Sans doute ce genre de décision aurait pu se prendre à deux, se cogiter et se discuter un tant soi peu, mais elle en a sérieusement marre de cette journée qui n’en finit plus. Pour un peu, elle s’endormirait comme ça, se délestant à chaque minute d’un peu plus de ces précieux effluves de chaleur qu’elle a pourtant intérêt à protéger jalousement. Si elle était moins bornée, elle enfilerait les vêtements délaissés à l’arrière, mais la présence de sang n’étant pas le sien la résigne à s’arranger autrement. Le corps de Nolan s’avère être le seul compromis qu’elle peut faire, l’esprit embrumé par la lassitude qui l’alanguit et la rend plus docile à un plan aussi merdique que celui-ci. Après tout, s’ils se maintiennent au chaud l’un l’autre et qu’ils survivent à une nuit au beau milieu de nulle part avec simplement quelques relents de chaleur résiduel à l’habitacle, il pourra lui extirper de nouveau des remerciements du bout des lèvres. Andy ne réfléchit pas plus loin et s’impose prestement avant qu’il ne puisse s’en formaliser, se montrant pourtant accueillant de ce nouveau fardeau avec résignation. Elle se contente de grogner doucement à sa réplique, les yeux clos, le nez endolori au contact brûlant de la chair du jeune homme. Comment parvient-il à canaliser autant de chaleur alors qu’il fait si froid? Inconsciemment ou pas, volontairement ou non, elle se retrouve à rechercher son contact autant que faire se peut. Sa paume s’imprime sur sa chair, ses phalanges s’enfonçant légèrement alors qu’elle dépose son visage contre lui, s’installant aussi confortablement que la situation le lui permet. Même les yeux clos, elle réagit en imprimant un sourire sur ses lippes aux derniers mots qu’elle l’entend prononcer moi, j’y arriverai sans trop de mal. Et l’instant d’après, elle sombre complètement.

N’y prend pas trop goût, Rothschild laisse-t-elle finalement échappée d’une voix rauque, d’un ton plus doucereux que ceux qu’elle a l’habitude de le gratifier mais j’avoue que tu files presque l’envie de ronronner. Elle ricane doucement, fait papillonner ses pupilles pour tenter de s’habituer à cette promiscuité troublante qui se révèle d’autant plus alors qu’elle capte trop rapidement son regard qui coule déjà sur ses traits. Andy, elle mord l’intérieur de sa joue et regrette de ne pas avoir l’occasion de se dérober de ce regard qui se fait plus inquisiteur quand elle frissonne vivement. Réponse tardive à ces caresses furtives ou à la fraîcheur qui règne dans l’habitacle, la blonde n’en sait trop rien. Tant bien que mal, elle se retrouve finalement à califourchon – ce qui ne s’avère finalement pas plus adéquat – avant de préférer réinstaller la couverture pour qu’elle recouvre un maximum du haut du corps de son vis-à-vis, arquant un sourcil alors que ses phalanges frôlent de façon trop équivoque l’épiderme de Nolan, le haut de son torse, la naissance de ses omoplates. Elle ne trouve que comme échappatoire son regard alors qu’elle laisse échapper un soupir avant de secouer vivement la tête. À ce rythme-là, ça risque de prendre une toute autre tournure, surtout qu’encore alanguie par le sommeil, Andy se révèle tout de même plus taquine qu’à l’accoutumée dis, de toutes les demoiselles que tu as testé, Nolan, l’idée t’a-t-elle traversé que… enfin, tu vois. Elle contracte la mâchoire, prenant conscience du poids de ses paroles et regrette soudain de ne pas pouvoir les ravaler. T’es pas obligé de répondre et finalement, Andy, elle préfèrerait un peu qu’il s’abstienne de donner suite à ces mots qu’elle a échappé.

N’y prend pas trop goût, Rothschild. Il tente d’afficher un sourire qui se veut détendu, mais il a du mal à rester indifférent. Andy, elle lui fait de l’effet ca le déstabilise complétement qu’elle soit collée à lui de la sorte. mais j’avoue que tu files presque l’envie de ronronner. Ca serait plus simple s’il arrivait a lui lancer une réponse désagréable au visage, mais il est incapable de trouver les bons mots pour briser le moment qui se fait de plus en plus tendu. Nolan, il tente de repousser ses envies et surtout il tente de se convaincre qu’il n’est pas bien avec elle dans le creux de ses bras. « Faut bien que quelqu’un veille sur toi pour pas que tu crèves de froid.» Lui, il est littéralement bouillant. Parce qu’il tente de se contrôler et parce qu’il à tendance à surchauffer dans il dort. C’est le genre de connerie que les femmes lui reproche le lendemain matin, Nolan, il garde au chaud.

Andy, elle décide à bouger, à se tourner et elle se retrouve à califourchon par-dessus lui. Elle ne l’aide clairement pas à se contenir et cette foutue position ne l’aider pas à ne pas imaginer plus lui, encore moins lorsqu’il sent la pulpe de ses doigts parcourir sa peau. Ca lui arrache un frisson à Nolan. Un frisson qu’il aurait préféré contenir pour ne pas qu’elle puisse remarquer que ca lui fait bien plus d’effet qu’il ne voulait laisser paraître. Une de ses mains attrape doucement son poignet, il allait lui souffler de cesser de laisser parcourir ses doigts, de se coller à lui, de bouger son bassin sans le vouloir. Nolan, il n’est clairement pas indifférent et il tente de réprimer ses envies. dis, de toutes les demoiselles que tu as testé, Nolan, l’idée t’a-t-elle traversé que… enfin, tu vois. À quoi diable est-ce qu’elle est en train de jouer? Elle tente de le pousser à bout. Si plus tôt elle lui assénait des coups de coude, là c’est clairement différent et son corps réagit bien plus qu’il ne le voudrait. Il grogne Nolan, il grogne parce qu’il ne sait pas ce qu’il a envie de répondre. T’es pas obligé de répondre. Il roule les yeux un moment. Il se tend. L’envie se fait un peu plus oppressante. Parce qu’il a mainte fois imaginé le corps de la blonde contre le sien, mais il se résignait, n’ayant pas envie de lui faire du mal. Andy, elle va finir par pouvoir sentir l’effet qu’elle lui fait sans poser de question, elle n’aura plus besoin de lui faire part de son questionnement. À voir la chaleur qui monte et la tension qui se fait plus présente, elle a surement fini par le ressentir, cette envie qui le possède à ce moment précis. Il laisse sa tête tomber sur l’appuie-tête et il pousse un soupir, incapable de penser correctement. Nolan, il ferme les yeux. « Je pense que si tu arrêtais de bouger comme ça contre moi, j’aurais un peu moins de mal à me concentrer pour pas faire quelque chose que tu pourrais regretter en te réveillant chez toi demain matin.» Il n’ouvre pas les yeux Nolan, parce qu’il n’a pas le force d’affronter son regard, parce qu’il se fait foutrement violence pour ne pas commettre un faux pas. Il tente de repousser ça, eux depuis longtemps et il ne peut pas se résigner à céder. Bordel. Andy, elle mérite mieux que lui et elle a amplement raison lorsqu’elle lui lance en pleine figure. « Je pense que j’ai pas besoin de répondre Andy, tu peux le constater toi-même.» Sa voix est rauque. Sa voix est grave et teintée du désir qu’il tente de soigneusement refouler alors que la position ne l’aide en rien. Ni la promiscuité. Ni le contact de ses doigts.

Elle n’avait jamais réfléchi à la possibilité d’une rencontre aussi fortuite que celle qui les avait amenés à se côtoyer aujourd’hui. Andy, elle avait eu la certitude équivoque qu’elle saurait très certainement venger son orgueil blessé en se montrant aussi désagréable et désinvolte qu’elle est à même d’être lorsqu’elle s’en donne la peine. Elle peut être cette créature odieuse et intarissable d’injures et répliques acerbes, et il est plutôt aisé de s’attirer ses foudres tout comme sa sympathique. Le problème, c’est que tout ne se déroule pas comme dans ses appréhensions ou dans ses rêves les plus fous, et elle n’a pas eu la force de démontrer une indifférence aussi absolue qu’elle l’aurait voulu. Au contraire, répondant trop vivement à chaque réplique bien senti de la part du jeune homme, réagissant exagérément à pratiquement tous les stimuli externes de ce jour, elle n’était pas sans savoir que la promiscuité avec Rothschild y était pour quelque chose. La seule inquiétude subsistante est de s’imaginer qu’il a pu déceler cette vérité trop mal camouflée à un regard trop inquisiteur pour que cela passe inaperçu. Là, maintenant, tout de suite, l’Anderson qui avait mentionné la possibilité de faire construire et consacrer une poupée vaudou à son effigie par la drôle de wiccan qui étudiait sur le même pallier qu’elle à la fac,  celle-là n’aurait jamais acquis quelque fonction vitale que ce soit au contact du jeune homme. Plutôt crever oui, et pourtant, le résultat est là, elle est bien vivante, à peu près éveillée, et s’étire de ce sommeil ponctué de sursauts et frissons en tout genre contre le corps plutôt tendu de Nolan. Et elle semble pas lésiner même ici, même maintenant, à croire que c’est la pleine lune…

Andy, elle ramène finalement ses bras contre sa poitrine quand il retire du bout des doigts des phalanges se gavant de la chaleur diffuse sous l’épiderme pourtant dénudée du jeune homme. Elle aurait très certainement pu s’en formaliser, du moins si elle n’avait eu que ce genre d’indicateur pour constater le ressentiment de Nolan. Ce n’était pas le cas, une autre partie de son anatomie manifestait pour sa cause avec suffisamment de vigueur pour finir par attirer l’attention de la blonde. Le tout pratiquement à l’unisson avec les mots qu’il s’arrache avec grand peine, le souffle saccadé et se tenant aussi loin que possible d’elle que lui permet l’habitacle et le siège. Son visage s’empourpre et elle échappe un petit cri qu’elle fait taire de sa paume qui scelle ses lippes. Autant que faire se peut, elle se recule pour sursauter vivement quand elle déclenche le son strident du klaxon, se retrouvant finalement écrasée sur lui, le cœur battant comme un fou au creux de sa poitrine. Pour résumer, elle fait tout ce qui va à l’encontre des directives pourtant simples de Nolan, sentant une réaction plus ou moins immédiate se faire ressentir juste sous elle. Elle n’avait pas vu  le coup venir, pas du tout, ne s’estimant pas être gratifiée de ce pouvoir de le faire réagir aussi prestement. Andy, elle se redresse comme elle le peut, mordant l’intérieur de sa joue sans savoir que dire. Lentement, elle s’extirpe de cette gênante étreinte, tant pour elle que pour lui, puis reprend place sans mot dire sur le siège passager. Le silence se fait tellement lourd et oppressant qu’elle peine à respirer, suffoquant presque. Elle ignore le temps que ça lui prend avant qu’elle ne s’extirpe de ses songes, décalant son visage vers celui du jeune homme en  l’interpelant Nolan? Et il lui faut quelques secondes lui-même, et dès que son regard s’insinue dans le sien,  elle perd  toute raison qui lui reste et presse ses lèvres sur les siennes, s’appuyant d’une paume encadrant sa mâchoire. Puis tout reprend là où elle s’était délestée de cette connivence s’insinuant malgré elle entre eux, se retrouvant à le guider pour qu’il lui retire son propre chandail, l’attirant contre elle pour l’embrasser de plus belle. La chaleur de ce corps à corps pigmente sa chair opaline de rose et Andy a les poumons en feu quand il se soustrait à ses lèvres pour descendre dans son cou.

Nolan, il tente du mieux qu’il peut de ne pas dépasser ses foutues limites qu’il s’était lui-même imposées quand il pouvait graviter autour d’elle dans un appartement. S’il s’entête à lui dire de ne pas bouger, elle semble réagir autrement et même si c’est terriblement maladroit, il a du mal à ne pas réagir quand elle colle à lui sans crier gare. Nolan, il a envie de lui foutre une claque parce qu’elle fait exactement le contraire de ce qu’il a pu lui demande. Il se retient pour ne pas lui lancer quelques mots déplacés en tête alors que son envie à lui est parfaitement dérangeante. Lorsqu’elle se soustrait à son étreinte, il l’impression qu’il est capable de respire à nouveau et il n’ose pas ouvrir les yeux de peur d’affronter son regard. C’est plus facile quand il ne se heurte pas au bleu océan de ses pupilles. Nolan, il tente de penser à n’importe quoi apte à calmer les envies qui le possède et lorsque la voix d’Andy se fait entendre, il prend un certain temps avant d’ouvrir les yeux et de simplement tournée la tête pour poser son regard dans le sien. Il ne va pas passer son temps à l’ignorer. Du moins, pas encore « Oui?» Il n’a pas le temps d’ajouter quoi que ce soit qu’elle vient plaquer ses lèvres contre les siennes. La force de repousser les assauts d’Andy ne se fait pas sentir et il vient appliquer une main ferme contre son visage alors que l’autre file sur sa hanche alors qu’elle guide une de ses mains à se frayer un chemin sur son épiderme à elle. Ses convictions, elles sont simplement en train de foutre le camp du revers de la main et lorsqu’il respire enfin, il se rend compte que le goût de ses lèvres lui manque déjà. C’est un mauvais signe, mais Nolan, il ne pense plus. Ses phalanges s’attardent à lui retirer ce chandail qui est sien et il s’approche d’elle autant qu’il peut, ce qui n’a rien de facile. Ses propres lèvres trouvent le chemin de son cou dont il dévore avec une ardeur inconnue sa peau et il sent le corps d’Andy réagir à son contact, ce qui n’aide en rien à calmer les pulsions qui l’animent.

Il perd clairement le contrôle alors qu’il revient prendre ses lèvres, laissant la pulpe de ses doigts se délecter de la chaire de son dos, prenant le chemin de l’attache de son soutien-gorge. Nolan, il ne pense plus correctement. Il se maudit mentalement de franchir la ligne invisible qui les séparait encore, mais c’est impossible qu’il s’arrête, il n’en trouve simplement pas le courage. C’est lorsque ses doigts s’attardent à ouvrir l’attache dans son dos que son élan est interrompu par quelques coups au niveau de sa fenêtre. Nolan, il sursaute et retire ses lèvres de contre celle d’Andy, coupé dans son élan. Il lâche un juron et jette un regard équivoque à Andy, attrapant le chandail qu’elle portait un moment plus tôt pour lui lancer sur les jambes. Nolan, il se détache d’elle et ouvre la fenêtre pour poser son regard sur un homme qui les observe d’un œil curieux. La situation est vraiment merdique et ça ne retire pas l’envie perceptible dans son bas-ventre. Il n’a pas le temps de rien dire que l’inconnu se met à parler, un peu mal à l’aise. « Heu. Je me disais que vous auriez surement besoin d’aider. Je. J’espère que je dérange pas.» Nolan, il ne sait pas vraiment quoi répondre et il finit par bouger pour sortir de la voiture, attrapant une couverture par la même occasion. La fenêtre toujours ouverte, elle peut entendre la suite de la conversation. Pas la peine de répondre face à la remarque sur le fait qu’il ne voulait pas les déranger. « La voiture à déconnée. Je sais pas ce qu’elle a et on capte pas le réseau ici. Vous pensez pouvoir nous aider ou seulement nous apporter dans la ville la plus près pour qu’on puisse avoir une remorqueuse?» L’arrivée de l’inconnu est comme un bain d’eau glacée en plein visage et ça a clairement le don de calmer ses envies. Ca le fait pourtant royalement chier ou pas du tout. En fait, il ne sait pas du tout comment se sentir. Il ne s’attendait pas à ca. Pas ce soir. Pas avec elle. Juste jamais. « En fait, je connais rien aux voitures, mais j’ai mon campeur juste là. Je peux vous apporter à la ville la plus près et vous verrez là-bas.» Nolan, il acquiesce de la tête et va de la porte du côté passager pour ouvrir la porte à Andy. « Princesse, viens.» Il lui fait un signe de tête et il suit la tierce personne, des envies pleins l’esprit et il le gratifie d’un merci avant d’entrer à l’arrière du campeur. Nolan, c’est surement la première fois qu’il se sent aussi mal à l’aise. Andy, elle est la seule apte à le faire sentir de la sorte. Il passe ses phalanges dans ses cheveux sombres et ils sont encore debout quand le motorisé de met en marche. Andy, elle perd pied et elle tombe directement dans les bras de Nolan qui l’attrape de justesse. « Ça va Anderson?» Il laisse son regard se porter dans le sien. C’est en train de le rendre fou.

C’est comme si elle ne se contrôlait plus, qu’elle n’avait plus main mise sur quoi que ce soit. En réalité, son cœur s’emballe tellement qu’elle se surprend elle-même de ne pas totalement perdre conscience. Andy, elle peinait à se remettre d’un baiser arraché au vol à quelques pas de l’avion qu’il eut à prendre ce jour-là, et voilà qu’elle a pleinement conscience de ses paumes impatientes qui peine à lui retirer l’étoffe qui l’enserre. Brusquement, elle se retrouve braquée contre lui, ses cuisses se refermant sur la taille de Nolan alors qu’il se redresse pour l’embrasser de plus belle, répondant avec ferveur à ce corps à corps tout à fait improvisé. Là, quelque part dans sa tête, elle s’entend penser qu’il s’agit probablement du meilleur moyen de mettre à profit la chaleur corporelle du jeune homme que de s’y retrouver confronté épiderme contre épiderme. Andy, elle peut tout simplement admettre que ça incendie ses entrailles et lui coupe le souffle de faire naître tant d’exaltation dans le bas-ventre du portoricain et luire un désir trop perceptible pour sa bonne fortune dans son regard ébène. Elle s’accroche à lui jusqu’à ce qu’un coup du sort lui fasse violemment reprendre contact avec la réalité. La blonde hoquette de surprise, le pourpre lui montant aux pommettes alors qu’elle s’évertue tant bien que mal à couvrir le seul vêtement résistant de peine et de misère à l’empressement du jeune homme qui se détache de ce cocon brûlant pour discuter à peu près normalement avec le nouvel arrivant. Pour sa part, elle n’entend ni ne voit, trop obnubilée par la désinvolture et la désinhibition dont elle vient de faire preuve à l’instant…

Elle s’avère plus muette qu’elle ne l’a jamais été, ne laissant qu’un murmure à l’intention de leur sauveur pour le remercier. Andy, elle s’avance sans réfléchir, les bras refermés sur elle-même, réprimant un claquement de dent à la morsure de la fraîcheur environnante. La blonde fait suite à Nolan qui se retrouve droit comme un i au milieu de cette aire suffisamment spacieuse pour eux deux jusqu’à ce qu’elle renverse maladroitement son corps au démarrage du véhicule, faisant fi de la dernière minute passée à s’observer l’un l’autre, sans oser esquisser quelque mouvement que ce soit. Elle se redresse vivement, sans totalement se détacher du contact du portoricain. Elle laisse son regard le détailler un temps, glissant de ses mains à sa bouche, de son regard aux lieux les accueillant. Puis le silence s’étiole alors qu’il laisse échapper des mots, une question rhétorique à laquelle elle n’a pas tellement envie de répondre. Non, ça ne va pas, elle n’est pas sensé se liquéfier à son contact à lui, la bouche en cœur dans l’espoir de le voir se pencher sur elle. Il ne la laisse pas s’esquiver en coinçant ses phalanges dans les siennes, et elle n’a pas le cœur à rompre ce fin contact, s’installant sur le canapé en remontant ses jambes contre sa poitrine et déposant son menton au creux de ses genoux, son regard braqué dans celui interrogateur de Nolan je sais pas ce qui m’a pris, c’était inconscient et inconsidéré, franchement, toi et moi, c’est… ça lui semble être une aberration, oui, mais elle parvient pas à se montrer trop incisive alors qu’elle ne parvient pas à se convaincre du bien-fondé de cette distance qu’elle aimerait maintenir entre elle et lui tu n’avais qu’à me repousser, c’aurait été plu sage. Elle soupire, un faible sourire illuminant ses traits. Pourquoi aujourd’hui? Puis pourquoi moi, hein? Et pourquoi je demande, parce que je dois être une des seules qui ne s’est pas écartée tout de suite les jambes lorsque gratifiée de ton sourire… finit-elle par laisser échapper, fixant le bout de ses doigts on aurait certainement fini par s’y envoyer en l’air, là-bas, puis tu serais reparti de ton côté et moi du mien. Elle veut rire, y arrive péniblement et sans conviction particulière je n’aime pas partager, j’ai pas envie de me soucier de qui sera la prochaine à te rouler une pelle ou finira agenouillée à te faire prendre ton pied. J’ai encore moins envie d’être la je ne sais combientième à un tableau de chasse. Elle se sent misérable et ridicule, elle frissonne de façon ponctuelle et secoue vivement la tête. Puis y’a une partie de moi qui en rêve, en même temps. Elle ricane, finalement, frottant ses tempes de ses doigts je réfléchis trop, et visiblement à voix haute. Andy, elle s’exhorte à soutenir le regard de Nolan sans ciller pour finalement laisser tomber le couperet alors s’il est pour arriver quelque chose et qu’on s’égare, promets-moi que ça ne voudra rien dire, je ferai de même. Une girouette, c’est étonnant qu’il soit arrivé à se la coltiner aussi longtemps.

Nolan, il se fait violence depuis longtemps et il suffit que d’un foutu moment pour qu’il perde complètement raison. Andy, elle lui fait plus d’effet que les autres, parce qu’elle l’attire plus que physiquement, il apprécie sa présence. Andy, elle lui reproche son comportement sans arrêt, mais ça ne lui a jamais traversé l’esprit qu’il ne se comporte pas avec elle justement parce qu’il lui accorde un peu de considération? Il l’attrape au passage et il a clairement envie de reprendre là où il avait été interrompu, il ne sait pourtant pas si c’est l’idée du siècle. Elle tente de s’extirper à son contact et il l’en empêche pour attraper ses phalanges entre les siennes avant qu’elle ne se pose sur le canapé. Andy, elle parle, surement un peu trop et il a parfois envie de lui donner une gifle pour qu’elle arrête de dire des conneries. Elle ne sait pas pourquoi il est comme ça, elle ne connait que quelques bribes de son passé qu’il a bien voulu lui offrir, mais sans plus. Nolan, il se comporte comme ça parce qu’il a su aimer à un moment, mais que ça a fini par le blesser de part en part. Maintenant, il ne sait que se fermer et il sait très bien qu’Andy pourrait largement le faire vaciller dans ses convictions, c’est pour ça qu’il avait préféré ne pas revenir vers elle. Pourquoi aujourd’hui? Puis pourquoi moi, hein? Et pourquoi je demande, parce que je dois être une des seules qui ne s’est pas écartée tout de suite les jambes lorsque gratifiée de ton sourire…. Il soupir et roule les yeux pour les poser sur le plafond du motorisé. Le pire est que le conducteur ne peut pas réellement voir ce qu’ils sont en train de faire puisque le devant est indépendant de l’arrière. Sa voix se fait un peu plus froide qu’il ne l’aurait voulu, mais elle le rend fou avec ses commentaires. Elle ne comprend pas Andy. « Ca t’as jamais traversé l’esprit peut-être que je ne me suis pas approché de toi parce que je te portais un peu plus de considération que celle qui passait dans mon lit pour la nuit, Andy?» Il serre un peu les dents alors qu’elle n’arrête pas de parler, qu’elle lance le fond de ses pensées. Nolan, il ne sait pas comment prendre la situation. alors s’il est pour arriver quelque chose et qu’on s’égare, promets-moi que ça ne voudra rien dire, je ferai de même. À cette réplique, il ne peut s’empêcher de tourner son regard pour attraper celui de la blonde au passage. Ca a tout d’ionique. Elle qui lui a fait des centaines de reproches sur son comportement avec les femmes, elle lui demande de faire exactement la même chose qu’il a toujours faite. C’est elle-même qui se place dans le même lot que les autres. Il a rien envie de promettre, parce qu’elle n’a jamais été réellement comment les autres à ses yeux, sauf qu’elle n’en sait rien et c’est surement mieux ainsi.

« Tu devrais arrêter de parler Anderson, ça t’éviteras de dire des conneries.» Ses mains s’emparent de ses épaules et il plaque doucement la jeune femme sur le canapé pour se retrouver sur elle. Nolan, il en a déjà assez dit avec sa première réplique, il n’a pas l’intention d’ajouter autre chose. Son corps retrouve le chemin du sien pour se trouver sur elle et pour qu’elle ne puisse répondre à ce qu’il vient de lancer, il plaque ses lèvres contre les siennes. Qu’elle se taise. Qu’elle arrête de penser, ça sera plus simple de la sorte. Nolan, il se fait bien plus doux qu’il ne devrait l’être quand il est question d’elle, surtout dans ses gestes plus que dans ses paroles. C’est facile de parler, mais lorsqu’il agit c’est autre chose. Ce n’est pas long avant que son envie ne revienne d’assaut, parce qu’il avait clairement eu du mal à se détacher d’elle dans la voiture. Ses phalanges reviennent à nouveau contre l’épiderme de son ventre qu’il caresse lentement avant de venir faire valser son haut à côté d’eux. Autant reprendre où ils étaient un instant plus tôt. Ses lèvres finissent par quitter les siennes et glisser sur la peau de son cou, faisant un chemin distinct vers sa clavicule et sur son ventre, passant par la naissance de sa poitrine qui est encore couverte de son soutien-gorge. Il se doute qu’elle aura clairement des regrets lorsqu’elle se réveillera demain matin, mais il sait que lui aussi sauf que ce n’est pas pour les mêmes raisons qu’elle. Nolan, il revient d’assaut prendre possession de ses lèvres, la forçant à passer une jambe autour de lui et elle peut de nouveau sentir l’effet monstre qu’elle lui fait. Ses doigts s’appliquent à dégrafer l’attache de son soutif, il a peur quand même mais tant que c’est en route, ils ne risquent pas grand-chose et la ville la plus proche n’est pas à côté. Il finit par lui retire ce bout de tissu et il se colle à elle de plus belle. La chaleur, elle monte d’un cou et i sait qu’il est en train de faire une connerie. Il avait du mal à oublier ses lèvres, maintenant ça sera pire.

C’est qu’elle devient volubile quand elle n’a pas le contrôle d’elle-même et de son environnement, Andy. Elle voudrait pouvoir sceller ses lippes et ne rien dire, éviter de s’enfoncer davantage dans ce foutoir qui n’augure absolument rien de bon. Du moins, pas sur le moyen et le long terme, en tout cas. La blonde a conscience de se montrer incroyablement contradictoire de par ses faits et gestes, tentant autant que faire se peut de rassembler ses pensées pour choisir une voie tangible à suivre plutôt que tergiverser. C’est qu’il lui semble trop éloquent qu’aucune des options qui s’offrent à elle lui permet de s’en sortir indemne, l’effrayant et la frustrant plus que de raison. Si elle cédait à réitérer l’expérience de ce corps à corps avorté dans l’habitacle de la voiture, elle risquait de s’en mordre les doigts. Elle sait que trop bien qu’un visage de plus ou de moins pour meubler ses draps avant de redevenir anonyme, ce qu’ils ne sont pourtant pas, malgré ce silence radio qui a perduré un moment avant de brusquement s’interrompre aujourd’hui. Elle sait que si elle a pu avoir du mal à se redresser de ce baiser impulsif et imprudent, il risque de s’avérer plus dommageable encore d’avoir le souvenir d’avoir haleté et soupiré avec, contre et sous lui. En contrepartie, se soustraire à son contact enivrant et possessif l’oblige à passer outre cette opportunité de savoir, d’enfin savoir ce qu’elles lui trouvent toutes, elles qui ne connaisse de lui que son air suffisant et les conneries qu’il peut balancer par minute. Entre son cœur et sa tête, elle tangue dangereusement, Andy. Entre la passion et la pulsion, elle ne sait que choisir.

Ça s’agite tellement dans sa tête qu’elle peine à tendre l’oreille pour écouter les mots qui s’écoulent d’entre ses lèvres à lui, closent pour le laisser déverser son fiel et flot de paroles fusant d’une direction comme d’une autre. Andy, elle met un temps à assembler les mots et d’en comprendre le sens. Elle soulève son regard pour le braquer dans celui de Nolan, laissant courir au passage sur l’épiderme contrastante de sa main hâlée dans la sienne semblant être de porcelaine, délicate et fine. La blonde le regarde, incrédule, le questionnant de ses prunelles. Qu’a-t-elle entendue, au juste? Et dès qu’elle ouvre la bouche pour demander à ce qu’il fasse entendre de nouveau sa voix pour lui expliquer ce qu’il en est que tout se passe tellement vite qu’elle ne le voit pas venir. Intuitivement, Rothschild a mis le doigt sur la seule et unique façon de la faire taire, soit de substituer une volonté moins contradictoire à la sienne. Dépourvue de décisions à prendre, Andy ferme les yeux et se raccroche à lui, tellement pressée qu’elle s’en fait maladroite. Elle frissonne à son contact, les callosités des mains du jeune homme écorchant sa chair immaculée au passage, la rendant folle. Ses muscles se contractent sous l’assaut des lèvres de Nolan qui redessine une ligne directrice pour découvrir sa chair avant de remonter contre les siennes. Elle referme ses bras autour de son cou, cambrant son corps contre le sien et obtempérant à sa volonté implicite. Andy, c’est bien le seul endroit où elle se laisse mener, même pour un bref instant. Sa poitrine se retrouve plaquée contre son torse à lui, Andy se détache légèrement le temps de se soustraire à la présence oppressante de son jeans et de frôler la limite de celles de Nolan, insérant ses phalanges en dessous pour l’en délester au passage. Elle l’embrasse comme elle n’a jamais embrassé qui que ce soit, comme elle n’aurait jamais cru le faire d’ailleurs. Andy, elle gronde dès qu’il ne fait qu’esquisser un geste pour se détacher de sa bouche à elle. La blonde devine qu’il sourit et pour la peine, enfonce doucement ses dents dans la langue aventureuse du portoricain. Puis ses phalanges s’enfouissent dans la chevelure sombre du jeune homme, enserrant ses hanches de ses jambes scellées autour de lui. Elle respire contre lui, se délestant de la prise grisante de leur bouche l’une contre l’autre, reprenant son souffle et tentant d’apaiser le rythme effréné de son cœur et si je te dis que j’en ai rêvé de ça, maintenant, tu en dis quoi? avoue-t-elle, sur le ton de la confidence avec une pointe de malice. Ils roulent toujours, complètement dépendants du bon samaritain les ayant recueillis. Pour le reste, elle préfère ne pas s'aventurer plus loin. Plus que deux minces étoffes les sépare de cette nudité complète et inédite, si on lui avait signifié où elle en serait aujourd’hui, elle se serait bien marrée. Là, maintenant, tout de suite, elle est simplement captivée, définitivement conquise pour le coup.

Nolan, il est incapable de se retenir plus longtemps. L’envie se fait oppressante et plus il passe du temps contre elle, plus elle peut sentir ô combien elle lui faire de l’effet. Ça risque de le mener à sa perte parce que si un baiser a semé le trouble dans son esprit, il n’a pas la moindre idée de comment se passer de ce contact. À chaque fois qu’elle réagit, ça le rend encore plus désireux de découvrir son corps. Il s’enivre du goût de sa peau sous ses lèvres et lorsqu’il se colle contre elle une fois de plus, il lâche un grognement. Nolan, il n’aurait jamais pensé que ça puisse leur arriver, parce qu’il avait lutté un nombre de fois indéterminé pour que ça ne se produise pas. Le bassin d’Andy qui ondule contre le sien l’empêche de penser correctement, encore moins quand elle passe ses jambes autour de lui. Ça se dresse de plus en plus et elle n’aide en rien à calmer les envies qui se font de plus en plus distinctes. Le portoricain a envie de la sentir se tendre, de l’entendre se retenir pour ne pas qu’ils se fassent entendre. et si je te dis que j’en ai rêvé de ça, maintenant, tu en dis quoi?. Nolan, il laisse son regard ardent se poser dans celui de la jeune femme, posant un baiser sur sa mâchoire et il vient laisser son souffle se percuter dans son cou, contre son oreille. « Que je me le suis imaginé plusieurs fois, si tu veux vraiment savoir.» Il parle sous le coup de l’impulsion et il va surement se dire qu’il aurait pas dû en dire autant Nolan. Il ne reprend pas le chemin de ses lèvres, mais il laisse ses lères glisser contre la peau de son cou, pour venir une nouvelle fois embrasser une nouvelle fois la naissance de sa poitrine. Sa bouche remonte, suivant un chemin bien précis contre sa poitrine, laissant sa langue y trainer pour sentir son corps réagir sous la chaleur de sa langue, sous ses baisers ardents. Une main garde appuie pour ne pas l’écraser et l’autre se fait un chemin contre son flanc pour passer contre une de ses cuisses. Avide de chaque frisson, il laisse la pulpe de ses doigts remonter entre ses cuisses pour caresser la blonde par-dessus le tissu de son vêtement restant. Il en crève depuis un moment, de pouvoir découvrir son corps et ça le grise à chaque fois qu’elle laisse un soupire de plaisir s’extirper de ses lèvres. Ça le grise à chaque fois qu’elle laisse entendre que ça lui fait du bien.

Nolan, il revient reprendre ses lèvres dans un assaut aussi tendre que possessif. Sa main ne quitte pas l’antre tant convoité et il y applique quelques caresses appliquées avant de glisser sous le tissu par un des trous qui lui sert à passer sa jambe. Il ne lui retire pas encore le dernier bout de tissu, laissant ses doigts passer dessous pour glisser contre la chaleur de son intimité, s’appliquant à la faire gémir, à la faire se tende contre lui. Ça le fait même grogner et pour empêcher des gémissements de fuser trop fort, il pose ses lèvres contre les siennes. Nolan, il crève de chaud, d’envie, mais il prend un malin plaisir à la faire attendre un peu. La peau d’Andy devient de plus en plus bouillante et Nolan, il finit par laisser ses doigts se glisser dans cette chaleur moite et particulièrement enivrante. Ça le grise vachement de voir l’effet qu’il peut lui faire et à chaque fois qu’elle se tend, ça le rend encore plus fou que l’instant d’avant. Ses lèvres se séparent des siennes et viennent passer dans son cou qu’il embrasse en s’appliquant à un mouvement de va et viens bien lent, juste pour le faire frissonner un peu plus. Ça l’allume. Ça. Elle. Son corps. En temps normal, il s’en fou un peu du plaisir qu’il peut procurer à l’autre, il se contente de se rendre plus rapidement à l’acte, mais là, ça l’allume. Ses dents s’acharnent sur le lobe d’oreille d’Andy et lorsqu’elle échappe un gémissement il souffle ; « Fait pas trop de bruit, il va finir par débarquer.» Un sourire contre son cou et il vient poser son front contre celui de la blonde, s’enfonçant un peu plus loin dans sa chaleur.

À croire que c’était inévitable de se retrouver comme ça, coincée contre lui, incapable de réfléchir suite à cette débandade émotionnelle dans laquelle elle se trouve entraînée. Elle est d’abord paralysée de cette promiscuité qu’elle eut tant de mal à éviter avec Nolan, incapable de prononcer un traître mot comme si ses lippes ne lui appartenaient plus. En vérité, la blonde a l’impression de n’exister que pour les caresses aériennes du portoricain, que pour la sensation grisante de la pulpe de ses doigts qui parcourent son épiderme impatient. Sa façon de l’envahir par chaque sens qui lui appartient encore lui insuffle une sensation grisante d’ivresse. Elle ne peut voir que lui, ses traits adoucis et appliqués à proclamer sien chaque parcelle de sa peau, son regard percutant le sien pour la gratifier d’une œillade grivoise ou encore d’un sourire entendu. Elle ne peut respirer que son odeur de tabac froid, un lointain effluve de parfum et un fiel de chaleur et de sommeil qui colle à sa chair. Ses poumons sont pleins de lui, ce qui est appréciable là, maintenant, tout de suite. Toute sensation extérieure provient de stimuli qu’il lui procure, tantôt de ses lippes, d’autres avec de phalanges intarissables. Elle n’entend que sa respiration saccadée, percutant l’écho des battements effrénés de son palpitant, le timbre de sa voix et l’intonation rocailleuse qui témoigne de l’excitation qui l’incombe dès qu’il entrouvre les lèvres pour autre chose que l’embrasser. Les mots se passent de commentaires cette fois, et Andy se contente de laisser planer quelques instants un sourire satisfait qui s’interrompt d’un gémissement qu’elle peine à étouffer de sa paume se déposant sur ses lippes au même moment. Elle ondule de son corps soumis aux efforts déployés par Nolan pour l’inciter à se tendre davantage sous lui, répondant de façon exponentielle à chaque nouvel assaut de son cru.

L’étau se resserre alors que ses jambes s’affolent lorsqu’il prend le chemin de l’intérieur de ses cuisses, faisant l’ascension jusqu’à atteindre le tissu qui limite à grand peine l’accès à son intimité. Il semble peu soucieux d’en rester là, prolongeant son supplice alors qu’elle arque son bassin en réaction à l’intrusion de phalanges gourmandes. Andy, elle arrive à grand peine à réprimer quelque manifestation sonore que ce soit, s’ajustant et s’habituant à la présence entre ses cuisses, renversant sa tête vers l’arrière, offrant sa gorge à Rothschild qui la picore de moult baiser. Elle ploie sous cette tension qui lui fait cambrer le bas-ventre, s’accrochant au visage de Nolan brièvement avant de laisser glisser sa paume jusqu’à son épaule pour y enfoncer prestement les ongles. Suite à quoi il a la mauvaise idée de lui susurrer à l’oreille, ce à quoi elle ferme les yeux et mord l’intérieur de sa joue, luttant contre la furieuse envie de se faire entendre. Un goût métallique se diffuse sous sa langue alors qu’elle enferme la main du jeune  homme en braquant ses cuisses l’une contre l’autre. Elle doit avaler plusieurs goulées d’air avant de parvenir à extirper des mots de sa bouche pâteuse, sa voix s’avérant rauque de cette répression violente et du plaisir qui se pointe à l’horizon je voudrais bien t’y voir. Elle sourit contre ses lèvres avant de cambrer son corps contre celui de Nolan, faisant descendre sa propre paume sur son torse, empruntant un dangereux sentier la menant droit à son entrejambe. Andy, elle coince une paume stratégiquement entre leurs deux bassins, refermant sciemment les phalanges sur une virilité au garde-à-vous qui n’en demande pas moins et chut surtout. Elle ricane doucement en prenant possession de sa bouche, une fois de plus.

Il aime trop à la sentir réagir pour s’abstenir lorsqu’elle tente de se retenir. Nolan, il sait comment y faire et ses doigts s’attèlent un peu plus loin alors qu’elle se cambre, qu’elle lutte pour ne pas qu’ils se fassent entendre. Son corps à lui se consume en entier d’une foutue chaleur qu’il peine à contrôler, parce qu’il a mainte fois imaginé de se glisser dans la chambre d’Andy pour dévorer son corps de ses lèvres alors qu’elle tentait de trouver le sommeil. Il a imaginé un nombre de fois incalculable que la blonde à ses côtés lors de son réveil n’était nulle autre qu’elle. Il n’a pourtant rien fait et maintenant, il en fait trop. Il y prend clairement goût à la sentir frémir sous ses caresses persuasives. Il y prend un peu trop goût à dévorer sa chair de ses lèvres et se perdre entre la chaleur de ses cuisses. Le portoricain n’a pourtant pas le choix de calmer son mouvement qui se faisait plus ample alors qu’elle serre les jambes autour de son poignet. Il serre un peu les dents, il aurait bien continué de s’adonner à la faire gémir, mais elle semble en vouloir autrement. je voudrais bien t’y voir. Il affiche un sourire en venant subtiliser un baiser à la blonde dont il a rêvé moult fois. « Je me plais plutôt bien à te regarder, pourquoi tu m’arrêtes?» Un sourire provocant se pose sur ses lèvres et il réprime un soupir alors qu’elle s’attèle à laisser ses doigts glisser le long de son torse, marquer sa peau de son passage et trouve le chemin de son bas-ventre à lui. et chut surtout. Il grogne un peu quand elle s’empare de son membre entre ses doigts, mais elle vient plaquer ses lèvres contre les siennes une de plus. Ça lui traverse le corps alors qu’elle s’applique à se venger en faisant naître un plaisir non feint sous la moindre parcelle de sa peau. À défaut de ne plus pouvoir bouger sa main entre ses cuisses, il retire celle-ci de son emprise pour prendre appui sur son avant-bras, parce qu’il est clairement moins stable depuis que les phalanges d’Anderson se retrouvent autour de sa virilité. Ça le consume et son souffle se saccade un peu alors qu’elle s’adonne à augmenter la cadence de sa main. Nolan, il a clairement du mal à penser correctement.

Il a envie d’elle, en entier. Son corps ne demande qu’à se loger entre ses cuisses. Son corps tremble un peu parce que ce n’est pas facile de se tenir sur elle sans l’écraser et de se faire posséder par un plaisir qu’elle s’adonne à lui procurer. Elle. Andy. Il n’avait pas pensé que ça puisse se terminer de la sorte. Nolan, il finit par attraper le poignet d’Andy pour qu’elle cesse de le rendre fou de la sorte et il vient le plaquer au-dessus de sa tête. Son autre main s’applique à glisser le long de son flanc pour attraper le rebord du dernier sous-vêtement qui couvre encore la blonde. Le portoricain se positionne confortablement entre les jambes d’Andy, faisant valser la dernière barrière sur le sol. Il brûle d’envie et son regard est clairement communicatif alors qu’il attrape son regard un moment. Il pose un baiser sur ses lèvres et en retirant ce qui lui reste de barrière, il jette un regard sur le sol pour attraper son pantalon afin d’en extirper son porte-monnaie. Nolan, il se félicite de traîner une capote. Parce qu’il a tendance à se protéger, il n’a pas envie de foutre enceinte n’importe qui ou de choper une maladie alors qu’il est ivre et ne pense pas correctement. Ses lèvres viennent à nouveau se plaquer contre son oreille qu’il mordille un moment. « Clairement pas le moment que j’apprécie le plus.» Mettre un préservatif, ça n’a rien d’amusant, mais il n’a pas le choix de le faire. Il se décolle un peu d’elle et n’arrive pas à retenir son regard de glisser le long de ses traits, de son corps. Andy, elle est encore mieux que dans les fantasmes qu’il a pu s’imaginer en mode trop ivre pour se rendre compte de la femme qui traîne dans son lit. Il a envie de lui dire qu’elle est diablement attirante, mais il se retient n’ayant pas envie de se montrer trop tendre ou démonstratif. Pas besoin de parler, elle peut clairement voir et sentir qu’elle ne le laisse pas indifférent. Andy, elle est libre de ses mouvements, parce qu’il a clairement eu besoin de ses deux mains pour attraper ce foutu préservatif.

Il est plus qu’évident que Nolan sait absolument y faire. Il y est même assez doué, bien qu’il faudrait lui arracher l’information sous la torture avant qu’elle ne se retrouve elle-même à le complimenter sur ce talent effarent qu’il possède à incendier les passions à grands renforts de petits gestes calculés. Elle s’efforce, Andy, de ne surtout pas s’enhardir en songeant à ce nombre incommensurable de pratiques précédent cet instant précis avec des demoiselles comme elle n’en a jamais vu défiler au cours de son existence. Elle repousse cette jalousie inconsidérée qu’elle ressent à l’énonciation de ce fait d’une simplicité incommensurable. Sans être novice, la blonde n’a pas le parcours estampillé de maintes conquêtes comme peut s’en vanter le portoricain. Si elle avait d’ailleurs ressentie une gêne quelconque de la part du jeune homme, sans doute aurait-ce été suffisant pour la refroidir complètement. Sauf qu’il peine à se délester de son contact même pour une fraction de seconde, plus empressé encore qu’elle de retrouver ses lèvres et de s’enorgueillir de connaître chaque parcelle de son épiderme de la pulpe des doigts. S’il échappe quelques propos lourds de sens au passage, c’est pourtant son non-verbal qui est le plus éloquent. C’est bien ce désir qu’elle ignorait lui insuffler qui lui permet de cesser de ressasser quelque chose à laquelle elle ne peut changer, cessant de réfléchir pour simplement apprécier son contact et de le laisser faire monter la tension à son comble avant qu’elle ne perde pied et toute contenance.

Andy, elle sourit à son manège, appréhende ce qu’elle va trouver ci-bas, constatant qu’il tient lui-même péniblement à l’étroitesse de l’étoffe qui l’habille encore. La blonde le dévisage avec un plaisir non-feint, ne ratant aucune mimique qui affuble son visage et venant ponctuellement gratifié sa bouche de baisers et de légères morsures quand il entrouvre les lèvres pour laisser échapper quelque bruit que ce soit. Elle s’y adonne un temps, réagissant au gré de la respiration saccadée et du regard suintant de convoitise et désir qui se braque dans le sien quand la torture se fait trop intense pour lui permettre de ne pas complètement perdre pied. Puis en l’espace d’un instant, ils se retrouvent à pouvoir jouir de la nudité entière de l’autre. Ses jambes reprennent ancrage autour de lui, autant que faire se peut alors qu’il triture son jeans abandonné tout près. Andy, elle se redresse pour mieux sentir Nolan se braquer contre elle, lui souffler à l’oreille pour lui arracher un soupir de contentement avant de se détacher à regret. Elle gronde, mécontente, substituant aisément ses phalanges à celles du jeune homme, lui rendant la monnaie de sa pièce en laissant courir ses dents sur son oreille y’a moyen de rendre la chose légèrement moins pénible. La blonde affirme sa prise sans ciller, son regard plaqué dans celui sombre de son vis-à-vis. Elle le voit déglutir, son regard se ternir alors qu’il clos finalement ses paupières. Andy, elle en profite pour presser ses lèvres contre les siennes au moment où elle atteint la garde. Elle ne peut faire autrement que sentir le grognement contre sa bouche, s’en amuse, avant de pousser légèrement Nolan vers l’arrière, l’obligeant à se renverser avant de s’installer au-dessus de lui, ses cheveux chatouillant son visage au passage. La jeune femme presse le haut de son corps contre lui, tardant à faire suivre le reste, supplantant volontairement le niveau du bassin du portoricain qui, lui, fait passer ses bras autour de la silhouette d’Andy. Au loin, elle entend l’écho de roues mordant dans l’asphalte, la rassurant au point d’aller titiller le corps tendu sous elle, s’appuyant sur son bas-ventre sans le guider entre ses cuisses, le martelant pourtant d’un lent va-et-vient superficiel, enfonçant au passage ses dents dans son cou.

y’a moyen de rendre la chose légèrement moins pénible. Andy, elle a le don de faire vibrer son corps d’une envie qu’il n’a pas pu ressentir de cette façon depuis longtemps. Depuis Kyle. Cette dernière ne fait maintenant naître qu’une amertume hors norme contre sa langue et il préfère omettre de penser à elle. Il grogne un peu, mais tente de ne pas trop se faire entendre, parce qu’il n’a clairement pas envie de se faire interrompre une fois de plus. Pas maintenant. Ça risque de ne pas plaire à l’âme charitable qui les transporte jusqu’à la ville voisine, mais Nolan, il ne contrôle plus rien. Nolan, il laisse la jeune femme prendre les devants et perd ses phalanges dans ses cheveux pâles. Il n’a pas l’habitude d’une peau si opaline et de la blondeur de ses cheveux. Ça le fait sourire un moment.

Elle prend place au-dessus de lui et il sent clairement un frisson de désir passer le long de son épiderme, ses bras s’enroulent autour de ses hanches tandis que ses phalanges viennent s’imprégner du bas de son dos. Nolan, il crève un peu plus alors qu’elle vient le gratifier de quelques coups de hanche, bougeant sensuellement son bassin et ne se rendant pas plus loin. Il a envie de plus, mais il ne va pas non plus forcer Andy à faire ce dont il a envie. Ses doigts remontent le long de sa colonne pour s’emparer de sa nuque et la forcer à se coller un peu plus à lui pour qu’il s’empare de ses lèvres. La jeune femme fait monter la tension un peu plus et son corps ne manque pas de réagir, se faisant imposant au niveau de son bas-ventre. Ses yeux se ferment et il mène un combat pour ne pas l’empoigner fermement afin qu’elle cesse ce jeu. Nolan, il n’arrive plus à rien et même s’il aime bien voir Andy le chevaucher, il n’a plus envie d’attendre. Ses yeux s’ouvrent pour se poser dans ceux de la jeune femme et il se relève un peu pour coller son torse complètement contre le sien. Nolan, il est à demi assis et cette position rend leur rapprochement encore plus intime. Andy, elle peut ressentir tout l’effet qu’il peut lui faire et ça en est pratiquement gênant. Ses phalanges s’emparent de ses hanches et s’appliquent à coller un peu plus la jeune femme à lui, si c’est humainement possible. Nolan, il ne trouve pas encore le confort de son entrecuisse, mais les ondulations de bassin d’Andy auront bientôt raison de lui. Il s’empare de ses lèvres une fois de plus, se calquant à son rythme et il finit par la faire retrouver sa position couchée. Il pose un bras à côté d’elle et ses doigts s’emparent de sa cuisse qu’il fait remonter contre sa hanche. Nolan, il pose une fois de plus son front contre le sien et son regard ne manque pas de venir accrocher celui de la blonde. D’un coup terriblement lent de bassin, il finit par se glisser entre ses cuisses en ne manquant pas de ressentir chaque frisson de la part d’Andy et surtout de retenir un râle de plaisir de s’extirper de sa propre bouche. C’est un peu trop agréable de se heurter à cette chaleur et de sentir ô combien elle crevait d’envie qu’il s’y trouve. Nolan, il entreprend un mouvement particulièrement lent de bassin, se complaisant à se retirer complètement d’elle pour y revenir et sentir le corps d’Andy se tendre à chaque fois qu’il s’enfonce jusqu’à la garde. C’est un jeu dangereux, parce que c’est grisant de sentir la moindre parcelle d’elle contre son corps à lui, contre sa virilité qu’il n’en demande qu’un peu plus. Ses doigts s’attardent pas passer sa jambe derrière ses hanches alors qu’il continue son manège en venant ensuite place sa main sous le bas de son dos afin qu’elle soit un peu surélevée afin de pouvoir se lover encore plus loin entre ses cuisses. Le portoricain augmente d’un cran le rythme de son bassin, en se complaisant dans cette scène lente et particulièrement enivrante. Son souffle se mélange à celui de la blonde et il a du mal à se concentrer sur autre chose que les gémissements étouffés d’Andy.

De tous les endroits du monde où l’apothéose de ce corps à corps tant appréhendé aurait pu avoir lieu, il se trouve pourtant qu’ils abusent de la bonté d’un illustre inconnu les ramassant alors que les préliminaires s’entamaient doucement. S’ils avaient plus de jugement et que leur conscience n’était pas altérée par le désir et la tension, sans doute l’un ou l’autre aurait la bonne idée d’émettre une objection quelconque. Du moins, il est certain qu’elle ne s’en serait pas privée, car si la pudeur ne l’enserre pas outre-mesure en temps normal, se retrouver nue comme au jour de sa naissance sur un canapé d’un camping-car est tout de même bien en deçà de ce qu’elle s’autorise en temps normal. Sauf que la blonde ne pense ni ne réfléchit plus, se contentant de se laisser porter par l’atmosphère torride et la chaleur se dégageant par chaque pore de sa peau, la pigmentant discrètement alors qu’il la parcoure de ses doigts agiles et gourmands. En un temps record, elle fracasse le dernier à priori en scellant tout bonnement la certitude que se consumera ce jour finalement l’inexorable conclusion de leurs nombreuses joutes verbales, regards indignés et reproches à peine voilés. Ainsi se retrouve-t-elle braquée contre lui, son visage constamment à proximité du sien, respirant son odeur et gratifiant ponctuellement ses poumons d’oxygène quand ses lippes ne sont pas accrochées à celles de Nolan. Ses paumes n’ont  de cesse de la tarauder, découvrant encore et encore on épiderme, lui arrachant à maintes occasions des frissons. Profondément ancrée sur lui, elle se meut en sentant sa virilité se tendre sous elle, mordant l’intérieur de sa joue alors qu’elle se retrouve de nouveau percutée par la violence d’un énième baiser.

C’est de la sorte qu’il la renverse finalement avec une lenteur infini et qu’elle reste obstinément accroché à lui jusqu’à ce qu’il intime une légère scission qu’elle regrette instantanément. Elle laisse échapper un  soupir de mécontentement, braquant son regard dans celui fiévreux de Nolan. Puis tout s’enchaîne et ils consument finalement cette passion dévorante. Andy, elle s’ajuste à la présence du portoricain entre ses cuisses, crispant ses doigts sur la chair des avant-bras du jeune homme, le meurtrissant au passage. Fort heureusement pour elle, le désir grandissant lui facilite le passage et elle gémit doucement quand elle le sait présent tout entier. Son bassin se cambre et elle peine à braquer ses prunelles, ces dernières papillonnant de cette exquise torture dont il l’afflige à ce moment précis. De sa paume, il arque la chute de ses reins pour mieux la découvrir jusqu’aux tréfonds d’elle-même, cherchant à explorer de fond en comble son corps qui n’en demande pas mieux. Sa gorge se ploie alors qu’elle renverse la tête vers l’arrière, pressant ses phalanges sur sa bouche pour réprimer un cri implorant, plaintif aussi, mais principalement de ce plaisir qui se diffuse dans son bas-ventre. Andy, elle constate qu’il s’est rapproché et elle tend sa bouche dans  la quête d’un baiser qu’il a tôt fait de combler, comme s’il savait sans qu’elle eut à prononcer quoi que ce soit. La blonde presse sa paume sur la mâchoire de Nolan, respire à même sa peau, mordant cette chair offerte quand les vas-et-viens la font perdre pied. Elle n’ose pas émettre de plaintes sonores, mais pourtant elle s’y adonnerait volontiers pour accuser le coup, diffuser à l’oreille de Nolan autre chose que les gémissements faibles, le rythme de sa respiration accéléré et moult soupirs chaque fois qu’il se retrouve profondément en elle, la complémentant parfaitement. Leurs mouvements s’adonnent avec une finesse remarquable, Andy parvenant à suivre la cadence lente imposée par Nolan jusqu’à ce qu’impatiente, elle manifeste son besoin que ça aille plus vite, parce qu’il lui faut se consumer davantage avant de se laisser mener à l’orgasme. Andy, elle enfonce ses doigts dans sa chevelure et approche sa bouche de son oreille dont elle trace le chemin du bout de sa langue faut que t’accélère maintenant, je peux prendre ce que tu as à offrir, Rothschild qu’elle laisse suinter d’entre ses lippes, la voix rauque et sensuelle, accordant ses propos avec les gestes pour insuffler un rythme plus rapide jusqu’à être intenable, parce que c’est ce qu’elle veut. Elle veut voir ses traits se décomposé sous le joug du plaisir et d’assister à ce moment à défaut de ne pas y arriver à l’unisson.

Nolan, il se fait violence pour la sentir se cambrer sous le moindre de ses coups de reins et il positionne la jeune femme afin qu’il puisse se rendre au plus profond de son bas-ventre, pour s’y enfoncer jusqu’à la garde et qu’elle réprime les gémissements qu’elle semble avoir envie de laisser s’extirper de sa bouche délicieuse. Nolan, il aimerait en entendre plus que les gémissements qu’elle tente d’enfoncer au plus profond de sa gorge et ça serait probablement encore mille fois meilleur s’il pouvait profiter pleinement de sa chaleur sans encombre, mais ça comporte trop de risque pour qu’il s’y adonne sans user de capote.  Il perd un peu la notion de ce qui se trouve autour de lui, elle l’allume, elle le rend fou alors que c’est lui qui s’attarde à faire ployer son échine sous ses coups de reins qu’il s’emploie à garder lents pour le moment. Andy, elle suit parfaitement les mouvements de son bassin, elle s’emboite parfaitement à lui et il ne manque pas de prendre possession de ses lèvres lorsque l’envie se faire sentir. Nolan, il a cette impression qu’il est incapable de se passer de la douceur de sa bouche et une partie de lui déteste ça.

Ca lui arrache un grognement lorsqu’elle se fait moins tendre, lorsqu’elle enfonce ses phalanges dans ses cheveux sombres et qu’elle fait entendre le son de sa voix enrouée de ce plaisir qu’il lui offre et qu’il ressent par la même occasion. Nolan, il se retient pour ne pas laisser de râles s’extirper de ses lèvres, parce qu’il aime un peu trop à se perdre entre ses cuisses. faut que t’accélère maintenant, je peux prendre ce que tu as à offrir, Rothschild. Ses doigts attrapent sans trop de douceur sa mâchoire pour qu’elle tourne son visage sur le côté et il vient enfouir le sien dans son cou, dans ses cheveux pâles. Ses mouvements se font un peu plus rapides, mais il ne manque pas de se rendre le plus loin qu’il est apte à se rendre en tenant son bassin plus haut de son autre bras. Ses dents s’attardent sur sa peau et s’il a pu être d’une douceur hors norme, il sait se montrer largement plus brusque. Ses phalanges s’attardent à retourner une nouvelle fois son visage pour qu’il l’embrasse, même si son manque de souffle l’empêche de lui offrir un baiser digne de son nom. Ses coups, ils se font plus vifs et son corps percute celui d’Andy sans trop de douceur. C’est ce qu’elle lui a demandé et lui, c’est clairement en train de le rendre fou. Il tente pourtant de ne rien laisser entendre, mais ca ne rien de facile puisque son souffle se coupe sous les coups qu’il lui assène, puisque la cadence qu’il tient est rapide et de plus en plus intenable. Ça monte en lui, ce plaisir trop présent, mais il a envie de tenir un peu plus longtemps. Ca dur pourtant depuis un moment, cette envie d’elle, depuis des années en fait. Il se perd, ne retenant pas les coups de bassin, ne retenant pas les baisers qui lui servent à ne pas laisser des râles trop forts lui échapper. Son corps est possédé d’une douloureuse et agréable fièvre qui s'empare de ses muscles, qui se fait sentir sous la moindre parcelle de sa peau. Nolan, il crève depuis trop longtemps de la sentir atteindre le foutu septième ciel alors que c’est lui qui s’applique à lui offrir. Nolan, il se perd. Il ne contrôle plus rien et le plaisir se fait sentir de part en part de son corps, comme un choc à même de lui couper le souffle pendant un instant. Son corps se contracte de cette envie consumé, de ce point final qu'il atteint à coup de bassin. Il presse ses lèvres avec rage contre les siennes, parce qu’il se retient et même si ses mouvements se font un peu moins assuré, il ne cesse pourtant pas de les appliquer, parce que le corps de Andy est largement trop réactif pour qu’il ressente l’envie d’arrêter. Il sent les muscles de la belle se contracter sous ses assauts et sa peau se couvrir de frisson à chaque fois qu’il s’y attarde avec sa bouche. Il est clairement à bout de souffle et sa peau est couverte d’une fine couche de sueur.

Elle s’étonne presque de le voir subrepticement s’adonner à la requête qu’elle lui a murmuré à l’oreille à l’instant d’avant, mais chaque terminaison nerveuse de son corps étant à vif, Andy est à même de constater rapidement le changement de cap. Elle soupire d’aise, de contentement aussi, alors qu’elle ne bronche ni ne cille alors que les phalanges de Nolan se font moins clémentes, moins douces, mais toujours en une finesse brusque. Elle est embrasée de ce désir qui devient exponentiel de minute en minute, son souci de la rendre d’autant plus folle rendant la chose d’autant plus délectable qu’intolérable. Il se montre magnanime, la pourvoyant d’attentions, de baisers et caresses sans qu’un mot n’ait été à prononcer, comme s’il anticipait vivement ses besoins et envies. Ce fait la captive, la grise plus que de raison alors qu’elle sent le changement de cap qui la rend d’autant plus impatiente. Elle n’aurait pas cru qu’il fut un amant attentionné, sans doute se fourvoyait-elle à le considérer comme un individu pourvoyant à ses propres besoins sans considération aucune pour l’instrument le menant à la félicité. Ce serait mentir si elle disait ne jamais avoir imaginé ce genre de scènes, se questionnant sur sa façon de faire et de sa qualité à l’horizontal. Pour un peu, à avoir attendu une année encore, sans doute se serait-elle informée auprès d’une conquête, il devait en avoir assez pour qu’elle en croise une ou l’autre dans ses virées l’amenant ici et là à travers le pays. Maintenant, elle aurait la certitude de cette information de première main, ployant sous lui et le laissant ponctuer leurs ébats de la façon qui lui plait, décrétant que tant qu’elle vibrait de la sorte, il pouvait lui imposer quelque volonté que ce soit, elle s’y plierait volontiers.

Leurs bassins se choquent, s’entrechoquent de plus belle, et elle réprime autant que faire se peut les gémissements qui se font légions dans sa gorge. De la pulpe de ses doigts, elle s’accroche à sa chair maculée de perles de sueur alors qu’elle remonte jusqu’à son cou, fermant les yeux et crispant la mâchoire pour retenir tout son cherchant à émaner d’elle, les rouvrant pour apprécier la vue de Nolan qui s’évertue à la guider vers ce plaisir dont il est le principal pourvoyeur. Visiblement, il n’a pas son pareil lorsqu’on l’aide de quelques bribes, lui connaissant sans doute ses caprices et ce qui l’allume le plus, mais elle s’avère trop incisive pour les lui laisser deviner longuement. Non, elle veut avoir tout obtenu de lui avant de s’en remettre à un orgasme qui commence à monter dans son bas-ventre alors qu’il se raccroche à elle au moment où un cri plaintif trouvait la voie de sortie. De ses bras qui lui semblent terriblement lourds tout à coup, elle les referme autour de la nuque du portoricain en pressant sa poitrine contre lui, se redressant prestement pour lui ouvrir la voie du point le plus profond de son être qu’il atteint sans plus attendre. Elle est contre lui, tendue autant que faire se peut, les phalanges dans sa chevelure d’ébène qu’elle est contrainte de laisser couler un cri de jouissance. Son corps en entier se tend, ses jambes tressautent et son regard se voile. Andy, elle perd tout simplement contact avec l’univers entier, intériorisant ce sentiment de bien-être et habilement comblée à tout point de vue ainsi, étendue sous lui, respirant sa chaleur et son odeur. Elle émerge en faisant courir ses phalanges en des caresses sur sa nuque, mouvant légèrement ses membres inférieurs, une jambe toujours enserrée autour de la taille de Nolan. Et alors qu’elle entrouvre les lèvres après avoir trouvé la force de parler, elle sent ce qu’elle identifie comme le point de friction de freins sollicités lors d’un arrêt complet. Bordel de merde, ils sont là-dedans depuis combien de temps, au juste?

Nolan, il s’adonne à la prendre de part en part, prenant un peu trop goût à la saveur de sa peau. C’est peut-être parce qu’il est un amant attentionné que les femmes aiment à revenir dans son lit. Nolan, il aime recevoir, mais aussi donner. Il faut avouer qu’Andy, il est un peu plus tendre qu’il à l’habitude de l’être, mais il va s’abstenir de lui en parler. Lorsqu’elle se tend sous lui, qu’elle se contracte, il sent ses jambes se resserrer un peu autour de son bassin et c’est un foutu soulagement de la sentir se perdre. Son propre corps est douloureux à cause des efforts et il peine à retenir son souffle alors que ses mouvements deviennent plus lents pour finalement s’arrêter complètement. Ils n’ont pas été très subtils pour la fin et il espère que le conducteur n’a rien entendu. C’est trop tard pour se prendre la tête et Nolan, il peine à calmer sa respiration qui se veut rapide. Il s’écrase un peu sur elle, enfouissant son visage dans le creux de son cou, respirant son odeur entêtante. Il est tiré rapidement de ce moment de détente alors que les bruits de freins se font entendre et qu’il ne sent plus de mouvement. Le portoricain fronce les sourcils et lève la tête rapidement. « Merde Andy. Il vient d’arrêter.» Son regard s’accroche à celui de la blonde et il observe le reste du motorisé pour élaborer un plan rapidement. Il se détache d’elle, même s’il appréciait fortement le confort de son corps et attrape les vêtements d’Andy pour lui tendre rapidement. « Princesse, faut que tu t’habilles et moi.» Il sent encore l’envie qui n’est pas complètement dissipée de son corps. Son membre fait office de parfait témoignage à ce qui vient de se passer et il se doit de se planquer si jamais le bon samaritain venait à pointer le bout de son nez. « Je m’enferme dans la salle de bain.» Il cherche du regard ses propres vêtements qui traînent un peu partout et il se dirige vers la salle de bain pour s’y enfermer. Il a oublié le papier de la capote Nolan et il espère qu’Andy va gérer pour le coup. Lui, il s’adonne à tenter de retirer le bout de latex qui traîne encore contre sa peau. Il serre les dents un moment, il ne sait pas s’il entend la porte ou si c’est qu’ils sont arrivés à destination. Il n’a pas réellement jeté un regard sur ce qui était en train de se passer à l’extérieur, il faut dire qu’il s’adonnait à autre chose que regarder le paysage. Le brun remet un peu le foutoir dans ses cheveux en ordre, enfouit la capote dans le fond de la petite poubelle et enfile ses vêtements.

Il s’approche de la petite fenêtre de la salle de bain pour jeter un œil à l’extérieur. C’est une rue et une petite ville se dessine, ils ne sont pourtant pas en arrêt complet et il se rend compte qu’ils étaient simplement arrêté à une lumière. Nolan, il a clairement envie de rire. Le portoricain finit par s’extirper de la salle de bain et jette un regard à Andy qui fait semblant de dormir sur le canapé. Le motorisé se remet en route une fois qu’il est revenu près d’elle et qu’il passe ses phalanges contre son visage pour qu’elle ouvre les yeux. Un peu trop tendre à son goût. Il se rétracte rapidement. « C’est bon, je viens de jeter un œil dehors et c’est une lumière rouge. On doit arriver bientôt par contre.» Il se penche pour attraper le papier de la capote qui traîne un peu plus loin contre le canapé et il l’enfonce dans ses poches. « Heureusement, mais je pense que ça serait pas mal si on pouvait ouvrir une fenêtre, parce que bon.» Parce que ça sent clairement les fluides corporels. Son regard tente de trouver une fenêtre qu’il pourrait entrouvrir et il s’approche de la petite table de la cuisine pour laisser un courant d’air filtrer un peu à l'intérieur. Nolan, il ne sait pas comment il doit se comporter maintenant, ça rend la situation plus complexe que jamais. Il n’a pas tendance à être tendre, en temps normal il fou les femmes en dehors de sa chambre, mais il n’a pas envie de se comporter de la sorte avec Andy et il ne peut pas la foutre dehors de rien de toute façon. Nolan, il ne sait pas non plus s’il doit se permettre un commentaire sur ce qui vient de se passer, mais il se concentre sur le fait de sauver leur peau, c’est déjà suffisant.

Alanguie, elle se serait longuement éternisée à jouir de cette félicité si le bon Dieu l’avait bien gratifié de cette opportunité. Seulement, ce n’est pas son esprit qui lui joue des tours lorsqu’elle sent du changement dans les vibrations émanant du camping-car puisque cela attire également l’attention du jeune homme. Il s’avère plus réactif qu’elle ne peut l’être elle-même, sans doute déjà moins patraque de par sa capacité à extirper des mots de ses lèvres marquées par les traces de dents et gonflées d’avoir trop embrasser. Si cela est possible, il est d’autant plus attirant maintenant que jamais auparavant. Andy, elle tient vraisemblablement ce genre de constatation pour elle-même, s’obligeant à esquisser de timides mouvements sans pouvoir obtenir la pleine capacité de mouvements dont elle est habituellement pourvue. Elle reçoit donc de ce fait ses vêtements sans prévenir leur arrivée, grimaçant au contact du tissu rugueux de son jeans. Elle peinait à contracter ses phalanges anesthésiées pour enfiler son soutien-gorge que la blonde lève les yeux pour côtoyer, entre autres, le regard de Nolan. Faire abstraction du reste est plutôt impossible, constatant sa nudité avec effarement alors qu’elle se contente d’opiner du chef et de s’appliquer à une tâche déjà complexe de revêtir les étoffes dont il l’a dépourvu il y a un moment déjà. Andy, elle balaye l’endroit de ses prunelles affolées en cherchant désespérément sa petite culotte avant de jurer, maugréant en enfilant son jeans sans l’étoffe qui le précède normalement, se laissant choir de nouveau sur le canapé. Elle a fait ce qu’elle a pu, et fermer les yeux lui semble être la seule chose à faire de raisonnable à ce moment précis. On ne questionne pas quelqu’un qui est enfermé dans les bras de Morphée, non?

Elle était déjà profondément dans ses songes quand le contact des doigts de Nolan l’en extirpe sans crier gare. La blonde fait papillonner ses paupières, se réhabituant à la lumière naissante du jour – quand diable le soleil s’est-il levé? – et à la présence du portoricain dans son champ de vision. Elle n’esquisse aucun mouvement, s’étirant doucement, longuement aussi, n’ayant pas eu le loisir de le faire précédemment. Andy ne réagit pas à ses propos, lui reléguant les tâches qu’il s’impose de lui-même. S’il n’en tenait qu’à elle, elle sombrerait de nouveau dans ses songes, mais l’agitation du jeune homme l’en empêche. De son regard, elle le suit jusqu’à ce qu’il s’immobilise à l’extrémité du camping-car. Elle soupire doucement, Andy, car même ainsi assommée, elle est trop consciente du poids de l’air ambiant pas nécessaire, le périmètre de sécurité, j’ai pas la force de t’abuser ni de pestiférer contre quoi que ce soit. Pour détendre l’atmosphère et faire sa part du chemin, elle redresse légèrement la tête avec un sourire fatigué, quoique se voulant taquin j’aimerais quand même que tu m’expliques où t’a pu balancer ma culotte. La blonde passe sa main dans son visage, s’étirant de plus belle. Visiblement, elle risque d’être courbaturée de par sa nuit côté siège conducteur tout comme de ce qui s’en s’est suivi. Andy passe lentement les phalanges dans sa chevelure, fermant les yeux comme l’envie est oppressante tu devrais te reposer un peu, toi aussi, là où bon te semble. Elle pourrait l’inviter à se caler dans le canapé, mais il peut tout aussi bien choisir la banquette de la salle à dîner ou encore le lit de la chambre adjacente. Andy ne fait pas de caprice ni de chichi, s’il veut se coltiner un endroit où elle n’est pas alanguie, elle ne s’en formalisera pas non plus.

Il n’a plus de raison de s’en faire, parce qu’il peut voir la route défiler devant ses yeux. Le sommeil, il se fait sentir et encore plus quand il se rend compte que le soleil fait son apparition. Il aurait bien dormi un peu pour la peine. Il plisse un peu les yeux pour reconnaître quelques routes, ils doivent être à Memphis. La tension, elle remonte un peu d’un cran ou c’est lui qui ne sait pas ce qu’il a envie de faire pour la suite. pas nécessaire, le périmètre de sécurité, j’ai pas la force de t’abuser ni de pestiférer contre quoi que ce soit. Un sourire prend place sur ses lèvres et il fait quelques pas vers elle alors qu’elle reste étendue dans le canapé. Nolan, il aurait préféré ne pas avoir à se détacher d’elle, mais il est debout maintenant. j’aimerais quand même que tu m’expliques où t’a pu balancer ma culotte. Il lâche finalement un rire en laissant son regard se poser sur le sol à la recherche du bout du tissu qu’elle portait un instant plus tôt. Nolan, il fini par trouver le bout de tissu concerné et l’attrape entre ses doigts pour lui balancer. « C’est ça que tu cherchais?» Il arque un sourcil et emplois un ton pour la provoquer un peu. tu devrais te reposer un peu, toi aussi, là où bon te semble. Il s’approche un peu du canapé dans l’intention de la rejoindre, ça lui semble plus intéressant que les autres options qui s’offrent à lui, mais cette fois le motorisé s’arrête pour de bon et il entend la porte en avant claquer. Ce n’est pas long avant que le bon samaritain ouvre la porte pour les observer. Nolan, il reste neutre. C’est ce qu’il faut. Tant qu’elle cache sa petite culotte, ça devrait le faire. « Nous sommes arrivé à Memphis, je vous dépose où?» Le conducteur vient de confirmer ce qu’il pensait. Il se tourne vers Andy. « Princesse, tu peux lui dire ton adresse? Comme ça on pourra prendre ta voiture pour retourner là-bas.» Elle ouvre les yeux, lance son adresse qui n’est pas très loin d’où ils sont actuellement selon l’âme charitable qui les conduit. Il disparait à nouveau.

Nolan, il prend quand même place sur le canapé empoignant ses hanches pour la faire bouger et ainsi se coucher sous elle, sur le dos. Qu’elle râle si elle n’est pas contente, mais ça risque d’être plus confortable de cette façon. Elle se retrouve une fois de plus contre lui, face à lui, la tête posée contre son torse et il laisse une main se poser dans son dos. « Je pourrai t’emprunter ton canapé pour faire une sieste? Parce que je pense pas que j’arrive à faire une heure de voiture sans dormir un peu.» Nolan, il est terriblement bien quand elle se trouve contre lui, mais il tente de chasser la panique que ça peut lui procurer pour se contenter de fermer les yeux et faire le vide. C’est plus simple. Il reste un court chemin avant qu’ils n’arrivent à destination, mais il en profite pour se reposer alors qu’elle somnole contre lui. C’est l’arrêt de la voiture qui l’arrache de cette moitié de sommeil et il tourne la tête vers le chauffeur qui apparaît à nouveau dans le cadre de la porte. « Voilà, vous êtes arrivé.» Nolan, il peine à se lever une fois de plus et il s’extirpe du motorisé pour sentir l’air froid sur son visage. Il a clairement hâte de pouvoir enfiler des vêtements, ça aurait été judicieux de pouvoir passer chez lui. Andy, elle sort à son tour et il pose son regard sur l’homme. « Je peux vous donner de l’argent.» Il refuse et Nolan, il se contente de le remercier avant qu’il ne reparte avec son motorisé. « J’espère que tu m’en voudras pas si je t’emprunte ta douche.» Il frissonne, parce qu’il a oublié la petite couverture qui lui a servi d‘abri pour la soirée et il se dirige vers la demeure d’Andy. Il croise les bras, tentant de regagner un peu de chaleur et lorsqu’elle ouvre la porte, il pousse un soupir en entrant. « Il fait vraiment trop froid.» Son regard, il se porte une fois de plus dans celui de la jeune femme. Andy, elle l’attire toujours autant et c’est encore pire maintenant.

Il lui faut plusieurs minutes avant de comprendre ce qui se trame doucement, juste là, sous son nez. Encore heureusement qu’Andy a eu le réflexe de maintenir dans son poing fermé le tissu gris anthracite de son sous-vêtement sur lequel Nolan avait mis la main l’instant d’avant. C’est pourtant de ses lippes que s’extirpent les informations pouvant les mener à son lieu de résidence. La blonde n’est même pas persuadée d’avoir su tenir la phrase entière sans fermer les yeux prestement, luttant fermement afin de ne pas sombrer dans un sommeil trop profond dont il sera difficile de l’extirper. C’est lorsqu’elle gronde doucement lorsqu’il prend place à ses côté juste avant de s’installer en prenant ses aises. Elle est dépourvue d’inhibition ainsi à mi-chemin entre la conscience et les songes, passant une jambe par-dessus lui, se lovant dans son torse et déposant sa paume à proximité, sentant palpiter son cœur sous ses phalanges. Le rythme régulier de l’organe noble lui fait l’effet soporifique d’un métronome. La blonde est à deux doigts de ronronner, et elle ne parvient pas à émettre autre chose qu’un grognement approbateur, considérant que Nolan parle le Cro-Magnon ou parvienne à décrypter son manque flagrant de vocabulaire et de volonté. Il n’a qu’à pas être si confortable, et ainsi pourrait-elle se répandre en propos fusant de part et d’autres. Ce n’est toutefois pas le cas.

C’est comme un automate – hormis l’effort surhumain qu’elle fait pour remercier chaleureusement le bon samaritain – qu’elle imprime un pas devant l’autre la menant à l’entrée de sa résidence. Alors qu’elle enfonce la clé dans la serrure, elle constate la présence de Nolan derrière elle et réalise bien qu’il s’apprête à prendre racine dans son repère. La dernière fois, c’était un terrain neutre, un milieu de vie pour l’un comme pour l’autre, et la banlieue où avait lieu la manifestation ne revêtait pas non plus une importance quelconque. Seulement, elle est chez elle, et il y entre. Ça la frappe encore plus que le fait qu’elle est embaumée de son odeur, le respirant lui alors qu’une mèche de ses cheveux lui passe sous le nez. Elle se tasse pour le laisser entrer, le dévisageant alors que son corps est maculé de chair de poule. Impulsive, elle presse ses paumes sur ses bras et le frictionne vivement allez file, tu vas choper la mort pour de bon, cette fois. Comme il semble hésiter, elle le pousse un peu avant de rouler les yeux dans ses orbites avant d’attraper sa main pour le guider en ces lieux empreints d’elle tout partout, le faisant entrer dans la pièce plutôt exigüe où trône fièrement la douche. Ça va? Y’a tout ce qui faut pour là-dedans, qu’est-ce que t’attend? Elle le sait, et elle hésite. Elle en a envie, et puis putain, elle est frigorifiée elle aussi. Peut-être se fait-elle des idées et veut-elle seulement se convaincre que ça vient de lui et non d’elle vraiment? Ils ne sont pas à une faute près, et autant en profiter le temps que ça dure. Elle le fait entrer le premier, le suivant de près, frissonnant au moment d’ajuster l’eau chaude pour que leurs chairs vibrent au contact de cette dernière. Son cœur bat dans ses tempes, l’assourdissant. Andy, elle finit par faire courir ses phalanges de l’épaule jusqu’à dessiner les muscles de son dos, le sentant être victime d’un frisson à son contact. Elle réprime un sourire, continue doucement son manège, s’en rapprochant pour profiter de l’eau salvatrice elle aussi.

Nolan, il sent la fatigue prendre possession de son corps et le froid lui mordre la peau. Il voit l’appréhension dans les yeux de la jeune femme et il ne sait pas s’il a envie de s’enfoncer un peu plus loin dans ce foutu attachement qu’il ressent pour elle. allez file, tu vas choper la mort pour de bon, cette fois. Il lâche un rire. Il l’a probablement déjà choppé à se balade sans chandail et à crever de froid pour brûler de désir pour elle l’instant d’après. En même temps, il ne sait pas où se trouve la salle de bain de la jeune femme et il lâche un léger rire alors qu’elle se met en route en le poussant vers la salle de bain. Nolan, il a clairement besoin d’une douche après leur ébat et pour redonner un peu de chaleur à son corps. Il en crève d’envie. Ça va? Y’a tout ce qui faut pour là-dedans, qu’est-ce que t’attend? Il laisse son regard se poser sur elle et hausse les épaules. Nolan, il a bien envie qu’elle vienne avec lui, mais il ne dit rien sur ce qui lui passe en tête. « Ca devrait le faire.» Andy, elle ne bouge pourtant pas et comme si elle pouvait lire le fond de ses pensées elle lance : vraiment? Il a presque envie de rire Nolan et il retire ses vêtements pour filer sous la douche et ouvrir le jet d’eau. Il râle parce que le premier coup est froid, mais elle ajuste l’eau pour rendre le tout un peu plus supportable. Nolan, il a clairement du mal à refouler le frisson qui passe sur sa peau alors qu’elle laisse ses phalanges glisser le long de son échine. Il passe son visage sous l’eau et ferme les yeux pour profiter un peu de la chaleur. Andy, elle se rapproche et il sent la jeune femme dans son dos. C’est une mauvaise idée, depuis le début et il le fait Nolan. Il sait qu’elle mérite mieux que le connard qu’il est et il sait aussi qu’il sera incapable d’oublier la saveur de sa peau. Ils viennent à peine de fauter qu’il crève d’envie de recommencer.

Le brun finit par échanger sa place avec celle d’Andy pour qu’elle se retrouve sous le jet d’eau à son tour. C’est lui qui se retrouve maintenant dans dos et il vient attraper le savon pour le faire mousser entre ses mains. Pourquoi est-ce qu’il a diablement envie de laisser ses doigts s’approprier son corps une fois de plus? Bordel. C’est une foutue connerie. Il laisse ses mains glisser contre les épaules de la jeune femme, glissant le long de ses bras pour y répandre le savon. Nolan, il se fait silencieux, mais malgré la fatigue qui le possède, il a du mal à contrôler ses ardeurs. Andy, elle peut sentir sa présence dans son dos, sa peau qui retrouve le confort de la sienne. Ses paumes passent sur le ventre de la jeune femme pour y répandre le savon et montent vers sa poitrine sans pour autant se l’approprier. Il effleure la naissance de ses seins et s’arrête en chemin. Il grogne un peu avant de venir poser un baiser contre l’épiderme de son cou et il lâche amusé. « T’aurais pas dû venir avec moi, j’ai du mal à me concentrer maintenant.» Nolan, il dépose  un autre baiser contre son cou et fait glisser ses paumes pour empoigner doucement sa poitrine en collant le dos de la jeune femme un peu plus contre son torse. Ça fait des années qu’il se retient de ne pas lui céder et il est clairement en train de rattraper le temps perdu. Andy, elle peut toujours le repousser et lui lancer qu’il est obsédé et de la lâcher, mais vu comment elle réactive à ses caresses, il voit mal la jeune femme se reculer. Une de ses mains continuer de caresser son sein, d’attardent à faire réagir sa chaire, à faire durcir le sommet de sa poitrine et l’autre remonter contre sa cage thoracique et empoigner doucement sa mâchoire pour qu’elle penche sa tête sur le côté et qu’il puisse embrasser pleinement la peau de son cou. Son corps à lui commence déjà a réagir. Andy, elle lui fait un effet de tout les diables.

Même si tout en elle lui indique que c'est une bien mauvaise idée que de se référer à nouveau à ce sentiment grisant qu'elle ressent contre lui, Andy capitule. Elle est intarissable de cette envie de parcourir sa chair de la pulpe de ses doigts, de se retrouver à graviter à proximité de son odeur enivrante, de la chaleur incandescente que diffuse son épiderme et de cette certitude absolue que le besoin est réciproque. L'idée de se retrouver de nouveau effondrée parce qu'il finira inexorablement par disparaître de nouveau ne parvient pas à éteindre la nécessité de se retrouver là, braquée contre lui, là où les mots n'ont ni importance ni portée, où l'esprit laisse la place aux bas instincts qu'elle n'en peut plus de réprimer. Bien que courbaturée, exténuée, maculée des stigmates des instants passés, elle se retrouve tout de même à parcourir de son regard céruléen la chair hâlée du dos de Nolan, le laissant courir jusqu'à ses fesses en affichant un léger sourire, presque honteuse. Les vêtements jonchant le sol, Andy se retrouve à annihiler la distance les séparant, répondant à son besoin de la toucher aussitôt que possible. Instantanément, elle se sent mieux, les inquiétudes coulant sur sa chair comme l'eau qui ruisselle sur le corps du portoricain. Elle ne se serait jamais lassée de son point d'observation s'il ne l'avait pas fait passer devant lui, le regard ébène du jeune homme parcourant sa chair opaline, puis vinrent ses paumes juste suffisamment rêches pour lui arracher un frisson prenant naissance au creux de son échine et remontant à sa nuque.

La blonde se languit de l'eau brûlante qui grésille contre son épiderme, en plus de la présence envoûtante du jeune homme qui la gratifie de moult attentions, la laissant fébrile et impatiente comme si on l'y prenait pour une première fois à ressentir cette montagne russe de sensations dont il est l'instigateur. Ça lui fait terriblement envie, à Andy, il n'a qu'à effleurer son cou de sa voix rauque, pétillante aussi, pour qu'elle se resserre contre lui, respirant au moment où son dos entre en contact plus intensément avec le torse du jeune homme. Elle soupire sous les caresses habiles de Nolan, n'ayant pas à repousser les réflexions considérant les précédents qui l'ont mené à cette connaissance fine de l'anatomie féminine, s'accrochant à la certitude qu'il se consacre exclusivement à elle. Qu'il est, à cet instant précis, totalement sien. La blonde refuse catégoriquement que sa psyché lui dicte autre chose, et elle se laisse gratifier des faveurs de Rothschild jusqu'à ce que ses genoux vacillent et qu'elle se raccroche à lui pour ne pas s'effondrer. Elle arque son visage de façon à pouvoir faire face au jeune homme, passant une main sur son visage pour renvoyer vers l'arrière des mèches rebelles avant de la poser contre son torse j'arrive même plus à penser correctement. Andy s'appuie sur lui pour venir prendre possession de ses lèvres, se retrouvant adossée contre la céramique froide alors qu'il prolonge le contact, approfondit le baiser, ne la relâche que pour respirer contre sa chair tu me plais, Nolan, beaucoup lâche-t-elle, reculant légèrement en détournant les yeux, échappant un bref soupir avant de braquer son regard dans celui d'ébène du portoricain trop même. Sa poitrine bradée contre son torse, son bassin collé contre le sien alors ça s'agite ci-bas, il lui est impossible de ne pas en avoir conscience, Andy. Elle dessine les angles du corps du jeune homme de sa main, parcourant le haut de son dos, descendant le long de son échine jusqu'à se poser finalement sur ses fesses. Elle secoue la tête, puis profite de sa prise pour le ramener davantage contre elle, si cela est possible d'un point de vue physique, tout en embrassant sa lèvre inférieure je pourrai y réfléchir plus tard, quand tu seras plus prêt à l'emploi, nu contre moi et sous la douche.

Il n’arrive plus à reprendre le contrôle sur ses pensées, encore moi lorsqu’elle s’exhibe à sa vue, qu’elle laisse sa peau opaline s’offrir à la sienne. Nolan, il est loin d’être indifférent aux charmes de la blonde et elle fait rapidement renaître les envies qu’il a pu ressentir pour elle quelques instants plus tôt. Le portoricain s’adonne à découvrir une fois de plus les délices de son corps, la douceur de sa peau laiteuse et il accroche son regard quand elle se retourne pour lui faire face. Ses phalanges passe dans les cheveux blonds d’Andy qui s’accrochent à sa peau, qui lui colle au visage et il laisse sa main libre entreprendre une descente le long de son dos pour se poser dans le creux de ses reins. Même s’il voulait nier qu’il n’a pas envie d’elle encore une fois, ca serait impossible qu’elle ne puisse le constater. j'arrive même plus à penser correctement. Il n’a pas le temps de répondre qu’elle vient s’emparer de ses lèvres et il fait un pas pour réduire la distance existante entre eux, collant son corps à celui de la jeune femme une fois de plus. Ça lui arrache un sourire lorsqu’elle frissonne à cause de froid de la céramique, mais il continue ce baiser, s’arrachant à elle. tu me plais, Nolan, beaucoup. Il n’a pas la moindre idée de ce qu’il doit faire ou comment réagir. Il a trop de peurs qui le rongent encore pour qu’il se sente prêt à confesser ce qu’il ressent. Nolan, il a aimé et maintenant il crève de peur et il n’a pas envie de se perdre dans une relation, parce que des craintes l’empêche de s’ouvrir à elle ou qui que ce soit d’autres. trop même. Nolan, il se contente de laisser la paume de sa main courir doucement sur le visage de la blonde et il se penche pour venir plaquer ses lèvres contre son oreille. C’est plus facile de tourner cela sur un ton amusé, que de dire les choses sérieusement. « Je crois que je n’ai même pas besoin de te le dire pour que tu le saches, j’aurais aimé être plus subtil.» Il lâche un léger rire et pose ses lèvres dans le cou humide d’Andy. Le jet d’eau continue de coller, ses cheveux foncés ont perdu leur volume et sont collés à son visage, mais il ne pense qu’à elle. Qu’à cette envie de la posséder, de la faire sienne une fois de plus.

je pourrai y réfléchir plus tard, quand tu ne seras plus prêt à l'emploi, nu contre moi et sous la douche. Nolan, il aurait préféré se contrôler, mais il ne cesse de se perdre un peu plus loin, de se retrouver contre elle sans être apte à raisonner. Se retrouver avec elle sous la douche était surement une mauvaise idée et ça ne pouvait que déraper une fois de plus. Nolan, il laisse ses mains filer le long de ses bras, pour caresser ses hanches et attrape la jeune femme afin de la soulever de terre pour qu’elle passe ses jambes autour de lui. D’une main ferme, il vient encadrer son visage et il l’embrasser. Encore. Incapable de se lasser du goût de ses lèvres, du contact de son corps contre le sien. Son bassin de presse contre le sien et Nolan, il ne pense plus. Il n’a clairement pas envie de sortir pour se mettre à la recherche d’une protection. Il a envie d’elle et cette envie se fait de plus en plus imposante de son bas ventre, surtout au contact de son bassin pressé à celui d’Andy. Ses lèvres se séparent des siennes et il pose son front contre le sien, son regard qui capte celui de la jeune femme. « Je n’arrive clairement pas à réfléchir quand tu te pavanes complètement nue devant moi. Fallait pas me tenter.» Nolan, il pose un baiser contre sa mâchoire et ses mains se serrent avec envie contre ses hanches. Il attend Nolan, parce qu’il a rien pour se protéger et il n’a pas envie qu’il leur arrive une connerie. Son regard ne quitte pas celui de la blonde. « Andy, j’ai rien sous la main pour qu’on se protège.» Il n’est pas con au point d’agir sur un coup de tête ou sans lui demander. Au moins.

Il est presque plausible de croire qu’elle cherche sciemment à le faire fuir, là, maintenant, tout de suite. Andy, elle a probablement raison de croire que cette attirance pourrait, peut-être, se muer en autre chose si elle ne fait pas gaffe. Si elle n’épargne pas son cœur, qu’elle ne conserve pas son corps loin des baisers, caresses et phalanges de Nolan, elle risque de se retrouver en bien fâcheuse position. La blonde sait que trop bien la douleur lancinante qu’elle a du intériorisé des semaines après le départ du portoricain, et voilà qu’elle s’adonne à pousser son audace jusqu’à lui savoir connaître chaque centimètre de son épiderme et n’en cherchant pas moins elle-même. S’ils étaient l’un ou l’autre dotés de raison, ils auraient compris, ils auraient su que chaque infime geste les enlise plus profondément. Elle est brillante, première de classe, terriblement fière et orgueilleuse, et voilà qu’elle se voile consciemment la face considérant les avenues possibles avec Rothschild. Juste ici, juste maintenant, une toute dernière fois. Andy ne parvient pas à penser plus loin, pas après les mots que lui susurrent le jeune homme et qui font transparaître un sourire qui macule ses lippes. S’en suit une série de soupirs qui vont au gré des caresses du jeune homme, savantes et adroites, qui la rendent divinement folle. Folle de ce ressenti grisant, folle de ce jeune homme buté et intrépide qui l’insupporte sans qu’elle trouve le moyen de ne pas graviter dans son sillage. Il s’agit certainement de la plus grosse putain de bourde de sa vie, mais Andy n’en a cure. Il n’y en a que pour lui, pour  ce qu’il lui fait ressentir et cette sensation enivrante de réciprocité qui lui permet de tolérer la possibilité qu’il disparaisse, une fois de plus, une fois de trop.

Elle se sent bien, entière. Il y est pour quelque chose, visiblement. La blonde profite de chaque frisson, se gave de ces baisers brûlants qui ne cesse que quand le besoin d’oxygène est trop grand. Il parcoure de long en large son épiderme, le couvrant de caresses entendues en territoire conquis. Son cœur bat ci-bas, si fort qu’il est impossible que Nolan n’en est pas conscience. Et pourtant les mots qu’il lui souffle ne la percute pas tout de suite, pas avant qu’elle trouve le fond de son regard et parvienne à intégrer leur sens. Elle émerge brièvement de sa torpeur, alanguie par la chaleur ambiante – ce qui n’a pas été ressenti depuis l’incartade du camping-car – et anesthésiée par la présence du jeune homme. Les phalanges d’Andy s’élèvent contre la mâchoire du jeune homme, caressant de son pouce la commissure de ses lippes.

Va falloir que tu appréhendes la grande finale, Rothschild souffle-t-elle, allant à l’encontre de bien des croyances, confirmant ses paroles en pressant son bas-ventre davantage contre lui, avançant son visage pour enfoncer les lèvres au creux de son cou avant d’y enrouler le bras pour venir percuter ses lèvres pleines. Elle n’a ni cure de sa chevelure collant son visage, ni de ses lèvres rosies par l’ardeur des baisers, ni de quoi que ce soit d’autres. Et Andy, elle échappe un petit cri de surprise quand il se retrouve à se frayer un chemin entre ses cuisses, le laissant ensuite intimer cadence et rythme en fonction de l’étroitesse du lieu. Elle ne peut que se demander où il puise l’énergie et la force de la soulever que la blonde ne peut que penser à leurs bassins qui entrent en collision, l’explorant en reprenant là où ils en ont été une heure plus tôt, peut-être. Jusqu’à ce que ça lui coupe le souffle et qu’elle soit terrassée elle-même par le plaisir qui monta en vagues avant de se diffuser en feu d’artifice.

Comme il est à même de la suivre de près, à y croire le précédent, elle se laisse reposer à terre et enferme la virilité de monsieur entre ses doigts qui forment l’étau simulant l’étroitesse d’un autre lieu jusqu’à ce qu’un voile vienne recouvrir, à son tour, le regard d’ébène de Nolan.

Encore une connerie qu’il fait, parce qu’il aurait dû prendre cette douche seul, mais au lieu de se raisonner, il se laisse posséder par les envies et ce foutu frisson qu’elle lui fait ressentir. Nolan, il ne contrôle plus rien et ne pense pas aux conséquences de ses actes. Contre elle, il perd le contrôle et encore plus lorsque leur bassin se retrouve aussi près l’un de l’autre. Il ne peut cacher cette envie qui le consume, qui le brûle de l’intérieur. Ses lèvres ne quittent les siennes que pour retrouver cet air dont il manque. Va falloir que tu appréhendes la grande finale, Rothschild Il le sent, que c’est une mauvaise idée que de se rendre plus loin, que de se perdre entre ses cuisses parce qu’il pourrait y avoir des conséquences qui ne lui font pas envie. Nolan, il se protège toujours, mais il ne tient plus. Pas avec elle. Un sourire se pose sur ses lèvres alors que son front se pose contre celui de la blonde.

Elle s’approche un peu plus, si seulement c’est possible et il lâche un râle alors qu’il se retrouve entre ses cuisses et la sensation est largement plus grisante qu’elle ne l’était une heure plus tôt. Il a l’impression que les sensations sont plus intenses et Nolan, il bouge contre elle ne relâchant pas son emprise. Il n’a pas la moindre idée d’où il tire cette force, mais il est encore là. Le rythme augmente. Il est crevé et il a du mal à ne pas céder rapidement. C’est la même chose pour elle. Il se claque à son rythme et lorsqu’elle se tend de désir, il serre un peu la mâchoire. Elle se détache, l’achève à coup de poignet, de ses doigts agiles et Nolan, il ne contrôle plus rien. Le brun soupire, reprenant le contrôle de son souffle et vole un baiser à Andy avant de fermer le jet de la douche. Il ne tient plus. Il sent la fatigue s’emparer de la moindre parcelle de son corps. Il s’extirpe de la douche, lui tend une serviette et s’enroule pour se sécher. Nolan, il n’a pas besoin de parler. Rothschild sait qu’elle est complètement crevée elle aussi. Il se calque sur ses pas et finit par atterrir dans la chambre de la jeune femme. Ils ont été trop loin et le pire est surement qu’il n’a pas envie que ça se termine. Il l’attrape dans ses bras avant qu’elle n’ajoute quoi que ce soit et Nolan, il laisse sa propre serviette dans un coin pour se retrouver en tenue d’Adam. Il dépose la jeune femme sur le lit et s’immisce dans ses draps pour l’attirer contre lui. « Je t’interdis de dire quoi que ce soit.» Il sait qu’il ne devrait pas. Il sait que c’est encore un pas de plus dans cette attirance qu’il ressent pour elle, dans cet attachement. Il voit le sourire de la jeune femme et Nolan, il ferme les yeux parce qu’il n’arrive pas à penser et le confort de ce lit n’a fait que l’achever. Un pas de trop. Ca aurait pas du se rendre aussi loin.