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how to save a life. • Rubril.

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MessageSujet: how to save a life. • Rubril. how to save a life. • Rubril. EmptyDim 24 Mai - 22:41

i would have stayed up with you all night.
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promis juré qu'on l'a vivra notre putain de belle histoire. ▬ fauve.

Poussant une nouvelle fois la main de Tyler, April se mit à râler. « Si tu ne me laisses pas te soigner, je peux te promettre que Ruby va te crier dessus. » S'imaginant la scène, elle laissa le jeune homme s'occuper d'elle. Après avoir retrouvé la trace du mac de sa petite amie, elle s'était rendue à un entrepôt où ils étaient arrivé en plein trafic de drogue, la cible qu'elle traquait n'étant pas là, cela ne l'avait pas empêché de poursuivre les trafiquants, seulement dans sa fougue, elle était tombée durement sur le sol après qu'un des hommes l'ait poussé de l'échelle à laquelle elle était suspendue, résultat, une nouvelle fois elle se retrouvait avec des égratignure au visage et aux bras. Sauf que cette fois ci ce n'était rien de méchant, elle n'avait même pas perdu beaucoup de sang, cela avait juste tendance à la tirailler, néanmoins connaissant Ruby, elle allait encore s'inquiéter pour rien en lui demandant comment c'était arrivé, rajouter à cela le fait qu'elle ne lui avait pas répondu plus tôt dans la journée, elle allait se faire incendier. Entendant son téléphone sonner, la jeune femme décrocha tout en laissant son meilleur ami lui prodiguer les soins, mais très vite elle repoussa de nouveau la main du garçon, se levant de la table de la salle d'interrogatoire, si d'habitude il aurait râlé, Tyler vit sa supérieure se tendre à fur et à mesure que les minutes s'écoulaient. Quand à April, son monde s'écroulait, Ruby était à l'hôpital et de ce qu'on lui disait, cela n'allait pas.

Poussant les portes des urgences, elle fut surprise de trouver Jacob sur les lieux. « Je passais ici pour prendre mon bilan de santé et je l'ai vu … » Hochant la tête, April avait l'impression de ne plus pouvoir respirer. « Elle a été renversé par une voiture près de chez vous. » Hochant de nouveau la tête, la policière avait l'air plus sous le choc qu'autre chose, en réalité elle se sentait responsable parce qu'il était encore tôt, huit heures et que la seule raison pour que Ruby sorte à cette heure ci était le fait qu'elle avait cherché à la voir, elle connaissait assez la demoiselle pour savoir qu'elle ne sortait pas de son lit aussitôt, à moins que ce soit pour le travail et aujourd'hui ce n'était pas le cas. Si seulement elle avait répondue … Encore une fois elle avait blessée Ruby, sauf que cette fois ci c'était grave, très grave. Elle n'écouta même pas le médecin qui lui expliquait qu'heureusement, tout irait bien, il lui fallait juste du repos et qu'on pouvait allez la voir, tout son monde s'était écroulé en sachant que la femme qu'elle aimait aurait pût y passer. « Où elle est ? » Tournant la tête vers Jacob, toujours sous le choc, elle tenta de respirer à nouveau. « Chambre 306 » « Non pas Ruby, celle qui l'a renversé. » Le jeune homme lui indiqua une jeune femme assise sur une chaise, se dirigeant vers la rousse d'un pas décidé, elle lui colla sa plaque sous les yeux. « Je peux vous jurez que vous venez de faire l'erreur de votre vie. Déjà vous pouvez dire adieu à votre permis et je vais faire en sorte que vous ne touchiez plus un seul volant de votre vie ! » Elle avait littéralement agressé la jeune femme et ce fut Jacob qui fut obligé de la prendre par la taille pour l'éloigner de la pauvre fille apeurée, mais elle n'y était pour rien. April perdait toute rationalité quand il s'agissait de Ruby, il n'y avait qu'à voir l'état dans lequel s'était retrouvé son appartement quand cette dernière l'avait quittée. Se calmant doucement, elle entra dans la chambre de sa belle avant de se figer. Elle avait le visage tuméfié et un tube dans la gorge … même si le médecin lui avait expliqué que ce n'était que temporaire, April était certaine que cette image allait être gravée à vie dans son crâne. « T'es incapable d'attendre hein … il faut toujours que tu n'en fasses qu'à ta tête. » Elle sentait la colère monter en elle, parce que oui elle était en colère contre Ruby, elle ne pouvait pas simplement lui qu'elle l'aimait et risquer sa vie quelques heures plus tard, elle n'avait pas le droit de la faire tomber amoureuse d'elle et lui faire une peur pareille après tout ça. Ne pouvant pas supporter cette vue, elle quitta la chambre avant de se mettre à frapper dans un des murs du couloir, elle pouvait sentir l'ensemble de ses phalanges la brûler, elle pouvait aussi sentir le sang qui s'écoulait de ses mains, mais elle s'en foutait et enfin quand Jacob la prit dans ses bras, elle fondit en larmes contre son torse. Elle craquait, parce qu'elle ne pouvait pas supporter l'idée d'une vie sans Ruby, elle en était amoureuse, elle l'aimait, au point qu'elle donnerait sa vie pour elle, alors elle ne pouvait pas simplement risquer de perdre sa vie en se faisant renverser par une voiture. April n'avait qu'une envie : la garder enfermer dans leur appartement pour le reste de leur vie et encore … même là elle n'était pas sûr de la savoir en sécurité. Se laissant aller contre son meilleur ami, se fichant de la douleur que lui procurait ses plaies ouvertes, elle s'écroula de fatigue dans ses bras sans même s'en rendre compte.


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MessageSujet: Re: how to save a life. • Rubril. how to save a life. • Rubril. EmptyLun 25 Mai - 0:07

HOW TO SAVE A LIFE
Nous sommes tous à la recherche de cette personne unique qui nous apportera ce qui nous manque dans notre vie. Et si on ne parvient pas à la trouver on n’a plus qu’a prier pour que ce soit elle qui nous trouve... (desperate housewives)

   
Tu ne t’étais réveillée que le lendemain matin. Tu ne sentais rien à part ce tube qui te brûlait la gorge. La morphine anesthésiait toutes les autres douleurs cependant, tu savais qu’une fois l’effet de l’opiacé passé, toutes les autres douleurs se réveilleraient en toi… Ouvrant difficilement les yeux, les murs blancs de l’hôpital venant te brûler la rétine, tu tournais difficilement la tête et le vis : Jacob… Ainsi, April était au courant… De toute façon, il ne pouvait pas en être autrement, tu savais qu’elle était la dernière que tu aies appelée… S’ils avaient cherché quelqu’un à appeler, ils étaient obligatoirement tombés sur son numéro… Tu avais tout à coup mal à la tête… Elle devait tellement t’en vouloir… Tout te revint tout à coup en tête… Jusqu’au trou noir… Tu avais fait attention, pourtant, tu avais bien regardé à droite et à gauche avant de traverser, tu n’avais pas eu d’actes irresponsables… Mais la voiture avait surgi de nulle part… Et elle t’avait envoyé valser plusieurs mètres plus loin… Tu essayais de prendre la parole mais aucun son ne sortit de ta gorge… Imbécile que tu étais… Comment pouvais-tu espérer parler en étant intubée… Tu essayais donc de bouger ta main pour que Jacob puisse remarquer que tu étais réveillée… Tu l’interrogeais alors tu regard, espérant qu’il comprenne ton regard, qu’il comprenne que tu lui demandais où était April… « Elle est dans une chambre à côté… On a dû lui faire des pansements… Aux mains… » Il n’eut pas besoin d’en dire plus, tu avais compris… April avait ‘pété les plombs’ et cela par ta faute… Tu secouais la tête avant de tenter de te lever cependant les fils auxquels tu étais reliée : perfusion et autres ainsi que Jacob t’empêchèrent de mener ton projet à bien : « Ruby je t’interdis de bouger d’ici… Je vais appeler un médecin pour qu’il vienne te voir et puis je vais aller voir April, lui dire que tu es réveillée » Tu finis par hocher la tête… Avais-tu vraiment le choix ? Pourtant, tu n’étais pas d’accord, tu avais envie de hurler… Tu voulais la voir… April… Pourquoi n’avais-tu pas le droit de te lever ? Tu connaissais comment cela se passait… Qu’on arrête de t’embêter… Les soignants font souvent les pires patients… Cette affirmation se vérifiait totalement avec toi…

Alors que tu pestais contre toi-même et contre le monde entier, tu vis un médecin que tu connaissais bien pénétrer dans la chambre… Tu avais déjà travaillé plusieurs fois avec lui et tu l’appréciais… « Alors Ruby… Qu’est-ce que tu nous as fait ? » Après quoi, il décida de t’enlever ta sonde d’intubation après avoir vérifié tes constantes… Ce fut l’expérience la plus désagréable que tu n’eus jamais vécue… Tu eus l’impression qu’on t’arrachait la gorge et que tes poumons reprenaient tout à coup leur fonction… Ça te brûlait… C’était la même impression que de passer du liquide amniotique à l’air lors de la naissance… Une expérience violente… Tu voulus ouvrir la bouche mais le docteur Lockhart t’empêcha de le faire… « Tu ne vas pas pouvoir reprendre le travail de sitôt… Mais tu as eu de la chance… Beaucoup de chance… Tu aurais pu finir tétraplégique ou paraplégique… Tu aurais pu mourir… Alors tu vas rester tranquille maintenant, tu m’entends ? Tu as eu une fracture de la L1 et tu vas avoir besoin d’une longue rééducation… J’ai cru comprendre qu’il y avait des gens-là pour toi… Je serai là pour t’aider aussi si tu veux, pour les papiers et tout et je suis sûre que d’autres collègues seront aussi là… En attendant, tu as intérêt à te reposer… » Tu savais ce que tout cela voulait dire… Tu savais que tu allais devoir rester allongée pendant plusieurs jours, peut-être même que tu devrais porter un corset ou une ceinture et bien sûr suivre des séances de kinésithérapie… Tu allais être interdite de ménage, de sport pendant des semaines, peut-être même des mois… Rien que cette idée te rendait folle… Et ça te rendait encore plus folle de te rendre compte que tu allais faire vivre cela à April… D’ailleurs où était-elle ? Tu avais besoin de la voir… Savoir qu’elle allait bien… Tu t’inquiétais bien plus pour elle que pour toi-même…

Beaucoup de collègues étaient venus te rendre visite dans la journée mais ça commençait à te fatiguer… Une seule personne comptait à tes yeux : April… Tu commençais à reparler un peu ou du moins à chuchoter même si c’était désagréable… Tu la vis de nouveau entrer dans la chambre, à chaque fois que tu la voyais tu avais l’impression de respirer de l’air un peu plus pur… Tu finis par lui chuchoter : « Approches…» Puis tu vins prendre entre tes mains ses mains ornées de pansements… Des larmes te montèrent tout à coup aux yeux… C’est cela que tu ne voulais pas… Que votre amour soit destructeur… Tu remarquais également ses égratignures au visage… Qu’avait-elle encore fait ? Peut-être avais-tu eu raison de t’inquiéter la veille ? Tu vins passer tes mains sur son si beau visage mais le tuyau de la perfusion, toujours accroché à l’un de tes bras te gênait… C’est à ce moment-là que tu laissais couler tes larmes… « April… Je te promets que je ne me suis pas mise en danger… La voiture… Elle est sortie de nulle part… Ce n’est de la faute de personne… Est-ce que… la conductrice va bien ? » Tu ne pouvais t’empêcher de t’inquiéter pour elle… C’était là ton caractère altruiste… Et si elle aussi était blessée ? Elle devait de toute façon être en état de choc… Tu respirais quelques secondes difficilement, ayant besoin de reprendre ton souffle de cette longue phrase… Puis les joues emplies de larmes que tu ne parvenais pas à retenir, due à la douleur de voir qu’April s’était inquiétée et à la douleur physique qui se réveillait petit à petit en toi, tu serrais un peu plus fort la main d’April avant de la supplier : « April… S’il te plaît… Ne me laisse pas là… Je ne veux pas rester à l’hôpital… Ramènes-moi à la maison…»

   
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MessageSujet: Re: how to save a life. • Rubril. how to save a life. • Rubril. EmptySam 30 Mai - 19:31

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promis juré qu'on l'a vivra notre putain de belle histoire. ▬ fauve.

Remerciant la jeune femme qui lui termina ses pansements, elle remit sa veste avant de voir Jacob entrer. Rien qu'à son regard, elle comprit très rapidement. « Non, je n'irais pas la voir. » Parce que forcément si Jacob était là c'était pour lui annoncer que sa belle était réveillée et vu comment elle avait péter un câble, il devait bien se douter qu'elle n'était pas enchantée à l'idée de découvrir Ruby dans un lit d'hôpital. Remettant son arme à sa ceinture, elle glissa sa plaque dans sa poche arrière avant de contourner le jeune homme. « April, c'est ta petite amie et elle meurt d'envie de te voir, alors arrête de faire ta bornée et va la voir. » Détournant le regard du brun, elle retira son bras de son emprise avant de se rendre dans le couloir. Elle n'avait aucune idée de ce qu'elle était censée faire, elle avait tellement eu peur, tout ça parce que Ruby avait été incapable d'attendre sagement chez elles. Voyant un collègue sortir de la chambre de sa belle, elle se décida enfin à mettre sa peur de côté. S'appuyant contre la chambranle de la porte, elle attendit d'avoir l'autorisation de Ruby pour entrer. Une fois cela fait, elle déposa un baiser sur le front de la jeune femme, avant de s’asseoir sur un siège à côté. « Plus jamais tu ne me fais une peur pareille, sinon je te tue de mes propres mains. » Attrapant sa main, ne faisait pas attention aux siennes qui étaient très, trop, abîmées, elle soupira en entendant Ruby lui demander comment allait la conductrice, elle avait faillie mourir à cause de cette femme et elle, elle s'inquiétait. « Oui elle va bien, elle n'aura plus jamais le droit de conduire de sa vie, mais elle va bien. » Car oui, April lui avait immédiatement retiré son permis, lui avait même fait passé différents test pour être sûr qu'elle ne pouvait pas l'inculper pour conduite en état d'ivresse ou sous le coup de produits psychotropes, néanmoins elle n'avait rien trouvé. Souriant entendant la demande la jeune femme, elle hocha la tête avant de l’embrasser tendrement. « Je vais signer tes papiers, je pense que puisque tu vis avec un flic, tu pourras sortir plus rapidement. » Sortant de la chambre, elle se dirigea vers le plot central où se trouvait les infirmières pour leur demander les papiers de sorties. Le fait d'avoir eu peur de perdre Ruby, faisait prendre conscience à April à quel point elle était folle de la jeune femme, elle était devenue son oxygène, elle n'imaginait pas un seul instant sa vie sans sa belle. Si jamais cela devait un jour se terminer, April en était certaine, elle ne s'en remettrait pas.

Bougeant doucement sans ouvrir les yeux, April raffermit sa prise autour de la taille de la jeune femme, la collant un peu plus contre son corps. « Si jamais tu essaye de sortir de ce lit, je peux te promettre que je te brises les deux jambes. » Nichant sa tête dans le cou de sa petite amie, elle déposa un baiser contre sa peau, avant de laisser glisser une de ses mains le long d'une des jambes de la blonde avant de sourire doucement et de murmurer à son oreille. « Bien que je sois la première fan incontestée de cette magnifique paire de jambes. » Se redressant sur ses avant-bras, elle se positionna au dessus de la jolie blonde avant de l'embrasser tendrement et longuement. « Sache que même si je sais que tu détestes le fait de rester à la maison avec moi, on va pouvoir rester de longues heures à se prélasser dans notre lit, puisque j'ai pris une semaine de vacances. » Haussant les sourcils, fière de sa surprise, elle s'asseya sur le bas-ventre de sa belle avant de lier leurs mains. Depuis des années qu'elle faisait son travail, jamais elle n'avait pris autant de temps de repos, à moins que ce soit forcée. Mais puisque Ruby était incapable de s'occuper d'elle-même, April avait décidé de rester avec elle à la maison, faisant en sorte de rester près d'elle et surtout de garder un œil sur elle. Car oui, Ruby était encore pire qu'elle quand il s'agissait de se soigner. Elle refusait de prendre ses médicaments, pensait qu'elle pouvait courir un marathon, alors que non, toutes activités sportives lui était formellement interdites. « Alors qu'est-ce que tu veux faire ? » Souriant largement, elle tapa dans ses mains, impatiente que la journée commence, car oui quand elle était avec Ruby, April s'était rendue compte que ces derniers temps, elle avait tendance à retomber facilement en enfance, peut-être que cela venait du fait qu'elle devait jouer au docteur, au sens propre du terme.


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MessageSujet: Re: how to save a life. • Rubril. how to save a life. • Rubril. EmptySam 30 Mai - 22:03

HOW TO SAVE A LIFE
Nous sommes tous à la recherche de cette personne unique qui nous apportera ce qui nous manque dans notre vie. Et si on ne parvient pas à la trouver on n’a plus qu’a prier pour que ce soit elle qui nous trouve... (desperate housewives)

 
Tu étais sortie de l’hôpital avec une liste interminable de médicaments. Pour le commun des mortels, cette liste aurait été du chinois qu’ils se seraient contentés d’aller chercher à la pharmacie et de prendre en respectant scrupuleusement la prescription. Ce n’était pas ton cas… Tu connaissais ces médicaments, pour la plupart des antalgiques et des anti-inflammatoires et surtout, tu connaissais leurs effets indésirables et tu ne pouvais t’empêcher d’être suspicieuse… Les patients qui ne respectaient pas la prescription avaient tendance à te mettre en rogne et pourtant, c’est exactement le comportement que tu adoptais en ce moment. Quand il t’était prescrit un cachet tu n’en prenais que la moitié résultat : les douleurs s’étaient réveillées en toi, des douleurs intenses et diffuses. Mais des douleurs que tu voulais supporter… Tu souffrais dans ton corps mais tu refusais de le montrer, et surtout pas à April alors, tu serrais les dents… April était superbe avec toi… Elle te couvait comme du lait sur le feu mais tu n’aimais pas cette idée qu’elle ait prit une semaine de vacances pour rester avec toi… Tu n’aimais pas qu’elle soit l’ « ange » consciencieux quand toi tu étais le « démon » qui ne voulait en faire qu’à sa tête. April était têtue, tu l’étais encore plus qu’elle et à vrai dire, tu avais peur que tout cela ne finisse sur une dispute. Tu ne supportais pas de rester dans ce lit, autorisée à en sortir que pour les tâches indispensables de la vie quotidienne. Tu ne supportais pas qu’April soit la spectatrice de ta faiblesse. Tu n’avais jamais voulu lui faire vivre ça… Tu comprenais petit à petit ce qu’avait dû ressentir April quand tu l’avais couvée suite à la fusillade pourtant, tu savais bien que si ça devait arriver de nouveau, tu adopterais encore le même comportement et peut-être que ce serait encore pire maintenant que tu connaissais les véritables sentiments que tu avais pour April et ceux qu’elle t’avait déclarés. Mais tu ne voulais pas penser à cette possibilité. Il était tout simplement hors de question qu’April te revienne une nouvelle fois blessée…

Embrassant tendrement April tu finis par lui dire : « Tu veux que je te dise ce que je veux vraiment ? J’ai envie de sortir de là, envie d’aller à la piscine ou faire de l’équitation, me dépenser… J’en ai assez de tout ça… Je vais finir par devenir grosse comme une baleine si je ne me dépense pas… Et je ne serai plus désirable… » A ces mots tu lançais un regard taquin à April avant de reprendre ton sérieux et de continuer, venant caresser de tes doigts les courbes du visage de la brune : « Tu sais tu n’es pas obligée de faire tout ça pour moi… Je sais que ton travail est une grande partie de toi et ton équipe a besoin de toi, de ton talent pour résoudre des affaires et mettre sous les barreaux les gens qui ne méritent pas de rester en liberté… Je ne veux pas que tu me ressentes comme un poids car à vrai dire c’est vraiment ce que j’ai l’impression d’être en ce moment et ça me rend totalement dingue… » Et pour dire la vérité, tu n’étais pas autant enthousiaste qu’April à l’idée de cette nouvelle journée. Rester allongée te rendait complètement folle, toi qui était plutôt quelqu’un d’active. Tu avais l’impression de ne servir à rien et au fond, c’était sûrement un peu le cas. Ton métier te manquait, les activités quotidiennes qui étaient les tiennes te manquaient, cuisiner te manquait, même faire le ménage te manquait… Tu étais heureuse au fond de savoir qu’April serait auprès de toi toute la journée, que tu allais pouvoir l’admirer pendant des heures entières mais tu n’aimais pas cette idée d’être dépendante des autres… Serrant doucement les mains d’April, ornées des croûtes qui commençaient à se former suite au fait qu’elle ait tapé dans le mur, tu lui fis signe de s’approcher un peu plus de toi. Là tu vins coller ta bouche à son oreille et lui murmurer : « Je t’aime et je peux te promettre que jamais je n’ai ressenti quelque chose d’aussi fort… Et ça me brise le cœur de savoir que j’ai pu te faire du mal avec cet accident… »

La routine qui s’était installée depuis l’accident, depuis ton retour à domicile te désespérait. Tu étais parfois odieuse avec l’infirmière à domicile qui venait te faire les soins et ce n’était pas conscient de ta part… Tu en avais juste assez de tout cela et pourtant, tu n’avais pas à te plaindre. Depuis plusieurs jours, April faisait tout pour te changer les idées, pour que chaque journée ne soit pas identique à la précédente et même pas tu ne l’avais remerciée, pire que ça, tu te montrais parfois détestable et désagréable… Mais ce n’était pas contre elle… Loin de là… C’était juste la seule manière que tu aies trouvé pour faire ressortir la douleur qui te consumait intérieurement et la rogne qui était tienne, colère contre toi-même et contre ce foutu accident qui t’avait clouée pour plusieurs jours au lit. Tu t’en voulais de faire subir ça à April… Tu avais peur qu’elle le prenne vraiment pour elle… Tu avais tellement peur qu’elle t’en veuille, qu’elle te déteste… Tu avais ouvert les yeux tôt ce matin-là avec une idée fixe en tête : montrer à April à quel point tu lui étais reconnaissante et surtout te faire pardonner ton comportement… Tu t’étais donc levée sans qu’elle ne s’en rende compte, aux aurores… Retrouvant peu à peu tes appuis en grimaçant, tu pris la direction de la salle de bain bien décidée à te faire belle… Tu en avais assez de passer tes journées en vêtements de maison. Tu décidais donc d’enfiler une petite robe printanière non sans grimacer de douleur en l’enfilant… Après quoi, tu te décidais à aller préparer un petit-déjeuner de reine pour April, tout ce qui lui plairait… Tu t’attendais bien sûr à ce qu’elle soit furieuse que tu te sois levée mais ça te faisait du bien et tu espérais que ta surprise lui ferait oublier cela…

Quelques minutes plus tard, tu la vis débarquer, pas vraiment contente. Tu la fis taire d’un geste, pas décidée à écouter ses remontrances… Tu n’étais pas une enfant. Tu pris donc la parole, quelque peu exaspérée : « C’est bon April, je ne suis pas une enfant et puis… Je suis quand même en capacité de savoir quand ça va mieux ou pas… Je ne suis pas malade tu m’entends ? Et je ne suis pas handicapée. Il est hors de question que je me plaigne de quoi que ce soit parce que j’ai vu des gens dix fois, vingt fois en plus mauvais état que moi. J’avais envie de préparer le petit déjeuner… C’est tout April… » Tu y étais peut être allée un peu fort dans ton ton de voix. T’en rendant compte en reprenant petit à petit ton souffle, tu finis par relever le regard vers April. : « Je suis désolée… Je suis un peu sur les nerfs… Je suis désolée de te faire subir tout ça April… Désolée de te faire subir mes sautes d’humeur… Je voulais me faire pardonner en te préparant le petit déjeuner mais je vois que c’est loupé… Je fais tout de travers… » Toi qui étais sortie de l’hôpital en te promettant de suivre toutes les recommandations à la lettre afin de retrouver au plus vite toutes tes capacités, tu te rendais compte à quel point cela était difficile pour toi… Tu n’y arrivais pas… Tu n’arrivais pas à accepter ton état… C’était toi la soignante normalement et tu ne supportais pas de devoir être la soignée…

 
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MessageSujet: Re: how to save a life. • Rubril. how to save a life. • Rubril. EmptyLun 22 Juin - 22:13

i would have stayed up with you all night.
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promis juré qu'on l'a vivra notre putain de belle histoire. ▬ fauve.

Elle aimait Ruby, non en fait cela allait au delà tout ça, elle en était raide dingue et maintenant elle savait que si quelque chose devait lui arriver alors elle n'y survivrait pas. C'est aussi pour ça qu'elle prenait autant soin d'elle, la première raison était pour pouvoir garder un œil sur elle, la seconde pour pouvoir passer du temps avec elle et la dernière pour être sûr qu'elle n'irait pas danser la samba alors qu'elle venait de se faire renverser par une voiture. Malheureusement pour April, sa petite amie avait tendance à ne pas écouter ce qu'on lui disait, ainsi alors que la lieutenant lui avait interdit de bouger du lit, elle sentie la colère monter en elle en voyant le lit vide quand elle se leva ce matin là. Oui elle aimait Ruby, mais cette dernière allait vraiment finir par la rendre folle. Se levant difficilement, April enfila rapidement une chemise avant de rejoindre la cuisine, pas vraiment heureuse de la trouver ici. L'écoutant déblatérer sur le fait qu'elle n'avait pas mal, la brune garda les bras croisés sur sa poitrine. Oh oui elle avait été désagréable, April n'avait rien dit pour ne pas créer de conflits, mais parfois elle avait vraiment eut envie de se jeter par la fenêtre ou de la jeter par la fenêtre … au choix. Attendant qu'elle termine, elle al fixa de son regard avant de se rapprocher d'elle. « Oh oui tu fais tout de travers et oui tu es désagréable, non en réalité, on dirait une enfant de cinq ans qui a la varicelle et c'est très très agaçant. En plus de ça j'aime pas tes petits dejs, déjà parce que j'adore le sucre et tu refuses de m'en donner, ensuite parce que j'ai tout le temps l'impression d'être observé et enfin .. bébé t'es douée en cuisine, mais en aucun cas tu ne l'es pas pour le petit déjeuner. » Enfin elle l'avait dit, elle adorait quand Ruby cuisinait, mais pas le matin, vivre avec une personne travaillant dans le domaine de la santé était fatiguant. Entre les réflexions sur le fait qu'elle ne devait pas boire autant de café, celles qui disaient qu'il fallait qu'elle mange plus de fruits et moins de Nutella et enfin ses céréales pour enfants qui avaient été remplacées par celles protéinés, April ne pouvait pas passer encore un seul matin à déguster le petit déjeuner de l'enfer. Se rendant compte qu'elle avait pu vexer sa belle, elle se rapprocha de cette dernière avant de poser ses mains sur ses bras. « Désolé, mais je ne pouvais plus contenir tout ça … j'ai beau t'aimer, j'aime le Nutella encore plus … » Tentant un sourire timide, elle se pencha tendrement sur les lèvres de la jeune femme. « Je te promet que je vais faire des efforts pour moins te couvrir, je vais reprendre le travail et on va sortir ce soir … » Soupirant doucement, elle secoua la tête. Il n'y avait que Ruby pour la pousser dans ses retranchements. Passant ses bras autour de la taille de la jeune femme pour la coller contre elle, elle se pencha pour murmurer doucement à son oreille. « Ne crois pas que je n'ai pas remarquée cette magnifique petite robe qui te vas à ravir et qui en plus, me fais beaucoup d'effets. » Un sourire taquin et déjà April était sur les lèvres de la belle avec passion. Parce que ça aussi ça lui avait manqué, ce contact entre eux, le jeu qui se jouait à savoir laquelle des deux craqueraient en premier. Certes le médecin avec été très clair : pas d'activité sportive et cela ne serait pas le cas, mais face à la blonde, April était faible et lui montrer qu'elle n'avait rien perdu de son désir et de son charme ne pouvait pas faire de mal. Glissant l'une de ses mains dans le dos de la jeune femme, elle descendit ses lèvres dans son cou avant d'entendre la sonnette retentir. Soufflant de mécontentement, elle se détacha de la jeune femme, les yeux toujours fermés. « On a le pire timing de la Terre. » Secouant la tête, elle se dirigea vers l'entrée avant de glisser un œil dans le judas. Soudain son corps entier se figea, cela ne pouvait pas être possible. « Non, non, non. » Se mettant à courir dans tous les sens, elle enfila rapidement un jean et prise de panique, elle ne pensa pas une seule seconde à Ruby. Heureusement pour la brune, l'appartement était nickel. Se recoiffant rapidement, elle ouvrit la porte un sourire collé aux lèvres. « Papa, maman, quel plaisir ! Qu'est-ce que vous faîtes ici ? » « Chérie ça fait longtemps, on voulait voir comment tu allais depuis ... la douloureuse épreuve. » Elle fut surprise de l'étreinte de sa mère, moins de la poignée main de son père, après tout il était militaire. « tu as de la visite ? » son regard se glissa enfin sur Ruby, la pauvre, elle devait être complètement décontenancé. « Papa, maman, je vous présente Ruby ma .. » ma quoi ? Protégée, petite amie, colocataire et accessoirement ex-prostituée ? Non définitivement cela n'étiat pas une bonne solution. Ses parents étaient au courant de son divorce avec Finn en aucun cas ils ne connaissaient les véritables motivations de la demande de divorce de leur fille et en aucun cas ils étaient au courant que leur petite princesse s'était mise à apprécier les femmes plus que comme de simples amies … « nouvelle colocataire et amie. » oui elle avait paniqué et avait été incapable d'assumer devant ses parents, jetant un regard paniqué à la belle blonde elle espérait une seule chose : ne pas se retrouver dans le pétrin.


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MessageSujet: Re: how to save a life. • Rubril. how to save a life. • Rubril. EmptyMar 23 Juin - 23:42

HOW TO SAVE A LIFE
Nous sommes tous à la recherche de cette personne unique qui nous apportera ce qui nous manque dans notre vie. Et si on ne parvient pas à la trouver on n’a plus qu’a prier pour que ce soit elle qui nous trouve... (desperate housewives)

 
Le début de la journée n’avait pas été des meilleurs… Et dire que tu avais pensé faire plaisir à April… Au final, tu faisais tout, absolument tout de travers. Tu avais l’impression que cet accident était venu mettre un grain de sable dans ton quotidien qui depuis plusieurs semaines, grâce à April était rose. Tu ne te rappelais pas t’être sentie un jour aussi heureuse. Tu avais l’impression que le contact avec April faisait révéler de nombreuses parts de toi-même dont tu n’étais même pas consciente. Alors pourquoi est-ce qu’il fallait qu’un grain de sable vienne mettre le bazar ? Tu ne le montrais pas, du moins tu essayais de ne pas le montrer mais les mots d’April t’avaient fait du mal… Et même si sentir les mains de la belle brune sur toi, sentir ses lèvres sur les tiennes te donnait l’impression de revivre, ton cœur n’y était pas… Tu n’oublias pas ce qu’elle avait dit quelques minutes plus tôt et tu ne pouvais t’empêcher de te poser des questions… Parce que tu étais comme ça… Parce que tu ne pouvais pas t’empêcher de te poser sans cesse des milliers de questions. Alors même si April semblait regretter la sonnette, ce n’était pas ton cas car tu savais qu’autrement, April aurait senti ton malaise et tu n’étais pas prête à mettre des mots sur ce que tu ressentais, sur le tas de sentiments qui se bousculaient en toi. Pourtant, bientôt, une inquiétude te pris en voyant April courir dans tous les sens… Tu lui demandais à plusieurs reprises : « April qu’est-ce qu’il se passe ? » Mais l’intéressée ne daigna pas répondre à ta question, bien trop agitée. Mais qui donc pouvait la mettre dans un tel état ? Tu te le demandais bien. Une lueur d’interrogation ne quittait plus tes yeux… La journée était loin d’être terminée…

Bientôt, tu te retrouvais face à un homme et une femme et tu appris rapidement qu’ils étaient les parents d’April. Ils te scrutaient de bas et haut et tu étais totalement mal à l’aise. Tu perdis complètement tes moyens… Incapable de dire le moindre mot d’autant plus quand tu entendis la brune te présenter comme sa colocataire et son amie. Sans que tu t’attendes à réagir de cette manière, ces paroles te firent l’effet d’un véritable coup de couteau… Tu ne te montrais pas très sociable, loin de là même… Tu étais même plutôt froide… Au final, tu ne dis pas grand-chose et au final cela était peut-être mieux ainsi car tu étais certaine qu’autrement, tu aurais bégayé et  te serais sans aucun doute ridiculisée, encore plus qu’en ne disant rien et en te montrant totalement fermée… Tu écoutais les échanges entre April et ses parents sans vraiment être là. Tout entrait par une oreille et ressortait de suite de toi… Tu te posais trop de questions pour être concentrée. Peut-être que ce que tu pensais depuis le début était vrai : tu n’étais peut-être pas assez bien pour April… Alors que les questions bouillonnaient dans ton esprit, tu gardais un sourire de façade… Tu essayais de ne rien montrer… Ainsi, quiconque te verrait aurait pu facilement penser que tu étais simplement timide mais tu savais qu’April n’était pas dupe… Elle te connaissait bien trop depuis le temps… Tu lisais dans ses yeux l’interrogation… Tu savais qu’une fois ses parents repartis, tu aurais droit à l’interrogatoire et cela ne t’enchantait pas le moins du monde. Retrouvant quel instant tes esprits, tu te résous à demander : « Je vous sers un café ? Ou quelque chose à boire ? » Mais ton offre fut déclinée avec politesse… Tu avais réellement l’impression de venir de te ridiculiser.

Une fois la porte refermée derrière monsieur et madame Robbins, tu lis dans les yeux d’April une lueur d’interrogation. Tu avais été nulle… Tu n’avais jamais été vraiment douée dans les relations sociales. Tu avais fait des efforts pour faire bon effet auprès des amis d’April, ses collègues mais tu avais juste l’impression de venir de tout mettre en l’air… Tu avais été ridicule et tu avais juste une seule envie : t’énerver contre le monde entier : contre toi-même, contre April… Et tu avais mal… Tu ne savais pas pourquoi tu avais si mal… Si mal qu’April t’ait simplement qualifiée de colocataire… Tu n’étais pas en droit de lui imposer de te présenter comme petite amie auprès de ses parents… Tu n’avais le droit de rien… Mais pourtant, ça te faisait mal… Tu étais vexée… Rajouté à cela l’incident du matin… Il n’en fallait pas plus pour venir donner naissance à des milliers de doutes dans ton esprit… « Qu’est-ce qui a April ? Je t’ai fait honte ? Tu as honte de sortir avec une ancienne prostituée c’est ça ? Hein ? Tu sais tu peux me dire si c’est le cas ! » Tu ne réfléchissais pas à tes mots. Ce n’était pas ton genre, toi qui d’habitude mettais toujours en pratique le conseil de tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler. Et plus les mots sortaient de ta bouche plus tu te rendais compte que tu ne pourrais revenir en arrière. Des larmes commencèrent à couler sur tes joues, sans que tu ne le veuilles. Tu en avais marre d’être si sensible, tu en avais marre de paraître faible. Tu voulais être forte… Au final, tout cela était peut être une mauvaise idée, une très mauvaise idée… Peut-être que jamais tu n’aurais dû permettre à ton cœur de se laisser toucher par quelqu’un… Pourquoi est-ce que les barrières que tu avais érigées autour de ton cœur avaient été balayées avec aussi de facilité par April ? Tout ça pour ça ? Ta tête commençait à te tourner… Les trop fortes émotions venaient faire réveiller les douleurs à ton dos… Si tu t’étais écoutée, tu serais partie… Tu avais besoin d’air… Mais tu t’étais promis de ne plus jamais faire l’erreur de l’impulsivité… Tu t’étais promis de ne plus faire la même erreur qu’il y a quelques semaines, ce jour où April t’avait appris avoir embrassé une autre femme… Tu allais t’assoir en grimaçant sur le canapé avant de reprendre : « April… Je veux juste que tu saches quelque chose… Ce n’est pas mon genre de dire tout haut ce que je pense mais depuis que je t’ai rencontrée, depuis que notre relation se construit avec naturel, j’ai l’impression d’être née pour faire ta connaissance, d’être née pour te dire je t’aime… Car oui April, je t’aime et ce ne sont pas des mots en l’air… Et ça me fait mal de seulement penser que tu puisses avoir honte de moi… Que tu puisses regretter quoi que ce soit… Alors oui je suis vexée... Oui j'ai mauvais caractère... Mais je suis comme ça, April... » A ces mots, tu vins coller tes lèvres à celles de la brune, ne lui laissant pas le temps de prononcer un mot… Tu avais besoin qu’elle ressente à quel point tu étais perdue… A quel point tu avais mal… Te retirant ensuite, tu repris l’air de rien, ayant envie de changer de sujet bien que tu saches pertinemment qu’April ne serait sans doute pas du même avis : « Quant au petit-déjeuner… Je suis désolée.  Je pensais juste pouvoir te faire plaisir… Mais j’ai eu tort…  J’ai compris… Je ne t’interdirai plus de boire beaucoup de café, ni de manger du Nutella ou des céréales remplies de sucres… Même si ça va être dur pour moi de ne pas faire de remarques… Disons que ma conscience professionnelle n’est pas du même avis…»

 
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