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(amalia) highway to hell

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Embry Sheeran
Embry Sheeran
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MessageSujet: (amalia) highway to hell (amalia) highway to hell EmptyLun 9 Nov - 19:44

highway to hell
Hello, it's me. i was wondering if after all these years you'd like to meet, to go over everything. they say that time's supposed to heal but I ain't done much healing. hello, can you hear me? i'm in California dreaming about who we used to be
Annabeth n’est pas là. Il a demandé à sa sœur de s’en occuper pendant quelques jours. Il s’enfonce. Les peurs qui se percutent au fond du crâne. Un père horrible. Pas celui d’avant. Il ne sait plus s’occuper de son enfant et il voit la peine au fond du regard, il entend les pleurs le soir. Les peurs qu’il revienne. Les maux qui ne le quittent pas.
Il termine un autre verre. Le corps engourdit. Le corps qui ne suit plus correctement les mouvements. Le cerveau en panne. Les idées qui se mélangent dans une danse cacophonique. L’alcool qui aide à oublier. L’alcool qui ronge le sang, qui l’empêche de fonctionner correctement.
Il est tard. L’heure ou le bar ferme. L’heure où il doit foutre le camp. Il n’a pas envie. Il n’a pas envie de rentrer pour se heurter au vide. Pour se rendre compte qu’elle n’est plus là. Le mal qui ronge le ventre. La peine dont il n’arrive pas à se défaire. Les autres qu’il évite. Les autres sauf elle. Amelia. La seule qui arrive à le raisonner. La seule qu’il accepte encore de voir. La seule dont il dépend. La meilleure amie de sa femme.
Le tenancier le met à la porte. Il tente de rester calmer, parce qu’Emrby dépense, parce qu’Embry abuse de l’alcool. Une fois dehors, il se laisse tomber sur le dos. Les paumes qui se posent au visage. Il n’a pas envie de rentrer.

Un taxi qui s’arrête devant lui. Surement le tenancier du bar qui a décidé de lui rendre service. Il se lève maladroitement. Il vacille. Les pas qui se font incertain et il se pose à l’arrière. Une adresse qu’il donne. Pas la sienne. Annabeth n’est pas là. Il n’a pas besoin de rentrer pour la border. Pas besoin qu’elle le voit dans cet état. Il n’a pas envie qu’elle le déteste.
Elle a besoin de lui, mais il s’effondre.
Le chemin lui semble long. Il peine à garder les yeux ouverts. Le mal de tête qui se percute au crâne. Cette impression que les images se tordent dans tous les sens. Un souffle. Un soupire et la voiture s’arrête. Il donne des billets, surement de trop. Peu importe.
Il se détache de la voiture et escalade les quelques escaliers avec peine. Cette impression qu’elle s’étire sur des mètres alors qu’il n’y en a que cinq. Le corps qu’il laisse lourdement tomber contre la porte et le poing qui s’affale contre le bois.
Silence. Elle doit surement dormir. Peu importe.
Il s’acharne sur la sonnette. Il n’arrête pas. Un moment. Des pas se font entendre et lorsque la porte ouvre, il manque s’affaler, mais son corps vient se percuter contre celui d’Amelia et il retrouve l’équilibre sans se défaire d’elle pour le moment. L’alcool qui suinte de la moindre parcelle de sa peau. Il est dans un état terrible. Embry, il tente de reprendre pied, mais il a du mal à tenir debout. Il tangue d’un côté à l’autre. « Je t’ai réveillé?» Drôle de question. Il n’arrive pas à penser correctement. Il n’arrive pas à fonctionner correctement. Il fait un pas en arrière, mais son corps vacille encore et il doit poser une main contre le mur pour ne pas s’affaler sur le sol. « Je peux dormir ici?» Il ne peut pas rentrer. Il ne veut pas rentrer.
Elle le regarde. Il comprend sans qu’elle parle. « Annabeth est avec Chloe.» Les mots qui peinent à sortir d’entre les lèvres. Il doit se reprendre plusieurs fois pour constituer les phrases correctement.
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Amalia Escames
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MessageSujet: Re: (amalia) highway to hell (amalia) highway to hell EmptyLun 9 Nov - 20:22

highway to hell
Hello, it's me. i was wondering if after all these years you'd like to meet, to go over everything. they say that time's supposed to heal but I ain't done much healing. hello, can you hear me? i'm in California dreaming about who we used to be
Regarder la petite Annabeth attendre son père durant tout son spectacle de danse. Les messages auquel il a choisit de ne pas répondre volontairement. Elle est patiente avec lui mais ce soir, il atteint des sommets de conneries en ne respectant pas une promesse faite à sa fille. Le plafond de cette chambre, elle commence à le connaitre par cœur. Elle se couche, oscillant entre colère et inquiétude. Elle n'a pas de nouvelles de lui. Aucune. Morphée finit malgré ça par avoir raison d'elle. Ses yeux se ferment. Les heures défilent. Un réveil brutal, inattendu. Le doigt oppressant sur la sonnette. Il lui faut de longues secondes pour sortir de ses rêveries et se lever. Dans un short et un débardeur trop large, elle arpente les couloirs sombres de sa maison. Et si c'était ces collègues, et si Embry avait commit l'irréparable. Alors quand elle ouvre la porte, elle est d'abord soulagée de le voir. Lui. Il s'affale sur elle pour éviter de tomber. La chaleur de son corps qui se répercute sur le sien et son haleine qui la laisse grimaçante. « Je t'ai réveillé? » Quel crétin. A t-il au moins conscience de l'heure qu'il est ? Désespérée, Amalia dévisage son ami avec des yeux exorbités. Son cœur se serra dans sa poitrine, sa respiration se bloque et des larmes de rage lui embuent le regard : « Non, j'étais en train de tricoter. » Il peine à tenir debout. « Je peux dormir ici? » Elle le fusille du regard. « Annabeth est avec Chloe. » Le corps qui se décale pour laisser entrer son ami, restant à une distance raisonnable pour le soutenir en cas de chute. Elle vient se mettre juste à côté de lui, soutenant sa démarche vacillante tire une chaise de lui cuisine vers eux et l'aide à s'y installer. Elle file en cuisine remplir un immense verre d'eau. Elle le lui aurait bien balancé à la tête mais elle se retient. Au lieu de ça, elle le pose juste en face de lui après avoir ajouté un paracétamol, le regard sombre. « Il est 3h30 du matin. Tu n'as répondu à aucun de mes messages et ta fille t'a attendu toute la soirée. » Elle secoue la tête et renchérit, elle n'en a pas finit. Elle a besoin de vider son sac. « Je t'avoue que le rôle du veuf éploré commence à m'agacer. Regarde toi, tu tiens même pas debout, t'es pathétique. Si elle pouvait te voir de là-haut, qu'est-ce qu'elle penserait de ton comportement ? » Les mots qui vont trop loin. Ceux qu'elle pense mais qu'elle n'avait jusque là, jamais osé prononcé. Elle n'en peut plus qu'il soit aussi irresponsable. Elle n'en peux plus de le voir gâcher sa vie. Depuis le décès de sa femme, c'est un long tunnel de tristesse et plus les jours passent, plus il se montre pathétique. Être témoin de ce spectacle ne la réjouit en rien, bien au contraire. Elle s'en veut d'être aussi impuissante. C'est comme s'il réclamait la présence de Callie dans son existence. Comme s'il avait arrêter de vivre le jour où elle a périt. En oubliant totalement les autres. En oubliant totalement sa fille qui aurait besoin de lui. Alors Amelia se montre forte. Courageuse. Sauf que ce soir, s'en est trop pour elle. Dire qu'il ne se souviendra de rien demain matin. L'espagnole ne veut que son bien. Si elle le secoue parfois un peu c'est simplement pour qu'il avance. Qu'il se donne au moins une chance de retrouver gout à la vie. C'est comme s'il avait baissé les bras. Comme s'il s'en foutait complètement de ce qui pouvait advenir de la suite. Puis finalement, elle comprend, tout devient clair, s'il s'entiche à ce point de sa douleur, c'est parce que c'est le seul lien qui le rattache à sa défunte femme. Elle se calme. Croise les bras. Elle ne pourra rien tirer de l'ivrogne ce soir de toutes façons, s'acharner plus longtemps contre lui n'aurait aucun intérêt. « Et oui. Tu peux dormir ici. » finit elle par dire, défaitiste.
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Embry Sheeran
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MessageSujet: Re: (amalia) highway to hell (amalia) highway to hell EmptyMar 10 Nov - 3:30

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Hello, it's me. i was wondering if after all these years you'd like to meet, to go over everything. they say that time's supposed to heal but I ain't done much healing. hello, can you hear me? i'm in California dreaming about who we used to be
« Non, j'étais en train de tricoter. » Il fronce les sourcils et laisse son regard filer au fond du sien pendant un moment. L’alcool l’empêche de penser correctement. Le regard file contre les jambes avant de remonter s’ancrer aux siens. « Vraiment?» Les pensées qui ne sont pas précises, les pensées qui se mélangent et le corps qui a du mal à tenir en place.
La main qui se pose au mur, le parfum de la brune qui vient filer au fond du crâne. L’esprit ailleurs. L’esprit qui ne pense pas correctement.
« Il est 3h30 du matin. Tu n'as répondu à aucun de mes messages et ta fille t'a attendu toute la soirée. » Les remords qui viennent le ronger de plein fouet. Sa fille qu’il a oubliée une fois de plus. Il ne sait plus être le père qu’il était pas le passé. Il ne sait plus être quoi que ce soit. « Je t'avoue que le rôle du veuf éploré commence à m'agacer. Regarde toi, tu tiens même pas debout, t'es pathétique. Si elle pouvait te voir de là-haut, qu'est-ce qu'elle penserait de ton comportement ? » Les mots qu’il comprend. Il lève le regard pour le poser dans le fond du sien. Que les éclats de rage qu’elle peut voir. « La ferme Amalia.» Il ne peut pas parler de ça. Il ne veut pas parler de ça.

Il se pose dans le fond de la chaise, le regard qui tangue. Les images qui vrillent dans tous les sens et le verre d’eau qu’il avale d’un coup. Le lendemain ne sera pas facile. Il se doute déjà qu’il aura un mal de crâne pas possible. Le verre qu’il pose une fois de plus. Les mots qui résonnent encore au fond du crâne. La femme qui ne voudrait pas ça de lui. Elle est morte pas sa faute. Personne ne le sait. Ils n’ont pas dévoilé la vraie mort, ils ne voulaient pas que le tueur soit satisfait de son acte. Amalia le sait. Amalia le sait parce qu’elle fait partie de l’équipe. Elle connait le fardeau. C’est pour cette raison qu’il vient trop souvent vers elle. « Annabeth. Elle doit me détester.» Les remords qui le ronge et la paume qui passe au visage. « Et oui. Tu peux dormir ici. » Un sourire qui passe sur les lèvres et il tente de se lever, mais il vacille une fois de plus et vient prendre appuie contre elle. Le bras qui passe contre les épaules. « Désolé Amalia.» Il laisse son regard se poser sur elle. « J’aurais besoin d’un coup de main pour me rendre jusqu’à la salle de bain. Je doute que j’arrive à monter les escaliers sans m’effondrer.» Le regard noir qu’elle lui lance, mais elle se met tout de même en route. Elle lui donne un coup de bain pour monter les escaliers. Il prend appui sur elle. Comme trop souvent. Comme toujours.
Une fois arrivé dans la salle de bain, il laisse ses mains se poser sur le rebord du lavabo pour se lancer de l’eau au visage. Ça n’aide pas. Les images sont floues. Les images tanguent. « Je compte trop sur toi. Je ne devrais pas te laisser porter ce fardeau.» Les mots qu’il lance, mais qu’il risque d’oublier le lendemain. Il ne pense pas Embry, il ne fait pas attention à ce qu’il fait. Il retire son haut pour venir le faire échouer contre le sol. Les gestes qu’il ne contrôle pas. Les pensées qu’il ne contrôle pas. Le chaos au fond du crâne.
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Amalia Escames
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MessageSujet: Re: (amalia) highway to hell (amalia) highway to hell EmptyMar 10 Nov - 16:24

highway to hell
Hello, it's me. i was wondering if after all these years you'd like to meet, to go over everything. they say that time's supposed to heal but I ain't done much healing. hello, can you hear me? i'm in California dreaming about who we used to be
Le choc est terrible, perdre l'amour de sa vie, son âme sœur. Sans doutes qu'Amalia ne comprendra jamais ce qu'il peut ressentir à cet instant. Elle n'y a pas droit à cet amour. Toujours les mauvais choix. Ceux qui ne l'aiment pas correctement. Pas comme elle le mériterait. Si on ajoute le sentiment de culpabilité du veuf, il a toutes les raisons d'être sans dessus dessous. Toutes les raisons de péter un plomb, de se tirer une balle dans la tête. Ca, c'est sans compter sa fille, une adorable gamine. Une enfant qui prend sur elle. Qui accepte tout pour satisfaire son père et l'aider dans son deuil. Parfois, Amalia se dit que la gamine s'oublie un peu dans cette histoire.  « Vraiment? » Mais quel crétin. Elle le frappe au torse et il se retient au mur pour ne pas s'écrouler au sol lamentablement. Parce qu'à cet instant, il l'est: lamentable. Tristement pathétique et ce sentiment d'impuissante qui terrifie Amalia quand elle se couche le soir n'est pas prêt de la quitter à ce rythme.  Elle l'engueule, ça n'a pas l'effet escompté mais au moins, il réagit: « La ferme Amalia. » Le tabou. L'interdit. Le sujet au combien important mais qu'ils n'ont plus le droit d'aborder. Callie est devenu la limite à ne pas dépasser. Elle n'en rajoute pas. Quel intérêt ? Il ne se rappellera de rien demain matin. La colère ne la quitte pas pour autant. Elle la refrène. Elle la garde pour elle. La déverser sur lui ne servirait à rien. Dans le fond, ce n'est pas à lui qu'elle en veut. C'est à cette situation merdique. C'est à elle, de ne pas réussir à faire plus pour aider son ami à remonter la pente. Elle le voit s'enfoncer chaque jour un peu plus dans ce tunnel de souffrances, ses démons ne le quittant plus et elle ne peut rien faire. Traquer la brute qui a commis cet acte irréparable. La seule solution pour qu'il tourne enfin la page ? « Annabeth. Elle doit me détester. » « Ta fille t'aime. Elle commence seulement à douter de la réciproque. Callie est morte Embry. Rien ne la ramènera... Tu feras mieux de t'occuper de ceux qui sont encore vivants... » Parce qu'il est loin d'obtenir la médaille d'or pour le père de l'année. Parce qu'elle doit se sentir bien seule même si elle garde tout en elle. Ce ne sont que des suggestions. Amalia la rassure sans arrêt, elle lui dit que son père l'aime plus que tout au monde, qu'il est dans une mauvaise passe. Elle commence à douter de voir celle ci se terminer un jour. « Désolé Amalia. J’aurais besoin d’un coup de main pour me rendre jusqu’à la salle de bain. Je doute que j’arrive à monter les escaliers sans m’effondrer.» Putain mais elle s'en fout de ses excuses. Elle n'en veut plus. Elle veut du changement. Qu'il arrête de broyer du noir. Qu'il essaie de redonner une chance à la vie, aussi brutale soit elle. Elle secoue la tête, lui lance un regard noir et les voilà en train de grimper à l'étage. Il s'appuie énormément sur elle. Waoh, il a du se mettre une sacré caisse pour être dans un état pareil. « Je compte trop sur toi. Je ne devrais pas te laisser porter ce fardeau. » Ce n'est pas le problème dans le fond. Elle est contente de pouvoir être là pour lui. De lui porter main forte. De cette confiance aveugle qu'il a pour elle. Des amis comme Embry, elle n'en a pas d'autres. Parce que finalement, même si elle ne l'admettra jamais, il la connait mieux que personne. Elle le frappe à la tête. « Arrête tes bêtises. » Son regard dévie sur la structure abdominale quasi parfaite du policier. Elle n'a pas le souvenir de l'avoir vu dans cette tenue avant ce soir et... Waoh, il est bien bâtit. Son cœur s'emballe tandis qu'elle détourne le regard. Une ébauche de sourire sur le visage qui s'efface rapidement alors qu'elle remarque un bleu de la taille de son poing au creux de sa cage thoracique. « Tu t'es fait ça comment ? » Sa main vient effleuré la plaie avec toute la délicatesse dont elle sait parfois faire preuve. Son regard qui se plante dans celui de son ami à travers le miroir. Elle est terrifié, avec ces conneries, il finira par lui arriver des bricoles. Imaginer sa vie  sans lui, c'est impossible. Elle finit par lever les yeux au ciel. Il est très pâle, la descente demain matin risque d'être particulièrement difficile pour lui, malgré le verre d'eau.
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Embry Sheeran
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MessageSujet: Re: (amalia) highway to hell (amalia) highway to hell EmptyMer 11 Nov - 3:17

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« Ta fille t'aime. Elle commence seulement à douter de la réciproque. Callie est morte Embry. Rien ne la ramènera... Tu feras mieux de t'occuper de ceux qui sont encore vivants... » Elle ne manque pas les mots pour le secouer, mais il n’est pas dans un état pour comprendre, pour raisonner.

Embry, il peine à se rendre en haut des escaliers. Il peine à mettre un pied devant l’autre. La paume qui se pose sur le bord du lavabo alors qu’il laisse son chandail filer sur le sol. Il ne se rend pas compte qu’elle est là. Il ne se rend pas compte qu’il risque de s’écrouler parce que l’alcool ronge la moindre parcelle de son sang. Elle se glisse par chaque parcelle de sa peau. Il a besoin de prendre une douche.
Elle s’approche et vient effleurer une marque qui ronge la peau, le mauve qui se dessine et contraste avec la couleur de son épiderme. Les doigts s’enroulent autour du poignet sans le vouloir pour ne pas qu’elle s’approche, pour ne pas qu’elle appuie un peu plus fort sur la blessure. La pression fait pivoter le corps de la jeune femme pour qu’elle lui fasse face. La proximité qui s’instaure, la promiscuité qui se glisse entre eux.
Quelques marques sur la peau, les bagarres qu’il accumule et les conneries qu’il ne cesse de faire. Il risque de perdre son métier à force de se comporter comme un idiot.
Le parfum de la femme qu’il respire, les arômes sucrés et exotiques. Il ne se rappelle pas avoir jamais été aussi près d’elle. Pas comme ça. Pas dans cette état.
La poigne ne quitte pas le poignet et la tête qu’il baisse pour laisse son regard pour sonder les billes sombres. Le noir des prunelles. « Tu t'es fait ça comment ? » - « C’est pas important Amalia.» Cette impression que son était vient de se modifier. L’alcool qui ne se fait plus sentir. « J’en sais rien.» Le souffle qui vient se percuter au visage de la jeune femme. L’alcool qui se fait sentir. Ça n’a rien de tendre. Ça n’a rien de doux. Embry, il ne contrôle rien. Il ne pense pas. Il n’est pas dans un état pour contrôler les pensées, pour contrôler les actions.

Le bras qu’il finit par relâcher. La douceur de la peau qu’il sent encore contre la paume, le parfum qui vient enivrer ses sens. Elle. Non. Jamais. Les pensées pernicieuses ne peuvent la concerner. Son esprit embrouillé qui ne sait plus fonctionner. L’alcool qui opprime sa capacité à raisonner. Un pas derrière. Le corps qui vacille. Les contrecoups de la boisson qui se heurte au crâne, qui brouille la vue pour déjouer les sens et le pas qu’il manque. Le corps qui se percute contre le sol. Le bras qui s’accroche au passage pour déchirer la chair, pour laisser paraître le carmin filer sur la peau. « Putain.» Les billes sombres qui se posent contre la plaie, la douleur qui déchire la peau alors que son dos se pose contre le mur. Que les conneries qu’il accumule. Rien de trop profond. « Je dois filer sous la douche, on s’en occupera après.» La paume qui se pose au sol pour qu’il reprenne. « Je crois que tu dois sortir Amalia, je vais pas prendre ma douche devant toi. Je devrais m’en sortir.» La paume qui se pose au dos et la brune qu’il pousse hors de la pièce. Le reste des vêtements qu’il retire et l’eau pour calmer, l’eau pour remettre les idées en place.
Quelques minutes qu’il passe sans bouger. Le décor qui tangue pour lui. Les yeux qu’il ferme. Les images de sa femme. Le manque qui se fait sentir une fois de plus et il ferme l’eau.
La porte finit par s’ouvrir une fois de plus. Elle est là. Elle n’a pas quitté sa place. Simple pantalon qu’il porte, les cheveux humides qui collent au visage. « Faut juste faire un pansement. Ça ira.» Les yeux qui se posent sur elle, le regard qui sonde le sien.
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Amalia Escames
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MessageSujet: Re: (amalia) highway to hell (amalia) highway to hell EmptyMer 11 Nov - 23:13

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Elle est trop impliqué dans cette histoire. Plus qu'elle ne le devrait. Elle n'est qu'une amie de la famille. Une collègue et pourtant, elle a l'impression d'être un membre à part entière de ce cercle quelque peu dysfonctionnel. Elle serait prête à beaucoup pour Embry ou même pour Annabeth. Si elle avait eut le choix, sans doutes aurait elle donné sa vie pour sauver celle de Callie et maintenir l'équilibre mental d'Embry. Jamais elle n'aurait pensé qu'il puisse sombrer. Fort. Courageux. Le policier gardait toujours la tête haute. Comme quoi, la citation "un seul être vous manque et tout est dépeuplé" prend tout son sens. La main du brun s'empare du poignet d'Amalia. « C’est pas important Amalia. J’en sais rien. » Une poigne ferme. Trop. Il ne se rend pas compte de la force qu'il met dans son acte. « Tu me fais mal. » murmure t-elle, alors que leurs regards ne se quittent plus. Il est proche. Son souffle donnerait presque la nausée à la belle endormie. Malgré ça, elle est comme irrémédiablement attiré contre lui, n'arrivant pas à imposer une distance entre leurs deux corps. Au contraire, comme si son cerveau lui faisait défaut, elle aurait envie de réduire un peu plus l'espace qui les sépare. La fatigue surement. Ce ne peut être que ça. Après tout, c'est d'Embry dont il s'agit. Il est comme son frère. Rien de plus. Un pas qu'il fait vers l'arrière et il trébuche. Tout va très vite. Son bras s'accroche. Un filet de sang s'échappe d'une blessure sans grandes conséquences mais qui s'ajoute aux autres. Il est sur le sol, le dos contre le mur de sa salle de bain et la voilà qui se penche pour l'aider à se relever. « Ca va ? » «  Je dois filer sous la douche, on s’en occupera après. » Pas rassurée pour un sous, elle se contente de l'observer. Dubitative. Prendre une douche alors qu'il n'est même pas capable de tenir debout ? « Je crois que tu dois sortir Amalia, je vais pas prendre ma douche devant toi. Je devrais m’en sortir. » D'un geste, il appuie ses propos et ne laisse d'autre choix à Amalia qui s'exécute sans trop rechigner. Les bras croisés, elle attend derrière la porte, patiemment qu'il daigne pointer le bout de son nez à nouveau. Réticente. A l'affut du moindre bruit qui pourrait signifier qu'il s'est encore fait mal. Un peu plus. Rien. Il met de longue minutes et sort finalement, visiblement plus frais.  « Faut juste faire un pansement. Ça ira. » Un sourire qui se dessine sur les lèvres de la brune. Elle l'invite à rejoindre la chambre et s’assoir sur le lit. Ce n'est que de longues secondes plus tard qu'elle rentre à son tour dans la salle, les bras chargés de produits qu'elle pose sur le lit. Un coton, un peu d'alcool à 90°, histoire de nettoyer la plaie avant de mettre un pansement. La peau est à vif. « Ca risque de piquer un peu. » Elle n'attend pas plus et pose le nuage de coton sur la peau. Une grimace se lit sur le visage de l'alcoolique. Bien fait dans un sens, la prochaine fois, il y repensera peut être à deux fois avant de picoler comme un trou. De ses mains habiles, elle termine par un pansement impeccable. Elle fait preuve d'une grande patiente et d'une motricité fine parfaite. Dans son boulot, elle n'a pas vraiment d'autre choix. Et si la douceur n'est pas sa qualité principale, elle est étonnamment précise et délicate quand il faut l'être. Ses mains effleurent son bras avec un seul objectif en tête: réparer les dégâts causés par le jeune homme. « Comme neuf. Ou presque... » dit elle en riant doucement, avant d'ajouter: « Tu devrais aussi te laver les dents. » taquine t-elle finalement. Une façon de fuir. La tension presque sensuelle qui s'insinue pour la première fois et qui est loin de la mettre à l'aise. Elle ne la comprend pas. Ça la perturbe, il faut se le dire. « T'as l'intention de me laisser dormir maintenant ou tu prévois d'autres mauvaises surprises ? » achève t-elle, toujours sournoise, le sourire qui ne la quitte plus vraiment.
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Embry Sheeran
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MessageSujet: Re: (amalia) highway to hell (amalia) highway to hell EmptyVen 20 Nov - 17:56

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L’alcool qui le rend instable. L’alcool qui fait vriller les sens.  Les idées qui se mélangent et qui s’embrouillent au fond du crâne. La peau qui brule sous l’eau, mais le sens qui se place doucement, l’alcool qui s’estompe en partie, mais rien dont il risque de se souvenir le lendemain. Le pantalon qu’il enfile et il s’extirpe de la salle de bain pour tomber face à elle. Il ne comprend pas pourquoi elle l’aide. Elle ne comprend pas pourquoi elle est toujours là. Le regard qu’il croise. Les regards qui se confrontent un moment avant qu’il ne se défasse d’elle pour se rendre à la chambre et se poser sur le rebord du lit.
Elle arrive, les mains chargées de produit pour s’occuper de la blessure. Sa fille. Sa fille qui doit avoir honte de lui. Les autres pour porter des jugements et les remords qui le rongent, les souvenirs d’elle dont il ne peut se défaire. Elle se pose à côté de lui, son visage finit par se tourner vers elle. Un sourire qui passe sur les lèvres. Les idées qui ne sont pas claires. « Ca risque de piquer un peu. » - « C’est bon
Les sourcils qui se froncent que l’alcool vient se glisser contre la plaie. Il ne dit rien. Qu’une brulure qui se fait persistante. Les doigts qui troublent, les doigts qui se font trop doux contre son épiderme. Quelque chose qui trouble le sens. Quelque chose qu’il ne contrôle pas. L’alcool qui n’aide pas à penser correctement.

« Tu devrais aussi te laver les dents. » Les yeux qui roulent. Leur proximité qui trouble ses sens, cette façon qu’il a de ne pas penser correctement. Pas elle. Hors de question. « T’es chiante.» Un rire qui file entre les lèvres. Une moquerie. « T’es pire qu’une mère.» Les doigts qui filent dans les cheveux et un soupir qui file entre les lèvres. « T'as l'intention de me laisser dormir maintenant ou tu prévois d'autres mauvaises surprises ? » Embry, il se laisse tomber sur le dos et ses doigts filent contre le bras de la brune pour qu’elle le suive dans le lit.
Ils ont dormi un nombre de fois incalculable ensemble après la mort de sa femme. Rien de plus. Rien de tordu.
Là. I ne sait pas ce qui se passe, il ne comprend pas ce qui lui prend, cette attirance qui ronge le bas ventre, mais qu’il n’assume pas. Le corps qu’il attire contre le lit, mais contre le sien qu’il arrive. Un rire qui file entre les lèvres et la paume qui se pose contre le dos. « Hm. Pardon. Je ne suis pas très précis à cause de l’alcool.» La main qui file contre le dos et le corps qu’il ne repousse pas. Cette attirance qui se fait de plus en plus persistante. Cette attirance qu’il ressent un peu plus à chaque foutue seconde qui file. Elle ferait bien de lui filer une gifle, parce qu’il ne pense pas correctement. La paume qui remonte contre la colonne et qui s’arrête au milieu du dos. « Je dors ici ou je dois me rendre sur le canapé?» Le regard qui se plante au fond du sien. La tension qui se fait un peu trop présente. La tension qui se fait étouffante. Les souffles qui se mélangent. La promiscuité qui n’a jamais été aussi prenante. Il ne comprend pas. Il est en train de faire une connerie. Il est en train de faire un faux pas. Qu’elle le repousse. C’est plus simple. C’est plus saint.
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MessageSujet: Re: (amalia) highway to hell (amalia) highway to hell EmptyJeu 26 Nov - 15:27

highway to hell
Hello, it's me. i was wondering if after all these years you'd like to meet, to go over everything. they say that time's supposed to heal but I ain't done much healing. hello, can you hear me? i'm in California dreaming about who we used to be
Elle attend. Elle espère. C'est tout ce qu'elle fait depuis le départ de Callie. Que son amie trouve une forme de paix, qu'il arrive enfin à tirer un trait. Enfin, tirer un trait, c'est excessif, sa femme sera une part de lui à jamais, il ne séparera pas de son souvenir, il en ancré en lui. Seulement, avec le temps, il va apprendre à vivre avec. Sauf que dans son cas, le temps de guérison semble terriblement long. Elle ne dit rien Amalia. Elle ne sait pas ce que l'on ressent lorsque l'on perd son âme soeur. Toutes ses relations amoureuses -aussi foireuses soient elle- avaient un point commun: elle n'est jamais réellement tombée amoureuse. Elle connait la perte, elle sait ce que l'on ressent mais ce n'est pas la même chose cette fois. Sans doutes ne trouvera t-il la paix que lorsqu'il aura dit adieu à tout ses démons. Que lorsqu'il aura choppé l'assassin.  « T’es chiante. T’es pire qu’une mère. »  Ele hausse les épaules et répond en souriant: « Il faut bien que quelqu'un le fasse non ? » Par là, elle entend s'occuper de lui, prendre soin de l'être fragile qu'il est devenu. Parce qu'il est méconnaissable. Il était avant quelqu'un de doux, d'attentionné. Jamais au grand jamais il n'aurait oublié le spectacle de sa fille, pas même pour une affaire. Elle ne sait plus quoi faire. Elle n'a plus de solution et elle a beau se répéter inlassablement que ça va aller, elle n'y croit plus. Pourtant, elle est bien placée pour savoir que l'on peut se remettre de tout. Sa main qui enserre le bras de la jeune femme. Il l'attire vers lui. Il sent l'alcool. Ses cheveux sont gras et pourtant, cette promiscuité la trouble. Ils ont déjà dormi ensemble depuis la mort de Callie, l'un contre l'autre mais c'était amical, jamais elle n'a ressenti cette gêne.  « Hm. Pardon. Je ne suis pas très précis à cause de l’alcool. » un sourire timide, de ceux qu'elle fait si bien. Un peu comme ceux d'Embry ces temps ci.  Il fait juste semblant. De sourire, d'écouter, de répondre aux questions. Pas avec elle. N'est ce pas ? Avec elle, il ne fait pas semblant, il ne feint pas ses sourires et ces petits moment de joie. Sa main vient s'écraser contre le torse du jeune homme. Sa tête lui crie de le repousser mais son corps lui, en redemande. Elle ne comprend pas. Elle est perdu. Elle voudrait chasser toutes ses pensées perverses, toutes ses envies de son esprit mais elle n'y arrive pas. Elle reste là, collée contre lui. « Je dors ici ou je dois me rendre sur le canapé? » Elle est soudainement envahit par la peur. La peur de ses sentiments qu'elle découvre. Leurs souffles se rejoignent et son regard perce son âme. Sa vie est en train de déraper totalement. Elle est partagée entre le sentiment de flotter en apesanteur et celui de culpabilité qui s'insinue doucement en elle. Elle se relève alors brusquement. Elle passe une main dans ses cheveux, la mine décomposée. « Reste, t’arrivera pas à redescendre l'escalier. Je vais prendre le canapé. » Cette envie de gouter à ses lèvres qui ne la quitte plus. Son cœur qui bat à la chamade. Ses pupilles qui n'osent plus croiser celles de son ami. Prendre le canapé, c'est la meilleure idée qu'elle puisse avoir à cet instant. Elle n'a même pas l'excuse de l'alcool. Elle lui cède son lit volontiers pour ne pas commettre la pire erreur de son existence. Elle en serait bien capable en plus. Ca commence à dater la dernière fois qu'elle a... Ouais, ça ne peut être que ça, ces hormones la travaille. Rien de plus. Après tout, c'est Embry. « Bonne nuit. Essaie de dormir un peu d'accord. T'as une sale gueule. » ajoute t-elle dans un sourire.
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