jamais dit auparavant, c'était sûrement de ma faute et de ma foutue distance de sécurité, de ma dérision et de mon air je-m'en-foutiste. J'avais l'esprit embrumé, et alors qu'une larme s'apprêtait à couler, je la ravalai et ma main partit d'elle-même, claqua contre sa joue. Je restai haletante, dans l'incompréhension de mon geste, plus proche de lui que je ne le pensais, le regard perdu, je croisai le sien, dégoûté, je venais de le blesser une fois de plus, et ça m'était insupportable. Dans un mouvement tragique au possible et surtout, désespéré, je me jetai à son cou, l'embrassant à en perdre haleine, il ne résista pas plus de deux secondes, ses lèvres répondirent d'elles-mêmes à mon baiser passionné, ses mains enserraient déjà ma taille et me poussèrent contre la paroi. Parce qu'Andrew et moi c'était ça, de la passion. Une passion dévorante, sauvage, brûlante, et dangereuse. Destructrice. Je me reculai un moment, inspectant ses iris pour y trouver une réponse à mes doutes et à mon geste, il ne m'en laissa pas le temps, il fondit sur ma bouche à nouveau. Et je ne répondais déjà plus de rien, mon corps tout entier le voulait, mon âme réclamait la sienne, mon être se languissait de lui. Comme la pauvre amoureuse transie que j'étais, comme la pauvre conne aveugle qui s'en voulait au fond de moi. Un adieu, parce qu'il n'y avait pas de retour en arrière après tout ça.
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MessageSujet: Re: what would you do ? {andrew/silley} what would you do ? {andrew/silley}  EmptyMar 20 Jan - 19:31

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Il était d'accord avec les règles qu'elle lui a imposé dans une certaine mesure, parce qu'à l'époque il était loin de se douter qu'il serait prit à son propre jeu et qu'il finirait par en crever d'amour. A ses côtés, son rythme cardiaque s’accélérait largement, des palpitations agitaient sa poitrine et son putain de ventre était parcouru par des spasmes horribles. Alors c'était ça l'amour, c'était ça les petites bulles dont lui parlait sa mère adoptive. Il avait plutôt l'impression que quelque chose compressait son coeur. La vérité, c'est qu'il s'en voulait d'y avoir naïvement cru. Il croyait qu'elle n'avait que des qualités et il l'avait aimé aveuglément. Sauf que plus la relation évoluait et plus il se rendait compte de la supercherie. Il la détestait parce qu'elle n'était pas celle qu'il voulait, pas aussi parfaite qu'il l'avait imaginé alors il s'était laissé bercé par l'illusion tragique de cette haine. Il avait essayé de s'en convaincre pour avoir moins mal. Pour lui dire adieu plus facilement. Elle avait réussi à laisser un trou béant dans son coeur. Il s’était souvent répéter que les choses auraient peut-être été différentes s’il avait osé lui avoué ses sentiments. Mais ne les avait-elle pas devinés ?  T'as pas le droit de me lâcher ça au visage comme ça.. Et pourtant, il venait de le faire malgré tout. Et dire qu'il aurait pu ne jamais la rencontrer. Un clou sur la route, la voiture de sa mère qui crève et qui frappe à la porte du gamin pour téléphoner. C'est là qu'ils deviennent complices, échanges de regards, de sourires. Ils n'ont que quatre ans et ne se rendent pas réellement compte de ce qui se joue à cet instant et pourtant... Ils s'en mordront les doigts adolescents. Sa main heurte violemment la joue d'Andrew. Il devrait se sentir blessé par un geste aussi intense mais il comprend que c'est seulement maladroit, il sourit comme un con parce qu'il comprend à cet instant qu'il s'est peut être planté depuis le début. Et si jamais elle était amoureuse de lui aussi ? L'idée lui avait bien traversé l'esprit à l'époque mais comment être sur des sentiments de la belle. Il se touche la joue, il n'est pas sure de mériter un tel affront dans le fond, elle lui reproche quoi au juste ? De l'avoir aimé ? C'est si dur à admettre qu'elle soit quelqu'un qu'on puisse aimer au point de se jeter sous un pont pour elle. Sans doutes parce qu'elle ne s'aime pas véritablement elle même, alors comment pourrait on ressentir de telles choses pour elle. Déjà si éloignés, encore si proches, ils étaient tous les deux empruntés et maladroits, n’osant presque plus se regarder ou se parler. Elle brise un silence de marbre en se jetant à son cou.

Grisé par l'ivresse que procure ce baiser, il se laisse aller sans retenue. Il s'abandonne à l'instant présent, sachant qu'il le regrettera sans doutes dans quelques minutes mais sur le coup, il s'en fout. Il s'en fout parce qu'il jubile. Il n'attendait que ça. La magie qui opère entre eux est trop évidente pour qu'elle réussisse à l'ignorer. Les mains d'Andrew entourent ses hanches et la voilà rapidement bloquée contre la paroi. Bon dieu ce que ça lui avait manqué, cette passion, son être entier qui réagit au contact des lèvres douces et langoureuses de son âme soeur. Parce qu'il en est certain, Silley est son âme soeur, ils sont fait l'un pour l'autre. Encore faut il qu'il s'en rendent compte. Son souffle est haletant, son coeur bat à la chamade, prêt à sortir de son corps alors que cette putain d'exaltation le prend. Elle se recule et leurs regards se croisent pendant une fraction de se seconde. Il se demande si elle vit le même combat intérieur que lui. Hésitant, il cherche une réponse à ses questionnements dans son regard mais il n'y voit rien. La vérité le frappe en pleine gueule, il ne sait pas et ne saura jamais ce qu'elle ressent vraiment. Je vais ma marier Il regrette déjà ses mots. En trop, mais profiter d'elle en connaissant cette vérité était trop égoiste, pour elle, pour Juliette, pour son équilibre affectif. Putain Ashcroft, t'étais là, on te cherche partout. La petite Miller a eut un soucis. Il a même pas entendu les portes de l'engin s'ouvrir, trop absorbé par ce qu'il se passait avec Silley. Il ne s'est rendu compte de rien... L'air désolé, il croise le regard de celle qui le fait et le fera sans doutes vibrer à jamais pour rejoindre la chambre de la petite Miller. La laissant là... Seule et perdue dans le dédale de ces foutues sentiments.
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